Bluewitch
avatar 17/12/2004 @ 19:18:01
Ca m’est arrivé quand j’étais petit. J’avais huit ans, une peau blanche et douce et des yeux de fille, mais ça vous le gardez pour vous. C’est juste qu’il faut bien que je vous le dise pour que vous compreniez mon histoire…

A l’époque, je me faisais sans cesse chahuter par la bande de Tonino (de son vrai nom Anthony mais il trouvait que ça « le faisait » moins) et ses copains aux poings constamment couverts de croûtes et dont la masse corporelle dépassait le QI. Ils avaient déjà mué et dépassé le mètre soixante, ce qui leur donnait une bonne longueur d’avance sur ma personne. Sans arrêt à l’affût d’un mauvais coup à porter, ils zonaient sur ma route avec une tête de rage de dent.
Alors, ce jour-là, j’ai pris un des mille et un chemins que je m’étais inventés pour échapper à leurs phalanges pointues (notre village regorgeait de sentiers et de routes campagnardes) et, perdu dans les recoins de mon imagination qui mettait en place le décor de ma déclaration d’amour à la fille de mes rêves (Lisa Laviolette, un nom prédestiné à me garrotter le cœur jusqu’à la fin de ma vie), j’ai tout fait sauf me rapprocher de ma destination.
Je m’en suis aperçu parce que le Bon Dieu venait de m’entrer dans les narines : ce qui m’avait sorti de mon égarement amoureux était un parfum chaud et sucré comme jamais je n’en avais reniflé avant. La volonté en panne, j’ai suivi cette odeur jusqu’à une maison fleurie, aux murs blancs et que j’ai reconnue aussitôt par ses volets mauve sombre.
C’était la demeure d’une femme qui avait alimenté les fantasmes de mes copains de classe : une Espagnole belle comme un croissant de Lune (ce qui n’était pas sans rapport avec ses courbes) prénommée Pandora. Etrange aux yeux de tous, elle aurait quitté son pays pour échapper à un obscur passé. Moi, je m’en fichais de ces histoires. Tout ce que j’avais en tête était cette beauté dont souvent j’avais rêvé l’apparition en passant sous ses fenêtres.
Et ce jour-là, le rêve est devenu réalité.

D’abord, un coude blanc comme le lait s’est posé sur le rebord de la fenêtre, puis sont apparues quelques longues mèches d’un noir brillant qui se rassemblaient vers un visage à faire tomber mon cœur dans les graviers. Mes mains sont devenues moites, j’ai trépigné sur place mais je n’ai plus fait un pas, pour ne pas la quitter des yeux. Plus belle que Cendrillon (et pourtant, c’est qu’elle m’avait fait rêver la poussiéreuse !). Un sourire me dit :

- Bonjour ! J’en connais un qui a senti l’odeur de mon gâteau au chocolat. Entre, je vais le sortir du four !

A votre avis, j’ai tourné les talons ? Non bien sûr ! Pandora a disparu de sa fenêtre et m’a ouvert la porte, laissant apparaître ses doigts fins comme des flèches. Je les ai suivis. A l’intérieur, la surprise s’est accrochée à ma mâchoire. J’étais fasciné. Aucun espace vide ne subsistait, pas même un brin de silence car tout tintait, cliquotait, susurrait. Quelques éclats de lumières, des couleurs partout.

- Tu t’appelles comment ?

- Gabriel, Madame.

- Haha, un ange !! C’est délicieux…

Cette comparaison a piqué mon orgueil, orgueil qui s’est vite oublié lorsque j’ai croisé ses yeux myosotis (je crois vraiment qu’ils avaient cette couleur).

