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Me voilà bien ! pensa Esther. Tout s’était passé si vite. Elle sortait du bain et on avait sonné, des coups de sonnette nerveux accompagnés de tambourinements précipités sur la porte. Nicéphore ! Grand fou ! Un peu de patience voyons ! N’avons-nous pas l’éternité pour nous aimer ! Voilà ! Voilà ! J’’arrive ! Même pas le temps de passer un peignoir. C’était donc une Esther en tenue d’Eve - et quelle tenue ! Mon Dieu ! Le créateur ne s’était pas fichu du monde, oh non ! - qui avait ouvert la porte et… - Voilà ! Voilà ! Je vous ouvre mon a… mour !!!??? - s’était trouvée nez à nez avec une Lucette complètement affolée qui lui avait collé deux bambins dans les bras avant de prendre la fuite sans demander son reste.
- Eh oh ! et Nicéphore ? Où est mon Nicéphore ?
- Ne vous en faites donc pas pour Nicéphore, Esther, il est dans l’ascenseur et il ne risque pas d’en sortir ah ! ah ! ah ! ah ! avait résonné la voix de Lucette dans la cage l’escalier.
Figée dans la plus grande perplexité, Esther était restée un moment sur le palier, telle une madone aux jumeaux née de l’imagination d’un Botticelli ou d’un Cranach jusqu’à ce que.. –Eh la petits morveux ! Pas touche ! – chacun des bébés lui avait en effet happé un bout de sein qu’il’était mis à téter goulûment.
- Non, mais dites donc, je ne suis pas un self service, moi !
Esther avait soudain retrouvé ses esprits. Elle saisit quelques coussins sur le divan et les disposa sur la moquette, créant ainsi un petit nid où elle déposa doucement les bébés. Ensuite elle passa une robe, enfila des sandales et se précipita dans l’escalier en criant :
- Nicéphore ! Nicéphore ! Où êtes vous, mon amour ? Mais où est ce fichu ascenseur ?
Comme elle arrivait au rez-de-chaussée, elle vit la porte d’entrée s’ouvrir… elle attendit… mais non, ce n’était pas Nicéphore mais Monsieur Sways, dans son uniforme de pilote.
- Hello ! Miss Métisme ! How do you do ? lanca-t-il joyeusement
- Sorry ! répondit Esther qui disparut telle une flamme avalée par la porte de la cave.
Quelques instant plus tard, une espèce de rugissement sinistre évoluant en une plainte stridente déchirait l’épaisseur le l’air puis se répandit en ondes de chocs faisant trembler tout l’immeuble. Esther venait de trouver Nicéphore.
Mais voilà qu’Esther remontait quatre à quatre les marches jusqu’à son appartement fouillait dans les tiroirs de sa cuisine, redescendait jusqu’à la cave et, à quatre pattes dans l’ascenseur, aspirait soigneusement les cendres de son amant avec un aspirateur de table. Puis, sa tâche achevée, remontait une nouvelle fois l’escalier, l’appareil serré contre son cœur.
Elle ferma à double tour la porte de son appartement. Elle était pale et déterminée, et, sans un regard pour les bébés endormis, elle sortit de dessous un meuble, un plateau rectangulaire dont le fond était un miroir sur lequel était posés une espèce de fin cornet de papier ainsi qu’une carte périmée de téléphone.
Esther posa le plateau sur la table basse puis elle ouvrit le petit aspirateur et avec moult précautions fit tomber quelques cendres de Nicéphore sur le miroir qu’elle rassembla en une ligne au moyen de la carte…elle pleurait.
- Eh oh ! et Nicéphore ? Où est mon Nicéphore ?
- Ne vous en faites donc pas pour Nicéphore, Esther, il est dans l’ascenseur et il ne risque pas d’en sortir ah ! ah ! ah ! ah ! avait résonné la voix de Lucette dans la cage l’escalier.
Figée dans la plus grande perplexité, Esther était restée un moment sur le palier, telle une madone aux jumeaux née de l’imagination d’un Botticelli ou d’un Cranach jusqu’à ce que.. –Eh la petits morveux ! Pas touche ! – chacun des bébés lui avait en effet happé un bout de sein qu’il’était mis à téter goulûment.
- Non, mais dites donc, je ne suis pas un self service, moi !
