Non plus ! Ferré est dans le coup car il a mis le poème en musique (magnifiquement), il s'agit d'un de ses copains.
Caussimon? (si c'est bien lui, j'ai triché un peu, j'ai regardé sur le CD qui avait écrit les paroles de la chanson)
Bravo c'est bien Jean-René Caussimon le marin d'eau douce !
Aller chercher l'information là où elle se trouve n'a jamais été une tricherie à mon sens.
Le poème c'est " Les spécialistes".
Aller chercher l'information là où elle se trouve n'a jamais été une tricherie à mon sens.
Le poème c'est " Les spécialistes".
J'aimais bien Jean Roger Caussimon. Faut vraiment venir ici pour en entendre encore parler. :-)
Jean-René ou Jean-Roger ? J'ai un doute présentement !
jean-roger
une petite chanson :
On voyait les chevaux d'la mer
Qui fonçaient la têt' la première
Et qui fracassaient leur crinière
Devant le casino désert
La barmaid avait dix-huit ans
Et moi qui suis vieux comm' l'hiver
Au lieu d'me noyer dans un verr'
Je m'suis baladé dans l'printemps
De ses yeux taillés en amande
Ni gris ni verts, ni gris ni verts
Comme à Ostende et comm' partout
Quand sur la ville tombe la pluie
Et qu'on s'demande si c'est utile
Et puis surtout si ça vaut l'coup
Si ça vaut l'coup d'vivre sa vie
J'suis parti vers ma destinée
Mais voilà qu'une odeur de bière
De frites et de moul's marinières
M'attir' dans un estaminet
Là y avait des typ's qui buvaient
Des rigolos des tout rougeauds
Qui s'esclaffaient qui parlaient haut
Et la bière on vous la servait
Bien avant qu'on en redemande
Oui ça pleuvait, oui ça pleuvait
Comme à Ostende et comm' partout
Quand sur la ville tombe la pluie
Et qu'on s'demande si c'est utile
Et puis surtout si ça vaut l'coup
Si ça vaut l'coup d'vivre sa vie
On est allé, bras d'ssus, bras d'ssous
Dans l'quartier où y a des vitrines
Remplies de présenc's féminines
Qu'on veut s'payer quand on est sôul
Mais voilà que tout au bout d'la rue
Est arrivé un limonair'
Avec un vieil air du tonnerr'
A vous fair' chialer tant et plus
Si bien que tous les gars d'la bande
Se sont perdus, se sont perdus
Comme à Ostende et comm' partout
Quand sur la ville tombe la pluie
Et qu'on s'demande si c'est utile
Et puis surtout si ça vaut l'coup
Si ça vaut l'coup d'vivre sa vie
On voyait les chevaux d'la mer
Qui fonçaient la têt' la première
Et qui fracassaient leur crinière
Devant le casino désert
La barmaid avait dix-huit ans
Et moi qui suis vieux comm' l'hiver
Au lieu d'me noyer dans un verr'
Je m'suis baladé dans l'printemps
De ses yeux taillés en amande
Ni gris ni verts, ni gris ni verts
Comme à Ostende et comm' partout
Quand sur la ville tombe la pluie
Et qu'on s'demande si c'est utile
Et puis surtout si ça vaut l'coup
Si ça vaut l'coup d'vivre sa vie
J'suis parti vers ma destinée
Mais voilà qu'une odeur de bière
De frites et de moul's marinières
M'attir' dans un estaminet
Là y avait des typ's qui buvaient
Des rigolos des tout rougeauds
Qui s'esclaffaient qui parlaient haut
Et la bière on vous la servait
Bien avant qu'on en redemande
Oui ça pleuvait, oui ça pleuvait
Comme à Ostende et comm' partout
Quand sur la ville tombe la pluie
Et qu'on s'demande si c'est utile
Et puis surtout si ça vaut l'coup
Si ça vaut l'coup d'vivre sa vie
On est allé, bras d'ssus, bras d'ssous
Dans l'quartier où y a des vitrines
Remplies de présenc's féminines
Qu'on veut s'payer quand on est sôul
Mais voilà que tout au bout d'la rue
Est arrivé un limonair'
Avec un vieil air du tonnerr'
A vous fair' chialer tant et plus
Si bien que tous les gars d'la bande
Se sont perdus, se sont perdus
Comme à Ostende et comm' partout
Quand sur la ville tombe la pluie
Et qu'on s'demande si c'est utile
Et puis surtout si ça vaut l'coup
Si ça vaut l'coup d'vivre sa vie
C'est un excellent Léo Ferré, mais de qui sont les paroles ?
C'est un excellent Léo Ferré, mais de qui sont les paroles ?
Jean-Roger Caussimon
C'est un excellent Léo Ferré, mais de qui sont les paroles ?
Jean-Roger Caussimon
Comme pour Monsieur William
Heureuse d'avoir pu t'être utile, docteur ;-).
Je n'ai pas encore lu cette "Bête dans la jungle" en fait, mais je me souviens que Mona Ozouf en parlait avec beaucoup d'enthousiasme dans son essai sur Henry James intitulé "La muse démocratique" (vraiment passionnant, et que je ne pourrais trop recommander aux amateurs d'Henry James).
Et pour apporter mon grain de sel aux dérives qu'a connu ce fuseau, je n'ai pas pu résister au plaisir de relire le répertoire des jurons d'un des fleurons de notre marine marchande, qui n'a du reste rien d'un marin d'eau douce... Voir à ce sujet: http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/6976
Et silence quand je parle, mille millions de mille sabords!!! ;-).
Je n'ai pas encore lu cette "Bête dans la jungle" en fait, mais je me souviens que Mona Ozouf en parlait avec beaucoup d'enthousiasme dans son essai sur Henry James intitulé "La muse démocratique" (vraiment passionnant, et que je ne pourrais trop recommander aux amateurs d'Henry James).
Et pour apporter mon grain de sel aux dérives qu'a connu ce fuseau, je n'ai pas pu résister au plaisir de relire le répertoire des jurons d'un des fleurons de notre marine marchande, qui n'a du reste rien d'un marin d'eau douce... Voir à ce sujet: http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/6976
Et silence quand je parle, mille millions de mille sabords!!! ;-).
Heureuses dérives, Fée Carabine, qui nous valent un si bel exposé, plein de philosophie sur "la nature humaine qui est ce qu'elle est" et, une belle tranche d'humour sur la littérature polémiste, "pour mieux se battre avec des mots" !
Que tout ça est finement dit et finement observé !
Fée Carabine, on voit que le Capitaine Haddock, pour qui tu cultives "un petit haricot" (si, si, on l'a bien vu), dans sa "furie encyclopédique", t'a entraîné sur les sommets de l'art de la critique, qui est presque aussi noble que "l'art d'insulter ses contemporains" ;-))
Et ça, pour notre plus grand plaisir.
Que tout ça est finement dit et finement observé !
Fée Carabine, on voit que le Capitaine Haddock, pour qui tu cultives "un petit haricot" (si, si, on l'a bien vu), dans sa "furie encyclopédique", t'a entraîné sur les sommets de l'art de la critique, qui est presque aussi noble que "l'art d'insulter ses contemporains" ;-))
Et ça, pour notre plus grand plaisir.
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