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Tom n’étais pas habitué a ce genre d’opérations, et même s’il avait déjà du à plusieurs reprises sortir son flingue depuis qu’il travaillait dans la police, il ne l’avais jamais sorti pour faire face a un réel danger. Les criminels les plus féroces préfèrent le soleil et les belles plages, puisqu’ils travaillent justement pour profiter en paix de ce genre de paysage, ce qui n’est pas, à vrai dire, la spécialité de coin pourri. Une intuition bien négative lui trafiquait les méninges. La situation été délicate, voire dangereuse. Considérant le calme habituel de la région, il y avait trop de coïncidences : une camionnette disparue, fantomatique, ne pouvant aller bien loin, et un joli cadavre sur le bas coté d’une route déserte. Il ne savait trop pourquoi, mais son instinct de justicier lui faisait bien sentir qu’il y avait danger. « Ici pensait-il, les gens ne se perdent pas, tout le monde a l’habitude de la neige, Il y a quelque chose qui cloche ». Il n’avait pas tort, c’est le moins qu’on puisse dire. Il sentait l’angoisse monter, inversement proportionnelle à la distance qui le séparait de la maison du vétérinaire et de la camionnette blanche.
- « Putain de merde. Il n’y a peut être rien ici, et tu flippe comme un gosse dans le noir. Tu rentres et tu avises. Calmement. Compris ? » Il s’entretenait, pour regrouper son courage dans ce rapide conciliabule avec lui-même, sans arriver a s’ôter de l’esprit cette phrase : « Quelque chose ne tourne pas rond dans cette maison ». Le jour commençait a se lever et il était déjà sept heures et demi. La neige se faisait plus fine, et le coup de froid qu’amènent les premiers rayons du soleil d’hiver achevaient de verglacer la route.
Il pensait et observait tout cela en s’approchant de la porte, mesurant ces pas, gérant la tension. Sa main droite caressait son arme, cherchant a ressentir la moindre aspérité de la crosse, pour ne pas la laisser filler au mauvais moment de ses doigts gelés, si mauvais moment il devait y avoir.
Il y était. Une inspiration et il ouvrit sans frapper, sans faire de bruit et dissimula son arme, au cas ou il n’y ai rien à signaler, mais la gardant fermement dans sa main, au cas ou il ai justement quelque chose de particulier.
Le petit couloir en face de lui, la salle d’attente à droite et une porte entrebâillée a gauche, à trois mètres de lui. La chaleur de la pièce lui fit terriblement mal aux bouts des dix doigts. Il s’avançait, et, bizarrement, pensait à la vie qu’il pourrait mener avec une femme, un ou deux gosses, une maison et tout le tralala. Ce n’était pas vraiment le moment idéal pour penser à cela. Il était devant la porte, et entendait du bruit. Il poussa la porte et, au même moment, une porte claqua, puis une s’ouvrit, il entendit une voix de fillette et, superposée, un voix de jeune homme : - « ça va mieux ! » - « préfère crever au faud d’une allerzie que de fr... » Il n’entendit pas la suite, il je ta un coup d’œil a l’intérieur, vit un homme couché, le regard noir posé sur son insigne, une fesse en sang, une arme levée, le coup partit.
Jim devint livide. La fillette hurla. Moineau décida d’aller mourir de froid.
Jim était perdu. Il ne pouvait plus prendre sa camionnette puisque c’est à cause d’elle qu’on l’avait retrouvé, et il fallait faire vite. Cette pensée lui était venue alors qu’il s’était levé et refroqué. Il braquait son arme sur la tempe du vétérinaire. Il entendait la fillette pleurer dans le couloir mais ne la voyait pas. Il lui dit de sortir et d’appeler le Piaf, qu’il les rejoindrai tout de suite. La porte claqua, et il tira, non sans dégoût, mais il n’avait plus le choix. Il sortit, rangea son arme, prit la fillette qui s’était agenouillée dans la neige dans ces bras et appela l’oisillon.
- « Boi-Neau ! Bordel ! »
- « Viens, on s’casse, ça sent le roussi. »
Il n’avait pas plus envi de parler que d’être dans sa situation de meurtrier. Quatre morts dans la même journée, il n’aimait pas ça. Les braquage, ça, ça ne le dérangeait pas, au contraire, c’était grisant et ça pouvait rapporter gros, mais tuer, c’était une autre histoire. A vrai dire ça le rendait malade, et la vue de la fillette, gelée, dans ces bras n’était pas pour soigner ses tracas. Moineau suivait la marche hasardeuse, feignant de réfléchir, mais ayant la décence de se taire, comprenant que le silence était de loin le meilleur des choix. La situation devenait sérieuse. Le flic avait du signaler sa position avant d’entre et il n’y avait pas une minute a perdre.
