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Esther Métisme portait un joli collier de pierres bleues qui devait plaire à Selim Baby, il n'arrêtait pas de les porter à la bouche.
- Cet enfant doit avoir faim, il faut lui trouver à manger, dit la rouquine d'un ton péremptoire, il y a une pharmacie au coin de la rue.
Non mais! Qu'est-ce qu'elle avait à faire marcher tout le monde comme ça?! Et vous avez vu mon Sélim? Il n'a plus d'yeux que pour elle. Pas possible, elle a dû être agent de la CIA dans une autre vie, avec formation spéciale et tout et tout, du genre à qui personne ne résiste et qui vous hypnotise en un seul regard. Ha mais elle ne me connaît pas encore! C'est pas demain qu'on fera avancer Lucette Millemains à la baguette! Suis petite-fille de militaire moi Madame, on ne me la fait pas!
Un brin agacée, Lucette reprit Sélim dans ses bras. Après tout, il était à elle, elle l'avait vu avant Esther. Alors qu'elle allait appuyer sur le bouton de l'ascenseur, Lucette se ravisa. Au train où allaient les choses, elle allait se retrouver avec un embryon de quelques semaines dans la main. Fichue machine!
Arrivée en bas des escaliers, elle sortit dans la rue et tourna la tête à la recherche de la pharmacie. Pressée de nourrir son peut-être ex-futur amant, elle ne vit pas une jeune femme qui se dirigeait vers l'immeuble d'un air hasardeux. C'était une des serveuses de L'Espérance, quelqu'un réclamait le patron de toute urgence et il lui semblait avoir entendu Selim marmonner qu'il devait retrouver les fous de l'immeuble d'en face. Elle reconnut Lucette. Tiens, elle avait un enfant? Curiosité féminine oblige, elle pencha la tête vers le poupon tout rose et eût un choc. Cet enfant, ces yeux, ce sourire… pas de doute, c'était l'enfant de Sélim! Ainsi il avait un bébé. Et cette femme qu'il regardait avec insistance tout à l'heure au bistrot, c'était la mère? Annette, la serveuse, était abasourdie. C'est que les paris allaient bon train depuis un moment à L'Espérance. Jamais vu le patron en compagnie d'une femme, toujours discret sur sa vie affective. Annette avait parié 50 euros avec Kevin, le serveur, que Selim était homo. Flûte, 50 euros de perdu! Mais mais…. non, pas du tout! Annette venait subitement de comprendre pourquoi le patron semblait si gauche tout à l'heure. Cette femme, ce n'était pas la femme du patron, il n'en avait pas, ça devait être sans doute une mère porteuse! Et il était bien embarrassé qu'elle débarque avec sa clique d'amis dans son bistrot, à la vue de tout le monde. Peut-être qu'elle lui faisait du chantage, qu'elle lui réclamait de l'argent en échange de son rejeton. Annette, avide de ragots et dont les réflexions partaient dans tous les sens, en aurait le cœur net, elle irait droit au but avec Selim. Après tout, elle le connaissait depuis quelques temps, elle pouvait bien lui demander, elle lui proposerait même de venir dérouiller cette fille si jamais elle tentait de lui extorquer un euro de plus. Annette fit demi-tour, il valait mieux attendre Selim à L'Espérance, l'endroit y serait plus propice pour causer et elle ne voulait pas l'embarrasser en le croisant face à face avec son enfant et la fabricante.
Là-haut, Nicéphore parlementait au téléphone avec Prauvice. Rien à faire, son vieil ami ingénieur perdait la mémoire, il avait égaré les plans de l'ascenseur mais jurait ô grand dieu qu'avec quelques manipulations, il pourrait réparer cet ascenseur et rendre au bébé ses poils et ses muscles. Il s'agissait d'un simple réglage de l'horloge. C'est qu'avec leurs satanées heure d'été et heure d'hiver, ces scientifiques modernes à la petite semaine ne tenaient pas compte des machines qui ne tournaient qu'à l'énergie humaine, il n'en avait pas fallu davantage pour que tout se détraque et voilà. Ha, elle est belle la science quand elle ne sert à rien!