-Assieds-toi sur le canapé en m’attendant, puis on fera connaissance…

Je ne me suis pas assis, tétanisé par une chute de rein aussi vertigineuse qu’une piste noire. Elle se déplaçait sans bruit, lentement. J’étais hypnotisé.
Lorsqu’elle a disparu derrière un rideau de perles bleu et argent, j’ai quitté mon nuage et observé tout autour de moi. Honnêtement, je n’étais pas très assuré mais plutôt fier à l’idée de ce que j’allais pouvoir raconter. Personne, à ma connaissance, n’était entré là avant moi. Et du haut de mes huit ans, je pénétrais ce temple interdit où vivait une femme qui avait peut-être quatre fois mon age et dont la fréquentation n’était pas vraiment recommandée.
J’ai laissé mon regard vagabonder. Des objets les plus hétéroclites semblaient conspirer les uns avec les autres : un miroir fendu bordé de mosaïque, un cheval de bois, un bouquet de fleurs séchées, un ours en peluche borgne, des papillons épinglés, un œil de Fatima, un train électrique, des camées, un cochon d’Inde empaillé, une photo de Liz Taylor en Cléopâtre, des pattes de lapin, des bâtons d’encens éteints, un porte manteau qui devait en avoir porté des centaines, une robe blanche de fillette posée sur un vieux fauteuil élimé, une machine à écrire, un puzzle à moitié assemblé, quelques jeux de cartes, des statuettes en porcelaines,… J’aurais pu continuer ainsi des heures mais j’ai été stoppé net lorsque mon regard est tombé sur un objet que je connaissais déjà : une boîte à musique qui, si je l’ouvrais, aurait ajouté aux murmures ambiants la « Danse de la fée Dragée » de Tchaïkovsky.
Et là, d’un coup, je n’ai plus eu envie de gâteau au chocolat, plus envie de me perdre dans les myosotis, plus envie de dévaler des pentes abruptes. Comment cette boîte se trouvait-elle là ?? Comment cet exemplaire unique, gravé au nom de sa propriétaire était-il là, devant mes yeux, entre un diabolo et un éléphant en coquillages ?
J’ai dégluti, suspendu au fredonnement qui parvenait de la cuisine. Quelques pas m’ont permis de jeter un œil à ce qui arrivait au gâteau. Chaud et crépitant, en grandes pompes il faisait sa sortie du four : un four gigantesque, qui ouvrait sa gueule fumante et odorante comme un cratère volcanique. Un four capable d’enfourner une foule de gâteaux comme celui-là, des dizaines, peut-être !
J’ai frissonné.
Je suis revenu vers la boîte à musique. Sur le couvercle, « Valentine » avait laissé son empreinte parmi quelques fleurs poussées au couteau. Valentine était la sœur aînée de Baptiste, mon meilleur ami. Elle ne se séparait jamais de cette boîte à musique. Jamais. Malgré les nattes tirées et les tentatives plus ratées les unes que les autres de la lui dérober. Cette boîte, on ne pouvait la lui prendre que par la force… Alors, comment…
J’ai levé les yeux et j’ai vu ma tête hirsute et exsangue dans le miroir. Mais mon cerveau, lui, était aussi fumant que le four… Ce four qui n’aurait fait qu’une bouchée d’un gringalet dans mon genre.

- Gabriel ! Tu veux bien venir m’aider ?

Je me souviens avoir hésité. Cet endroit et sa propriétaire étaient tellement fascinants mais où avais-je vraiment mis les pieds ? C’était quoi ce bric à brac de jouets et d’objets bizarres ? Et puis ce four gigantesque… Faut dire que j’étais pas mal éveillé pour mon âge, et, là, il y avait trop d’éléments perturbateurs pour que je papillonne encore sous les rondeurs de Pandora et de son gâteau.
Quand elle est apparue parmi ses perles, un énorme couteau à la main, j’ai vraiment eu la trouille et je n’ai plus cherché à savoir pourquoi. Le côté Alice au pays des merveilles de mon aventure s’était évaporé et j’ai filé plus vite qu’un lapin en retard.
Il fallait que j’éclaircisse tout ça. Vraiment.

D’abord, interroger Valentine. Si elle était là pour me répondre, déjà je n’aurais plus à me ronger les ongles pour elle (on ne s’entendait pas très bien, mais bon, pour Baptiste…). J’ai couru tellement vite que mes gambettes n’en pouvaient plus. Arrivé devant leur maison, je me suis senti comme sous le poids d’une grande responsabilité. Je me suis senti homme, je me suis senti fort. Bref, je devais avoir l’air parfaitement ridicule.
J’ai sonné et c’est la mère de Valentine et Baptiste qui est venue m’ouvrir.

-Tiens, bonjour Gabriel ! Tu es venu voir Baptiste ? Il n’est pas là, malheureusement, parti faire des courses avec mon mari pour sa grand-mère.

-Et… Valentine ?

J’ai vu la perplexité la plus totale prendre ses traits en otage.

-Valentine ?? Et bien… elle est partie se balader il y a quelques temps déjà. Elle devrait revenir mais…

J’ai compris qu’il valait mieux éviter les explications et j’ai changé de sujet aussitôt.

-Au fait, vous connaissez bien la dame espagnole qui habite seule, rue des Aigrettes ?

-Pas vraiment mais tu ne devrais pas trop traîner autour de chez elle. Vous les gamins ça vous fait tourner la tête mais cette femme est… bizarre.

-Bizarre ?

