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M.C. 02/01/2005 @ 16:48:09
Salut à tous.

Alors voilà, je suis novice en ce qui concerne l'écriture. En fait, je me suis levé ce matin avec un envie subite d'écrire alors j'me suis mis devant l'ordi et j'ai pondu ce 1er chapitre d'une histoire que je ne connais pas encore. C'était juste histoire de voir ce que je pouvais donner. N'ayant plus rien écrit depuis l'expression écrite du collège, mon texte doit etre truffé d'erreurs (de vocabulaire, de syntaxe, ...), mis à part ca j'aimerais avoir votre avis (sincère) et des conseils de personnes expérimentés me seraient bien utiles. Merci bien.



Décadence

Chapitre 1

Affalé sur son lit, Baptiste tirait amèrement sur son joint en fixant l'ensemble désordonné formé par les différents posters accrochés au mur. C'était une chambre typique d'adolescent ; un lit deux places, en face, un vieux poste de télévision. Sur le bureau se trouvait un ordinateur presque toujours éteint, à côté duquel une chaine Hi-Fi exposait fièrement une pile de CD bien décidée a atteindre le plafond. Enfin la mini-bibliothèque, improvisée par son père il y a bien longtemps, n'était ornée que de trois livres dont deux bandes dessinées.
Cette chambre étaite située dans le 3 pièces où il vivait avec sa mère, lui-meme situé dans un immeuble d'un quartier modeste de Nice.

Baptise Compan avait 17 ans. De taille moyenne, il était plutot mince. Des cheveux bruns indisciplinés et une peau excessivement blanche qui contrastait avec ses yeux qui, habituellement verts, viraient la plupart du temps au rouge. Cela du à une consommation abondante de cannabis (son seul et meilleur ami).
Il était de nature calme et avait une capacité, aussi incroyable que triste, à intérioriser toute émotion : il ne s'énervait pas, ne pleurait pas, ne s'excitait pas, ne s'étonnait pas, ne criait pas, parlait peu et ne riait que très rarement. Cette caractéristique lui avait donné une réputation, surtout au lycée (où tout le monde doit avoir une réputation et accessoirement un surnom qui va avec), de "psychopate". Mai pas au sens strict du terme, dans le vocabulaire du jeune, un psychopate n'est pas une personne présentant un grave désequilibre mental l'inscitant à assassiner tout ce qui bouge, mais simplement une personne un peu ... bizarre. Ainsi, si vous débarquez dans la cour du Lycée avec un bonnet péruvien, un haut de survetement Lacoste, un baggy et des mocassins, vous n'êtes pas excentrique, vous êtes un psychopate.
Mais revenons en à Baptiste. Ce comportement n'était pas uniquement du à mère Nature mais résultait aussi des événements survenus depuis quelques années, évenements que l'on pourrait qualifier de défavorables au développement d'un caractère enjoué et agréable d'un adolescent normal.
Son père était l'archétype du salop. Alcoolique, c'était un macho pur et dur qui s'était marié avec la mère de Baptiste dans un moment d'égarement. Il la trompait, la frappait et considérait sa paternité comme un détail insignifiant. Malgré ca, Mme Compan était, on ne sait pour quelle raison, follement amoureuse de cet individu et vivait donc dans une souffrance perpétuelle. Et comme souvent dans ce genre de situation, Marie Compan et son fils étaient extremement proches.
C'est à 14 ans, tandis qu'il commencait à entrevoir quelques projets de meurtres à l'égard de son père, que Baptiste appris la mort de celui-ci, assassiné par l'une de ses maitresses. Dans un pur moment de démence, elle lui avait infligé un bonne vingtaine de coups de couteau. La femme avait aussitôt prévenu la police qui avait retrouvé le corps au sol baignant dans son sang et littéralement cloué au parquet par un énorme couteau de cuisine enfoncé dans la bouche. La maitresse en question, dans un état catatonique, se tenait assise à côté et se balancait lentement d'avant en arrière en émettant quelques gémissements. Tragique.
Tout d'abord choqué par cette horrible meurtre, Baptiste ressentit ensuite une incroyable sentiment de libération en réalisant que le monstre que représentait son paternel n'était plus et que cette pauvre femme l'avait déchargé d'une sale besogne.
Mais cette joie fut de courte durée car sa mère tomba immédiatement dans l'alcoolisme, le laissant s'enfoncer un peu plus dans son royaume solitaire.

- Baptiste ! va me chercher des cigarettes ! articula laborieusement Marie Compan du salon.
Détournant les yeux de l'affiche représentant un certain italo-américain au-dessus duquel on pouvait lire un prestigieux " The world's yours", Baptiste tentait d'ignorer les paroles alcoolisées de sa mère et s'attacha à finir son joint.
- Baptiiiste !
Il s'intéressa quelques secondes au réveil. 22h05. Il se leva tout doucement, un peu ensuqué, et se dirigea vers son placard où il dénicha une vieille boite à chaussures. Il y sortit des billets; 3000 € de laborieuses économies qu'il fourra dans sa poche. Enfin, il enfila une doudoune en se dirigeant vers le couloir où il s'arreta quelques instants.
- Au revoir, maman. lanca-t-il froidement, et il sortit de l'appartement.

