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LesieG

avatar 13/01/2020 @ 18:02:42
Je suis relativement énervée et j'aimerais bien avoir votre avis.
Je viens de terminer un "livre" sorti en "autoédition", je l'ai lu pour des raisons qui ne remettent pas en cause mon énervement.

Hormis le fait que ce soit très mal écrit, répétitions, passages peu compréhensibles… c'est pas trop grave.

Par contre LES FAUTES D'ORTOGRAPHE !!! Au secours, ça pique les yeux.

Ma question, je veux bien qu'on fasse de l'autoédition, mais peut-on vraiment laisser éditer un livre bourré de fautes. J'imagine les personnes déjà faibles en orthographe tomber sur ce genre de livre…. ça va pas aider.

C'était mon coup de "..." du soir.

Ludmilla
avatar 13/01/2020 @ 18:06:55
Je suis relativement énervée et j'aimerais bien avoir votre avis.
Je viens de terminer un "livre" sorti en "autoédition", je l'ai lu pour des raisons qui ne remettent pas en cause mon énervement.

Hormis le fait que ce soit très mal écrit, répétitions, passages peu compréhensibles… c'est pas trop grave.

Par contre LES FAUTES D’ORTHOGRAPHE !!! Au secours, ça pique les yeux.

Ma question, je veux bien qu'on fasse de l'autoédition, mais peut-on vraiment laisser éditer un livre bourré de fautes. J'imagine les personnes déjà faibles en orthographe tomber sur ce genre de livre…. ça va pas aider.

C'était mon coup de "..." du soir.
Si c'est de l'auto édition, c'est l'auteur qui fait tout (sauf l’impression) y compris donc les corrections d'orthographe. S'il y a des corrections éditeur, c'est soit de l'édition "normale" , à compte d'éditeur, soit un service payant...

Minoritaire

avatar 13/01/2020 @ 23:00:38
Je suis relativement énervée et j'aimerais bien avoir votre avis.
Je viens de terminer un "livre" sorti en "autoédition", (...) hormis le fait que ce soit très mal écrit, répétitions, passages peu compréhensibles… c'est pas trop grave.

Par contre LES FAUTES D'ORTOGRAPHE !!! Au secours, ça pique les yeux.
Pour moi, ce serait plutôt l'inverse; j'aurais de l'indulgence pour l'orthographe pourvu que les idées soient correctement exprimées.

Ludmilla
avatar 14/01/2020 @ 11:54:35
Personnellement, je ne peux pas lire un texte bourré de fautes. Je me souviens avoir corrigé des documents professionnels avant de pouvoir les lire...

Saint Jean-Baptiste 14/01/2020 @ 14:47:53

C'était mon coup de "..." du soir.
;-))

Je pense qu’on peut faire des fautes d’orthographe si l’écriture ne fait pas partie de son métier mais pas si on a la prétention d’écrire un livre.

Tistou 14/01/2020 @ 14:56:11

C'était mon coup de "..." du soir.

;-))

Je pense qu’on peut faire des fautes d’orthographe si l’écriture ne fait pas partie de son métier mais pas si on a la prétention d’écrire un livre.

Faire des fautes d'orthographe dans le domaine de l'écriture c'est comme laisser tomber le ballon devant soi dans le domaine du rugby. Rédhibitoire.

LesieG

avatar 14/01/2020 @ 17:52:28
D'où ma question, peut-on laisser librement imprimer quelque chose grand public (journaux, livres…), hors réseaux sociaux, sans un minimum de corrections.

Myrco

avatar 14/01/2020 @ 18:22:34
Il n'y a qu'une censure possible: la mauvaise presse véhiculée par le lecteur sur ce type de publications. A propos quel est le titre de ce torchon?
Cela amènera peut-être ce genre d'écrivaillons (qui ont peut-être des choses intéressantes à dire) à faire revoir leur copie .

