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I.Hasardages
éternels os
co-naissent mots
séraphins ravis
qu'importe
mots saouls
mots riants
nés d'astres
tours de plume
ou d'un squelettique
ennui fumant
ou d'un geste
gazouillant d'oiseaux
point du hasard
râla l'homme
------------------------------------------------
II.Éphémèrides
baladins vents d'oiseaux
amers
ivres devant l'infini
ces cataractants baisers
ces désire-vices
amis bénis
narine pâlie tombe
errant d'argent
belle d'or vieillie singeront
--------------------------------------------------
III. Sexes aphones
(Dialogue dans un resto)
- tête moineau-qui-picote
- regard félin-qui-quête
- regard un-fêlé-de-conquis?
- sourire bientôt-la-fête?
- bouche fait-la-"si on parlait?"
- tête que-dit-elle?
- tête qu'attends-tu-con?
- sourire à-moitié-mouchoir
- tête on-se-fait-belle
- jambes vite-que-j'arrive
(Crissement de chaises)
- sourire clito-qui-sourit
- regard queue-qui-sursaute
(Deux regards
en silence s'enlacent
dans un chaos de décibels)
---------------------------------------------------------
IV. Âme de chrysanthème
Je me suis endormi dans les bras de l'hiver;
Le regard accoudé... au jaune de l'automne.
Je rêvais de printemps au plumage tout vert;
Mais mon coeur évidé, anémique et aphone,
Ne battait, qu'à demi, dans sa sève engourdie.
Je rêvais d'un été à la brise enivrante;
Mais mon âme asséchée, hagarde et refroidie
N'expirait que soupirs. Ô larmes dévorantes!
Brisure d'amour? Non! Une mort rance au lit...
Dieu!!! Qu'ai-je fait d'odieux pour pareille Sentence?
De son être le corps n'est plus qu'un ramolli
Bout de chair suspendu... aux lianes du silence.
Je rougis, je rage, je peste et je blasphème,
Heureux de me sentir âme de chrysanthème.
-----------------------------------------------------------
V. Évasions
translucide
dansant cristal hanté
le vent pavane
bouche plein éployée
de ses baisers fous et
ardents tisse l'éther
l'écho
l'infinie mer
le monstre sel-azur
roule berce tord jette
ses étendus bleus amers
d'une hurlante clarté l'eau
encore la mer
errant
au loin l'horizon
rêve vorace d'azur
parfois d'eau
le soleil vitre or
l'oeil d'émeraude
aux rayons croisés blêmes
d'une nudité
citron clair s'accroche
flagellant ma peau et
de hâler quelques belles
main badine jadis
l'adorable dort
veille sa bouche aimant
mes éreintants baisers
éternels os
co-naissent mots
séraphins ravis
qu'importe
mots saouls
mots riants
nés d'astres
tours de plume
ou d'un squelettique
ennui fumant
ou d'un geste
gazouillant d'oiseaux
point du hasard
râla l'homme
------------------------------------------------
II.Éphémèrides
baladins vents d'oiseaux
amers
ivres devant l'infini
ces cataractants baisers
ces désire-vices
amis bénis
narine pâlie tombe
errant d'argent
belle d'or vieillie singeront
--------------------------------------------------
III. Sexes aphones
(Dialogue dans un resto)
- tête moineau-qui-picote
- regard félin-qui-quête
- regard un-fêlé-de-conquis?
- sourire bientôt-la-fête?
- bouche fait-la-"si on parlait?"
- tête que-dit-elle?
- tête qu'attends-tu-con?
- sourire à-moitié-mouchoir
- tête on-se-fait-belle
- jambes vite-que-j'arrive
(Crissement de chaises)
- sourire clito-qui-sourit
- regard queue-qui-sursaute
(Deux regards
en silence s'enlacent
dans un chaos de décibels)
---------------------------------------------------------
IV. Âme de chrysanthème
Je me suis endormi dans les bras de l'hiver;
Le regard accoudé... au jaune de l'automne.