Lyra will 02/01/2005 @ 17:41:28
Bienvenue M.C :0)

Alors, je ne fais pas partie des "personnes experimentées" mais tant pis, je te donne mon avis quand même ;0)
J'ai bien aimé ton texte, je trouve que, pour un premier chapitre, ça démarre bien.
Je n'ai pas trouvé de faute de syntaxe.
J'aime aussi la façon dont tu as décrit Baptiste et puis maintenant, j'aimerais connaître la suite !
j'espére que tu vas nous envoyer rapidement le deuxième chapitre :0)

JoelSam 02/01/2005 @ 18:02:22
Bon et bien faudra écrire la suite ! Moi aussi j'aimerai la connaître.

Je viens de terminer un livre et oh scandale je me permets de donner quelques conseils !

- Tu dois connaître les grandes ligne de ton histoire.
- Tu dois connaître la fin (impératif sinon tu ne seras jamais comment finir)

Pour ma part, j'ai eu la chance d'avoir une lectrice qui pouvait corriger les erreurs de mon personage (qui est une fille.) Cela m'a évité des erreurs ridicules.

Une chose importante ( du moins pour moi), il faut que les éléments de base de ton histoire soit réalisable... Je m'explique, si ton personage à 3000€ et qu'avec cela il achète une Ferrari et part faire le tour du monde (sans prendre de bateau) on va avoir du mal à y croire. Par contre que dans un lieu que tu décris qu'il achète un paquet de clops alors que dans la réalité c'est un marchand de poissons... c'est pas grâve.

J'espère que cela va t'aider...

Sido

avatar 02/01/2005 @ 18:51:05
Tu vas un peu trop vite.
Tu présentes la situation et vlan tu passes à une description du meurtre bien détaillée comme si on connaissait déjà bien les personnages. : ) je dirais même que tu vas vraiment trop vite.

Lyra will 02/01/2005 @ 19:03:18
Tu trouves, Sido?
Aprés tout, ça dépend, peut être que le père n'est pas tellement important dans la "future histoire" , pour l'instant on cadre la situation, le sujet c'est le fils, et si ça se trouve il ne verra même plus sa mère... dans ce cas là, ce n'est peut être pas la peine de faire du détail ?

Sido

avatar 02/01/2005 @ 23:29:59
"La maitresse en question, dans un état catatonique, se tenait assise à côté et se balancait lentement d'avant en arrière en émettant quelques gémissements."
A mon avis cette phrase est isolée et n'est pas à sa place. Elle doit intervenir plus tard lors d'une description plus détaillée de la scène ou alors pas. Je crois que je suis pas bien claire.

Tistou 04/01/2005 @ 00:16:09
Pas trop séduit. Et alors je te trouve particulièrement courageux pour annoncer te lancer dans de l'écriture à long terme, effectivement sans plan préalable! Mais au fait, pourquoi avoir titré "décadence"? Tu devais bien avoir une idée de la suite (fin?) derrière la tête?
Au fait, Bonjour et bienvenue!

M.C. 04/01/2005 @ 12:58:50
Effectivement, j'avais une idée au départ, mais je l'ai abandonnée. Et j'ai oublié d'enlever le titre. Pour ce qui est de l'écriture " à long terme ", c'est pas sur vu la difficulté...

Sahkti
avatar 04/01/2005 @ 22:21:31
Désolée, je n'ai pas du tout été emballée par ce texte. Je n'ai aucune compétence pour dire qu'il n'est pas bon, simplement je n'ai pas apprécié, je l'ai trouvé fade et sans vie, aucune tension, aucune force.
L'histoire est simple, le mélo facile, la fin est prévisible et sans charme. Rien de neuf sous le soleil, ce qui est bien dommage. Pour une fois, avec un tel sujet courant, ça aurait été bien de détailler davantage les décors, les êtres et puis surtout éviter les raccourcis habituels du genre le père qui boit et qui frappe, qui a une maîtresse qui le tue et la mère folle de chagrin qui sombre à son tour.

Kicilou 05/01/2005 @ 10:26:58
C'est vrai que le thème est universel etc etc...
Mais! Pour quelqu'un qui n'a pas écrit depuis le collège je trouve que tu t'en sors plutôt bien. Moi j'aime la description de Baptiste, ça sent le vécu tout ça.
C'est dur de donner son avis sur un premier chapitre car, généralement, le premier n'est pas le plus réussi, le temps de s'instaler dans le style et les personnages... Mais ne te décourage pas! Je pense que c'est prometteur!

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