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Forums  :  Vos écrits  :  Lilith Chap.VI

Felixlechat

avatar 26/12/2004 @ 03:58:26
Mes rêves les plus fous sont devenus les enchantements de mon âme; un être céleste a reconnu son existence en se mêlant à la mienne. D'années en années et de siècles en siècles, Lilith, Reine incontestée des démons et parfois des hommes est à présent ma femme.
Son regard est de feu, sa parole m'emporte vers la vie immense qui se nourrit des univers.
Le souffle de son amour étourdit mon âme.
Je vis et je rêve avec elle d'une existence nouvelle. La force de cette union étrange va-t-elle changer ce que je suis? Ou vais-je rejoindre une vie différente?

Je décide d'entamer un dialogue avec elle.

Elle est avec moi, belle comme un jour nouveau, ses cheveux noirs et bouclés ondulent, ses yeus sont clairs, elle me regarde intensément. C'est elle qui va poser les questions. Je me fonds en elle. Son existence, si ancienne, emporte le peu qui reste de moi.

"Félix, puis-je te poser une question?"
"Lilith, non seulement une, mais autant que tu le désires".
"Félix, je cherche quelque chose. Peux-tu me dire pourquoi les femmes sont si mal traitées dans ton monde?"

"Lilith, sais-tu pourquoi tu as été toi-même si mal traitée, dés le début de ton existence?"

"Non, Félix".

"Lilith, ma réponse importe peu. Ta question était importante.
L'homme a voulu s'arroger le droit de dominer celle avec qui il devait s'allier inconditionnellement. Une amie, une amante, une femme."

J'aime Lilith, telle qu'elle est.
FLC.

Bluewitch
avatar 26/12/2004 @ 15:43:01
Merci Felix pour ce nouveau Lilith... Un peu moins de suggestion dans celui-ci, un ton un peu plus réaliste par les questions qu'il pose mais la femme Lilith reste toujours forte de cette aura que tu crées dans sa description.
Toujours place à la sensualité et au rêve. Joli...

Tistou 27/12/2004 @ 15:05:28
Félix the Cat et Lilith. Suite. Pas fin. Nous donneras tu la clef enfin?
Tu ne nous dit pas tout Félix. Et non seulement tu ne nous dit pas tout, mais tu le dis peu et court!
Allez avoue, c'est quoi cette obsession lilithienne?
Tiens, il y a une chanson de THIEFAINE aussi qui parle LILITH. La voici :

Hubert-Félix Thiéfaine
Cabaret Sainte-Lilith

Paroles: Hubert-Félix Thiéfaine. Musique: Claude Mairet

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Y a toujours un cinglé au bout de son trimard
Qui se crame les yeux sur un ours en chaleur
Du côté de ces nuits où s'enfuit le hasard
Avec les doigts collés de foutre et de sueur.

Y a toujours en taxi qui se perd dans la brume
Avec une reine morte en pâture aux fantômes
Et de vieux corbeaux rances en marge du bitume
Qui s'en viennent crever au détour de ta zone.

Lilith ! Oh Lilith

Y a toujours un pingouin qui souffle ses poumons
À travers un saxo branché sur du mélo
Et des gosses exilés qui maquillent leurs noms
Sur les fiches-transit d'hôtels hallucinos.

Y a toujours un pigeon qui s'envole en fumée
Dans les couloirs visqueux d'un vieux rêve-agonie
Et des cigares bandants sur les lèvres flippées
De dieux défigurés maquillés par tes nuits.

Oh ! Lilith
Tu sais comment ça jouit,
Lilith,
Les mecs roussis :
Les dingues de la déglingue
Qui s'flinguent derrière ton zinc
Lilith ! Lilith !
Tu sais comment comment ça jouit,
Les mecs complètements stress
Qui t'réclament aux toilettes
Une p'tite canette, une p'tite fumette,
Une reniflette, une seringuette,
Une bonne branlette
Et puis : ciao... dodo.

Y a toujours une petite frangine qui se noie dans ses nerfs
Au fond d'une arrière-salle d'un vieux boxon crado
Et d'autres qui s'en vont respirer le grand air
Sur une plage à Hambourg, à Belfast ou Glasgow.

Y a toujours un clébard de bar unijambiste
Qui largue ses sachetons dans le W.C. pour dames
Et des gonzes un peu raides au bras de vieilles groupies
Qui dégueulent en riant leur Canigou on ice.

Oh ! Lilith
Tu sais comment ça jouit,
Lilith,
Les mecs roussis :
Tu marches nulle part à genoux sur mes rames
Avec des souvenirs à tringle du bourrin.
Tu descends le quartier où les mômes jouent aux dames
Et me font voir la came dans le creux de leurs mains
Mais j'ai perdu l'adresse des autres solitudes
À contempler la noille dans les yeux des passants.
Souvent t'en as croisé au bord de l'hébétude
Qui ne pouvaient dormir sans leur dose de sang.

Lilith !
Tu sais comment ça jouit,
Lilith,
Les mecs finis :
Les dingues de la déglingue
Qui s'flinguent derrière ton zinc
Lilith ! Lilith !
Tu sais comment, comment ça jouit
Les mecs complètement stress
Qui t'réclament aux toilettes
Une p'tite canette, une p'tite fumette,
Une reniflette, une seringuette,
Une bonne branlette
Et pis... ça joue ! ça jouit

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