Pierrot
avatar 08/06/2017 @ 09:25:55
C’est un endroit aucunement couvert
Où l’on vient essouffler ses démons
Dans un espace qui demeure encor vert
Pour s’aérer au mieux les poumons.

On rentre chaque jour de la semaine
Par une des sept portes sans sermon
Prier que pour ce parc si amène
Puisse rester par nature étymon*

On se berce d’un impossible rêve
Sur les ondes du lac endormi
Détendu le corps sur la grève
Sans crainte d’un vague ennemi.

Où dans sa tête du printemps à l’hiver
On apprécie cet havre de paix
Où les gones du Rhône à ciel ouvert
Hier étaient tous pris pour suspects.


*Ouais…

Fanou03
avatar 17/06/2017 @ 17:56:33
Ne serait-ce pas une évocation du Parc de la Tête d'Or, Pierrot ? Que de déambulations splendides j'ai pu y faire, dans ce parc, quand j'étais étudiant à côté, sur le campus de la Doua, à refaire le monde avec les copains et à conter fleurette aux jeunes filles en fleur !, activités sans doute plus intéressantes que de bachoter les cours d'embryologie ou de physiologie animale !

Je découvre par ton poème que le Parc comporte 7 portes, je n'aurai pas cru qu'il y en eut tant ! J'aime bien cette strophe, je m'y retrouve bien, au temps insouciant de mes vingt ans:

On se berce d’un impossible rêve
Sur les ondes du lac endormi
Détendu le corps sur la grève
Sans crainte d’un vague ennemi.


Par contre à quoi fais-tu référence quand tu parles des enfant qui Hier étaient tous pris pour suspects. ?

Pierrot
avatar 18/06/2017 @ 16:42:14
Lyon sous l'occupation
Merci à vous;

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