Angelita 07/10/2015 @ 18:42:04
Chapitre 1
Le cauchemar


Il pleuvinait déjà ce matin de début de mois avec un ciel plus ou moins nuageux qui ne cessait de gronder de ses tonnerres agaça nts. Cet avant-midi là on aurait dit que la nature cherchait à faire passer un message à travers son attitude peu commode… attitude qu’elle n’affichait souvent qu’à des occasions de pluies diluviennes, de coups de foudre… tragédie pour les personnes plus ou moins normaux qui en subissaient naturellement en générale d’énormes dommages ; et spéciales pour ces scientifiques-là aux grandes lunettes et souvent à la chevelure non coiffée qui trouvaient leur plaisir à observer les déchaînements de la nature.

Eh bien, les cris désespérés de mère nature en ce début du mois de Mars 1957 n’eut servi à rien, le message ne fut point décodé par ses destinataires. Prêtes-t-on encore oreille à elle d e nos jours, se demandes-t-on…
Si la plupart des Britanniques du Sud semblaient parfois oublier que lorsqu’on n’arrive plus à prévenir des catastrophes, le moins que l’on puisse faire serait de se spécialiser dans la recherche des voies et moyens pour recoller les morceaux des pots cassés dans la société, ce n’était néanmoins pas le cas de cette minorité, gardienne de la paix, sergente de ville, ces hommes et femmes prêt à tout pour le bien de tous, mais souvent traités de mouchards… ils avaient pour habitude de fourrer leur nez dans tout ce qui bouge, nettement pas appréciés de tous.
C’est de cette catégorie qu’appartenait Ethan Murphy, jeune homme brun de la trentaine, à la grande carrure, calme de nature mais plutôt dur à cuir ; des atouts qui lui valurent une place dans une des unités grises de la police.

Contrairement à la grande masse qui se pressait, malgré les conditions climatiques, de se rendre travaillé de bonne heure, le jeune détective de la ville basse était là dans son petit appartement de huit mètres carré situé à l’angle droit du cinquième étage de l’immeuble légendaire Green Star, prenant son temps à cuire un hamburger pour son petit déjeuné.
Il n’avait pas boulot ce mardi-là, une faveur de congé obtenu grâce à son grand apport dans la pêche du gros poisson la nuit dernière... C’est ainsi qu’ils avaient pris l’habitude de qualifier certaines arrestations; celles qui faisaient La Une des Journaux dès que le soleil pointait à l’horizon.

« Aie, aie… » Gémissait-il après s’être fourré par inadvertance l’index droit dans la poile qui chauffait déjà sur le réchaud à gaz…
cinq secondes après ce sont des éclats de rire qui retentissent. On croirait que le détective en congé d’un jour se moquait ahurissement de lui-même…

- Je pari que c’est ce qui arrive quand on passe ses journées à se commander à manger dans ses fameux Take-Away… me voilà à présent maladroit en cuisine… monologuait-il avant de rire à nouveau comme un bossu.

- Vous avez parfaitement raison Monsieur… vous feriez mieux de vous trouver une bonne qui s’occupera de la cuisine pendant vos jours de repos.

- Je rêve ou quoi ? Collins tu étai là depuis quand ? ne me dit pas que tu as assisté à cette scène humiliante ?

Charles Collins, nouveau stagiaire affecté au département de police du Sud… jeune blond au visage plus ou moins ovale, doté d’une taille moyenne, le tout couronné d’une petite moustache en forme de crochet qui était à la mode en ce temps… celui-ci, selon les rumeurs qui courrait, faisait tombé à son charme près de la moitié des jeunes étudiantes du département de criminologie en faculté de Droit où il était régulièrement inscrit en dernière année. En quelques sortes sous la supervision du détective Murphy pendant toute la durée de son stage d’étude, le jeune Charles semblait bien s’adapter aux différentes tâches qui lui étaient confié… il se débrouillait plutôt bien pour un stagiaire quand il fallait descendre sur terrain pour effectuer certaines missions. C’était en gros un bon élève, mis à part son grand coté mystérieux, surtout en ce qui concernait sa vie sentimentale, plus ou moins ses penchants… mais cela n’empêcha guère à lui et à son maître de stage de développer certaines relations extra-professionnelles purement amicale, comme par exemple le fait de se retrouver comme par magie dans l’appartement de son superviseur, un jour où le mot boulot ne fait pas partie du vocabulaire de celui-ci.