Minoritaire

avatar 14/01/2020 @ 21:05:41
D'où ma question, peut-on laisser librement imprimer quelque chose grand public (journaux, livres…), hors réseaux sociaux, sans un minimum de corrections.
(...) Je veux bien qu'on fasse de l'auto-édition, mais peut-on vraiment laisser éditer un livre bourré de fautes. J'imagine les personnes déjà faibles en orthographe tomber sur ce genre de livre…. ça va pas aider.
Je ne suis pas sûr de bien comprendre la question. En auto-édition, l'auteur est seul responsable de ce qu'il publie, du fond comme de la forme. Les seules limites sont celles des "bonnes mœurs" ou du délit de presse. Encore faut-il que l'ouvrage soit repéré (peut-être dénoncé par l'imprimeur...). Par contre, il n'y a pas de loi contre les fautes d'orthographe.
Et puis, qu'appelle-t-on "grand public"? Déjà, notre ami Feint ne bénéficie pas -je crois- de tirages exceptionnels. Alors un auteur inconnu, auto édité, sans soutien, vraisemblablement voué à un oubli précoce, à quoi peut-il s'attendre ? "Grand public", vraiment ? Quoi ? Mille exemplaires? Et combien seront lus ? Non, franchement, on se calme et on relativise en s'exaspérant sur la presse en ligne (Le Soir en Belgique, par exemple) qui elle, touche des dizaines de milliers de personnes par jour et fait bien plus de dégâts tant au niveau de l'orthographe que de la syntaxe.

Enfin, j'y reviens, j'ai de la peine à comprendre qu'un texte mal écrit, "peu compréhensible", vous choque moins que des fautes d'orthographe. Bien sûr que la faute me frappe l'œil, mais c'est plus de l'ordre de l'esthétique : je fais ma petite correction dans ma tête, j'accorde un mauvais point à l'auteur et je passe à la suite. Plus impardonnable me semble la phrase mal construite qui m'oblige à relire trois fois pour en saisir le sens. Si tout l'ouvrage est du même tonneau, fiction, thèse, essai... l'auteur a perdu son lecteur aussi sûrement qu'un acteur qui ne connait pas son texte.

Débézed

avatar 15/01/2020 @ 02:14:50
Personnellement, je trouve qu'il y a de plus en plus de fautes dans des livres édités même dans des maisons sérieuses. J'accepte quelques fautes comme il y en a dans tous les livres mais la répétition de fautes ça fait désordre. En autoédition, on trouve de bons livres comme on trouve des livres qui ne comportent hélas pas que des fautes d'orthographe, on y trouve aussi parfois quelques arrangements avec l'histoire, la géographie, etc...

LesieG

avatar 15/01/2020 @ 18:16:28
Myrco,

J'aimerai tellement.

Malheureusement, connaissant certaines des personnes citées dans ce livre, je vis dans un très petit village, donner le titre du livre, d'autant que mon fils les connait très bien et fréquente quelques personnes de la famille c'est délicat même si je suis très blessée, hors fautes d'orthographe par certains propos, je pense d'ailleurs que je ne serai pas la seule pour les personnes ayant vécu la même situation.

Du coup j'apprécie le commentaire de Minoritaire, je cite :

"Et puis, qu'appelle-t-on "grand public"? Déjà, notre ami Feint ne bénéficie pas -je crois- de tirages exceptionnels. Alors un auteur inconnu, auto édité, sans soutien, vraisemblablement voué à un oubli précoce, à quoi peut-il s'attendre ? "Grand public", vraiment ? Quoi ? Mille exemplaires? Et combien seront lus ?"

En tous cas la pub ne viendra pas de moi. Après mon avis, même celui qui me l'a prêté du coup ne le lira pas ;) En effet, à 24 euros un truc pareil je n'achète pas.

SpaceCadet
avatar 17/01/2020 @ 14:50:59
24 euros pour un livre bourré de fautes... Mouais...

On a beau arguer que trouver un 'volontaire' qui saura corriger le texte de celui ou celle qui désire s'auto-publier n'est pas forcément évident, il reste que les correcteurs automatiques font tout de même une bonne partie du travail. Il est donc difficile de justifier la présence d'autant de fautes dans un livre.

Je n'ai pour ma part lu qu'un seul livre auto-édité (à ce jour) et pour les quelques fautes et coquilles que j'ai pu relever dans le texte, j'ai fait preuve d'un peu d'indulgence, mais il faut dire qu'il n'y en avait pas beaucoup.

