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Je pleure de voir le temps disparaître.
Sans me reconnaître, il traçe son chemin,
Et mes pieds nus s'écrasent avec lourdeur sur ses pas.
Je me sens pétrifiée, et glacée, d'effroi.
J'ai à nouveau cette peur de moi aussi disparaître.
Comme une nuée. Comme un trait, sur une feuille, dessiné.
Nul ne peut imaginer la peur de ce gouffre
Qui me rend vacillante.
J'ouvre la porte de ma petite maison,
Et j'ai peur à nouveau d'entrer dans cette nuit noire.
Mes pas si petits suivent le calendrier de ma vie classée,
De ma vie ordonnée.
Je pleure. De l'eau douce. De voir le temps disparaître.
Sans me reconnaître, il traçe de sa main
Sa marque sur mon visage. Et mes pieds sont légers.
Enfin je vois. Je sens. Je comprends.
Que les rides sur mon visage sont la trace du temps.
Mon ami, confident, qui écrase l'effroi sos mes pieds de fer.
Si le temps m'a vaincue, je n'ai plus de raison de pleurer.
Je ne pleure plus.
Car je sais, maintenant, que je suis vieille,
Et qu'il m'a enfin reconnue.
Sans me reconnaître, il traçe son chemin,
Et mes pieds nus s'écrasent avec lourdeur sur ses pas.
Je me sens pétrifiée, et glacée, d'effroi.
J'ai à nouveau cette peur de moi aussi disparaître.
Comme une nuée. Comme un trait, sur une feuille, dessiné.
Nul ne peut imaginer la peur de ce gouffre
Qui me rend vacillante.
J'ouvre la porte de ma petite maison,
Et j'ai peur à nouveau d'entrer dans cette nuit noire.
Mes pas si petits suivent le calendrier de ma vie classée,
De ma vie ordonnée.
Je pleure. De l'eau douce. De voir le temps disparaître.
Sans me reconnaître, il traçe de sa main
Sa marque sur mon visage. Et mes pieds sont légers.
Enfin je vois. Je sens. Je comprends.
Que les rides sur mon visage sont la trace du temps.
Mon ami, confident, qui écrase l'effroi sos mes pieds de fer.
Si le temps m'a vaincue, je n'ai plus de raison de pleurer.
Je ne pleure plus.
Car je sais, maintenant, que je suis vieille,
Et qu'il m'a enfin reconnue.
Bonjour Blanche neige? Premier écrit si je ne m'abuse?
Poésie. Pas ma spécialité. Alors avis de profane. Ce qui est dit est intéressant. Sur la manière dont c'est dit, je trouve qu'il y a beaucoup de passages heurtés, qui cassent le rythme. Moi, ça ne m'enthousiasme pas plus que ça, mais pour que la poésie m'enthousiasme ...!
Poésie. Pas ma spécialité. Alors avis de profane. Ce qui est dit est intéressant. Sur la manière dont c'est dit, je trouve qu'il y a beaucoup de passages heurtés, qui cassent le rythme. Moi, ça ne m'enthousiasme pas plus que ça, mais pour que la poésie m'enthousiasme ...!
J'aime beaucoup le thème du poème, mais je regrette certaines lourdeux ou cassures dans le rythme. Il faudrait que ce soit comme le temps, fluide, des grains de sable qui s'écoulent.
Peut-être en raccourcissant certaines phrases, en supprimant un ou deux mots.
Peut-être en raccourcissant certaines phrases, en supprimant un ou deux mots.
Nous, nous nous sommes reconus dans ce joli texte (les petits pieds, la petite maison...) C'est vrai que Blanch-Neige doit se sentir bien à l(étroit dans ce petit squat. SDF en somme, avec le temps qui la pourtsuit et qui l'écrase. ET puis c'est si original, ce thème de la traçe fugaçe du temps qui passe.
J'ouvre la porte de ma petite maison,
Et j'ai peur à nouveau d'entrer dans cette nuit noire.
Mes pas si petits suivent le calendrier de ma vie classée,
OUbli : nous aimons bien aussi l'expression : "nuit noire". Il y a une chanson ancienne qui dit "par une nuit plutôt nocturne"...
J'aime : "De l'eau douce". Je n'accroche pas par contre à l'image de pieds pesants. Quelque chose doit m'échapper ! ;-)
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