- Malheureusement oui… et si je m’étai introduit chez vous cinq seconde plus tard je n’aurai jamais pu découvrir ce côté plus ou moins humain que vous ne laissez jamais voir…

- Comment ça, coté plus ou moins humain ?

- Un humain sa souffre un peu parfois non ? et c’est un détail que je n’avais jusque-là jamais découvert en vous… je commençai déjà à croire à l’ère des cyborgs comme on en voit dans les sciences fictions… malheureusement mes irrationnels soupçons s’arrêtent aujourd’hui, mais j’en suis tout de même ravi... Commenta le jeune stagiaire d’un air plutôt moqueur.

- D’accord. Disons que je considère tes propos comme des compliments... quand j’y pense, comment t’es-tu retrouvé dans mon appartement ? il était censé être verrouillé à clés, je n’ai pas mis les pieds dehors depuis hier minuit… et en passant, je croyais nous être entendu sur ce point ; arrêtez de me vouvoyer, surtout que ce petit living room n’a rien de commun à mon lieu professionnel.

- Entendu agent Murphy. A propos, je pense que vous feriez mieux de faire appel à un serrurier sinon dans les heures qui viennent ce ne sera surement pas moi qui me retrouverai dans votre appartement sans pour autant avoir pris la peine de frapper à la porte… oh, zut ! désolé. j’en suis tellement habitué, mais cette fois-ci c’est gravé sur pierre, plus de vouvoiement hors service.

- Ouais c’est ça, et j’espère que cette fois-ci ce petit détail ne s’échappera plus de ta petite caboche… et en passant tu me trouveras un serrurier si t’en connais un... sa me gêne la tête d’enfant timide que tu fais, t’attend que je t’invite à t’asseoir ? et bien…

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que le téléphone sonna. « Dring !! Dring !! Dring !... » Ce qui semblait clairement être l’une des dernières choses à quoi il s’attendait.

- Maudit Bell… maudit téléphone ! ton concepteur ne t’avait-il pas appris à faire moins de bruit ?

- Monsieur, à mon humble avis, plus vite tu décrocheras, moins tu n’en seras agacé…

- Ok. Prend place en attendant…

Trois grand pas lui suffirent à atteindre le téléphone enragé qui se retrouvait au fond de la pièce.

- Ethan Murphy à l’appareil…
Deux, trois,… cinq secondes toujours rien, aucun son ne sortait du téléphone.
Puis ce sont des chuchotements, mais aucune voix audible.

- Allo ! Allo ! Bon sang, je n’entends toujours rien… oui, allo ! à qui ai-je l’honneur s’il vous plaît ? essayez de parler plus fort…

La voix : agent Murphy ? C’est bien l’agent Ethan Murphy ?

- Certainement… je vous écoute, qui êtes-vous ?

La voix : je… je… je ne pensai pas que sa tournerai ainsi…

La mystérieuse personne qui se retrouvait au bout du fil accusait bien de l’effroi à l’entendre s’exprimer. On aurait dit une personne qui semblait vivre ses dernières heures ou même plutôt qui revenait des enfers.

- De quoi parlez-vous ? je ne vous saisis pas correctement…

La voix : cette dame… oh, mon Dieu… je ne voulais pas en faire partie…

- Calmez-vous monsieur… vous avez l’air paniqué… dites-moi clairement qui vous êtes et qu’est-ce qui se passe.

La voix : je… je n’ai pas beaucoup de temps monsieur l’agent… elle vient de mourir, la vieille vient de mourir, ils l’ont tué j’en suis sûr, ces diables l’ont tué…

- Qui a tué qui ? de qui parlez-vous monsieur ?

