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Bon voici mon problème. Depuis quelques mois que je suis inscrite dans ce site, j'aimerais maintenant y participer davantage en plaçant quelques critiques. Seulement je crains de me lancer dans cet exercice, qui me semble difficile.
J'aimerais donc demander à ceux qui en ont déjà écrit beaucoup si ils ont une méthode pour y parvenir :
Eprouvez-vous le besoin d'avoir lu au moins deux fois le livre pour pouvoir faire une bonne critique (c'est mon cas) ?
Adoptez-vous un "plan" ? (Par exemple, A. résumé, B. critique...)
Ou bien laissez vous aller votre plume sans réfléchir au-delà ?
J'aimerais donc demander à ceux qui en ont déjà écrit beaucoup si ils ont une méthode pour y parvenir :
Eprouvez-vous le besoin d'avoir lu au moins deux fois le livre pour pouvoir faire une bonne critique (c'est mon cas) ?
Adoptez-vous un "plan" ? (Par exemple, A. résumé, B. critique...)
Ou bien laissez vous aller votre plume sans réfléchir au-delà ?
Pas de méthode particulière en ce qui me concerne. Ni plan ni schéma, j'écris directement, au fil de l'inspiration. En général juste après avoir refermé le bouquin, quand c'est encore chaud mais je me suis rendue compte que je me laissais souvent emporter par mes émotions et que ça donnait des commentaires lyriques parfois confus. Donc je laisse désormais reposer un peu puis j'écris.
Il y'a eu plusieurs réponses à cette question dans le sujet "Comment critiquer?"
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
Voici un petit plan facile à suivre pour rédiger un compte rendu de lecture qui ne soit pas trop décousu. C'est le mien, mais il y en a des milliers.
A. Mise en contexte ou en perspective de l'oeuvre
B. Contenu
C. Personnages
D. Forme et écriture
E. J'aime bien terminer le compte rendu en raccrochant l'oeuvre lue à celles qui lui ressemblent si mes lectures me le permettent.
A. Mise en contexte ou en perspective de l'oeuvre
B. Contenu
C. Personnages
D. Forme et écriture
E. J'aime bien terminer le compte rendu en raccrochant l'oeuvre lue à celles qui lui ressemblent si mes lectures me le permettent.
Un stylo.
Une feuille de papier.
L'angoisse de la feuille blanche.
Le doute quant à ma capacité à rendre pleinement ce que j'ai ressenti.
Et puis je me lance sans réserve en laissant mon stylo guidé ma main et ma main guidé mes pensées (normalement c'est le contraire, mais passé le premier moment de perplexité je m'y suis habitué)
Je relis le fouillis du premier jet, qui ressemble plus à un méli-mélo de note qu'à un texte cohérent.
Je reprends le tout pour y donner un semblant de forme.
Une fois terminé, je retravaille chaque phrases, chaque mots pour qu'ils expriment le mieux possible ce que souhaite faire passer.
Au début je me lançais dans la rédaction d'une critique aussitôt le livre achevé de peur de perdre l'essentiel de ce que souhaitais en dire, mais maintenant je laisse quelques jours filer avant de m'atteler à ce périlleux exercice de style. Cela m'a appris à mieux rassemblé mes idées et à faire un plus concis.
Ensuite je publie, souvent mécontent du résultat et toujours surpris lorsque l'on me donne quelques compliments pour celle-ci.
Comme toi au début j'appréhendais énormément, pour diverses raisons, de me lancer dans cette exercice pas si facile que ça à priori, et avec le temps je dois avouer que j'appréhende toujours.
Pour conclure, je n'ai pas de méthode mais juste l'envie de partager mes lectures et de découvrir celles des autres.
Une feuille de papier.
L'angoisse de la feuille blanche.
Le doute quant à ma capacité à rendre pleinement ce que j'ai ressenti.
