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On lui a toujours tout refusé; pourtant ce n'était pas un enfant difficile. Il ne demandait rien pourvu qu'on l'aima un peu. Seulement un signe, un geste, une parole...Il a tellement souffert de ce manque d'amour, réfugié dans ses pensées qui le rongeaient avec amertume.
Lui, il n'avait aucune rancune. Il n'avait jamais connu le mot "détester"et, pourtant il a su aimer et partager. C'était un être plein de vivacité et d'agilité. Il manquait parfois de tact lorsqu'il discutait mais son intelligence comblait ce déficit. Je ne dirais tout de même pas qu'il était sans défauts; même moi le connaissant si bien, j'aurais pu le croire si...
Je ne puis prononcer ses traîtres mots! Ils envahissent mon esprit, me dévorent...Non, cela suffit...Je n'en puis plus, j'ai tant souffert, par pitié! Vous, dites ce mal, que tout le monde sache ce qui a bien pu se passer. Aidez-moi ! C'était un être sensible. Comprenez-moi; ce ne sont que des mots, mais vous le pouvez; j'en suis persuadée! C'est si dur de perdre son frère...Les larmes me viennent.
Je le regrette; il était moi; mon jumeau. Ses veines étaient miennes, son coeur, son regard, sa voix... Tout m'appartenait sauf, ses pensées, la différence de sexe et bien sûr son âme. J'ai toujours été déçue par la nature qui aurait pu faire de moi une femme unique. Il partageait mon visage, mais vivait dans son propre monde, il avait besoin de liberté. Son imagination prenait régulièrement le dessus et l'emmenait sur une mer agitée et foudroyée par de violents orages.
Il faisait nuit, il faisait froid, et la pluie cinglait son noble visage. L'air glacé envahissait ses poumons. Il a mis terme au lien qui nous unissait en se...se suicidant. Il m'avait prévenue. Je me souviens encore de ces paroles:"J'ai décidé de me jeter à l'eau.",une phrase à sens double. Si j'avais su...; rien de tout cela ne se serait produit. A quoi bon se lamenter et s'apitoyer? C'est comme si je lui avais donné mon accord! Je croyais en son succès, lui à ma fierté. Il a dédoublé sa personnalité, cela l'a perdu malgré ses efforts pour diminuer ses accès de folie. Il faut que j'obéisse à mon instinct et que je vous raconte absolument tout. Je lutte mais il en est ainsi et je ne puis rien contre.
"Pour moi...Oui, libération de cet immense poids...Vas-y...Et puis non, je refuse...Si, te dis-je...Jamais...Il le faut... Ecoute-moi, je ne peux pas...Pourquoi donc?...CHUT Conscience tu me perturbes!...Dis seulement que tu as peur...Non, ce n'est pas cela...Alors, qu'attends-tu?écris...Que tu te taises, nom de Dieu!!!Pff!Cela suffit, tu as gané; je vais tout te raconter...
Lui, il n'avait aucune rancune. Il n'avait jamais connu le mot "détester"et, pourtant il a su aimer et partager. C'était un être plein de vivacité et d'agilité. Il manquait parfois de tact lorsqu'il discutait mais son intelligence comblait ce déficit. Je ne dirais tout de même pas qu'il était sans défauts; même moi le connaissant si bien, j'aurais pu le croire si...
Je ne puis prononcer ses traîtres mots! Ils envahissent mon esprit, me dévorent...Non, cela suffit...Je n'en puis plus, j'ai tant souffert, par pitié! Vous, dites ce mal, que tout le monde sache ce qui a bien pu se passer. Aidez-moi ! C'était un être sensible. Comprenez-moi; ce ne sont que des mots, mais vous le pouvez; j'en suis persuadée! C'est si dur de perdre son frère...Les larmes me viennent.
Je le regrette; il était moi; mon jumeau. Ses veines étaient miennes, son coeur, son regard, sa voix... Tout m'appartenait sauf, ses pensées, la différence de sexe et bien sûr son âme. J'ai toujours été déçue par la nature qui aurait pu faire de moi une femme unique. Il partageait mon visage, mais vivait dans son propre monde, il avait besoin de liberté. Son imagination prenait régulièrement le dessus et l'emmenait sur une mer agitée et foudroyée par de violents orages.