-Oui… Elle élève des cochons d’Inde et se sert de leur peau pour en faire des écharpes. C’est ce que m’a dit le facteur, en tout cas…

Je me suis rappelé l’empaillé qui m’avait lancé un regard torve. Dégoûté, j’ai dû lui envoyer un regard plein d’incrédulité et d’épouvante. Et ça ne lui a pas plu, apparemment.

-Bon, va jouer, je dois terminer mon repassage.

Et elle m’a refermé la porte au nez. Je n’étais pas plus avancé, ni rassuré, d’ailleurs. Je n’avais pas vu Valentine et je n’en savais pas plus sur Pandora. Je me suis dit que le facteur semblait bien informé (il devait avoir vu les cochons d’Inde) alors je suis allé chez lui. J’ai frappé à sa porte mais personne n’a répondu. J’ai essayé son deuxième point de chute : « Chez Marie », le seul bistrot à des kilomètres. Notre facteur, Aimé il s’appelait, adorait l’endroit, et surtout Marie. Pas que tous les facteurs aiment les bistrots, mais celui-là, il l’avait pris comme seconde résidence (surtout qu’avec Marie, c’était autre chose que des relations sociales si vous voyez ce que je veux dire).
Quand je suis arrivé, il observait les reliefs sur la crème chantilly de son cappuccino (ben oui, il buvait un cappuccino). Quand il ne distribuait pas les ragots en même temps que le courrier, Aimé était toujours perdu dans ses pensées, mais en même temps, il donnait surtout l’impression d’avoir coupé le courant. Je me suis approché et j’ai posé la main sur son omoplate.
-M’sieur Aimé ?

Pas de réponse. Et le pire, c’est que je ne savais même pas où était le bouton de mise en marche.

-M’sieur ??

Il eut un soubresaut aussi infime qu’un hoquet de souris.

-Oui ?

-Dites, je voudrais vous poser quelques questions, z’avez une minute ?

-Vas-y, c’est la première fois que je me fais interviewer, et par un gamin avec des miches de grenouille, en plus, je vais pas m’plaindre !

Miches de grenouille! Je crois bien qu’il se fichait de moi, mais tant pis. Je n’en étais nulle part dans mes recherches, et je comptais sur lui plus que n’importe qui.

-Vous la connaissez, vous, Madame Pandora, non ?

Il a haussé le sourcil.

-C’est pas que je la connais vraiment mais tu sais, on en apprend sur les gens quand on leur amène leur courrier…

-Comment vous la trouvez ?

-Ah ça ! Un beau brin de femme, pas à dire ! Pas autant que ma Marie mais… enfin, tu vois ce que je veux dire, t’es un homme ! Euh…

-Et vous aussi vous trouvez qu’elle est… bizarre ? Enfin, pas normale ?

-Un peu marginale, c’est vrai… Elle reçoit du courrier qui vient d’un peu partout. Beaucoup de recettes de cuisine par correspondance, aussi. Des colis. Ce qui est étrange, c’est qu’elle reçoit des lettres qui doivent être écrites par des gosses vu l’écriture. Enormément de lettres.

Là, je commençais à être perdu.

-C’est vrai qu’elle cuisine souvent, a ajouté Aimé. Dès que le lui apporte un paquet, quelle que soit l’heure, il y a toujours une odeur à faire damner un Saint. Au point que j’en ai parfois des envies d’infidélité culinaire…

-Et elle cuisine quoi, à votre avis ?

Là, il m’a regardé sans comprendre où je voulais en venir. Si je perdais son intérêt, c’était fichu…

-Dites, j’ai entendu parler d’une histoire de cochons d’Inde…

Il rougit, visiblement gêné.

-Oh, ça… c’était pour faire mousser les commères. C’est vrai qu’elle élève des cochons d’Inde mais je suis pas sûre qu’elle en fasse des écharpes ! Quoique je sais pas ce qu’elle fait avec, mais bon…

-Vous savez à quoi ça ressemble, chez elle ?

-T’es bien curieux, toi… des choses à cacher ?

Démasqué.

-Non, je… enfin, vous savez, certains gars à l’école arrêtent pas de faire les coqs et j’aimerais bien… disons avoir un moyen de leur clouer le bec en leur faisant croire que j’y suis allé. Vous avez vu de quoi j’ai l’air ? C’est pas avec mes miches de grenouille, justement, que je vais me faire respecter…

-T’as raison, j’avais le même problème quand j’étais gamin… Bon, alors, je vais te raconter ce que je pense de cette bonne femme, belle mais vraiment à foutre les jetons…

J’ai ouvert les yeux et la bouche pour pas en perdre une miette.

