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Il n’y a pas ici de briques rouges trop bien alignées. Ce sont celles faites maison, terre crue chauffée. On les empile, et le foyer est né. Autour courent les poulets et les poussins, les chèvres, les chiens aux oreilles souples et les enfants innombrables. Un grand arbre mène la garde devant la maison. C’est le manguier souvent, ou le safoutier. Le premier donne des mangues attachées lâches qui swinguent dans le vent. Le second des sortes de prunes oblongues, noir ciré au terme de leur maturation. Il y a toujours aussi dans un coin de la cour un petit papayer, avec ses larges feuilles découpées et sa grappe de fruits au collet.
Lorsque le soleil rouge de 17h48 va se faire avaler par la brume qui coiffe l’horizon, je sens combien simple sont les choses. Tant pis que ce soit fugace, que Ekohock nous libère demain. Il reste à faire encore, à vivre ces minutes apaisées. Dehors, laver son corps et laisser descendre la poussière orangée alors que la nuit se fraie son passage entre les maisons. Puis rentrer, s’asseoir, et manger : une assiette pour le couscous de maïs, l’autre emplie du vert sombre du ndole.
La nourriture comble le creux établi par la marche de la journée. A travers les champs, qui sont plutôt une assemblée d’arbres dont est tirée de quoi vivre. Une forêt comestible. Je peux m’y gorger d’odeurs dont je n’identifie pas la source. Entre les cacaoyers et les caféiers, il y a les jeunes plants encore indistincts qui construisent la forêt de demain. Comme autant de promesses. Ou de déconvenues, si la prune à venir est acide jusqu’à. Et même alors, on s’en accommodera. Manioc ou pomme de terre atténueront le piquant. Je veux bien croire que la clef soit de connaitre qu’existent les bons partenaires. Ceux qui viennent rehausser ou adoucir nos creux et bosses.
Demain on reprendra la piste, on ira plus loin, de cahots en cahots. Le mieux sera de partir tôt, quand les nuages bas cèderont devant le soleil.
Lorsque le soleil rouge de 17h48 va se faire avaler par la brume qui coiffe l’horizon, je sens combien simple sont les choses. Tant pis que ce soit fugace, que Ekohock nous libère demain. Il reste à faire encore, à vivre ces minutes apaisées. Dehors, laver son corps et laisser descendre la poussière orangée alors que la nuit se fraie son passage entre les maisons. Puis rentrer, s’asseoir, et manger : une assiette pour le couscous de maïs, l’autre emplie du vert sombre du ndole.
La nourriture comble le creux établi par la marche de la journée. A travers les champs, qui sont plutôt une assemblée d’arbres dont est tirée de quoi vivre. Une forêt comestible. Je peux m’y gorger d’odeurs dont je n’identifie pas la source. Entre les cacaoyers et les caféiers, il y a les jeunes plants encore indistincts qui construisent la forêt de demain. Comme autant de promesses. Ou de déconvenues, si la prune à venir est acide jusqu’à. Et même alors, on s’en accommodera. Manioc ou pomme de terre atténueront le piquant. Je veux bien croire que la clef soit de connaitre qu’existent les bons partenaires. Ceux qui viennent rehausser ou adoucir nos creux et bosses.
Demain on reprendra la piste, on ira plus loin, de cahots en cahots. Le mieux sera de partir tôt, quand les nuages bas cèderont devant le soleil.
Changement de décor, les "Briques-à-brac" précédents concernaient son séjour à Boulder (CO), bonjour le Cameroun. Il y eût "Tintin au Congo (tiens d'ailleurs je suis en train de lore "Voyage au Congo", d'André Gide ...), il y aurait bien Lobe au Cameroun.
L'Afrique donc. Son dénuement, son atmosphère unique, un continent finalement qui n'est pas encore "devenu" mais qui va le devenir. L'Afrique, quoi. Et Lobe et le safoutier. Et Lobe sur les pistes à démarrer au petit matin, "quand les nuages bas cèderont devant le soleil." Qui lave son corps des poussières de la piste et qui regrette qu'Ekohock les libère demain (c'est quoi ça ? Pas compris.).
Un peu court Lobe. Tu peux faire plus long. Tu disposes d'une matière, pour le coup renouvelable, et tu sais faire. Alors ...
L'Afrique donc. Son dénuement, son atmosphère unique, un continent finalement qui n'est pas encore "devenu" mais qui va le devenir. L'Afrique, quoi. Et Lobe et le safoutier. Et Lobe sur les pistes à démarrer au petit matin, "quand les nuages bas cèderont devant le soleil." Qui lave son corps des poussières de la piste et qui regrette qu'Ekohock les libère demain (c'est quoi ça ? Pas compris.).
Un peu court Lobe. Tu peux faire plus long. Tu disposes d'une matière, pour le coup renouvelable, et tu sais faire. Alors ...
De la brique V à la IV, je prends le train à l'envers (la Locomotive d'Or ?) pour me plonger dans tes images et je vois. Et je pense à JS Bach. Celui des Préludes et fugues, bien sûr, mais aussi celui de Lambaréné https://youtube.com/watch/…
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