En collant les informations les unes aux autres, en reprenant le mode d'emploi de son vélo à moteur et du déplumeur de pintades, Prauvice était persuadé qu'il pourrait goupiller les séquences et réparer l'ascenseur. Au fond de lui-même, il souriait, ça l'amusait de travailler sur les belles mécaniques anciennes et l'ascenseur de son ami Nicéphore, c'était un bijou, beau et bien fait, rien à voir avec ces saletés grimpantes d'aujourd'hui dont le miroir éclairé par un néon blafard vous renvoie un visage rougeaud et fatigué.
Seulement, il y avait un hic. Pour tester l'ascenseur et les modifications à y apporter, il fallait un cobaye, une personne sur laquelle mesurer les effets du temps, quelqu'un de solide qui supporterait de faire un an en avant, un an en arrière…
Prauvice interrogea Nicéphore, ce dernier passa en revue la liste des habitants de l'immeuble. Il y avait bien les deux sourdingues du premier, mais vu leur âge, elles risquaient d'atteindre le paradis plus tôt que prévu. La petite Lucette, fallait pas compter dessus, on ne l'y reprendrait certainement plus! Sways, n'en parlons pas, jamais eu besoin d'ascenseur pour arriver au septième ciel celui-là. Quant à Esther, même pas l'ombre d'un soupçon de pensée ne vint effleurer Nicéphore. On ne touchait pas à Esther! Restait bien Charlotte, jeune, solide, la fleur de l'âge. Pourquoi pas… restait à la convaincre, mais il y avait sa mère… Et le livreur?! Tout à coup, Nicéphore pensa à Benoît. Il ne devait plus revenir dans les lieux ce maudit livreur?
Jouant le tout pour le tout, Nicéphore composa le numéro de téléphone qui était inscrit sur le carton déchiré de l'ordinateur de Lucette, jeté devant sa porte. Il tomba sur la secrétaire de Petronics, prétexta un service à rendre à une voisine qui n'arrivait pas à installer un Mac livré le jour-même, ça tombait bien, Benoît était encore dans les parages, il devait voir un client dans le coin, la secrétaire le prévenait de suite sur son portable.
Nicéphore ne se trouva même pas affreux, ce bon tour le faisait rire et puis ce livreur l'avait bien cherché, on ne harcèle pas un vieux monsieur pour lui faire signer un constat d'accident alors qu'on voit bien qu'il n'est pas dans son état normal, c'est de l'abus de confiance.
Les minutes s'écoulaient, Esther prenait un bain, Nicéphore attendait Benoît. Celui-ci arriva en même temps que Lucette qui avait reçu mille et un conseils de la pharmacienne, jeune maman au courant des dernières modes en matière d'éducation de marmot. Lucette fut quelque peu étonnée lorsqu'elle entendit Benoît lui demander ce qu'elle avait comme souci avec l'ordinateur; elle s'apprêtait à répondre lorsqu'elle vit Nicéphore approcher et dire à Benoît "Venez mon cher, c'est par ici", le poussant vers l'ascenseur.
- "Il n'est plus en panne votre ascenseur" demanda Benoît?
- "Non, non, tout fonctionne, allez-y" répondit Nicéphore en refermant la porte de l'ascenseur derrière Benoit, "Montez, je vais aider Mademoiselle Millemains et je vous rejoins". Lucette était interloquée.
Il appuya sur le bouton, l'ascenseur se mit en branle, Lucette reconnut de suite l'horrible cliquetis de l'horloge.
- "Nicéphore! Que faites-vous!?"
- "C'était lui ou Charlotte! Vous auriez choisi qui?" murmura Nicéphore avant de grimper les escaliers en se frottant les mains.
