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Je l'aimais bien cette arbre, même si maintenant je n'en vois que la souche. Mon grand-père l'avait planté pour mon père, pour un de ses anniversaire. Et il avait poussé cet arbre jusqu'à ce que ses branches prennent des proportions imposantes. Et puis au fil du temps cet arbre était devenue le havre de paix de mon grand-père. Chaque matin, et parfois dans la journée, il allait poser sa carcasse devant lui, parlant de choses qui lui venaient au cœur et que nous n'entendions pas, puis il repartait vers ses travaux, c'était devenue comme un pèlerinage, un lieu de confessions peut être.
Le temps passa et je voyais mon grand-père prendre de l'âge en même temps que l'arbre. Un jour mon père coupât quelques grosses branches et en fit un petit banc – il était doué de ses mains - pour que mon grand-père puisse s’asseoir lors de ses visites à l'arbre. Les visites se poursuivirent, un peu plus lente mais néanmoins régulières. Par tous les temps mon grand-père restait devant l'arbre, traînant un peu de la jambe mais susurrant toujours à l'arbre on ne savaient quoi, mais cela semblait profond et aucuns de nous n'osaient lui demander ce qu'il en était. Un jour mon père choisit une branche suffisamment droite et après l'avoir coupé en fis une canne que mon grand-père promenât avec lui le restant de sa son âge. Et puis le mal le prit traîtreusement et le couchât dans son lit ou il resta de longs mois à lutter sans pour autant ne pas se pencher pour voir l'arbre de sa fenêtre. Bien sur le temps prit son dû et mon grand-père passa du monde de la chair à celui de l'esprit et mon père, en guise de larmes fit abattre et débiter l'arbre en planches dont il fit un cercueil, ainsi mon grand -père put poursuivre ses discutions par delà les limbes.
Tous les jours depuis, je passe prés de la souche en essayant de reprendre le fil des discussions de mon grand-père. Il y a des repousses qui pointent de l'arbre et je regarde mes enfants qui jouent un peu plus loin et qui peut-être un jour auront envies de parler.
Le temps passa et je voyais mon grand-père prendre de l'âge en même temps que l'arbre. Un jour mon père coupât quelques grosses branches et en fit un petit banc – il était doué de ses mains - pour que mon grand-père puisse s’asseoir lors de ses visites à l'arbre. Les visites se poursuivirent, un peu plus lente mais néanmoins régulières. Par tous les temps mon grand-père restait devant l'arbre, traînant un peu de la jambe mais susurrant toujours à l'arbre on ne savaient quoi, mais cela semblait profond et aucuns de nous n'osaient lui demander ce qu'il en était. Un jour mon père choisit une branche suffisamment droite et après l'avoir coupé en fis une canne que mon grand-père promenât avec lui le restant de sa son âge. Et puis le mal le prit traîtreusement et le couchât dans son lit ou il resta de longs mois à lutter sans pour autant ne pas se pencher pour voir l'arbre de sa fenêtre. Bien sur le temps prit son dû et mon grand-père passa du monde de la chair à celui de l'esprit et mon père, en guise de larmes fit abattre et débiter l'arbre en planches dont il fit un cercueil, ainsi mon grand -père put poursuivre ses discutions par delà les limbes.
Tous les jours depuis, je passe prés de la souche en essayant de reprendre le fil des discussions de mon grand-père. Il y a des repousses qui pointent de l'arbre et je regarde mes enfants qui jouent un peu plus loin et qui peut-être un jour auront envies de parler.
...auprès de mon arbre je vivais heureux... (Georges Brassens)
c'est émouvant et triste. Mais quelle idée de couper cet arbre, les petits enfants ne profiteront plus de son ombre, eux et les chats n'y grimperont plus.
Le pied de la vigne plantée par mon grand-père m'a procuré une bouture et elle me donne encore du raisin (un muscat) !
c'est émouvant et triste. Mais quelle idée de couper cet arbre, les petits enfants ne profiteront plus de son ombre, eux et les chats n'y grimperont plus.
Le pied de la vigne plantée par mon grand-père m'a procuré une bouture et elle me donne encore du raisin (un muscat) !
Tu sais Rad j'ai et ma famille le partage un profond respect pour les arbres. Le chêne qui à subit la tempête et a des branches à couper, même s'il a moins d'allure dans le futur nous avons décidé de le garder, à a son pied à été entéré les corps de tous les chats que nous avons eu et que nous gardons, là, prés de nous. Nous ne coupons pas par plaisir, un arbre recéle la mémoire de l'humanité et nous avons un profonds respect pour eux.
Si dans ce texte je l'ai coupé c'est pour qu'il accompagne le grand père dans son ultime voyage.
Merci pour ton commentaire, il me réconforte en tant qu'écrivaillons.
Si dans ce texte je l'ai coupé c'est pour qu'il accompagne le grand père dans son ultime voyage.
Merci pour ton commentaire, il me réconforte en tant qu'écrivaillons.
Oui c'est beau et touchant, s'il avait été possible d'enterrer le grand père au pied de cet arbre, il n'aurait pas été coupé !
Merci Nath, je suis heureux que tu sortes du silence pour mon texte et tu a raison dans un monde futuriste il aurait put faire partie entiére de cet arbre. Merci pour ton commentére
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