Esther avait soudain retrouvé ses esprits. Elle saisit quelques coussins sur le divan et les disposa sur la moquette, créant ainsi un petit nid où elle déposa doucement les bébés. Ensuite elle passa une robe, enfila des sandales et se précipita dans l’escalier en criant :
- Nicéphore ! Nicéphore ! Où êtes vous, mon amour ? Mais où est ce fichu ascenseur ?
Comme elle arrivait au rez-de-chaussée, elle vit la porte d’entrée s’ouvrir… elle attendit… mais non, ce n’était pas Nicéphore mais Monsieur Sways, dans son uniforme de pilote.
- Hello ! Miss Métisme ! How do you do ? lanca-t-il joyeusement
- Sorry ! répondit Esther qui disparut telle une flamme avalée par la porte de la cave.
Quelques instant plus tard, une espèce de rugissement sinistre évoluant en une plainte stridente déchirait l’épaisseur le l’air puis se répandit en ondes de chocs faisant trembler tout l’immeuble. Esther venait de trouver Nicéphore.
Mais voilà qu’Esther remontait quatre à quatre les marches jusqu’à son appartement fouillait dans les tiroirs de sa cuisine, redescendait jusqu’à la cave et, à quatre pattes dans l’ascenseur, aspirait soigneusement les cendres de son amant avec un aspirateur de table. Puis, sa tâche achevée, remontait une nouvelle fois l’escalier, l’appareil serré contre son cœur.
Elle ferma à double tour la porte de son appartement. Elle était pale et déterminée, et, sans un regard pour les bébés endormis, elle sortit de dessous un meuble, un plateau rectangulaire dont le fond était un miroir sur lequel était posés une espèce de fin cornet de papier ainsi qu’une carte périmée de téléphone.
Esther posa le plateau sur la table basse puis elle ouvrit le petit aspirateur et avec moult précautions fit tomber quelques cendres de Nicéphore sur le miroir qu’elle rassembla en une ligne au moyen de la carte…elle pleurait.
Mais pourquoi Nicéphore n’est-il plus que cendres ? Il y a eu un incendie ? Je commence à m’y perdre un peu, moi. Mais le mode de récupération est original. Si j'ai bien compris ses intentions, j'espère qu'elle a un grand nez...
Là, je me demande aussi où est partie Lucette. Et ce sadisme, quand elle répond qu’il ne risque pas de sortir de l’ascenseur ! Elle est changeante de caractère, Lucette. Parfois très gentille, parfois pas du tout. Il faudra nous en souvenir.
Et voici un nouveau personnage, le pilote. Il était en déplacement, non ? On ne l’avait pas encore vu ou je l’ai oublié ? Il va falloir faire avec. Il est le père de Charlotte, qu’il a donc eue avec Esther. C’est ça ? Faut m’excuser, j’essaie de trier un peu avant que ce soit mon tour, sinon vous allez avoir un truc complètement surréaliste. En attendant, bon courage, Tistou.
Là, je me demande aussi où est partie Lucette. Et ce sadisme, quand elle répond qu’il ne risque pas de sortir de l’ascenseur ! Elle est changeante de caractère, Lucette. Parfois très gentille, parfois pas du tout. Il faudra nous en souvenir.
Et voici un nouveau personnage, le pilote. Il était en déplacement, non ? On ne l’avait pas encore vu ou je l’ai oublié ? Il va falloir faire avec. Il est le père de Charlotte, qu’il a donc eue avec Esther. C’est ça ? Faut m’excuser, j’essaie de trier un peu avant que ce soit mon tour, sinon vous allez avoir un truc complètement surréaliste. En attendant, bon courage, Tistou.
Bonsoir Sib,
t'as pas lu l'épisode18 d'Olivier ou tu as bu trop de Champagne?
t'as pas lu l'épisode18 d'Olivier ou tu as bu trop de Champagne?
Bonsoir Sib,
t'as pas lu l'épisode18 d'Olivier ou tu as bu trop de Champagne?
Si, je l'ai lu. Mais oui, tu as raison! Je n'avais pas visualisé.Mon imagination m'avait montré un squelette, pas des cendres, pourtant, il le dit bien. C'est toi qui as raison. Je l'ai lu vite, je dois l'avouer, et je l'avais bien aimé d'ailleurs, son épisode. Je maintiens, même s'il a mis des cendres et non un squelette. Avec un squelette, on pouvait encore imaginer une résurrection en forçant un peu (ce que nous n'hésitons jamais à faire), mais avec des cendres... plus difficile. Beaucoup. :-)
Pour un qui lui a fait une fille, il n'est guère chaleureux ou familier avec Esther ce Monsieur Sways.