L'ascenseur avait entamé sa danse de cinglé, il montait, descendait, s'arrêtait, remontait… Benoît était d'abord devenu verdâtre, avant de retrouver le sourire, puis de franchement rire. Lucette le regardait. Son visage… Son corps… Mon Dieu! Non, pas lui aussi!
Lucette monta les escaliers en courant.
"Nicéphore, arrêtez tout de suite! Nous n'avons pas les autorisations pour ouvrir un jardin d'enfants!"
- Cet enfant doit avoir faim, il faut lui trouver à manger, dit la rouquine d'un ton péremptoire, il y a une pharmacie au coin de la rue.
Non mais! Qu'est-ce qu'elle avait à faire marcher tout le monde comme ça?! Et vous avez vu mon Sélim? Il n'a plus d'yeux que pour elle. Pas possible, elle a dû être agent de la CIA dans une autre vie, avec formation spéciale et tout et tout, du genre à qui personne ne résiste et qui vous hypnotise en un seul regard. Ha mais elle ne me connaît pas encore! C'est pas demain qu'on fera avancer Lucette Millemains à la baguette! Suis petite-fille de militaire moi Madame, on ne me la fait pas!
Un brin agacée, Lucette reprit Sélim dans ses bras. Après tout, il était à elle, elle l'avait vu avant Esther. Alors qu'elle allait appuyer sur le bouton de l'ascenseur, Lucette se ravisa. Au train où allaient les choses, elle allait se retrouver avec un embryon de quelques semaines dans la main. Fichue machine!
Arrivée en bas des escaliers, elle sortit dans la rue et tourna la tête à la recherche de la pharmacie. Pressée de nourrir son peut-être ex-futur amant, elle ne vit pas une jeune femme qui se dirigeait vers l'immeuble d'un air hasardeux. C'était une des serveuses de L'Espérance, quelqu'un réclamait le patron de toute urgence et il lui semblait avoir entendu Selim marmonner qu'il devait retrouver les fous de l'immeuble d'en face. Elle reconnut Lucette. Tiens, elle avait un enfant? Curiosité féminine oblige, elle pencha la tête vers le poupon tout rose et eût un choc. Cet enfant, ces yeux, ce sourire… pas de doute, c'était l'enfant de Sélim! Ainsi il avait un bébé. Et cette femme qu'il regardait avec insistance tout à l'heure au bistrot, c'était la mère? Annette, la serveuse, était abasourdie. C'est que les paris allaient bon train depuis un moment à L'Espérance. Jamais vu le patron en compagnie d'une femme, toujours discret sur sa vie affective. Annette avait parié 50 euros avec Kevin, le serveur, que Selim était homo. Flûte, 50 euros de perdu! Mais mais…. non, pas du tout! Annette venait subitement de comprendre pourquoi le patron semblait si gauche tout à l'heure. Cette femme, ce n'était pas la femme du patron, il n'en avait pas, ça devait être sans doute une mère porteuse! Et il était bien embarrassé qu'elle débarque avec sa clique d'amis dans son bistrot, à la vue de tout le monde. Peut-être qu'elle lui faisait du chantage, qu'elle lui réclamait de l'argent en échange de son rejeton. Annette, avide de ragots et dont les réflexions partaient dans tous les sens, en aurait le cœur net, elle irait droit au but avec Selim. Après tout, elle le connaissait depuis quelques temps, elle pouvait bien lui demander, elle lui proposerait même de venir dérouiller cette fille si jamais elle tentait de lui extorquer un euro de plus. Annette fit demi-tour, il valait mieux attendre Selim à L'Espérance, l'endroit y serait plus propice pour causer et elle ne voulait pas l'embarrasser en le croisant face à face avec son enfant et la fabricante.
