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Forums  :  Musique & Cinéma  :  Bacri et Jaoui

Tatanicole 28/09/2004 @ 20:39:49
Avez-vous vu "comme une image" ?
Qu'en pensez-vous ?

Monito
avatar 29/09/2004 @ 11:13:03
du jaoui, du bacri...rien de très nouveau ni de très surprenant mais un excellent moment comme d'hab. J'adore l'air de Monteverdi chanté enfin presque par Melle Berry et faut bien l'avouer...le personnage de bacri et moi, on se ressemble...c'est pas tjrs cool

Jadsmine 11/10/2004 @ 06:14:16
j'ai bien aimé ce film même si je conviens que ce n'est pas un chef d'oeuvre, il y a des scènes franchement drôles, d'autres qui font réfléchir sur la vie...

j'ai trouvé Marilou Berry très juste dans son rôle de jeune fille abandonnée à cause de son poids, abandonnée mais pleine d'espoir aussi.

Bacri et Jaoui, deux "personnages" que j'adore, lui par son côté "ours mal léché" et elle, par sa délicatesse...

un très bon moment je pense.

Tistou 11/10/2004 @ 09:02:08
Film dans la tradition "qualité française" (pour autant que cela signifie quelque chose), très plaisant et générateur d'autoréflexions. Forcément une diffusion limitée par ailleurs, limitée à ... l'EUROPE?. Je vois mal les américains, les chinois, les indiens, ... sauter sur ce genre de film intimiste.
J'ai quand même trouvé la fin un peu ... baclée? Comme si le format avait été trop court pour caser ce qui restait à dire. Là on nous laisse avec trop d'interrogations.
Très recommandable.

Le petit K.V.Q. 11/10/2004 @ 20:53:28
Très bon film. Marilou Berry est très talentueuse, Bacri, toujours dans le même rôle, Jaoui, tout en finesse, Grégoire Oestermans, en mister Watson, etc... Pas le film du siècle mais un très bon moment. Une belle preuve que le cinéma français n'est pas mort.
Et les dialogues sont irrésistibles.
A voir.

Kim

Sahkti
avatar 13/10/2004 @ 12:04:55
Un peu les mêmes remarques que les précédentes, c'est un bon film. Bacri y est, comme souvent, excellent, car très à l'aise et naturel dans ce rôle d'emmerdeur patenté qui râle tout le temps.

Je suis plus mitigée sur la prestation de la fille de Balasko, tout simplement parce qu'elle joue comme sa mère, on a par moments l'impression de voir la maternelle à l'écran.
Marilou Berry est très bien dans le rôle de cette ado mal dans sa peau qui se cherche à travers la musique (Dieu que Monteverdi fut massacré!!), mais ça s'arrête là. Si vous avez vu "La première fois que j'ai eu vingt ans", vous verrez que c'est une copie conforme de son rôle dans "Comme une image", une ado musicienne qui se trouve moche et grosse et le fait payer à son entourage par son sale caractère. J'espère pour elle qu'elle arrivera à faire autre chose que ces rôles bateaux et qu'elle apprendra d'autres mimiques et expressions que celle de sa maman.

Sinon, j'ai passé un très bon moment et j'ai particulièrement apprécié le second degré d'Agnès Jaoui pour relater les fidélités successives de la célébrité. Que l'histoire se passe dans le milieu éditorial importe peu, ça aurait pu être dans la chanson ou le ciné. Cette manière de considérer les autres une fois qu'ils ont du succès et de tourner le dos à des amis parce qu'on a la grosse tête est très bien rendue. Jaoui sait de quoi elle parle, on l'a souvent accusée d'avoir attrapé la grosse tête après le succès du "Goût des autres" et d'avoir choisi de plus gros studios au détriment de ses premiers collaborateurs.

Balamento 16/10/2004 @ 23:23:41
Bacri et Jaoui font du Bacri et Jaoui. Ca sent l'usure... En me pointant dans la salle je me disais : "ça ne sera pas nul mais je n'en attends pas grand chose". Et effectivement, nul envolement, aucune surprise, rien de cinématographiquement inventif (nous sommes dans une certaine veine de comédie cinéma française, on le sait, tant pis, on fait avec ;-)), rien non plus de pertinent dans ce traitement de l' "être" et du "paraître" qui a servi à résumer ce film.

Alors quoi ? Juste une question qui m'est venue : pourquoi Jaoui s'escrime t-elle à jouer ce qu'elle écrit ? Une comédienne autre aurait peut-être donné quelques autres intérêts à Bacri, quelques autres inspirations que de s'en cantonner à son savoir-faire de quinaqua bourru (et peu plus bourru ici qu'aiileurs, mais bon, une paille dans un océan).

Et aussi, oui, ce traitement de l'être et du paraître, exposé dans une forme relativement manichéiste. La fille moche (rendue on ne peut plus moche par les costumes, les expressions et bien entendu la réalisation) et sensible, douée peut-être même en opposition à la femme de Bacri, nunuche parmis les nunuches mais belle et séduisante. C'est un peu voir beaucoup trop caricatural et ininspiré tout ça.

Pourrait sauver le film cette impossibilité du père à communiquer avec sa fille dont une scène où il ne peut que lui toucher la main faute de mieux. Mais est-ce suffisant ?

Le couple Bacri-Jaoui vit là sur des acquis (les salles seront fréquentées c'était acquis d'avance) et c'est dommage... pour le spectateur, pour l'acteur Bacri qui aurait plus à gagner à tenter l'aventure sans la scénariste Jaoui ,et pour Jaoui qui aurait tout autant à se libérer en n'encarnant pas les rôles féminins annexes (ou principaux) qu'elle met en scène.

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