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Ce n'était pas un hangar, pas plus qu'une grange, simplement un appentis ou il logeais son bois de chauffe et diverses babioles, pour qu'ils soient à l'abri. Il n'était pas non plus de la dernière jeunesse bien que de taille importante. Et voilà notre quidam qu'y arrive, l'air décidé, le pas idoine et qu'y s'arrête en plein milieu, sortant son mètre et son calepin ; mesurant la hauteur et la notant sur une feuille vierge – cela en valait bien la peine -
Après quelques calcules et prise de mesures il hocha la tête, les yeux sur la poutre principale ; c'était bien là et pas ailleurs. Le bricolage est une chose sérieuse, quand on y met du sien. Il avais acheté l'échelle pliante ( chez Brico-tout, c'est dire) et après l'avoir adossé à la dite poutre , en son point adéquat il pris une corde, qu'il installa au point J ou X, il fit un nœud comme le lui avait appris son père ( mari pêcheur ) et après avoir bien vérifié le nœud de tout son poids il dèscendi de son échelle et la rangea ( de l'ordre comme le disait son père ) Et puis il prit un marche-pied, pas bien haut le bougre mais suffisant. Il refit des calculs (ha ! Les maths) et se décidât à faire un autre nœud, à l'autre bout bien sur, puis il monta sur le marche-pied qui n'en demandait pas tant et inséra sa tête dans le nœud. Voilà qui était parfais, pas de mot (à qui ? ) pas de lègue ni de testament ( à quoi bon.) Il eu même un petit sourire au moment de donner un grand coup de pied au marche-pied.
La corde se tendit mais la poutre marqua le coup, un instant, avant d’émettre un craquement étrange et sembla plier puis carrément se rompre entraînant toute la structure.
Les gendarmes constatèrent que la victime était morte d'un morceau de poutre dans la face. Ils se demandèrent bien le pourquoi de la corde mais mort pour mort à quoi bon les paperasses.
Après quelques calcules et prise de mesures il hocha la tête, les yeux sur la poutre principale ; c'était bien là et pas ailleurs. Le bricolage est une chose sérieuse, quand on y met du sien. Il avais acheté l'échelle pliante ( chez Brico-tout, c'est dire) et après l'avoir adossé à la dite poutre , en son point adéquat il pris une corde, qu'il installa au point J ou X, il fit un nœud comme le lui avait appris son père ( mari pêcheur ) et après avoir bien vérifié le nœud de tout son poids il dèscendi de son échelle et la rangea ( de l'ordre comme le disait son père ) Et puis il prit un marche-pied, pas bien haut le bougre mais suffisant. Il refit des calculs (ha ! Les maths) et se décidât à faire un autre nœud, à l'autre bout bien sur, puis il monta sur le marche-pied qui n'en demandait pas tant et inséra sa tête dans le nœud. Voilà qui était parfais, pas de mot (à qui ? ) pas de lègue ni de testament ( à quoi bon.) Il eu même un petit sourire au moment de donner un grand coup de pied au marche-pied.
La corde se tendit mais la poutre marqua le coup, un instant, avant d’émettre un craquement étrange et sembla plier puis carrément se rompre entraînant toute la structure.
Les gendarmes constatèrent que la victime était morte d'un morceau de poutre dans la face. Ils se demandèrent bien le pourquoi de la corde mais mort pour mort à quoi bon les paperasses.
Une fois de plus, bravo pour l’écriture, c’est bien enlevé, tu as un bon sens de la description, avec une pointe d’humour, le récit évolue vite et bien.
Finalement ce n’est pas triste tellement l’événement est présenté comme un bête accident.
Mais heureusement que je ne suis pas psychologue parce que, avec cette succession de récits qui finissent mal, il y aurait de quoi s’inquiéter…
;-))
Finalement ce n’est pas triste tellement l’événement est présenté comme un bête accident.
Mais heureusement que je ne suis pas psychologue parce que, avec cette succession de récits qui finissent mal, il y aurait de quoi s’inquiéter…
;-))
Un drôle de suicide ! Mais après tout, pourquoi pas ? Quand la vie est par trop diminuée, "À quoi bon continuer ? Se maintenir en vie ? Si c’est pour être prisonnière dans une chambre, seule, rivée à son lit, sans pouvoir désormais se lever, marcher, se déplacer ?", comme pensait la mère de Didier Éribon, dont je viens de chroniquer le livre "Vie, vieillesse et mort d'une femme du peuple".
J'ai écrit une nouvelle (parue chez Lamiroy en Belgique, collection Opuscule) dont les premiers mots sont : "Le voisin s'est pendu". Dans ma propre vie, c'est une voisine qui s'est pendue.
J'attends que la loi autorisant "le suicide assisté" en France, et pour cala, j'ai adhéré depuis longtemps à "l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité".- ADMD.
J'ai écrit une nouvelle (parue chez Lamiroy en Belgique, collection Opuscule) dont les premiers mots sont : "Le voisin s'est pendu". Dans ma propre vie, c'est une voisine qui s'est pendue.
J'attends que la loi autorisant "le suicide assisté" en France, et pour cala, j'ai adhéré depuis longtemps à "l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité".- ADMD.
SJB je te remercie de ton commentaire. C'est toujours agréable d'avoir un retour.
Cyclo je suis d'accord avec toi et je compte bien passer par là si le "besoin" s'en fait sentir
Cyclo je suis d'accord avec toi et je compte bien passer par là si le "besoin" s'en fait sentir
Une fois de plus, bravo pour l’écriture, c’est bien enlevé, tu as un bon sens de la description, avec une pointe d’humour, le récit évolue vite et bien.
Finalement ce n’est pas triste tellement l’événement est présenté comme un bête accident.
Mais heureusement que je ne suis pas psychologue parce que, avec cette succession de récits qui finissent mal, il y aurait de quoi s’inquiéter…
;-))
T'inquiéte pas Sjb, mon cerveau ne fonctionne pas normalement et je ne vais pas bien, enfin si de temps en temps tout de même mais là je n'éprouve pas le gout d'écrire. Je n'écris que quand j'ai des idées noire et que je suis au fond du trouuuuuuuuuuuuuuu !
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