Là-haut, Nicéphore parlementait au téléphone avec Prauvice. Rien à faire, son vieil ami ingénieur perdait la mémoire, il avait égaré les plans de l'ascenseur mais jurait ô grand dieu qu'avec quelques manipulations, il pourrait réparer cet ascenseur et rendre au bébé ses poils et ses muscles. Il s'agissait d'un simple réglage de l'horloge. C'est qu'avec leurs satanées heure d'été et heure d'hiver, ces scientifiques modernes à la petite semaine ne tenaient pas compte des machines qui ne tournaient qu'à l'énergie humaine, il n'en avait pas fallu davantage pour que tout se détraque et voilà. Ha, elle est belle la science quand elle ne sert à rien!
En collant les informations les unes aux autres, en reprenant le mode d'emploi de son vélo à moteur et du déplumeur de pintades, Prauvice était persuadé qu'il pourrait goupiller les séquences et réparer l'ascenseur. Au fond de lui-même, il souriait, ça l'amusait de travailler sur les belles mécaniques anciennes et l'ascenseur de son ami Nicéphore, c'était un bijou, beau et bien fait, rien à voir avec ces saletés grimpantes d'aujourd'hui dont le miroir éclairé par un néon blafard vous renvoie un visage rougeaud et fatigué.
Seulement, il y avait un hic. Pour tester l'ascenseur et les modifications à y apporter, il fallait un cobaye, une personne sur laquelle mesurer les effets du temps, quelqu'un de solide qui supporterait de faire un an en avant, un an en arrière…
Prauvice interrogea Nicéphore, ce dernier passa en revue la liste des habitants de l'immeuble. Il y avait bien les deux sourdingues du premier, mais vu leur âge, elles risquaient d'atteindre le paradis plus tôt que prévu. La petite Lucette, fallait pas compter dessus, on ne l'y reprendrait certainement plus! Sways, n'en parlons pas, jamais eu besoin d'ascenseur pour arriver au septième ciel celui-là. Quant à Esther, même pas l'ombre d'un soupçon de pensée ne vint effleurer Nicéphore. On ne touchait pas à Esther! Restait bien Charlotte, jeune, solide, la fleur de l'âge. Pourquoi pas… restait à la convaincre, mais il y avait sa mère… Et le livreur?! Tout à coup, Nicéphore pensa à Benoît. Il ne devait plus revenir dans les lieux ce maudit livreur?
Jouant le tout pour le tout, Nicéphore composa le numéro de téléphone qui était inscrit sur le carton déchiré de l'ordinateur de Lucette, jeté devant sa porte. Il tomba sur la secrétaire de Petronics, prétexta un service à rendre à une voisine qui n'arrivait pas à installer un Mac livré le jour-même, ça tombait bien, Benoît était encore dans les parages, il devait voir un client dans le coin, la secrétaire le prévenait de suite sur son portable.
Nicéphore ne se trouva même pas affreux, ce bon tour le faisait rire et puis ce livreur l'avait bien cherché, on ne harcèle pas un vieux monsieur pour lui faire signer un constat d'accident alors qu'on voit bien qu'il n'est pas dans son état normal, c'est de l'abus de confiance.
Les minutes s'écoulaient, Esther prenait un bain, Nicéphore attendait Benoît. Celui-ci arriva en même temps que Lucette qui avait reçu mille et un conseils de la pharmacienne, jeune maman au courant des dernières modes en matière d'éducation de marmot. Lucette fut quelque peu étonnée lorsqu'elle entendit Benoît lui demander ce qu'elle avait comme souci avec l'ordinateur; elle s'apprêtait à répondre lorsqu'elle vit Nicéphore approcher et dire à Benoît "Venez mon cher, c'est par ici", le poussant vers l'ascenseur.
- "Il n'est plus en panne votre ascenseur" demanda Benoît?
- "Non, non, tout fonctionne, allez-y" répondit Nicéphore en refermant la porte de l'ascenseur derrière Benoit, "Montez, je vais aider Mademoiselle Millemains et je vous rejoins". Lucette était interloquée.
Il appuya sur le bouton, l'ascenseur se mit en branle, Lucette reconnut de suite l'horrible cliquetis de l'horloge.
