Patman
avatar 22/08/2017 @ 14:06:12

Tient ,il y a une tres belle chanson de Brassens "l'Auvergnat" qui me vient en tête !


Excellent exemple ! ... Cet "auvergnat" tenait un bar tabac au coin de la rue d'Alésia et de la rue Bardinet... juste en face de l'impasse où vivait Brassens. Souvent, aux temps des vaches maigres, il offrait le repas gratuitement au jeune Georges, ça lui a inspiré quelques années plus tard sa célèbre chanson.
Ce bar tabac existe toujours, mais le vieil auvergnat n'est plus là. La dernière fois que j'y suis passé, il venait d'être repris par des Chinois qui succédaient eux-mêmes à un Algérien. Quand je leur ai demandé pourquoi il n'y avait aucune référence à Brassens dans leur bar, ils m'ont demandé qui c'était ! ... Il y a pourtant de l'autre côté de la rue une fresque murale gigantesque représentant le grand moustachu mais ils ne se sont semble-t-il jamais inquiété de savoir qui c'était.

Pieronnelle

avatar 22/08/2017 @ 17:11:31

Tient ,il y a une tres belle chanson de Brassens "l'Auvergnat" qui me vient en tête !



Excellent exemple ! ... Cet "auvergnat" tenait un bar tabac au coin de la rue d'Alésia et de la rue Bardinet... juste en face de l'impasse où vivait Brassens. Souvent, aux temps des vaches maigres, il offrait le repas gratuitement au jeune Georges, ça lui a inspiré quelques années plus tard sa célèbre chanson.
Ce bar tabac existe toujours, mais le vieil auvergnat n'est plus là. La dernière fois que j'y suis passé, il venait d'être repris par des Chinois qui succédaient eux-mêmes à un Algérien. Quand je leur ai demandé pourquoi il n'y avait aucune référence à Brassens dans leur bar, ils m'ont demandé qui c'était ! ... Il y a pourtant de l'autre côté de la rue une fresque murale gigantesque représentant le grand moustachu mais ils ne se sont semble-t-il jamais inquiété de savoir qui c'était.


Et alors Patman ? Je ne suis pas sûre que Brassens aurait été choqué que le bar tabac ait été repris par un algérien ou un chinois...dans mon propos c'est hospitalité et l'accueil à qui ce soit que je faisais ressortir.

Je comprends Patman ton ressentiment puisque que tu as été touché personnellement par la disparition d'être cher lors de ces attentats et je compatie sincèrement ; je ne sais comment moi-même je réagirais mais ce que je sais c'est que je condamnerais avant tout l'acte assassin et je suis entièrement d'accord pour démanteler ces filières de terroristes mais sans faire d'amalgame avec une ou plusieurs nationalités particulières et une religion que ces assassins deshonorrent. Tuer au nom de quoi que ce soit est odieux ,il nous appartient d'en chercher les véritables causes et de trouver les remèdes. Stigmatiser ne sera jamais une solution.

Pieronnelle

avatar 22/08/2017 @ 17:14:09
Maintenant j'arrête là...

Saint Jean-Baptiste 23/08/2017 @ 15:44:10


... il y a une tres belle chanson de Brassens "l'Auvergnat" qui me vient en tête !
Hé oui, la solidarité et le partage sont de belles vertus. La reconnaissance aussi. Georges Brassens a su gratifié son bienfaiteur d’une chanson parmi ses plus belles.
Mais, les bons Samaritains sont bien plus nombreux qu’on ne se l’imagine. C’est dommage que les média n’en parlent pas plus souvent. On s’apercevrait que le monde n’est si manichéen qu’on ne le croit trop souvent : les gentils pauvres et les méchants riches.

Il existe des centaines et des centaines de bénévoles qui viennent au secours des autres. Il y a des cours de langues, des écoles de devoir, des classes de rattrapage ; des cercles d’accueil et d’adaptation pour les migrants, des juristes et des avocats à la retraite qui se mettent bénévolement à leur service ; il y a des éducateurs de rue et des livreurs de repas gratuits pour les démunis…

Je lisais dernièrement dans ma gazette que le bénévolat était devenu un phénomène de société. C’est, je trouve, tout à l’honneur de nos pays. (Mais le politiquement correct permet-il encore de parler de « nos pays », de « chez nous », de « chez soi »?). 

Il existe en Europe, une institution gigantesque qui récupère les surplus alimentaires dans toute l’Europe, les conditionne dans une usine, les emballe et les distribue gratuitement, grâce aux subsides européens, dans toutes les capitales européennes. C’est la FEAD : fédération européenne d’aide aux démunis. C’est là que s’approvisionnent les épiceries Sociales, les banques Alimentaires, les Resto du Cœur et autres dépôts où vont s’approvisionner les bénévoles qui portent ces denrées alimentaires aux démunis les plus âgés ou à mobilité réduite.
Il s’est formé tout récemment des cercles de bénévoles qui récupèrent les denrées alimentaires, qui étaient naguère détruites, dans les grands magasins, et qui les distribuent gratuitement aux démunis.
Bref, on n’en finirait de citer toutes les associassions qui se sont créées spontanément et toujours par des bénévoles, malgré une Sécurité Sociale archi-performente.

Allez, le brave Auvergnat de Brassens n’était pas tout seul et ça met un peu de baume au cœur dans notre vallée de larmes.

Saint Jean-Baptiste 24/08/2017 @ 11:51:22


... un bel exemple de tolerance et d'acceptation de ce qui est different de soi, de ce que d'autres peuvent apporter aux autres ! Chacun chez soi et surtout de pas aller voir ailleurs si vous ne voulez pas entrer dans le moule !
Il faut faire preuve de tolérance et accepter la différence. C’est souvent un enrichissement mais pas toujours.
Il est difficile d’accepter de vivre dans une communauté où on vend les filles dès leur naissance à des hommes de trente ans ou plus. Où le frère commande à sa sœur comment elle doit s’habiller et qui elle peut fréquenter. Où un homme peut répudier sa femme sans raison ou l’enfermer dans la cuisine quand il y a une visite…
Le « vivre ensemble » n’est pas si simpliste qu’on se l’imagine trop souvent.

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