-Je crois que… je crois qu’elle ne se mitonne pas des petits plats comme les autres. Non, plus gourmet que ça, notre Espagnole. Tu sais qu’elle a dû quitter son pays il y a quelques années, hein ? Et bien, je crois que c’est parce qu’elle se faisait des rôtis de marmots, voilà l’affaire. Et ici, elle doit bien s’en cuisiner un de temps en temps aussi… Mais surtout, garde ça pour toi, mon gars, sinon, elle risquerait peut-être de vouloir te transformer en civet !

C’était donc ça !! Je n’étais pas le seul à élaborer ces suppositions ! Aimé me fit un clin d’œil complice mais sérieux, et ajouta en chuchotant :

-Tu sais, dans sa maison, il y a plein de trucs qui n’ont rien à y faire. Des trucs de mômes aussi… A mon avis, certains ont dû appartenir à un de ses dîners.

Valentine !
Ok, je sais que vous allez me dire que j’allais vite en besogne alors que je ne savais pas grand-chose mais je vous l’ai dit, mes neurones travaillaient pas mal et mon imagination alimentait souvent mes raisonnements.
Mais, honnêtement, ça expliquait pas mal de choses, cette théorie, non ? Parce que moi, ce que j’avais vu chez Pandora, ça ne me disait rien qui vaille. Pas plus que son four à tête de suspect ni son couteau trop grand pour un gâteau… Et puis, faut me comprendre, la boîte à musique de Valentine était un objet sacré et intouchable, même sa mère ne pouvait pas l’approcher !
Alors tout ça, ça ne vous fait penser à rien ? Vraiment rien ? Une histoire de femme qui mange les gosses, c’est dans la mémoire commune, ça, faites un effort !
Bon, je suppose que je dois vous raconter la suite… Parce que Valentine ne s’était pas faite grignoter, ça non. Je me suis empressé de retourner chez elle dans l’espoir qu’elle y soit rentrée et c’était le cas. Sa mère avait l’air encore plus ahurie qu’à ma première visite, surtout qu’entre temps la pluie s’était mise à tomber et que je devais avoir l’air d’un caniche tombé dans une flaque.
Quand Valentine me lança un « quoi » prétentieux, je lui dis :

-On t’a volé ta boîte à musique ??

Moue embarrassée.

-Non, pourquoi ?

-Parce que je l’ai vue… chez quelqu’un…

Elle m’empoigna par le coude et m’emmena de force dans un recoin hors de portée d’oreille.

-Si tu dis à ma mère que je suis allée chez Pandora, je t’exorbite !

Elle faisait souvent la maligne, Valentine. Au lieu de me dire qu’elle m’aurait arraché les yeux, franchement…

-Ferme-là, Val, j’ai cru qu’il t’était arrivé quelque chose de moche, c’est tout ! Elle est pas normale, cette femme !

-Espèce d’idiot, c’est quelqu’un d’extraordinaire mais tu t’es aussi laissé embobiner par les âneries du facteur !

-Oui mais tous ces machins qu’elle a chez elle, quand même, et puis le four et les lettres…

Et Valentine de me raconter que notre suspecte était en fait auteur de nombreux livres de contes, pour lesquels elle trouvait l’inspiration en demandant aux enfants qu’elle rencontrait ou qui la lisaient de lui donner un objet qui les représentait, qu’elle était tout simplement fan de cuisine et qu’elle avait pour cela un four industriel.
Ca me paraissait aussi gros que le four, tout ça. Trop lisse. Mais je n’avais pas envie de me chamailler et je l’ai laissée me persuader de l’accompagner chez Pandora le lendemain. Je ne devais pas faire la mauviette, évidemment…
La Belle nous a ouvert sa porte avec enthousiasme, et j’avoue avoir été tenté de jeter mes doutes à la poubelle. Elle pétillait comme du champagne et illuminait son désordre où j’essayais de ne plus poser les yeux. J’étais bien, tout à coup.
Et puis, négligemment ouvert sur un pouf oriental, un livre. Ca vous étonne si je vous dis que c’était « Hansel et Gretel » ?

Alors, vous croyez quoi, vous ?

Bluewitch
avatar 17/12/2004 @ 19:19:13
Soyez indulgents, pas eu beaucoup le temps de le travailler (et désolée pour la longueur!) ;o)

Sibylline 17/12/2004 @ 19:35:04
Passionnant! Et superbement écrit. Bravo Blue pour ce conte. Quand je l'ai vu, je me suis dit qu'il était trop long et que je n'allais en lire qu'un bout, mais je suis arrivée au terme sans même m'en rendre compte. Tu écris bien. Vraiment, et des images... nombreuses et riches. « une tête de rage de dent » Ah!

