Drclic 14/10/2004 @ 15:36:17
Salut,


Je constate (avec d'autres apparement), que les critiques ne sont pas assez virulentes sur le forums vos ecrits.

Bien ou pas bien, ca ne suffit pas. Je veux savoir ce qui ne va pas mais aussi comment y remedier et comprendre pourquoi cela ne va pas.


Je recherche donc un atelier d'ecrtiure pour partager ma passion avec d'autres.
Sur paris et paris 6eme serait parfait.

Qui peut me renseigner ?
il y en a quelques un de payant mais je cherche un partage plutot qu'un marchandage.
;-)

Merci d'avance.

Ghislaine 15/10/2004 @ 23:14:25
Bonsoir Drclic,

Françoise Neveu, écrivain universitaire, propose des ateliers d'écriture basés sur l'échange (comme tu le souhaites), suivant un enseignement en trois étapes. Certains de ses anciens élèves ont créé ensuite à leur tour leur propre club. Tu peux la joindre au 06 72 67 07 30, ou au sous-sol de l'Eglise de la Madeleine à Paris, entrée côté marché aux fleurs. Voici son programme :

http://textes.net/html/presentation/…

Drclic 16/10/2004 @ 16:08:02
Merci beaucoup, je l'appelle tout de suite.

Avez vous suivi son atelier ?

Yali 16/10/2004 @ 17:16:33
Salut Drclic, heureux que Ghislaine ait trouvé une solution à ton problème. Cependant, juste pour, peut-être, préciser la situation et sans chercher à polémiquer, j'ajoute que pour y avoir critique il faut disposer de matière.
Présenter en tout trois textes, soit 6500 signes, soit une page et demie, ou plus exactement trois demies pages et se plaindre du manque de réaction, virulente ou non, me semble être un peu gonflé, ou du moins très disproportionné comme réaction. Si c’est une passion, j’imagine que tu écris, or, je n’ai pour ma part, jamais lu d’avantage que ça, et donc, je suis incapable de formuler une opinion. Et j’imagine qu’il en sera de même pour les membres d’un atelier d’écriture.
Critiques insuffisantes pour cause d’insuffisance de textes ;-)

Ghislaine 16/10/2004 @ 20:34:14
Avez vous suivi son atelier ?



Bonsoir Drclic,

Contente que cela te plaise. Non, je ne connais pas personnellement Françoise Neveu. Après avoir effectué une recherche sur Internet, j'ai trouvé son travail plus intéressant que celui des autres. Elle fait une bonne publicité. Pourras-tu nous dire STP si oui ou non elle te convient ? Merci. A +.

Balamento 16/10/2004 @ 20:52:07
Hum... connaissez vous quelque quidam qui ait participé à des ateliers d'écriture comme on irait apprendre le bridge et qui en soit ressorti révélé sur son propre style ?

Ne nous leurrons pas, les ateliers d'écritures sont des croque-neuneus permettant à des écrivains ratés de se faire de l'argent à bon compte. L'aventure d'écriture est à mon goût évidemment tout sauf encadrée, enseignée, partagée dans le contexte d'un apprentissage qui serait donné par certains à plusieurs ;-)

Kilis 16/10/2004 @ 21:03:36
Je suis complètement de ton avis, Balamento. Sauf évidemment s'il s'agit de personnes se connaissant, s'appréciant et s' isolant ensemble par exemple à la campagne pour une session. cela peu être très revigorant, alors.

Ghislaine 16/10/2004 @ 21:12:38
Pourquoi ne pourrait-on apprendre d'autrui dans des clubs littéraires ? Il me semble qu'ils nous sont donnés dans le but d'en sortir grandis, stimulés, encouragés, avec des qualités d'écrivains décuplées. En Faculté de Lettres, à l'IUFM de Paris, on peut en rencontrer. C'est bien qu'ils ont une utilité prouvée, ne croyez-vous pas ?

Après tout, Maupassant a bien reçu d'un ami bibliothécaire, beaucoup de coupures de journaux sur des faits divers passés en Normandie. Celles-ci l'ont bien inspiré dans l'écriture de ses nouvelles !

