Monique 24/10/2004 @ 18:05:33
Extrait du journal "L'ALSACE" du dimanche 24 octobre :

Higelin enchante l'Alsace
Joie de vivre, générosité, énergie, de passage vendredi soir 22 octobre à Guebwiller – Haut-Rjhin,
le chanteur a évoqué la leçon de vie donnée par ses grands-parents mulhousiens.
Jacques Higelin est tout le contraire de l'homme pressé.
Quelques heures avant de donner un concert dans la nef des Dominicains, vendredi soir à Guebwiller, il s'est laissé aller à raconter longuement son enfance. Sa grand-mère alsacienne, Joséphine, qui lui donnait un morceau de tarte aux pommes pour le consoler d'avoir eu de mauvaises notes à l'école. Cette même grand-mère, avec laquelle il interprétait des chants patriotiques, « avec un fort accent alsacien » qu'il sait encore aujourd'hui parfaitement imiter. Et toujours cette grand-mère dont il raconte avec malice qu'il « mettait la tête dans son tablier pour sentir les bonnes odeurs de cuisine ».
De cette jeunesse, il n'y a rien à jeter. Jacques Higelin en fait un inventaire détaillé pour en tirer les leçons : « J'ai le sentiment d'être toujours près des gens et malgré le succès, je ne suis jamais passé de l'autre côté. On m'a appris à ne pas. avoir de vanité et à ne pas dominer. La seule vraie richesse, c'est la générosité. »
Mais s'il explique comment l'homme s'est construit, il n'oublie pas de dire comment le musicien est né. Là encore, il fait un flash back sur son enfance. Sa mère, dont il a hérité la poésie, le rêve et la révolte. Son père, pianiste, qui attaquait comme personne les valses. « Vous voulez voir ? » Jacques Higelin se dirige vers le piano à queue et interprète avec malice quelques mesures bien enlevées d'une célèbre marche autrichienne.
De son père il parle encore en évoquant leurs duos chant-piano dans les salles de cinéma pendant les entractes. Déjà, il chantait Trénet. La romance de Paris était à son répertoire. Il éclate de rire en se souvenant que cela lui a permis de gagner un concours de « La pie qui chante ». Il avait 11 ans.
Son père lui a dit : « Tu es le successeur de Trénet ». C'est donc tout naturellement qu'il est sorti de son jardin extraordinaire « où j'ai écrit, écrit, et fait plein d'arrangements » pour partir sur les traces de celui dont il s'est toujours nourri. « Il fallait que je fasse un break, que je rompe avec tout ce que j'avals fait auparavant. »
Après son départ de la maison de disques Warner, fort de cette nouvelle liberté, il a fait siennes quelques paroles du « fou chantant » : « J'ai tout et je n'ai rien. Je suis heureux et je chante sur mon chemin. »
Et il est parti en tournée, avec 40 concerts pour « enchanter Trénet ». Début 2005, il fera un disque de ces reprises. Puis un autre, quelques mois plus tard, dans lequel il ira revisiter... Higelin.
Vendredi soir, aux quelque 600 personnes présentes dans la somptueuse nef des Dominicains, il a offert trois heures d'humour, de talent, d'amour et d'enthousiasme.
Le public était abasourdi par tant de bonheur partagé. " Ce qui s'est passé pour moi ce soir est inoubliable " a confié Jacques Higelin, ému aux larmes, avant de quitter la scène.

Kilis 24/10/2004 @ 18:23:50
Mo, merci pour cette.
Tu as drôlement de la chance si tu es allée le voir.
Dans les années '70, je l'écoutais sans arrêt et avec lui, Areski et Fontaine. Quels textes! Quelle musique! Quel engagement, à l'époque!

Je me souviens:

- Où vas-tu petit garçon?
- Je vais à l'école.
- Quand reviendras-tu?
- Jamèèèèèèèèèèèèèèèèè!

Monique 24/10/2004 @ 18:32:14
Mo, merci pour cette " ?? "... Tu as drôlement de la chance si tu es allée le voir.
Non, hélas je n'y étais pas, "guichets fermés"... Et tu sais où j'étais vendredi soir...

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