Kilis 15/10/2004 @ 20:03:11
Non loin, quelques bœufs blancs, couchés parmi les herbes
Bavent avec lenteur sur leurs fanons épais,
Et suivent de leurs yeux languissants et superbes
Le songe intérieur qu’ils n’achèvent jamais.


Jouons un peu.
De qui sont ces quatre vers ? De quel poème sont-ils extraits ?

Ghislaine 15/10/2004 @ 20:11:45
Bonsoir Killis,

J'aime tout particulièrement les jeux... Merci Killis. Ces vers sont de Leconte de Lisle : " Midi."

http://florilege.free.fr/florilege/leconte/…

Kilis 16/10/2004 @ 13:30:29
C'est pas du jeu ça, Ghislaine, d'aller voir sur Google.
Nouvelle proposition:

"Lorsque la première eau qu'on y verse est impure, l'océan passerait sans laver la souillure, car l'abîme est profond et la tache est au fond."

Mitzuko
avatar 16/10/2004 @ 13:52:57
Rassurez-moi.....là..
J'en sais rien...moi!!!

Beautoucan 16/10/2004 @ 14:06:13
ça me fait penser à Musset, vieille réminicence ? sans certitude

Beautoucan 16/10/2004 @ 14:07:02
Rimbaud, non

Yali 16/10/2004 @ 14:09:23
"Vanité" ou me trompè-je ?

Yali 16/10/2004 @ 14:10:05
Je fous fiche mon billet de 500 balles

Beautoucan 16/10/2004 @ 14:12:00
Bonjour Yali ?!

Sibylline 16/10/2004 @ 14:12:34
500 balles! Forcément, ça n'a plus cours.

Bolcho
avatar 16/10/2004 @ 15:20:24
"Car l'abime est profond et la tache est au fond"
Beuh, le mec qui a écrit ça, il a confondu avec la culture rap: la rime interne n'avait pourtant pas bonne presse à l'époque. Non, c'est : "Car l'abime est immense et la tache est au fond".
Cela dit, je n'avais pas trouvé et comme ça, spontanément, j'aurais dit Victor je crois. Mais non.

Bolcho
avatar 16/10/2004 @ 15:27:36
Dans l'exemple de Kilis, moi, c'est la diérèse sur "intérieur" qui me met en transes. Vous ne trouvez pas que c'est encore plus "intérieur" quand ça prend 4 pieds pour le dire ?

Non loin, quelques bœufs blancs, couchés parmi les herbes
Bavent avec lenteur sur leurs fanons épais,
Et suivent de leurs yeux languissants et superbes
Le songe intérieur qu’ils n’achèvent jamais.


Jouons un peu.
De qui sont ces quatre vers ? De quel poème sont-ils extraits ?

Balamento 16/10/2004 @ 15:35:02
"diérèse" kesako ?

Yali 16/10/2004 @ 15:35:21
Bonjour Yali ?!

Salut Beautoucan

Yali 16/10/2004 @ 15:40:41
500 balles! Forcément, ça n'a plus cours.

Si, avec la tronche de l'auteur dessus, il me semble.

Alcofribas nasier 16/10/2004 @ 15:48:30
Victor Hugo ?

Balamento 16/10/2004 @ 15:51:28
Victor Lanoux ?

Yali 16/10/2004 @ 16:06:05
Personne ne se souvient des biftons de 500 balles et de la tronche du monsieur figurant dessus ? Je me trompe Kilis ?

Kilis 16/10/2004 @ 17:43:43
Je vous dois à tous des excuses, je citais de mémoire et celle-ci n'est pas si fidèle dirait-on.
Alors voici le bon texte:


Le coeur de l'homme vierge est un vase profond:
Lorsque la première eau qu'on y verse est impure,
La mer y passerait sans laver la souillure,
Car l'abîme est immense et la tache est au fond.
Alfred de MUSSET

Yali 16/10/2004 @ 17:49:23
M… Perdu !

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