Sahkti
avatar 17/12/2004 @ 19:49:10
C'est vrai que c'est long mais ça ne dérange en rien Bluewitch. J'aime bien l'idée de ce conte, beaucoup de richesse et tu arrives à te glisser plutôt bien dans la tête du petit garçon, avec ses craintes, ses étonnements et ses interrogations.
Seul petit bémol: la fin ne m'inspire pas de suite dans la tête, ça n'ouvre pas chez moi les portes de l'imaginaire alors que tout au long du récit, j'espérais quelque chose et j'inventais plein d'hypothèses autour de cette femme curieuse.

Kilis 17/12/2004 @ 20:20:08
Ah! tu t’y entends, Blue, pour captiver ton lecteur !
C’est drôle, inventif, imagé et l’écriture est souple avec facilité.

Et, « …des envies d’infidélités culinaires. », jubilatoire, ça.

Lyra will 17/12/2004 @ 20:25:07
Moi j'ai vraiment bien aimé, ça a déjà été dit mais tant pis :0)
Tu ecris trés bien, Blue, tu as un style, de belles images, ça coule tout seul, beaucoup de jolies phrases bien tournées, et en plus, l'histoire est captivante :0)

Lyra will 17/12/2004 @ 20:57:35
Tiens, au fait, c'est marrant le hasard, on retrouve un ange, une Marie, et une cendrillon :0)))

Bluewitch
avatar 17/12/2004 @ 21:13:06
Ah, j'ai mis un ange aussi??

Lyra will 17/12/2004 @ 21:50:02
Bah, si on veut:
"Ah, un ange"
:0)

Bluewitch
avatar 17/12/2004 @ 22:08:19
ah oui!! bien vu Lyra...
Bientôt on va croire qu'il y avait 7 mots imposés et pas 4 ;o)

Sibylline 17/12/2004 @ 23:01:10
ah oui!! bien vu Lyra...
Bientôt on va croire qu'il y avait 7 mots imposés et pas 4 ;o)

Je me le suis demandé figure toi. De même, deux ou trois récits parlent de chien, je suis retournée voir si on n'avait pas ajouté des mots imposés sans que je fasse attention

Tistou 18/12/2004 @ 09:39:31
Très beau Bluewitch. Moi, ça m'a fait rêver. Je suis plus à l'aise dans la lecture où la prose incite à la poésie et suggère des émotions, plus que dans l'explicite. Et je m'y retrouve bien dans ton texte.
Ce que je n'aime pas ; les sauts de ligne entre les dialogues. Ca rallonge exagérément.
Contraintes et données de l'exercice parfaitement respectées.
Ben je crois que ça fait beaucoup de points positifs tout ça?
Au fait, pourquoi t'es-tu mise dans la peau d'un petit garçon?

Bluewitch
avatar 18/12/2004 @ 10:49:38
Bien vrai, Tistou, mais j'avais peur que mon texte ne fasse trop "bloc" car j'étais incapable d'insérer une tabulation. En plus, quand tu mets des espaces devant ton paragraphe, ils sont envoyés au diable lors de la mise en ligne...
Qui me fait un petit lexique html???

Olivier Michael Kim
20/12/2004 @ 23:47:10
J'ai beaucoup aimé.
J'ai juste eu un peu de mal à visualiser la fuite de Gabriel de la maison.

Yali 22/12/2004 @ 01:05:22
Je trouve l'écriture un peu "rude" Blue, la narration privilégie l'histoire, le fond, la forme en souffre… Bref, me manque un truc.
Un lexique ? Ben, j'en ai mis un en Une du catalogue ?!

Provis

avatar 23/12/2004 @ 16:06:48
Et dire que celui-là j'ai failli ne pas le lire.. J'ai un peu de mal à gérer tous ces textes (manque d'assiduité !), les lus, les pas lus, ceux que j'ai lus et que j'ai pas commentés.. ça vaut le coup de chercher, on peut tomber sur une perle !! Superbe.. le style ferme et précis, les phrases bien construites, les images.. et une belle histoire ! Quatre fois son âge au petit Gabriel ? Elle devait être très vieille alors, la Pandora ?! La Pandora ? C'est un titre de nouvelle, ça ??

Felixlechat

avatar 26/12/2004 @ 04:35:58
Bonjour, Blue

J'aime les histoires avec des noms d'anges: Gabriel etc...
Ce texte est facile à lire et agréable.
Merci pour ce plaisir.
FLC.

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