Frunny
avatar 16/08/2021 @ 11:55:26
Je viens d'apprendre que cette romancière (que je ne connaisais pas) est la plus grande vendeuse de livres françaises.
Son dernier roman "Les Possibles " a été critiqué lors de l'emission radiophonique " Le masque et la plume" (France Inter)
Si vous voulez passer un bon (et court) moment de rigolade, écoutez cette émission....les critiques lui ont réservé un sort comparable à celui d'un taliban décérébré (pléonasme) envers une femme sans voile.
Emission du 15 août.

Eric Eliès
avatar 21/08/2021 @ 20:10:07
J'ai écouté ce weekend en podcast et, effectivement, il y a de jolies piques assassines, notamment celle où un des chroniqueurs estime (je refais le dialogue de mémoire) qu'il devrait être dédommagé qu'on l'ait obligé à lire ce livre :
- Je me suis forcé à lire ce livre jusqu'au bout et, franchement, je crois que France Inter devrait me donner une prime !
- Tu n'exagères pas un peu ? De toute façon, j'ai rien dans mes poches. Sauf 5 centimes peut-être...
- 5 centimes ?! Mouais... Remarque, ça ne vaut pas plus !

Cela dit, au-delà de la médiocrité (possible et probable) du livre (que je n'ai pas lu et ne lirai pas), c'était clairement le succès de Virginie Grimaldi qui les interloquait le plus, avec une inquiétude sous-jacente (évidente chez Michel Crépu) sur l'évolution de la littérature ! Personnellement, je connais Virginie Grimaldi de nom car elle fait partie de ces quelques auteurs qui ont droit aux honneurs d'encarts publicitaires dans les couloirs du métro parisien à chaque publication...

Frunny
avatar 23/08/2021 @ 12:00:08
Oui, tu as raison Eric.
C'est l'évolution de la littérature qui est inquiétante.
On peut se réjouir qu'un très grand nombre de lecteurs soient réunis autour d'une oeuvre mais quand on voit la médiocrité de la pitance, on peut s'interroger !

Fanou03
avatar 25/08/2021 @ 01:28:30
Oui, tu as raison Eric.
C'est l'évolution de la littérature qui est inquiétante.
On peut se réjouir qu'un très grand nombre de lecteurs soient réunis autour d'une œuvre mais quand on voit la médiocrité de la pitance, on peut s'interroger !


Notre ami Feint dirait sans doute "est-ce vraiment de la littérature ?"
Notre ami Daniel Penac dirait sans doute "qu'importe ce que l'on lit, l'important c'est de lire"

Je ne pas (encore) rien lu d'elle (j'ai récupéré "Chère Mamie"), j'ai hâte de me faire une opinion.

Ce qui est sûr c'est que, comme dit un des chroniqueurs de FI, quand on est un lecteur exigeant il est difficile de s'intéresser à des romans dont le style - ou le scénario - est faible, car inévitablement on compare et on n'y trouve pas toujours son compte. Parfois on est indulgent, on se dit que c'est un divertissement, comme un blockbuster au cinéma. Mais parfois même les blockbusters déçoivent.

Exemple pour moi en littérature:
- j'ai lu "Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une" (Raphaelle Giordano, grand succès en libraire de 2015; sorte de roman / développement personnel): franchement j'ai trouvé que c'était bof
- par contre inversement j'ai trouvé des choses plus consistantes, même si ça reste de la littérature "grand public" chez Gounelle avec
"Et tu trouveras le trésor qui dort en toi", roman pour lequel je suis au contraire très indulgent.

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