Il faisait nuit, il faisait froid, et la pluie cinglait son noble visage. L'air glacé envahissait ses poumons. Il a mis terme au lien qui nous unissait en se...se suicidant. Il m'avait prévenue. Je me souviens encore de ces paroles:"J'ai décidé de me jeter à l'eau.",une phrase à sens double. Si j'avais su...; rien de tout cela ne se serait produit. A quoi bon se lamenter et s'apitoyer? C'est comme si je lui avais donné mon accord! Je croyais en son succès, lui à ma fierté. Il a dédoublé sa personnalité, cela l'a perdu malgré ses efforts pour diminuer ses accès de folie. Il faut que j'obéisse à mon instinct et que je vous raconte absolument tout. Je lutte mais il en est ainsi et je ne puis rien contre.
"Pour moi...Oui, libération de cet immense poids...Vas-y...Et puis non, je refuse...Si, te dis-je...Jamais...Il le faut... Ecoute-moi, je ne peux pas...Pourquoi donc?...CHUT Conscience tu me perturbes!...Dis seulement que tu as peur...Non, ce n'est pas cela...Alors, qu'attends-tu?écris...Que tu te taises, nom de Dieu!!!Pff!Cela suffit, tu as gané; je vais tout te raconter...
Donc c'est le début du roman?? Pas mal, cela donne envie de lire la suite... C'est sûr, y'a beaucoup de sentiments là-dedans... Très intéressant!
C'est donc un extrait ? De quelque chose d'abouti ou en cours ? En tous cas, c'est triste et pathétique. Je participe à ce sentiment de déchirement d'une jumelle qui perd son jumeau sans avoir senti venir le geste volontaire. Et la recherche de l'explication.
Le texte est bon malgré quelques maladresses (l'esprit : vivacité oui, agilité non). Attention à quelques fautes d'orthographe aussi : "pouvu qu'on l'aimât un peu".
Et aussi, je ne comprends pas bien la "fin" : est-ce un délire, des paroles de cauchemar, à qui s'adresse la jumelle ?
En tous cas j'ai envie d'en savoir plus...
Le texte est bon malgré quelques maladresses (l'esprit : vivacité oui, agilité non). Attention à quelques fautes d'orthographe aussi : "pouvu qu'on l'aimât un peu".
Et aussi, je ne comprends pas bien la "fin" : est-ce un délire, des paroles de cauchemar, à qui s'adresse la jumelle ?
En tous cas j'ai envie d'en savoir plus...
C'est donc un extrait ? De quelque chose d'abouti ou en cours ? En tous cas, c'est triste et pathétique. Je participe à ce sentiment de déchirement d'une jumelle qui perd son jumeau sans avoir senti venir le geste volontaire. Et la recherche de l'explication.
Le texte est bon malgré quelques maladresses (l'esprit : vivacité oui, agilité non). Attention à quelques fautes d'orthographe aussi : "pouvu qu'on l'aimât un peu".
Et aussi, je ne comprends pas bien la "fin" : est-ce un délire, des paroles de cauchemar, à qui s'adresse la jumelle ?
En tous cas j'ai envie d'en savoir plus...
Non, à la fin de cette page, elle parle avec sa conscience qui l'incite à dévoilé toute l'histoire.C'est gentil de corriger mes fautes ...Demain je vous expliquerais en quoi ce roman consiste mais là je ne peux pas...Affaire de famille...