Tomtom 16/10/2004 @ 21:34:15
Oui, il y a des ateliers d'écriture qui ont vraiment conduit des gens à l'écriture. Caroline Lamarche, par exemple, publiée chez Minuit et Gallimard a pratiqué longtemps les ateliers d'écriture, comme participante! Elle n'avait aps encore publié mais elle écrivait déjà.
Le secret des bons ateliers: les bons animateurs ;-) Non, plus précisément, les seuls bons ateliers sont ceux où l'animateur avoue apprendre autant que les autres participants : il n'y a pas de bonne méthode pour écrire de la littérature, on ne peut donc ni l'enseigner ni la transmettre, il y a par contre de nombreuses raisons pour lesquelles on se plante, c'est là que l'atelier d'écriture est un lieu unique et précieux.
Par ailleurs, un atelier sans critique, ce n'est pas un atelier: on ne vient pas pour écrire dans son coin, on vient pour écrire en commun et partager le résultat, avec tous les commentaires qui s'imposent. Un atelier, ce n'est pas un cours. Les cours d'écriture, eux, je n'y crois pas.

Balamento 16/10/2004 @ 21:47:42
Je persiste et signe... écrire est une activité solitaire. Evidemment on peut s'amuser à se dévoyer soi-même en apprenant quelques trucs et astuces en participant à des ateliers... Mais, mais, mais la seule façon viable d'apprendre à écrire est de s'y jeter, puis de se rendre compte que c'est mauvais et lire ensuite, lire pour comprendre et pour s'ouvrir...

Il y a évidemment des gens qui ont pu "publier" suite à participation à atelier d'écriture, mais était ce juste une errance pour eux ou une réelle, comment dire, une réelle "aide" ? J'ai un très gros doute là dessus... d'autant que je ne connais pas l'auteur donnée en exemple (mais je lis trop peu) ;-)

Ghislaine 16/10/2004 @ 23:15:55
Bonsoir Balamento,

Je m'en voudrais d'insister, mais je tiens à t'expliquer mon point de vue :

Beaucoup d'illustres écrivains ne sont peut-être pas encore sortis des ateliers d'écriture, car c'est une invention récente : En effet, les ateliers d'écriture on été créés, inventés, par Élisabeth Bing, en 1969, dans une école pour enfants caractériels de la Drôme. Tout ce qui est nouveau doit faire ses preuves, c'est entendu.

Or, les ateliers d'écriture viennent d'être récemment reconnus par l'Education Nationale d'abord et par le Ministère de la Culture ensuite.

C'est bien le signe que nombre d'écrivains et de professeurs puisent dans ces ateliers d'écriture la force, le désir et les compétences nécessaires pour écrire et enseigner....

Balamento 17/10/2004 @ 00:02:07
Or, les ateliers d'écriture viennent d'être récemment reconnus par l'Education Nationale d'abord et par le Ministère de la Culture ensuite.

C'est bien le signe que nombre d'écrivains et de professeurs puisent dans ces ateliers d'écriture la force, le désir et les compétences nécessaires pour écrire et enseigner....


Tout dépend de ce dont on parle... Le sujet de départ concerne l'atelier d'écriture pour adulte, ce dont je parle. Aussi, que l'éducation nationale, le ministère de la culture ou n'importe quel organe étatique subventionne ou reconnaisse des ateliers d'écritures comme un moyen pédagogique ou culturel concernant l'enfant me semble ne pas être dans le sujet "ateliers d'écritures pour adultes".

Néanmoins, si cela concerne aussi le public adulte, je considère pour ma part que la création, l'inspiration, le talent, la force ne sont jamais aussi forts et possibles que lorsqu'ils ne font l'objet d'aucune aide ni subvention.

Ecrire (pour parler des écrivains) me semble être un désir, une volonté, un besoin ou n'importe quoi d'autre que l'on a en soi et qui ne peut en aucune mesure provenir ou être soutenu par une quelconque forme d'encadrement ni d'enseignement organisé.