Jim toisa le paysage. Tout était mort, le village semblait désert, et il ne voyait pas la moindre solution de fuite. Jim était malade, et son rôle de dur ne lui allait plus vraiment comme un gant, il serrait fort la fillette dans ses bras et lui frictionnait de dos.
- « Merde ! Merde ! Merde ! et re-merde »
Silence
- « Bon, Moineau, toi qui aime bien parler, tu aurait pas une bonne idée pour une fois ? »
- « Putain de merde. Il n’y a peut être rien ici, et tu flippe comme un gosse dans le noir. Tu rentres et tu avises. Calmement. Compris ? » Il s’entretenait, pour regrouper son courage dans ce rapide conciliabule avec lui-même, sans arriver a s’ôter de l’esprit cette phrase : « Quelque chose ne tourne pas rond dans cette maison ». Le jour commençait a se lever et il était déjà sept heures et demi. La neige se faisait plus fine, et le coup de froid qu’amènent les premiers rayons du soleil d’hiver achevaient de verglacer la route.
Il pensait et observait tout cela en s’approchant de la porte, mesurant ces pas, gérant la tension. Sa main droite caressait son arme, cherchant a ressentir la moindre aspérité de la crosse, pour ne pas la laisser filler au mauvais moment de ses doigts gelés, si mauvais moment il devait y avoir.
Il y était. Une inspiration et il ouvrit sans frapper, sans faire de bruit et dissimula son arme, au cas ou il n’y ai rien à signaler, mais la gardant fermement dans sa main, au cas ou il ai justement quelque chose de particulier.
Le petit couloir en face de lui, la salle d’attente à droite et une porte entrebâillée a gauche, à trois mètres de lui. La chaleur de la pièce lui fit terriblement mal aux bouts des dix doigts. Il s’avançait, et, bizarrement, pensait à la vie qu’il pourrait mener avec une femme, un ou deux gosses, une maison et tout le tralala. Ce n’était pas vraiment le moment idéal pour penser à cela. Il était devant la porte, et entendait du bruit. Il poussa la porte et, au même moment, une porte claqua, puis une s’ouvrit, il entendit une voix de fillette et, superposée, un voix de jeune homme : - « ça va mieux ! » - « préfère crever au faud d’une allerzie que de fr... » Il n’entendit pas la suite, il je ta un coup d’œil a l’intérieur, vit un homme couché, le regard noir posé sur son insigne, une fesse en sang, une arme levée, le coup partit.
Jim devint livide. La fillette hurla. Moineau décida d’aller mourir de froid.
Jim était perdu. Il ne pouvait plus prendre sa camionnette puisque c’est à cause d’elle qu’on l’avait retrouvé, et il fallait faire vite. Cette pensée lui était venue alors qu’il s’était levé et refroqué. Il braquait son arme sur la tempe du vétérinaire. Il entendait la fillette pleurer dans le couloir mais ne la voyait pas. Il lui dit de sortir et d’appeler le Piaf, qu’il les rejoindrai tout de suite. La porte claqua, et il tira, non sans dégoût, mais il n’avait plus le choix. Il sortit, rangea son arme, prit la fillette qui s’était agenouillée dans la neige dans ces bras et appela l’oisillon.
- « Boi-Neau ! Bordel ! »
- « Viens, on s’casse, ça sent le roussi. »
Il n’avait pas plus envi de parler que d’être dans sa situation de meurtrier. Quatre morts dans la même journée, il n’aimait pas ça. Les braquage, ça, ça ne le dérangeait pas, au contraire, c’était grisant et ça pouvait rapporter gros, mais tuer, c’était une autre histoire. A vrai dire ça le rendait malade, et la vue de la fillette, gelée, dans ces bras n’était pas pour soigner ses tracas. Moineau suivait la marche hasardeuse, feignant de réfléchir, mais ayant la décence de se taire, comprenant que le silence était de loin le meilleur des choix. La situation devenait sérieuse. Le flic avait du signaler sa position avant d’entre et il n’y avait pas une minute a perdre.
Jim toisa le paysage. Tout était mort, le village semblait désert, et il ne voyait pas la moindre solution de fuite. Jim était malade, et son rôle de dur ne lui allait plus vraiment comme un gant, il serrait fort la fillette dans ses bras et lui frictionnait de dos.
- « Merde ! Merde ! Merde ! et re-merde »
Silence
- « Bon, Moineau, toi qui aime bien parler, tu aurait pas une bonne idée pour une fois ? »
en m'excusant pour le retard, sincérement...