On attendra ! A demain
Voilà, le résumé de mon roman (qui n'est pas terminé et loin de l'être):
Deux faux jumeaux (fille-garçon) sont abandonnés à la naissance par une femme pauvre et veuve; un couple les recueil. Mais 5 ans plus tard, une guerre éclate dans leur Etat. Elle dure plus de 4 ans et les parents adoptifs qui se sont cachés avec les enfants 3 ans, sont découvert et fusillés(ils n'ont pas voulu participer à la guerre). Les enfants ont vu la scène et sont traumatisés. Ils sont placés dans un foyer d'accueil ,face à la mer; quand la guerre est enfin finie. Ils ont alors environ dix ans et suivent une scolarité normale, mais repensents toujours à la guerre qui s'est produit, à la perte de leur parents. A 17 ans, ils doivent changer de foyer d'accueil, car celui-ci et résérvés normalement au enfants... Les jumeaux refusent, prétendent que leur chez-soi est ici.On les convoquent au bureau du directeur de ce foyer qui leur annoncent qu'ils resteront jusque leur majorité et qu'en fait ils ont été adoptés. Ceux qu'ils avaient considérés comme leur parents, n'étaient que des personnes jouant un rôle...Tout n'avait été que mensonge pendant toutes ces années! Le frère "a du mal à suivre", tout les évenements et plonge dans le désespoir(/désaroi?) et la folie. Il décide de se suicider et prévient à motié sa jumelle, qui n'a pas compris. Quand elle découvre sa mort elle se sent coupable de ne pas l'avoir assez écouté, de ne pas l'avoir préssentie, deviné...Pour en quelque sorte se libérer elle veut raconter leur malheureuse histoire. Voilà. En tout cas j'essaie d'écrire en jouant sur les sentiments et sur la sonorité des mots (car je n'ai pas beaucoup de vocabulaire même si je passe mon temps à lire des oeuvres et essais philosophiques ou traités de Diderot, Voltaire, Rousseau, Spinoza, Platon...). J'essai d'être de temps en temps spirituelle et de temps à autre concrète. Moi, j'écris avec les sentiments, dont j'ai eu l'expérience: mon demi frère (qui a 4 ans de plus que moi) s'est suicidé l'année dernière, alors je sais ce qu'on doit à peu près ressentir quand on est jumeau et cela doit être beaucoup plus intense(mais nous nous n'avons pas été adoptés et en il n'y a jamais eu de guerre non plus)
Deux faux jumeaux (fille-garçon) sont abandonnés à la naissance par une femme pauvre et veuve; un couple les recueil. Mais 5 ans plus tard, une guerre éclate dans leur Etat. Elle dure plus de 4 ans et les parents adoptifs qui se sont cachés avec les enfants 3 ans, sont découvert et fusillés(ils n'ont pas voulu participer à la guerre). Les enfants ont vu la scène et sont traumatisés. Ils sont placés dans un foyer d'accueil ,face à la mer; quand la guerre est enfin finie. Ils ont alors environ dix ans et suivent une scolarité normale, mais repensents toujours à la guerre qui s'est produit, à la perte de leur parents. A 17 ans, ils doivent changer de foyer d'accueil, car celui-ci et résérvés normalement au enfants... Les jumeaux refusent, prétendent que leur chez-soi est ici.On les convoquent au bureau du directeur de ce foyer qui leur annoncent qu'ils resteront jusque leur majorité et qu'en fait ils ont été adoptés. Ceux qu'ils avaient considérés comme leur parents, n'étaient que des personnes jouant un rôle...Tout n'avait été que mensonge pendant toutes ces années! Le frère "a du mal à suivre", tout les évenements et plonge dans le désespoir(/désaroi?) et la folie. Il décide de se suicider et prévient à motié sa jumelle, qui n'a pas compris. Quand elle découvre sa mort elle se sent coupable de ne pas l'avoir assez écouté, de ne pas l'avoir préssentie, deviné...Pour en quelque sorte se libérer elle veut raconter leur malheureuse histoire. Voilà. En tout cas j'essaie d'écrire en jouant sur les sentiments et sur la sonorité des mots (car je n'ai pas beaucoup de vocabulaire même si je passe mon temps à lire des oeuvres et essais philosophiques ou traités de Diderot, Voltaire, Rousseau, Spinoza, Platon...). J'essai d'être de temps en temps spirituelle et de temps à autre concrète. Moi, j'écris avec les sentiments, dont j'ai eu l'expérience: mon demi frère (qui a 4 ans de plus que moi) s'est suicidé l'année dernière, alors je sais ce qu'on doit à peu près ressentir quand on est jumeau et cela doit être beaucoup plus intense(mais nous nous n'avons pas été adoptés et en il n'y a jamais eu de guerre non plus)
Dis, Le Grand Cahier de Agota KRISTOFF, ça te dit quelque chose?
