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Allongée sur le lit à la couverture sale et trouée, le dos contre le mur, elle passait son index contre la peinture écaillé du mur, le laissant glisser jusqu'à la photo, unique décoration de la pièce.
Elle en suivi le contour puis le laissa glisser sur la surface lisse représentant un groupe de personnes, Elle posant au milieu sous un soleil radieux, peut-être avec sa famille ou ses amis. Son doigt allait d'un visage à l'autre, n'en oubliant aucuns comme si les images allaient restées imprimées sur la pupe. Son visage n'exprimait qu'un vide indicible, une tristesse intense. Elle resta ainsi plusieurs minutes à caresser l'image puis tourna la tête et se saisi de la cuillère qu'elle fit chauffer à l'aide d'un briquet. Lorsque le fin bouillonnement se fit Elle prit la seringue et en plongea l'aiguille dans le liquide, actionna le piston jusqu'à remplir complètement le réservoir et reposa la cuillère à coté d'elle. Elle remonta haut sa manche de pull-over et entoura son bras du gros élastique dont elle maintint le bout avec les dents. Elle tapota la chair pour en faire ressortir les veines et plongea l'aiguille dans l'une de celle-ci. Dans les secondes qui suivirent Elle laissa tomber le tout et posa sa tête contre le mur. Ses yeux restèrent fixe un instant puis papillonnèrent comme éblouis par une lumière intense. Elle redressa la tête qui retomba aussitôt, les muscles de son corps se contractèrent, ses membres raidis semblaient possédés d'une vie propre et se tendaient près à se décrocher du reste de sa personne puis Elle se détendis, comme apaisée. Ses paupières se fermèrent sur ce monde et sa bouche laissa échapper un flot de bave moussu. En retombant sa main entraîna avec elle la photo sur le mur. Au dehors la vie poursuivait son cours pleines de bruits et de fureur.
Elle en suivi le contour puis le laissa glisser sur la surface lisse représentant un groupe de personnes, Elle posant au milieu sous un soleil radieux, peut-être avec sa famille ou ses amis. Son doigt allait d'un visage à l'autre, n'en oubliant aucuns comme si les images allaient restées imprimées sur la pupe. Son visage n'exprimait qu'un vide indicible, une tristesse intense. Elle resta ainsi plusieurs minutes à caresser l'image puis tourna la tête et se saisi de la cuillère qu'elle fit chauffer à l'aide d'un briquet. Lorsque le fin bouillonnement se fit Elle prit la seringue et en plongea l'aiguille dans le liquide, actionna le piston jusqu'à remplir complètement le réservoir et reposa la cuillère à coté d'elle. Elle remonta haut sa manche de pull-over et entoura son bras du gros élastique dont elle maintint le bout avec les dents. Elle tapota la chair pour en faire ressortir les veines et plongea l'aiguille dans l'une de celle-ci. Dans les secondes qui suivirent Elle laissa tomber le tout et posa sa tête contre le mur. Ses yeux restèrent fixe un instant puis papillonnèrent comme éblouis par une lumière intense. Elle redressa la tête qui retomba aussitôt, les muscles de son corps se contractèrent, ses membres raidis semblaient possédés d'une vie propre et se tendaient près à se décrocher du reste de sa personne puis Elle se détendis, comme apaisée. Ses paupières se fermèrent sur ce monde et sa bouche laissa échapper un flot de bave moussu. En retombant sa main entraîna avec elle la photo sur le mur. Au dehors la vie poursuivait son cours pleines de bruits et de fureur.
En retombant sa main entraîna avec elle la photo sur le mur.
Symbole bien trouvé. Pour une histoire moche. Pas la tienne, celle de Elle !
On n'est pas loin de la micro-nouvelle, c'est ça ?
Il s'en passe de drôles de choses en Bretagne !
Symbole bien trouvé. Pour une histoire moche. Pas la tienne, celle de Elle !
On n'est pas loin de la micro-nouvelle, c'est ça ?
Il s'en passe de drôles de choses en Bretagne !
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