Quant à améliorer ses qualités d'enseignant en participant à des ateliers d'écriture, c'est, comme concernant les enfants, un sujet qui me semble déborder du thème de ce post.

Mais, ceci dit, tout dépend aussi de ce que l'on souhaite gagner à fréquenter un atelier d'écriture... ;-)

Ghislaine 17/10/2004 @ 10:15:53
Bonjour Balamento,


Si je t'ai parlé de tous les aspects des ateliers d'écriture, c'était pour te montrer que leur impact dépassait de loin le simple cadre évoqué jusqu'ici.

Certes, je comprends tout à fait ton point de vue. Mais je reste persuadée qu'il s'adresse aux écrivains confirmés, de talent. Mais les autres ? N'existe-t-il pas une seconde chance pour eux ? Je reste persuadée qu'ils peuvent puiser dans les ateliers d'écriture de nouvelles expressions, des tranches de vie intéressantes, des rêves, des idées nouvelles, des critiques constructives sur leurs écrits, du tonus pour poursuivre leur activité créatrice.

Cela n'est pas facile d'écrire, quand on doit essuyer les difficultés, les désillusions, la solitude, l'angoisse de la page blanche, l'épreuve du refus des éditeurs. On est un peu comme l'oiseau sur la branche : on ne sait jamais, du moins à ses débuts, de quoi demain sera fait. Aussi, ne croyez-vous pas qu'on a intérêt à être encouragé, soutenu, au moins au commencement ?

Drclic 17/10/2004 @ 11:10:16
Yali, je te rassure, ce n'etait pas concernant mes quelques ecrits que je declarais trouver les critiques peu virulentes. D'ailleurs, il y a une file entiere ou vous admettez ca, donc je ne vois pas trop le probleme. C'était plus une accroche qu'un reproche.

Ensuite, je cherchais plutôt des ateliers gratuits où c'est des passionnés éclairés qui se retrouvent et partagent. Francoise Neveu a des tarifs plutot interessants mais cela reste cher.

Concernant l'apprentissage de l'ecriture. Oui, j'ai à apprendre, aucun art n'est inné ...
Il y a des techniques precises à maitriser avant de pouvoir s'eclater.
Je ne comprends vraiment pas la discussion sur l'utilité de tels ateliers; Cela me depasse que l'on puissent dire que l'ecriture ca ne s'apprend pas des autres. CL, c'est un atelier d'ecriture : on partage et on critique les ecrits.

Bon j'en ai marre de taper et le sujet est trop long a developper. C'est pour cela que je veux rencontrer des gens. Le net c'est limité.

A bientot,

Kilis 17/10/2004 @ 12:21:25
Craignez-vous pour vos vers la censure publique ?
Soyez-vous à vous-même un sévère critique ;
L’ignorance toujours est prête à s’admirer.
Faites-vous des amis prompts à vous censurer ;
Qu’ils soient de vos écrits les confidents sincères,
Et de tous vos défauts les zélés adversaires.
Dépouillez devant eux l’arrogance d’auteur ;
Mais sachez de l’ami discerner le flatteur :
Tel vous semble applaudir, qui vous raille et vous joue.
Aimez qu’on vous conseille, et non pas qu’on voue loue…

Boileau, L’ Art Poétique, extrait

Balamento 17/10/2004 @ 12:39:13
Je reste persuadée qu'ils peuvent puiser dans les ateliers d'écriture de nouvelles expressions, des tranches de vie intéressantes, des rêves, des idées nouvelles, des critiques constructives sur leurs écrits, du tonus pour poursuivre leur activité créatrice.

(../..)

On est un peu comme l'oiseau sur la branche : on ne sait jamais, du moins à ses débuts, de quoi demain sera fait. Aussi, ne croyez-vous pas qu'on a intérêt à être encouragé, soutenu, au moins au commencement ?