Voilà Esther remise au goût du jour, elle occupe cet épisode qui offre quelques pistes exploitables.
Mis à part l'épisode des deux bébés à nouveau affamés qui la dévorent (bof bof), j'aime bien le rythme de l'histoire, ça remue.
Voilà Esther remise au goût du jour, elle occupe cet épisode qui offre quelques pistes exploitables.
Mis à part l'épisode des deux bébés à nouveau affamés qui la dévorent (bof bof), j'aime bien le rythme de l'histoire, ça remue.
C'est plutôt pas mal.
Le style de l'écriture est plus "oral" que les fois précédentes. J'y vois même certaines ressemblances avec Erika24 ou Yali.
C'est très peu visuel et très suggestif.
Bon... A part ça on change encore de narrateur. Il ne s'agit pas d'une suite. C'est un flashback ou un retour en arrière sur l'épisode précédent avec la vision d'Esther.
Je dirais aussi que c'est très/trop court...
Voilà, ma petite Kilis...
Le style de l'écriture est plus "oral" que les fois précédentes. J'y vois même certaines ressemblances avec Erika24 ou Yali.
C'est très peu visuel et très suggestif.
Bon... A part ça on change encore de narrateur. Il ne s'agit pas d'une suite. C'est un flashback ou un retour en arrière sur l'épisode précédent avec la vision d'Esther.
Je dirais aussi que c'est très/trop court...
Voilà, ma petite Kilis...
J'ai bien aimé ton épisode Kilis, c'est une bonne idée cette histoire d'aspirateur, je ne sais pas ce que Tistou va nous faire de tout ça- bon courage :0) -mais il y'a plusieurs portes ouvertes cette fois encore, voilà.
Ah oui, au fait, pas trés gentille la Lucette; un peu sinique même ]:0)
Ah oui, au fait, pas trés gentille la Lucette; un peu sinique même ]:0)
On ne dit pas cynique ?? ;-))
Moi ce que j'en dis... ;-)
changeante en tout cas, faut la suivre
Si, si ça doit être ça ;0)))
Ouais, ouais, ouais! Et c'est moi qui m'y colle? J'ai comme dans l'idée que je vais contourner certaines difficultés. A moins que j'en rajoute? J'hésite.
Dis moi si je me trompe Kilis, mais je serais prêt à mettre ton bras à couper que tu l'as écrit hyper vite. Des fautes inhabituelles et une écriture moins lèchée m'a-t-il semblé. Quant aux idées elles-mêmes, elles sont rigolotes. Encore que sniffer du Nicéphore ... c'est fort! Trop pour moi.
Et puis il y a du drame. C'est qu'elle y semblait finalement bien attachée l'Esther à son Nicéphore! Eh ben!
Ouais. Ben c'est à moi.
Dis moi si je me trompe Kilis, mais je serais prêt à mettre ton bras à couper que tu l'as écrit hyper vite. Des fautes inhabituelles et une écriture moins lèchée m'a-t-il semblé. Quant aux idées elles-mêmes, elles sont rigolotes. Encore que sniffer du Nicéphore ... c'est fort! Trop pour moi.
Et puis il y a du drame. C'est qu'elle y semblait finalement bien attachée l'Esther à son Nicéphore! Eh ben!
Ouais. Ben c'est à moi.
Un épisode pas des moins délirants, Kilis! Surprenant, c'est vrai. Notre MM part dans tous les sens, ce n'est pas pour me déplaire. Très visuels, très mouvementé! A la suite...
Je l'aime bien cet épisode! Il est dans la continuité du reste!! Et contrairement à Sahkti, j'aime bien l'image des deux petites fripouilles à l'assaut des seins d'Esther! C'est le Benoît qui va être content!!
AH non, j'aime beaucoup cet épisode! J'imagine très bien Esther courir à droite à gauche avec une robe entr'ouverte... Si elle ne sniffe, peut-être qu'elle va se trouver enceinte du Baby Nicéphore si elle fait un tour dans la machine!!
AH non, j'aime beaucoup cet épisode! J'imagine très bien Esther courir à droite à gauche avec une robe entr'ouverte... Si elle ne sniffe, peut-être qu'elle va se trouver enceinte du Baby Nicéphore si elle fait un tour dans la machine!!
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