La voix : j’ignore son nom, c’est le numéro… 02, celle du ranch… ils leurs attribut des numéros. Je sais pas grand-chose mais… mais ce qui est certains c’est que c’est relatif au sexe… ils ne sont qu’à leur début… je ne maitrise plus rien, c’est affreux…

- Qui sont ces personnes ? Monsieur, dites-moi où vous êtes…

La voix : je ne sais pas comment vous… les voilà qui reviennent… non, non… c’était une erreur… je dois raccrocher… je n’aurai pas dû vous appeler…

-Monsieur ! monsieur ! de qui parlez-vous ? comment avezvous eu mon numéro ? Allo ! Allo ! Allo…

Plus un son ne sorti du téléphone, la mystérieuse voix venait de s’éteindre. L’atmosphère devint tout d’un coup tendue dans la pièce. Personne ne disait mots. Debout, les yeux fixés sur le jeune Charles, et d’un air perplexe, le détective avait toujours le combiné collé à sa main droite. C’était clair et nette, derrière cet appel anonyme se cachait une vilaine machination.

- Tu me fais peur… dit un mot ! qu’est-ce qui se passe ? c’était qui à l’appareil ? ... (à suivre)


Voilà une partie de mon premier Chapitre. Qu'est-ce que vous en pensez? Vos critiques sont les bienvenues.

Angelita 07/10/2015 @ 21:49:31
je suis encore Novice dans l'écriture... Est-ce captivant ou plutôt ennuyant??? Vos impressions svp... Merci d'avance.

Darius
avatar 16/10/2015 @ 15:33:10
j'ai quand même pris la peine de lire..

1. d'abord, il y a beaucoup de fautes d'orthographe, mais ça peut se corriger

2. pourquoi avoir pris des noms anglais ? cela se passe t'il aux USA ou en Grande-Bretagne ? dans ce cas, il faudra bien connaître l'environnement spécifique de ces 2 pays.

3. cela semble peu actuel comme histoire, un téléphone "fixe" qui sonne. Oui, c'est vrai nous sommes en 1957.. mais il faut aussi bien connaître l'époque

4. Les lecteurs ont ils encore envie de lire un "nouveau polar" d'un nouvel auteur et qui se passerait il y a plus de 50 ans ? Les maîtres en la matière ont déjà eu leur succès. J'en déduis qu'on aimerait plutôt lire un polar "plus actuel", non ? Avec les méthodes policières de maintenant.. Là aussi, il faut faire des recherches. Ce qui marche bien, ce sont les polars avec une analyse sociologique comme le faisait le suédois Henning Mankell.

Voilà, c'est mon avis... Qu'en pensent les autres ?

Angelita 03/11/2015 @ 22:22:19
Salut Darius.
Merci pour ton avis. j'en tiendrai sûrement compte dans mes prochaines oeuvres ;)

Tistou 06/11/2015 @ 22:58:55
Hello Angelita. Bienvenue ici pour ta première apparition.

Tu me parais bien ambitieuse de vouloir parler de "roman policier que je suis en train d'écrire", voire de "prochaines oeuvres" ... Il y a loin de la coupe aux lèvres, dit-on.
Tu as donc envie d'écrire. C'est louable. Et pas si fréquent. Mais l'envie ne suffit pas bien entendu. C'est comme en toute chose, il faut fournir une sacrée dose d'énergie, de constance, de travail pour aboutir à quelque chose.
Dans ce que tu nous proposes, il y a vraiment beaucoup de fautes, d'orthographe et de français. C'est vrai que ça, moi, ça m'inhibe sérieusement.
L'inspiration, l'imagination ? Peut-être n'en manques-tu pas ? Après, il faut tenir la route, la distance ...
Est-ce captivant ou ennuyant ? Ennuyant ? Sûrement pas. Captivant ? On ne peut dire ça sur un si court extrait. Il y a deux personnages qui interviennent, un appel intriguant mais bon ...

Commence peut-être par des choses plus courtes que tu pourrais davantage fignoler ? Prétendre pouvoir écrire un roman policier simplement parce qu'on en a envie, c'est comme un qui voudrait faire moins de 3h au Marathon sans avoir jamais couru plus de 3 km.
S'entrainer, travailler, et puis progresser. Il faut prendre les choses dans l'ordre, Angelita.

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