Je rêvais de printemps au plumage tout vert;
Mais mon coeur évidé, anémique et aphone,
Ne battait, qu'à demi, dans sa sève engourdie.
Je rêvais d'un été à la brise enivrante;
Mais mon âme asséchée, hagarde et refroidie
N'expirait que soupirs. Ô larmes dévorantes!
Brisure d'amour? Non! Une mort rance au lit...
Dieu!!! Qu'ai-je fait d'odieux pour pareille Sentence?
De son être le corps n'est plus qu'un ramolli
Bout de chair suspendu... aux lianes du silence.
Je rougis, je rage, je peste et je blasphème,
Heureux de me sentir âme de chrysanthème.
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V. Évasions
translucide
dansant cristal hanté
le vent pavane
bouche plein éployée
de ses baisers fous et
ardents tisse l'éther
l'écho
l'infinie mer
le monstre sel-azur
roule berce tord jette
ses étendus bleus amers
d'une hurlante clarté l'eau
encore la mer
errant
au loin l'horizon
rêve vorace d'azur
parfois d'eau
le soleil vitre or
l'oeil d'émeraude
aux rayons croisés blêmes
d'une nudité
citron clair s'accroche
flagellant ma peau et
de hâler quelques belles
main badine jadis
l'adorable dort
veille sa bouche aimant
mes éreintants baisers
C'est beau l'architecture dedans dehors ;-)
Ce fut "anarchitexté"!
J'ai regroupé des textes divers tout simplement. Plus pratique que de publier à chaque fois un texte.
Je ne vois pas où se situe le beau ou le laid dans tout ça.
(Amouragan n'a strictement rien compris à ton commentaire)
J'ai regroupé des textes divers tout simplement. Plus pratique que de publier à chaque fois un texte.
Je ne vois pas où se situe le beau ou le laid dans tout ça.
(Amouragan n'a strictement rien compris à ton commentaire)
Tout bien et mûrement réfléchi, il me semble que ma première impression fut la bonne. La poésie ou pour être plus précis Ma poésie n'intéresse pas grand monde.
Moha en tire les conclusions qui s'imposent.
Content d'avoir connu ce forum, j'y viendrai dorénavant en liseur.
Moha en tire les conclusions qui s'imposent.
Content d'avoir connu ce forum, j'y viendrai dorénavant en liseur.
Tiens! un singeur de Le Corbusier!!!!
Architecture???? De la pure vantardise!
Architecture???? De la pure vantardise!
Monsieur Amouragan,
Ton mini-recueil fut un régal pour tous mes sens. J'espère que d'autres te liront. D'autres à l'oreille fine bien entendu. Je ne parle pas de cette vieille mégère "cacaphoniste de talent" qui grinche du dentier quand moi ça m"émèche.
Ton mini-recueil fut un régal pour tous mes sens. J'espère que d'autres te liront. D'autres à l'oreille fine bien entendu. Je ne parle pas de cette vieille mégère "cacaphoniste de talent" qui grinche du dentier quand moi ça m"émèche.
J'ai aussi quelques poèmes approximatifs, mais je préfère les conserver dans leur cerceuil de papier.
Ils attendent sagement le repos éternel.
...les poubelles!
Ils attendent sagement le repos éternel.
...les poubelles!
J'ai aussi quelques poèmes approximatifs, mais je préfère les conserver dans leur cerceuil de papier.
Ils attendent sagement le repos éternel.
...les poubelles!
Il n'y a pas de poèmes approximatifs. Tu as écrit, publie. Pourquoi pas un mausolée cybernétique? Ils reposeront quelque part sur un site. Et des gens pourraient venir les lire. Ne sommes-nous pas tous, riches ou pauvres, célèbres ou inconnus, humains ou animaux....destinés à cette immense poubelle bleue. Je me sentirai plus heureux si mon corps (juste apès ma mort) servait de plat royal à un quelconque charognard.
Publiez donc, monsieur.
Que gagnez-vous à les laisser en pâture aux acariens?
salut mon ami
salut mon ami
bONJOUR
As-tu pris ton petit déjeuner?
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