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La tête sous l'eau,
Tu n'entends plus les cris, les bombes
Tu ne vois plus la peur des gens
Ne perçois plus l'odeur du sang.
Tu fuis... Tu fuis la haine et le chaos
Ce monde t'effraie... Tu es partie, à l'abri
Dans cette eau bleue qui te semblait sereine,
Apaisée, enfin libérée de ces chaînes.
Le temps passe et tu rallonges
Ton immersion.
Les bouffées d'air que tu voles sont un instinct de survie,
Rien ne t'oblige à remonter, plus rien, tu penses avoir tout perdu.
Tes larmes coulent et se mêlent au chlore de la piscine,
Tes yeux picotent, tu sens que Jean a encore exagéré les doses
Mais cette fois tu ne lui en veux plus...
Tu touches pied au carrelage, tu te demandes que faire.
Là, dans le fond, tu serais enfin en paix,
Il faut tenir bien droite et t'endormir.
Ton cœur s'accélère,
Il est temps de prendre une décision.
Penser... Penser à ceux qui restent, et ne pas ajouter à leur chagrin.
Penser... Penser à ceux qui t'aiment et ménager leur peine.
Ta décision est prise.
Non...
Non...
D'une impulsion des orteils tu remontes,
Tu jaillis de l'eau bleue telle une sirène,
Tu lèves les yeux au ciel.
Quelques brasses et tu es au bord,
Pas de serviette pour te réchauffer, tant pis
Tu pars vite te changer.
Demain, demain tu iras mieux
Tes proches t'attendent et t'appellent.
Demain est un autre jour.
Demain...
Tu n'entends plus les cris, les bombes
Tu ne vois plus la peur des gens
Ne perçois plus l'odeur du sang.
Tu fuis... Tu fuis la haine et le chaos
Ce monde t'effraie... Tu es partie, à l'abri
Dans cette eau bleue qui te semblait sereine,
Apaisée, enfin libérée de ces chaînes.
Le temps passe et tu rallonges
Ton immersion.
Les bouffées d'air que tu voles sont un instinct de survie,
Rien ne t'oblige à remonter, plus rien, tu penses avoir tout perdu.
Tes larmes coulent et se mêlent au chlore de la piscine,
Tes yeux picotent, tu sens que Jean a encore exagéré les doses
Mais cette fois tu ne lui en veux plus...
Tu touches pied au carrelage, tu te demandes que faire.
Là, dans le fond, tu serais enfin en paix,
Il faut tenir bien droite et t'endormir.
Ton cœur s'accélère,
Il est temps de prendre une décision.
Penser... Penser à ceux qui restent, et ne pas ajouter à leur chagrin.
Penser... Penser à ceux qui t'aiment et ménager leur peine.
Ta décision est prise.
Non...
Non...
D'une impulsion des orteils tu remontes,
Tu jaillis de l'eau bleue telle une sirène,
Tu lèves les yeux au ciel.
Quelques brasses et tu es au bord,
Pas de serviette pour te réchauffer, tant pis
Tu pars vite te changer.
Demain, demain tu iras mieux
Tes proches t'attendent et t'appellent.
Demain est un autre jour.
Demain...
Oui, toujours croire à la lumière, malgré l'obscurité des hauts fonds.
Demain est un autre jour.
Demain...
C'est exactement ça...
Des mots incroyablement justes pour décrire l'insupportable plongée;
que ce soit "Jean" ou "gens".
Superbe Nathafi
Des mots incroyablement justes pour décrire l'insupportable plongée;
que ce soit "Jean" ou "gens".
Superbe Nathafi
J'ai cru au départ que tu nous parlais de ces gens qui fuient la barbarie en tentant de traverser les mers. Et puis non ...
C'est d'ici (ici ?) que tu nous parles. Et d'un coup j'ai eu peur. Peur que tu nous parles de quelque chose de profondément ressenti plutôt que d'un morceau purement issu de l'imagination ...
C'est très "parlant", très évocateur. Ca fait froid dans l'échine. Jusqu'à la délivrance finale. Puisque, puisque nous sommes chez Nathafi, n'est-ce pas !
Très bien réalisé.
C'est d'ici (ici ?) que tu nous parles. Et d'un coup j'ai eu peur. Peur que tu nous parles de quelque chose de profondément ressenti plutôt que d'un morceau purement issu de l'imagination ...
C'est très "parlant", très évocateur. Ca fait froid dans l'échine. Jusqu'à la délivrance finale. Puisque, puisque nous sommes chez Nathafi, n'est-ce pas !
Très bien réalisé.
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