Kristof, Tistou. Oui, c'est vrai que l'argument y ressemble, mais peut-être ne devrait-elle pas lire ça, et si ça l'influence trop ?
C'est qui ça?Jamais entendu parler(la culture au secondaire c'est bof, bof:on ne connaît que les grands classiques)...Je voudrais en savoir un peu plus sur ça ...Monique, j'ai pas compris de quoi tu parlais lorsque tu as dis l'argument y ressemble.Quel argument?Et pourquoi ça m'influencerais de lire le livre de truc(j'ai oublié le nom)?C'est quelque chose qui n'est pas de mon âge et je risquerais de me faire des idées complètement idiotes et j'essaierai de faire croire ça à tout le monde...Je ne suis plus, j'ai RIEN compris à vos histoires, excusez-moi ...
Défaut de te procurer le livre et de le lire, tu peux déja consulter sa fiche. Voici le lien :
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/?l=515
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/?l=515
Excuse-moi Jubens ! L'"argument", en littérature ou en maths, ou ailleurs, c'est LE SUJET TRAITE ! Donc le sujet des écrits de Kristof, en tous cas de l'un des 3 de sa trilogie : Le Grand Cahier, ressemble au tien, du moins au départ. Attends, je te cherches aussi un lien intéressant :
http://www.t-n-b.fr/fiche/index.asp?spectacleid=41
Un autre :
http://www.t-n-b.fr/fiche/index.asp?spectacleid=46
Et un extrait :
http://desordre.net/textes/bibliotheque/…
Mais que cela ne t'arrête pas !!!
http://www.t-n-b.fr/fiche/index.asp?spectacleid=41
Un autre :
http://www.t-n-b.fr/fiche/index.asp?spectacleid=46
Et un extrait :
http://desordre.net/textes/bibliotheque/…
Mais que cela ne t'arrête pas !!!
Défaut de te procurer le livre et de le lire, tu peux déja consulter sa fiche. Voici le lien :
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/?l=515
JE VERRAI CA.Mais explique moi un peu avant ce que vous avez voulu dire tout les 2(toi et monique), j'ai rien pigé..
Défaut de te procurer le livre et de le lire, tu peux déja consulter sa fiche. Voici le lien :Ah, je ne savais pas que le livre avait été critiqué ici, quel coup d'oeil Tistou !
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/?l=515
Oups, j'avais pas vu que tu m'avais répondu. Peut être que ça y ressemble(puisque vous le dites)mais moi c'est ce que j'ai ressentie lors de la mort de mon beau-frère que j'ai essayer de faire passer par l'intermédiaire de personnages de roman.
Mais explique moi un peu avant ce que vous avez voulu dire tout les 2 (toi et monique), j'ai rien pigéVa voir ces liens, tu verras que, au départ, on peut penser que les sujets se ressemblent. Mais pour la suite, à toi de voir ! Pas de guerre, as-tu dit !
Mais si, relisez attentivement ce que j'ai écris dans le résumé. Je parlais de mon beau-frère quand j'ai dit que lorsqu'il est mort j'en ai beaucoup souffert, mais nous ça devait être moins intense que des jumeaux, et moi et lui nous avons vécu dans un pays sans guerre.Je culpabilise toujours de se qu'il a fait car je crois que j'aurais du lui témoigner plus d'amour même si nous étions déjà si proche...Mais explique moi un peu avant ce que vous avez voulu dire tout les 2 (toi et monique), j'ai rien pigéVa voir ces liens, tu verras que, au départ, on peut penser que les sujets se ressemblent. Mais pour la suite, à toi de voir ! Pas de guerre, as-tu dit !
J'ai bien lu, j'ai lu que tu as dit que pour votre cas, il ne s'agissait pas d'un contexte de guerre, c'est clair. Et tu ne vas sûrement pas nous faire un truc aussi noir que ça, mais plutôt tout en tendresse, non ? Alors bon courage à toi et n'hésite pas à soumettre encore des extraits.
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