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Certains se posent la question de savoir si l'on aime Amélie Nothomb ou pas. Manifestement personne ne se pose cette question pour Ismaïl Kadaré.
Sur plusieurs livres critiqués sur ce site, je crois qu'il n'y a qu'une seule critique éclair ! Et pourtant ce grand écrivain albanais a beaucoup écrit et est tout ce qu'il y a de plus connu au même titre qu'un Kazantzakis ou un Istrati.
D'accord, il a surtout écrit des romans et de très nombreux contes qui touchent, directement ou indirectement, aux dictatures. Mais il est tout ce qu'il y a de plus lisible et des romans comme "Les tambours de la pluies", "Le palais des rêves", "Vie jeux et mort de Lul Mazrek" sont de superbes romans !
Si j'ai introduit ce sujet c'est tout simplement parce que cela m'étonne qu'un écrivain de ce niveau soit tellement inconnu sur ce site. Alors que des auteurs comme Levy, Coelho, van Cauwelaert et bien d'autres font sauter l'audimat !
Sur plusieurs livres critiqués sur ce site, je crois qu'il n'y a qu'une seule critique éclair ! Et pourtant ce grand écrivain albanais a beaucoup écrit et est tout ce qu'il y a de plus connu au même titre qu'un Kazantzakis ou un Istrati.
D'accord, il a surtout écrit des romans et de très nombreux contes qui touchent, directement ou indirectement, aux dictatures. Mais il est tout ce qu'il y a de plus lisible et des romans comme "Les tambours de la pluies", "Le palais des rêves", "Vie jeux et mort de Lul Mazrek" sont de superbes romans !
Si j'ai introduit ce sujet c'est tout simplement parce que cela m'étonne qu'un écrivain de ce niveau soit tellement inconnu sur ce site. Alors que des auteurs comme Levy, Coelho, van Cauwelaert et bien d'autres font sauter l'audimat !
Et ca vaut aussi pour Amin Maalouf, auteur très peu critiqué, mais pourtant grand auteur. Ceci dit, il est vrai que Nothomb occupe un peu toute la place, on devrait faire, à mon avis, quelque chose, un forum pour chaque auteur commenté, de fait, il n'y aurait pas 35000 posts sur un mê auteur, il y aurait un post unique. En même temps, il est vrai que ce n'est pas facile à gérer, mais bon c'est pas l'idée du siècle non plus... :-)
Pour te rassurer à propos d'Ismaïl Kadaré, Jules, tu n'es pas le seul à l'apprécier. Sahkti vient de critiquer "La pyramide". Pour ma part, j'ai lu plusieurs de ses livres il y a quelques années et je les avais beaucoup aimés - en particulier "Le cortège de la noce s'est figé dans la glace", un très beau récit sur les répressions dont ont été victimes les Albanais du Kosovo dans la Yougoslavie communiste - mais mes souvenirs sont trop vagues pour que j'en fasse la critique.
Ceci dit, je ne trouve pas que Kadaré, avec une dizaine de livres critiqués, soit si mal loti. Que dire alors d'Ivo Andric: 2 critiques rachitiques seulement, et pas trace du merveilleux "Pont sur la Drina", 5 siècles d'histoire des Balkans racontés à travers la "vie" d'un pont.
Et Ernst Jünger, 2 livres critiqués seulement pour un des plus grands écrivains allemands du XXème siècle.
Et Naguib Mahfouz? 2 critiques aussi, pour une oeuvre pourtant aussi abondante que celle de Kadaré.
Et que dire des "grands absents"?
Pour la littérature allemande, pas trace de Kleist (jusqu'à ce soir en tout cas, j'ai pris sur moi de critiquer son "Prince de Hombourg", un pur chef-d'oeuvre, en espérant que mes souvenirs soient fiables et que je n'aie pas écrit trop de bêtises parce que c'est quand même un peu acrobatique de critiquer un livre, près de 10 ans après l'avoir lu et sans même l'avoir sous la main...), ni de Fontane, ni d'Eduard von Keyserling (un régal pourtant que ces deux-là...)
Et puis pas l'ombre d'une critique de Mohammed Dib, écrivain algérien d'expression française, pour moi un des tout grands écrivains de langue française du siècle qui vient de se terminer. Ses nouvelles traitant de la guerre d'Algérie, rassemblées dans "Au café" et "Le talisman", parus chez Actes Sud, sont des merveilles de lucidité et d'humanité, en plus d'être d'une beauté à couper le souffle. Pour moi, il n'y a que les nouvelle de Tchékhov qui puissent soutenir la comparaison et je ne peux pas faire de plus grand compliment...