Là, ça se gâte carrément. Ca descend comme à Gravelottes! Après l'expansion du nombre de personnages, irions nous vers la contraction? Finalement j'ai comme l'impression que tu t'es aussi un peu coulé dans le moule. Pas de cassures stylistiques. Serait-ce la loi du genre Mille Mains que de prolonger, non pas seulement l'histoire, mais aussi le style? Je pense encore une fois que c'est dû au format, très court, adopté.
Quelques fautes m'ont fait déraper la lecture. Tu semblerais fâché avec le verbe être à l'imparfait!
Bon j'espère que tu t'es amusé quand même. Et j'espère aussi que Jadsmine pourra tenir compte de ton épisode, ça serait dommage d'avoir 2 épisodes différents sur le même tronçon!
J'ai apprécié ta réaction de compréhension à l'issue de nos communications sur Invitation3.
Merci pour ta contribution Lfrobin.
Quelques fautes m'ont fait déraper la lecture. Tu semblerais fâché avec le verbe être à l'imparfait!
Bon j'espère que tu t'es amusé quand même. Et j'espère aussi que Jadsmine pourra tenir compte de ton épisode, ça serait dommage d'avoir 2 épisodes différents sur le même tronçon!
J'ai apprécié ta réaction de compréhension à l'issue de nos communications sur Invitation3.
Merci pour ta contribution Lfrobin.
ha de l'action! si j'ai bien compris jim a tué le veto? alors 2 morts en plus , et ils faut qu'ils se sauvent avec la gamine , 2 coups de revolver ca a du s'entendre dans le village quand meme , ou alors tout le monde a peur. un bon episode encore , ca va jamais finir!
bien obligé de s'adapter au style des autres !
On ne peut jouer que sur l'ambiance, ce qui est déja pas mal.
héoui, meme si je l'ai fait un peu a la va vite, je me suis bien amusé.
On ne peut jouer que sur l'ambiance, ce qui est déja pas mal.
héoui, meme si je l'ai fait un peu a la va vite, je me suis bien amusé.
On se demande comment tout ça va bien finir!! Très sombre, cet épisode. Jim ne réfléchit pas beaucoup avant d'agir et la digression mentale de Tom m'a fait d'autant plus regretter sa disparition.
Stylistiquement très semblable au reste, en effet. Quant aux fautes, bien... nous dirons que Lfrobin s'est dépêché de nous envoyer son texte... ;o)
Stylistiquement très semblable au reste, en effet. Quant aux fautes, bien... nous dirons que Lfrobin s'est dépêché de nous envoyer son texte... ;o)
Le début est un peu laborieux, je trouve. Mais après ça roule mieux. Là, on se concentre sur Tom (ça repose) : ses états d'âme, etc... Ca marche bien. Puis c'est le tir et là, je dois avouer que c'était un peu confus, je ne savais plus qui tirait sur qui, qui était mort... J'ai eu un peu de mal à ce niveau-là... Tu aurais peut-être pu parler des corps de Tom et du vétérinaire car on sait pas trop sur qui tire Jim.
Enfin, deux petites choses : j'ai l'impression que le temps s'est accéléré (il n'y encore pas longtemps, la nuit arrivait et là, on est le matin! ou bien je me trompe!) et dans mon imagination, la maison était isolé au bord de la route. Mais je me trompe là aussi peut-être!
Enfin, deux petites choses : j'ai l'impression que le temps s'est accéléré (il n'y encore pas longtemps, la nuit arrivait et là, on est le matin! ou bien je me trompe!) et dans mon imagination, la maison était isolé au bord de la route. Mais je me trompe là aussi peut-être!
Oui c'est bien dans la ligne des épisodes précédents. Quelques bonnes images, j'aime bien celle-ci: "son rôle de dur ne lui allait plus vraiment comme un gant". Cependant rien de vraiment très inattendu... On sent quand même que tu as dû l'écrire un peu vite.
bon ben c'est à moi là...
je vous mets ça pour demain samedi, vers 20h30/21h00...
je ne peux point faire mieux, je travaille demain toute la journée, mais je me dépêêêêêêêche !!!!!!!!!!
à demain !
je vous mets ça pour demain samedi, vers 20h30/21h00...
je ne peux point faire mieux, je travaille demain toute la journée, mais je me dépêêêêêêêche !!!!!!!!!!
à demain !
Super!
Bonjour,
L'action, avec un grand A, et encore des cadavres, c'est vraiment impressionnant cette belle continuité quand on lit tous les épisodes d'une traite comme je viens de le faire car j'étais absente depuis bien longtemps. Impressionnant ! Une belle expérience que vous vivez tous, là, amateurs et écrivains en herbe ! On croirait une entente implicite quant au scénario alors que celui-ci s'écrit au fil des épisodes !