Et puis je me lance sans réserve en laissant mon stylo guidé ma main et ma main guidé mes pensées (normalement c'est le contraire, mais passé le premier moment de perplexité je m'y suis habitué)
Je relis le fouillis du premier jet, qui ressemble plus à un méli-mélo de note qu'à un texte cohérent.
Je reprends le tout pour y donner un semblant de forme.
Une fois terminé, je retravaille chaque phrases, chaque mots pour qu'ils expriment le mieux possible ce que souhaite faire passer.
Au début je me lançais dans la rédaction d'une critique aussitôt le livre achevé de peur de perdre l'essentiel de ce que souhaitais en dire, mais maintenant je laisse quelques jours filer avant de m'atteler à ce périlleux exercice de style. Cela m'a appris à mieux rassemblé mes idées et à faire un plus concis.
Ensuite je publie, souvent mécontent du résultat et toujours surpris lorsque l'on me donne quelques compliments pour celle-ci.
Comme toi au début j'appréhendais énormément, pour diverses raisons, de me lancer dans cette exercice pas si facile que ça à priori, et avec le temps je dois avouer que j'appréhende toujours.
Pour conclure, je n'ai pas de méthode mais juste l'envie de partager mes lectures et de découvrir celles des autres.
Pour les premières, "L'oeuvre au noir" je crois, je me suis demandé pour qui je me prenais pour écrire une critique... Après une dizaine je ne me suis plus trop posé de questions.
Parfois situer l'auteur et l'oeuvre, puis un petit résumé, puis un avis tout personnel quant au style et le plaisir que l'on peut trouver à le lire.
Il m'est parfois arrivé, surtout pour Céline, de me laisser complètement partir, de tenter de simplement de transmettre ma passion et le génie de l'auteur.
Quand on a vraiment aimé un livre, c'est gai de tenter de faire passer son enthousiasme, pour cela il vaut mieux un peu de spontanéité.
J'aime aussi étayer ma critique de citations de l'auteur, comme des illustrations...
Parfois situer l'auteur et l'oeuvre, puis un petit résumé, puis un avis tout personnel quant au style et le plaisir que l'on peut trouver à le lire.
Il m'est parfois arrivé, surtout pour Céline, de me laisser complètement partir, de tenter de simplement de transmettre ma passion et le génie de l'auteur.
Quand on a vraiment aimé un livre, c'est gai de tenter de faire passer son enthousiasme, pour cela il vaut mieux un peu de spontanéité.
J'aime aussi étayer ma critique de citations de l'auteur, comme des illustrations...
Pour mes critiques, j'ai beaucoup de difficultés à "faire court".
Je compose d'abord 3 pages, puis je recommence pour en faire 2, et puis encore une fois pour n'en faire plus qu'une, ou encore moins si possible ! Je crois que la bonne mesure est une demi-page ; mais, comme disait Mme de Sévigné, "excusez-moi, ma très bonne fille, d'avoir été si longue, je n'ai pas eu la force de faire plus court. (Elle a dû le dire dans des termes plus élégants, mais je ne retombe plus sur la citation exacte).
Je compose d'abord 3 pages, puis je recommence pour en faire 2, et puis encore une fois pour n'en faire plus qu'une, ou encore moins si possible ! Je crois que la bonne mesure est une demi-page ; mais, comme disait Mme de Sévigné, "excusez-moi, ma très bonne fille, d'avoir été si longue, je n'ai pas eu la force de faire plus court. (Elle a dû le dire dans des termes plus élégants, mais je ne retombe plus sur la citation exacte).
Merci beaucoup à tous. Avoir l'idée d'autres expériences aide beaucoup à dédramatiser le "passage à l'acte" !
Je crois que pour me lancer, je vais piquer quelques conseils par-ci par-là à tout le monde !
A moi de travailler maintenant !
Je crois que pour me lancer, je vais piquer quelques conseils par-ci par-là à tout le monde !
A moi de travailler maintenant !
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