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Quand je le vis pour la première fois,
ses yeux fixés sur le néant,
son teint livide, tel une sculpture de bois
son corps elevé au dessus de moi,
mon sang et ma vie se glaçèrent d'effroi.
Ma déprime passagère m'avait poussé si loin
comme au fond d'un cratère
qui n'a jamais de fin
ainsi je marchais vers d'étranges lendemains.
Si l'espoir m'avait sauvé maintes fois
d'une fin atroçe et aussi de la faim
c'est bien sans trop y croire
que j'ai tendu la main.
Immobile immortel, il me semblait pourtant
le voir bouger vers moi pour me saisir le bras.
Etait-ce bien la douleur de son étau de fer
qui m'arracha des pleurs face à ses yeux si froids,
et face à cette blessure qui soudain me broya?
Ma chair exposée à cette courte torture
aimait bizarrement, cette mésaventure.
Je me sentais meurtrie et pourtant ,oui, si fière
par ce sang qui coulait, je laissais mon enfer.
Car je n'étais plus seule. Il était enfin là,
lui, le mystère que je n'attendais pas.
Vie! pourquoi bois tu l'essence de ma pauvre énergie?
Pourquoi te nourris- tu de nos si petite forçes?
Quand nous trainons le pas et que la fin arrive,
c'est toi qui nous tue. Mais tu ne le vois pas.
Alors à l'amertume j'ai tout abandonné,
telle une petite coquille je me suis renfermée
pour vivre en recluse, tuant cette liberté.
Son corps s'est élevé bien au dessus du mien
et ses paroles d'amour sonnaient comme un refrain:
je t'aime... alors viens. Laisse moi prendre ta vie,
elle ne te suffit plus. Elle n'est plus ton amie.
Moi je te montrerai le monde et les planètes.
Je ne te ferai rien. Rien qui soit malhonnête.
Ai-je donc vraiment aimé ce moment de faiblesse,
vouloir être Dieu ou devenir déesse?
C'est moi qui est tendu mon corps et puis mon cou,
et là il m'a mordu, bu mon sang, tel un fou.
ses yeux fixés sur le néant,
son teint livide, tel une sculpture de bois
son corps elevé au dessus de moi,
mon sang et ma vie se glaçèrent d'effroi.
Ma déprime passagère m'avait poussé si loin
comme au fond d'un cratère
qui n'a jamais de fin
ainsi je marchais vers d'étranges lendemains.
Si l'espoir m'avait sauvé maintes fois
d'une fin atroçe et aussi de la faim
c'est bien sans trop y croire
que j'ai tendu la main.
Immobile immortel, il me semblait pourtant
le voir bouger vers moi pour me saisir le bras.
Etait-ce bien la douleur de son étau de fer
qui m'arracha des pleurs face à ses yeux si froids,
et face à cette blessure qui soudain me broya?
Ma chair exposée à cette courte torture
aimait bizarrement, cette mésaventure.
Je me sentais meurtrie et pourtant ,oui, si fière
par ce sang qui coulait, je laissais mon enfer.
Car je n'étais plus seule. Il était enfin là,
lui, le mystère que je n'attendais pas.
Vie! pourquoi bois tu l'essence de ma pauvre énergie?
Pourquoi te nourris- tu de nos si petite forçes?
Quand nous trainons le pas et que la fin arrive,
c'est toi qui nous tue. Mais tu ne le vois pas.
Alors à l'amertume j'ai tout abandonné,
telle une petite coquille je me suis renfermée
pour vivre en recluse, tuant cette liberté.
Son corps s'est élevé bien au dessus du mien
et ses paroles d'amour sonnaient comme un refrain:
je t'aime... alors viens. Laisse moi prendre ta vie,
elle ne te suffit plus. Elle n'est plus ton amie.
Moi je te montrerai le monde et les planètes.
Je ne te ferai rien. Rien qui soit malhonnête.
Ai-je donc vraiment aimé ce moment de faiblesse,
vouloir être Dieu ou devenir déesse?
C'est moi qui est tendu mon corps et puis mon cou,
et là il m'a mordu, bu mon sang, tel un fou.
tel un fou. Ouais, c'est un peu fou tout ça. Curieux dans l'inspiration. Ca fait dans l'épique, à la manière d'une tragédie grecque. Curieux. C'est le vocable que j'accolerais à ton texte.
Sinon tu as un problème avec les c e. Pas la peine de mettre une cédille au c pour faire le son ce. Tu l'as fait pour atroçe et forçes.
Sinon tu as un problème avec les c e. Pas la peine de mettre une cédille au c pour faire le son ce. Tu l'as fait pour atroçe et forçes.
Je ressens dans tes textes une atmosphère commune. Je ne trouve pas de qualitifactif adéquat, j'hésite entre "noire" et "grave"... Tu connais mieux tes textes que nous? Quel serait-il?
Un poème vampirique ?
C'est une ambiance trés spéciale, c'est vrai :0)
Quand je lis, Blanche neige, j'ai plus l'impréssion de lire un texte, une histoire; en fait, je le verrais plus sous forme de récit que sous forme de poéme, cela dit, ça dépend des gens :0)
Quand je lis, Blanche neige, j'ai plus l'impréssion de lire un texte, une histoire; en fait, je le verrais plus sous forme de récit que sous forme de poéme, cela dit, ça dépend des gens :0)
"Un jour, la Mort, cette grande femme
démoniaque
M'a invité dans sa fantastique demeure... "
Le sens me fait penser à cette chanson de Catherine Ribeiro.
Pourl a forme, je ressens un peu la même chose que Lyra, plus prose que poème.
démoniaque
M'a invité dans sa fantastique demeure... "
Le sens me fait penser à cette chanson de Catherine Ribeiro.
Pourl a forme, je ressens un peu la même chose que Lyra, plus prose que poème.
noir..... tout est bien sûr à prendre au deuxième degré pour finir par en rire!!
Je ressens dans tes textes une atmosphère commune. Je ne trouve pas de qualitifactif adéquat, j'hésite entre "noire" et "grave"... Tu connais mieux tes textes que nous? Quel serait-il?
bravo!!! bien vu!! et oui... avec Blade qui va bientôt sortir à l'écran, il y a de quoi être inspirée... non????
Un poème vampirique ?
je suis d'accord, on peut en faire une histoire mais il est difficile de savoir si le thème peut être développer sans qu'on tombe dans le déjà vu ou la caricature...
quand j'ai fini d'écrire un poème, je me dis... que c'était pour rire, rire en surprenant ceux qui me lisent!
quand j'ai fini d'écrire un poème, je me dis... que c'était pour rire, rire en surprenant ceux qui me lisent!
C'est une ambiance trés spéciale, c'est vrai :0)
Quand je lis, Blanche neige, j'ai plus l'impréssion de lire un texte, une histoire; en fait, je le verrais plus sous forme de récit que sous forme de poéme, cela dit, ça dépend des gens :0)
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