- "Nicéphore! Que faites-vous!?"
- "C'était lui ou Charlotte! Vous auriez choisi qui?" murmura Nicéphore avant de grimper les escaliers en se frottant les mains.
L'ascenseur avait entamé sa danse de cinglé, il montait, descendait, s'arrêtait, remontait… Benoît était d'abord devenu verdâtre, avant de retrouver le sourire, puis de franchement rire. Lucette le regardait. Son visage… Son corps… Mon Dieu! Non, pas lui aussi!
Lucette monta les escaliers en courant.
"Nicéphore, arrêtez tout de suite! Nous n'avons pas les autorisations pour ouvrir un jardin d'enfants!"
Impeccable.
Je suis tordu! Tant de rebondissements et de mises au net! J'ai l'impression que tu dois aimer l'ordre Sahkti. Tu parviens très bien dans cet épisode à recadrer certains détails. Tu as même comme un effet "zoom" sur certaines scènes. Très bon.
Il y a encore du boulot!
Il y a encore du boulot!
"J'ai l'impression que tu dois aimer l'ordre Sahkti"
Zut, démasquée! :)
Je serais presque du genre maniaque, tu vois.
Zut, démasquée! :)
Je serais presque du genre maniaque, tu vois.
Et c'est le grand retour de Benoit!!! ça c'est un bon épisode! Il est long mais se laisse lire sans ennui, les actions se suivent, au bon moment, l'histoire fait un bond en avant. On redécouvre Nicéphore moins bête qu'il ne le paraissait ce qui n'est pas pour me déplaire!
Bref, j'aime!!
Bref, j'aime!!
C'est bien écrit. Il ya de l'idée.
J'aime cet épisode.
J'aime cet épisode.
Sahkti maniaque ?! Non, qui aurait cru ça ? Disons organisée et bien organisée. L’épisode recentre l’histoire, les qq rappels flash back sont bien amenés et tombent à point nommé.
C’est pas simple comme boulot, patron de bistrot, le matin tu tombes amoureux, l’après midi tu passes des bras d’une femme à la suivante, pas un métier facile…
À la réflexion, moi quand je serai grand, je crois bien que je m’offrirai un zinc pour planer d’une elle à l’autre.
C’est pas simple comme boulot, patron de bistrot, le matin tu tombes amoureux, l’après midi tu passes des bras d’une femme à la suivante, pas un métier facile…
À la réflexion, moi quand je serai grand, je crois bien que je m’offrirai un zinc pour planer d’une elle à l’autre.
J'ai bien aimé. C'est un épisode inventif et bien structuré, les charnières du récit sont intelligentes, bien huilées.
Suis petite-fille de militaire moi Madame
Une, deux, une, deux, un peu d'ordre par ici !
c'est autobiographique,Sahkti ? ;0)
Sérieusement, j'ai bien aimé ton épisode, et puis maintenant il y'a deux bébés ! j'espére pouvoir lire tout le monde une troisiéme fois :0)
Donc voilà, comme le premier épisode que tu as écrit, tu arrives à recadrer les choses pour les faire repartir de plus belle ensuite.
C'est vraiment bien écrit, que ce soit au niveau de la forme ou du fond :0)
Oui, de belles trouvailles!! Et beaucoup d'humour!!
Par contre, il manque des dialogues, ça aurait rendu le texte plus vivant! Et le passage avec Anette auait peut-être dû être raconté du point de vue d'Anette : sa sortie du bistro à la recherche du patron, sa rencontre avec Lucette... Dommage car là, tu n'exploites pas assez le côté comique de la situation!
Bref, très bien mais à retravailler!
Par contre, il manque des dialogues, ça aurait rendu le texte plus vivant! Et le passage avec Anette auait peut-être dû être raconté du point de vue d'Anette : sa sortie du bistro à la recherche du patron, sa rencontre avec Lucette... Dommage car là, tu n'exploites pas assez le côté comique de la situation!
Bref, très bien mais à retravailler!
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