On pourrait continuer longtemps à dresser la liste de ces très bons écrivains qui semblent oubliés alors que d'autres bénéficient d'une attention démesurée. Pourquoi? Le marketing sans doute, comme en témoigne la dernière critique éclair de "99 francs". Et il n'y a sans doute pas grand chose à faire contre ça...
Mais pour Kadaré, je vais faire un effort.
Pas de volontaire pour une petite critique de Mohammed Dib? Je vous promets que vous ne le regretterez pas!
Ceci dit, je ne trouve pas que Kadaré, avec une dizaine de livres critiqués, soit si mal loti. Que dire alors d'Ivo Andric: 2 critiques rachitiques seulement, et pas trace du merveilleux "Pont sur la Drina", 5 siècles d'histoire des Balkans racontés à travers la "vie" d'un pont.
Et Ernst Jünger, 2 livres critiqués seulement pour un des plus grands écrivains allemands du XXème siècle.
Et Naguib Mahfouz? 2 critiques aussi, pour une oeuvre pourtant aussi abondante que celle de Kadaré.
Et que dire des "grands absents"?
Pour la littérature allemande, pas trace de Kleist (jusqu'à ce soir en tout cas, j'ai pris sur moi de critiquer son "Prince de Hombourg", un pur chef-d'oeuvre, en espérant que mes souvenirs soient fiables et que je n'aie pas écrit trop de bêtises parce que c'est quand même un peu acrobatique de critiquer un livre, près de 10 ans après l'avoir lu et sans même l'avoir sous la main...), ni de Fontane, ni d'Eduard von Keyserling (un régal pourtant que ces deux-là...)
Et puis pas l'ombre d'une critique de Mohammed Dib, écrivain algérien d'expression française, pour moi un des tout grands écrivains de langue française du siècle qui vient de se terminer. Ses nouvelles traitant de la guerre d'Algérie, rassemblées dans "Au café" et "Le talisman", parus chez Actes Sud, sont des merveilles de lucidité et d'humanité, en plus d'être d'une beauté à couper le souffle. Pour moi, il n'y a que les nouvelle de Tchékhov qui puissent soutenir la comparaison et je ne peux pas faire de plus grand compliment...
On pourrait continuer longtemps à dresser la liste de ces très bons écrivains qui semblent oubliés alors que d'autres bénéficient d'une attention démesurée. Pourquoi? Le marketing sans doute, comme en témoigne la dernière critique éclair de "99 francs". Et il n'y a sans doute pas grand chose à faire contre ça...
Mais pour Kadaré, je vais faire un effort.
Pas de volontaire pour une petite critique de Mohammed Dib? Je vous promets que vous ne le regretterez pas!
Et le Grand Perdant dans tout ça ?
Et le Grand Perdant dans tout ça ?
???
Cet enfoiré de Goethe a brisé le génial kleist, des fois qu'il lui ferait de l'ombre on sait jamais. Il faut se ptotéger des prédateurs. Et voilà comment on participe sans le vouloir vraiment à la mort d'un homme.( et d'une femme).
Je m'achèterai un décodeur pour la prochaine fois!
Et le Grand Perdant dans tout ça ?
???
T'en fais pas les étaleurs de "culture comme il faut " vont trouver.
Pas de Mohamed Dib, en effet! Je remédie de suite à cela.
Et le Grand Perdant dans tout ça ?
???
T'en fais pas les étaleurs de "culture comme il faut " vont trouver.
C'est quoi, la culture comme il faut ?... Je connais des goûts communs, des cultures différentes (historiques, politiques, plastiques, musicales, cinématographiques, littéraires etc.)
mais je ne connais pas "celle qu'il faut" et "l'universelle" est devenue impossible.
Par contre, je connais mieux ce qui, à mes yeux, n'en serait pas, du genre "Starac" ou autre choses du même calibre. Tout ce qui fait miroiter un monde faux aux gens et ne sert qu'à vendre ou à faire de l'audimat pour mieux vendre les espaces pub.
S'étonner qu'un auteur soit peu représenté sur un site littéraire ne me semble pas faire de l'élitisme, ni être "un étaleur de culture". Pas plus de constater que le battage médiatique finit par décider de ce qui devrait être lu. Si lire Kadaré et en parler c'est faire de l'étalage de culture et être élitiste je suis alors étonné que la collection Folio (pas destinée à faire perdre de l'argent à Gallimard) ait publié quasiment tous les livres de cet auteur... Cela laisserait supposer que les élitistes sont très nombreux !
