Pierrot
avatar 07/08/2018 @ 16:04:00
Réjouissez-vous mes frères, le temps des vaches maigres est passé. (Pas celles d’Ethiopie, ou parait-il ? Faut leurs souffler au cul pour faire croire, quelles sont Angkor grasses).Non celles-là, elles peuvent crever, on s’en fout ! Pas celles non plus, que voient passer en rêve les habitants de la République Centrafricaine, qui eux mangent de la vache enragée. Celles-ci aussi, elles peuvent crever, on s’en fout !
Non mes frères ! Moi je veux parler de nos lieux de culte, qui égayaient jadis nos villes et villages par ces chaires églises, ces (sangs tu erres) ces basilics. Et qui étaient pleines à craquer par les : Bruno sans pruneaux* des Renaud sans peugeot* les Aimé sans amour, des claires sans fine de, les Leger, avec quand même un poids sur la conscience, sans oublier bien sûr, les Fidèl sans Castro.
Mais le croirez-vous mes frères ? Le croirez-vous ? Si je vous souffle que ces coins saints, se réduisent en une peau de chagrin, et que chaque année, queue dis-je ! Tous les 365 jours, un édifice religieux tombe…
Tout çà par le manque de paroissiens, qui n’y croient plus… Préférant aujourd’hui se tourner vers ces hommes politiques qui sont plus blanc que neige, et qui vous demande très démocratiquement de faire valoir vos besoins, pour qu’ensuite, eux, noir sur blanc, vous expliquent : Comment vous en passer !
Mais je m’égare mes chères ouailles, je m’égare. Au fait, ou j’en suis ? J’en suis où ? Ah oui, j’y suis !
Donc, comme l’homme est « un gras » ici, et famélique ailleurs, nôtre tout puissant dans son extrême bonté (Bon sang mais c’est bien sûr) revenant probablement du petit coin et après avoir eut le temps de mûrement y réfléchir: A du se dire ?
-« Et si, je leurs mettaient, le climat en rut…Juste pour voir si ces abrutis ne redeviendraient pas, mes brebis d’autrefois, leur jeter un froid, par un réchauffant climatique. Que je vais leur faire monter la fièvre, sans qu’ils aient recours au thermomètre du voisin, A ces cons !
Y vont voir ces corniaud, si le déluge c’était de la neige ! Je vais leur faire l’averse… Après les avoir mettre mouiller un peu, je vais leurs monter de quel bois je me chauffe !
Ainsi, mes enfants bientôt par millier, de nouveau vous bourrerez nos vieux cultes ! Amen .


*Fallet, que je me rattrape

Cyclo
avatar 10/08/2018 @ 10:49:25
Bien sûr, bien sûr... Ton texte est bien torché, malgré une orthographe incertaine parfois.

Je viens de passer quelques jours dans un petit village de l'Aveyron (200 hab.). Seul commerce qui reste : le café-restaurant, en face de l'église, et encore parce qu'il a été acquis par la mairie et est mis en gérance.
Tous les matins, pour profiter de la fraîcheur, j'allais en terrasse prendre un café. j'y discute avec les autochtones.
Moi : On l'ouvre quelquefois, l'église ?
Un client : Oui, pour les enterrements !
Moi : C'est le curé qui officie ?
Un client :Mon pauvre ami, y a longtemps qu'y a plus de curé ! Non, c'est quelqu'un du village qui dit quelques prières...
Moi : Je croyais que les campagnards étaient attachés à la messe ?
Un client :Faut aller au gros bourg, à 7 km. Autant dire que presque plus personne y va. Les vieux par incapacité à se déplacer (certains regardent l'émission du dimanche à 11 h sur la 2), les jeunes parce qu'y croient plus. Font pourtant encore baptiser leurs enfants parce que c'est une occasion de fête.
L'hôtelier : Oui, ça me fait un ou deux repas de groupe dans l'année ! Plus un mariage par ci par là, en général ils se marient à l'église aussi, mais pas ici, y a plus que les enterrements.
Un client : Autrefois, tout le monde venait à la messe, même les incroyants, c'était l'occasion de se retrouver à la sortie, les hommes au café en face, les femmes à papoter sur le parvis, les enfants à jouer dans la rue. C'est fini tout ça, on est quatre ou cinq pékins à venir prendre un café le matin et parfois l'apéro à midi. Mais les rencontres sont rares. C'est bien mort tout ça...

Et pendant une demi-heure, l'un de vitupérer contre la télévision qui cloître les gens chez eux, l'autre contre l'automobile qui, loin d'être un engin permettant les rencontres, les a quasiment abolies, parce que tout le monde veut aller vite et ne s'arrête plus, un troisième pestant contre internet qu'on est obligé d'utiliser "pour se rencontrer" (il avait son smartphone à la main !), etc...

C'est vrai que le vide du village est impressionnant. J'ai dû, en quatre jours, en dehors des quidams du café, rencontrer une habitante (pas loin de 90 ans) qui allait voir son jardin. C'est tout !

Et quand y aura plus de café ?

Pierrot
avatar 10/08/2018 @ 23:09:50
En réponse à la question : Et quand il y aura plus de café ?
Alors… Resteront les cimetières. Car voyez-vous Monsieur, c’est fou ! (Et je sais de quoi je parle) le nombre de gens qui, mine de rien, discutent le bout de gras devant un tas d’os.
« Car c’est dans ces lieux, où tout le monde échoue sans exception un jour ou l’autre. Tenez, même ces chers dominants, qui parait-ils espèrent jusqu’au dernier souffle, tenir la dragée haute à Monsieur Jenesétroki .Eh bien Monsieur, même ces cons là, sèchent. Recalés qu’ils sont… à jouer aux dominos. Acculés qu’ils sont… à se casser le coccyx !
Donc en effet même « quand il y aura plus de café », Il prospèrera toujours, ici ou là, une aire de repos certes misérable, mais où au moins, il sera possible de faire (cosette)*.Peut importe le hameau, le bourg, le lieu-dit ; si c’est à Condom Montcuq ou Bezons puisque même dans ces bleds insolites, il existe et existera sans cesse un cimetière. Car voyez-vous Monsieur, seule la mort, à du savoir vivre !
N’oublions pas non plus, que plus la population autochtone augmente, plus apparaîtront sans fin, des cimetières si chers aux proches et si profitables à d’autres qui voient la vie en rose, au détriment de ceux qui la voient en noir.
Bien que considéré comme un havre de paix, chaque lieu est équipé de garde-fou (Car il y aurait, parait-il, des petits malins qui profiteraient de la nuit, pour faire le mur ?) Quand d’autre, au contraire, sûr d’être arrivés en terre promise, dormiraient sans pet, comme des loirs. Alors qu’enfin les derniers les plus malheureux, probablement qui ne se sentaient plus pisser, dans une vie antérieur, se sont entendus crier : Maman ! au moment même où ils sont touchés l’abysse
Mais surtout ces boulevards d’ allongés, permettent aux futurs ayants droit, cher Monsieur, devant leur concessions de discutailler; de parler de la pluie et du beau temps, d’échanger ici et là, d’un point vue, voir même pourquoi pas, de philosopher ? A condition bien sûr que l’occupant soit enclin. Enfin bref, pour faire court, lui tenir la jambe, peu de temps il est vrai, faute de quoi, l’autre fatiguerait.
Après quoi, la gorge sèche, en observant l’inévitable temps mort, l’invité regagnera ces pénates, laissant choir son jouet squelettique dans trou…

1) Je n’ai bien entendu, aucune excuse, pour ces maudites fautes ;
*Excusez-moi j’ai oublié l’auteur.


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