Minoritaire

avatar 17/01/2020 @ 16:55:18
24 euros, c'est vrai que ce n'est pas donné. Maintenant, il faut voir la qualité technique de l'ouvrage, le nombre de pages, le nombre d'exemplaires (pour l'imprimeur, jusqu'au "bon à tirer", la masse de travail est la même, qu'on prévoie un exemplaire ou 10000). Pour beaucoup de pages et un tirage très limité, peut-être... Sinon, l'auteur voulait-il avoir l'air "sérieux", gagner des sous ?
Lorsque j'ai auto-édité mon recueil de nouvelles, il m'en a coûté autour de 8 € l'exemplaire pour 120 pages A5, tiré à 150 ex. Je l'ai vendu un peu plus cher pour amortir les frais de la petite fête que j'ai organisée autour. :-)
Par contre, j'avais mis à contribution bénévole deux correctrices (dont une professionnelle). Les textes ont fait des allers-retours entre Bruxelles, le Canada et le Mexique. Ça n'a pas empêché, en me relisant quelques années plus tard, d'y trouver encore une ou deux fautes !

Saint Jean-Baptiste 22/01/2020 @ 11:50:43


Si c'est de l'auto édition, c'est l'auteur qui fait tout (sauf l’impression) y compris donc les corrections d'orthographe. S'il y a des corrections éditeur, c'est soit de l'édition "normale" , à compte d'éditeur, soit un service payant...

Il y a encore le correcteur de l’imprimerie qui est un personnage très important. C’est lui qui fait la réputation de l’imprimeur autant que la qualité des impressions.
Dans l’imprimerie où je travaillais le correcteur était connu dans tout Bruxelles comme le plus excellent de tous.
Il était choyé, il avait son bureau « tout confort » à l’abri des bruits de la rue, son éclairage modulé, un chauffage particulier, son percolateur et sa cuisinette privée…

Je me souviens qu’il disait toujours que c’était plus facile de corriger les langues étrangères parce que, quand c’était du français ou du néerlandais il se laissait distraire par le texte.
C’est grâce à lui que nous avons toujours gardé la clientèle de l’Union Européenne et de beaucoup d’institutions internationales de Bruxelles.
Il arrivait même à corriger des fautes d’orthographe dans des langues comme le suédois, l’allemand ou le polonais…
Quand ces clients recevaient les épreuves corrigées ils signaient le « bon à tirer » les yeux fermés. Ils faisaient confiance.

Mais nous faisions aussi un peu d’édition pour des clients particuliers comme, par exemple, l’Université Libre de Bruxelles ou l’une ou l’autre académies. Une calamité ! La plupart du temps, quand ces clients recevaient les épreuves corrigées, ils faisaient des « corrections d’auteurs ». Et à chaque épreuves recorrigées, ils refaisaient des corrections d’auteurs…

A cette époque on composait en typographie, donc avec des lettres en plomb. A chaque correction, on devait reprendre les galées des pages et remanier parfois toutes les lignes de toutes les pages jusqu’à la fin d’un chapitre – s’il restait assez de blanc avant le chapitre suivant.
Et bien entendu, ces clients n’acceptaient pas qu’on ajoute des suppléments au devis – à part les ministères qui eux, grâce à Dieu, ne regardaient pas à la dépense…

(c’était encore un chapitre de l’interminable série « je vous raconte ma vie »).
;-))

LesieG

avatar 22/01/2020 @ 17:51:11


(c’était encore un chapitre de l’interminable série « je vous raconte ma vie »).
;-))


Je ne vois pas le problème :))) d'autant qu'il est complètement dans le thème...

Dirlandaise

avatar 23/01/2020 @ 14:16:13
Je raffole de cette série !

Saint Jean-Baptiste 23/01/2020 @ 15:57:28
Je raffole de cette série !
Si je n’ai qu’une lectrice, elle est de qualité, ça me rassure…
;-))

Myrco

avatar 23/01/2020 @ 18:15:34
Je raffole de cette série !

Si je n’ai qu’une lectrice, elle est de qualité, ça me rassure…
;-))

Mais non, mais non, moi aussi j'apprécie;-)

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