On peut être cultivé et ne pas connaître ou aimer Kadaré ! Par contre, il me semble de plus en plus difficile de le paraître (chose dont on s'en fout d'ailleurs) en ne connaissant pas les"produits" médiatiques.
Amélie ne serait pas sur le site (simple exemple, sans juger de sa valeur) ou Levy etc. que cela paraîtrait une erreur monstrueuse ! Je ne sais pas, en définitive, qui ici défend la culture "comme il faut"...
Mais c'est Eschyle Le grand Perdant !
Mais c'est Eschyle Le grand Perdant !
Tu devrais lire "Les Perses".
Eschyle ne peut pas perdre.
Aujourd'hui, un écrivain est jugé bon ou mauvais selon la quantité de livres qu'il a vendu. Sa pensée est mise à l'écart s'il ne sacrfie pas aux canons qui lui sont imposés.
L'art est absent de ses oeuvres. Les tirages de ses livres sont immenses et c'est un bon écrivain. Il ne vend pas et il est nul.
Dans la Grèce antique, il y avait deux sortes de philosophes: les sophistes, qui faisaient payer leur enseignement et les autres qui ne tiraient aucun profit matériel de ce qu'ils enseignaient.
De nos jours, le sophiste est celui qui trompe autrui par des raisonnements attrayants mais dont les fondements sont faux ou érronés.
Je viens de lire attentivement les posts qui précédent. J'ai le sentiment et surtout
l'intuition qu'une onde maléfique a enlevé à vos esprits la capacité de synthèse au profit de l'analyse, destructrice du jugement.
En arrivant aux USA, Freud déclare: "Ils ne se doutent pas que nous leur apportons la peste"
Freud, malheureusement n'a pas eu le temps de terminer ses travaux.
Jules, je comprends ton courroux: Amélie est en haut de l'affiche et l'albanais dont tu parles est méconnu. Ce fait est similaire à tant d'autres! Ce ne sont plus ni les arts ni les belles pensées, c'est le profit et le matérialisme
Dostoievski l'avait prédit : "Le monde va devenir une banque et un désert".
FLC
L'art est absent de ses oeuvres. Les tirages de ses livres sont immenses et c'est un bon écrivain. Il ne vend pas et il est nul.
Dans la Grèce antique, il y avait deux sortes de philosophes: les sophistes, qui faisaient payer leur enseignement et les autres qui ne tiraient aucun profit matériel de ce qu'ils enseignaient.
De nos jours, le sophiste est celui qui trompe autrui par des raisonnements attrayants mais dont les fondements sont faux ou érronés.
Je viens de lire attentivement les posts qui précédent. J'ai le sentiment et surtout
l'intuition qu'une onde maléfique a enlevé à vos esprits la capacité de synthèse au profit de l'analyse, destructrice du jugement.
En arrivant aux USA, Freud déclare: "Ils ne se doutent pas que nous leur apportons la peste"
Freud, malheureusement n'a pas eu le temps de terminer ses travaux.
Jules, je comprends ton courroux: Amélie est en haut de l'affiche et l'albanais dont tu parles est méconnu. Ce fait est similaire à tant d'autres! Ce ne sont plus ni les arts ni les belles pensées, c'est le profit et le matérialisme
Dostoievski l'avait prédit : "Le monde va devenir une banque et un désert".
FLC
Mais c'est Eschyle Le grand Perdant !
Tu devrais lire "Les Perses".
Eschyle ne peut pas perdre.
"Eschyle ou Le grand Perdant "est le titre d'un essai de Kadaré sur Eschyle, où il est question de son oeuvre perdue, des aèdes de la peninsule des balkans, des lois de l'hospitalité. Il laisse un peu son imagination vagabonder sur la vie d'eschyle. un bel hommage mélancolique à Eschyle.
A propos des Perses, l'oeuvre est d'une boulversante actualité. L'oeuvre que je préfère parmi le peu qui nous est parvenue. Les mères n'ont plus qu'a pleurer.
ça y est j'ai tartiné sur mon pain américain aux céréales. Super bon. Vous connaissez?
Pas de Mohamed Dib, en effet! Je remédie de suite à cela.
Merci Sakhti. J'ai justement lu "Si diable veut" aussi, j'ajouterai une critique éclair... enfin quand j'aurai le temps.
Sahkti... Désolée pour la faute... Il est temps que le week end arrive!
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