En parlant de "seconde chance", de "débuts", de "commencements" et de quoi demain sera fait, là on risque fort de tomber sur des questions du genre : "pourquoi écrit-on ?", "pourquoi veut-on écrire ?". Aussi, il est difficile bazarder d'un bloc les ateliers d'écriture, c'est certain.

Mais ! Si l'on écrit parce que l'on a des choses à dire et que c'est de l'ordre du besoin (ainsi que d'être lu), je pense sincèrement que les ateliers d'écritures sont choses inutiles et coûteuses, voir amenuisantes quant à sa propre originalité d'écriture (uniformisante pourrais-je dire).

Un autre argument pour étayer ce point de vue est que l'écrit et les commentaires qu'il entraine n'ont jamais été rendu aussi accessibles qu'aujourd'hui... L'on parlerait d'un public isolé, dépossédé de tout livre, de tout magazine, de télévision, d'internet et de café du coin, je ne dis pas... Mais tout est là, il n'y a qu'à se servir... non ?

Ghislaine 17/10/2004 @ 13:34:26
Un autre argument pour étayer ce point de vue est que l'écrit et les commentaires qu'il entraine n'ont jamais été rendu aussi accessibles qu'aujourd'hui... L'on parlerait d'un public isolé, dépossédé de tout livre, de tout magazine, de télévision, d'internet et de café du coin, je ne dis pas... Mais tout est là, il n'y a qu'à se servir... non ?


Tu parles de supports d'informations écrites, audiovisuelles, informatiques. C'est très bien et je t'approuve à 100 %. Mais es-tu vraiment sûr que cela soit suffisant ? Le facteur humain, qu'en fais-tu ? Ne crois-tu pas que de la confrontation avec ses pairs peut naître le progrès ? Certains écrivains se réunissent dans des cafés littéraires, d'autres dans des ateliers d'écriture. Quelle est la différence ? Ce qui compte, c'est le résultat, les fruits obtenus grâce aux efforts conjugés d'un groupe et sur soi-même. Et qui peut se prévaloir d'être un écrivain débutant suffisamment doué pour écrire tout seul un chef-d'oeuvre d'un bout à l'autre ? Ce qui compte, c'est d'avancer dans la voie de la création littéraire. C'est malheureusement onéreux comme tu le soulignes à juste titre, mais les efforts consentis seront largement récompensés quand le succès couronnera tous ces efforts. Et ensuite l'écrivain aguerri et fortifié par sa notoriété nouvellemnt acquise pourra voler de ses propres ailes, comme tu l'expliques si bien.

Martell
avatar 17/10/2004 @ 20:24:09
Si les atelier font doubler la production littéraire de la prochaine rentrée, je crains une pénurie de lecteurs. Il y a déjà plus de 300 nouveaux romans publiés?
Je crois que nous assistons davantage à un besoin de faire 'son' livre qu'à une période riche de la littérature. Les ateliers sont une excellente façon de rencontrés des gens aisés, cultivés et motivés pour écrire 'leur' livre. On dépense ses énergies et son argent comme on veut. Mais si tous ceux qui sont obsédés par l'idée de publier un roman sont exaucés, adieu les forêts!

Kilis 17/10/2004 @ 20:53:58
Bien vu et bien dit aussi ça, Martell.

Ludico 17/10/2004 @ 22:34:43
Craignez-vous pour vos vers la censure publique ?
Soyez-vous à vous-même un sévère critique ;
L’ignorance toujours est prête à s’admirer.
Faites-vous des amis prompts à vous censurer ;
Qu’ils soient de vos écrits les confidents sincères,
Et de tous vos défauts les zélés adversaires.
Dépouillez devant eux l’arrogance d’auteur ;
Mais sachez de l’ami discerner le flatteur :
Tel vous semble applaudir, qui vous raille et vous joue.
Aimez qu’on vous conseille, et non pas qu’on voue loue…

Boileau, L’ Art Poétique, extrait



C'est amusant de voir ceux qui s'insurgent offusqués et rageurs, face à une critique dure et non complaisante, faire appel à Boileau.

(Ludico ne peut s'empêcher de sourire)

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