Et contrairement aux dires de certains, lorsqu'on lit en une fois sans à priori, on ressent les différents styles, nettement, ne serait ce que dans le vocabulaire ou dans les types de dialogues. Si si je vous assure ! Et cela n'est pas génant du tout !
Bravo à tous et à toutes !
(la dernière phrase de Jim, ci-dessus, a vraiment l'air de s'adresser à l'écrivain suivant...)
L'action, avec un grand A, et encore des cadavres, c'est vraiment impressionnant cette belle continuité quand on lit tous les épisodes d'une traite comme je viens de le faire car j'étais absente depuis bien longtemps. Impressionnant ! Une belle expérience que vous vivez tous, là, amateurs et écrivains en herbe ! On croirait une entente implicite quant au scénario alors que celui-ci s'écrit au fil des épisodes !
Et contrairement aux dires de certains, lorsqu'on lit en une fois sans à priori, on ressent les différents styles, nettement, ne serait ce que dans le vocabulaire ou dans les types de dialogues. Si si je vous assure ! Et cela n'est pas génant du tout !
Bravo à tous et à toutes !
(la dernière phrase de Jim, ci-dessus, a vraiment l'air de s'adresser à l'écrivain suivant...)
(la dernière phrase de Jim, ci-dessus, a vraiment l'air de s'adresser à l'écrivain suivant...)
Tu n'as pas tort. Jadsmine = Moineau?
Tu n'as pas tort. Jadsmine = Moineau?
moi je trouve qu'il ya une légère différence de style surtout par rapport aux premiers mais je trouve ça bien: ça fait évoluer le texte en douceur, un petit peu à chaque fois. Moi aussi j'ai eu du mal avec le nombre de mort... Il m'a fallu recompter pour comprendre que Tom y était passé ausssi (dommage, je commençais à m'y attacher...). Mais sinon c'est un épisode pas mal du tout. On vire dans le tragique et "j'angoisse" pour le sort des 3 héros.
Ahhhh ! Changement de ton, changement d'humeur, un peu de densité, un peu de sombre... On respire là ! Ca fait du bien d'aérer tout ça... Un flingué de plus et j'aurai trouvé ça encore mieux ;-) Sinon, oui, manquent un ou deux mots pour éviter de larguer le lecteur sur le premier flingage (l'effet est bon, enfin je le trouve bien, mais pas assez "tenu" ou un peu trop "lache" pour faire mouche... manquent deux trois mots pas plus sans doute sur ce virage là).
Bon, sinon c'est clair que ça donne le sentiment que tu as du fond à balancer en écrivant... Vu que même sur exercice pondu rapido, dans l'ambiance de l'entrée dans la maison, par exemple, la pensée furtive sur la femme et les enfants est loin de faire flop ;-)
Bon, sinon c'est clair que ça donne le sentiment que tu as du fond à balancer en écrivant... Vu que même sur exercice pondu rapido, dans l'ambiance de l'entrée dans la maison, par exemple, la pensée furtive sur la femme et les enfants est loin de faire flop ;-)
Je trouve que ça fonctionne pas si mal, changement d'ambiance certes, mais pas déplaisant. Je crois que de toute façon, chacun s'attache désormais à l'histoire et aux personnages, ce qui laisse à penser que c'est pas loin d'être gagné comme pari, et au vu du nombre de participants, c'était pas si facile.
Sinon, difficile lfrobin d'écrire en imposé ?
Sinon, difficile lfrobin d'écrire en imposé ?
pas difficile mais certainement pas le mode d'ecriture que je prefere. apres ça a un coté marrant, c'est sur mais bon...
C'est pas mal.
Tu focalises sur Tom au début, ses états d'âmes, etc. C'est peut-être un peu long à mon goût, mais bien fait.
Ensuite je trouve dommage de tuer des personnages. Dans la construction de l'histoire et pour le dénouement, ça n'a rien apporté. Par contre élément intéressant : A priori, les compères fuiraient à cause d'un braquage. Ma question est donc : Où est le butin ? Je laisse répondre les successeurs de l'épisode 14.
Sinon, je ne suis pas un pro en orthographe, mais j'ai remarqué des fautes...
Tu focalises sur Tom au début, ses états d'âmes, etc. C'est peut-être un peu long à mon goût, mais bien fait.
Ensuite je trouve dommage de tuer des personnages. Dans la construction de l'histoire et pour le dénouement, ça n'a rien apporté. Par contre élément intéressant : A priori, les compères fuiraient à cause d'un braquage. Ma question est donc : Où est le butin ? Je laisse répondre les successeurs de l'épisode 14.
Sinon, je ne suis pas un pro en orthographe, mais j'ai remarqué des fautes...
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