Pucksimberg
avatar 30/09/2015 @ 23:08:02
p.139.

C'est vrai que les allusions à la pièce de Shakespeare n'éclairent pas beaucoup pour l'instant. J'espère que ce n'est pas qu'un prétexte, je pense que l'auteur a suffisamment réfléchi pour en faire quelque chose d'intéressant.

Le polar en lui-même ( du moins les 30 pages que je viens de lire ) me lasse un peu. Ce n'est pas vraiment exceptionnel de ce point de vue.

Tous ces personnages doubles commencent à m'embrouiller : 2 Falstaff, 2 Hannh, 2 Ed, 2 Roberto Saizirbitoria ... Cela sert bien la confusion ( folie ? le réel et l'imaginaire ? ... )

Pucksimberg
avatar 30/09/2015 @ 23:10:14
C'est marrant parce que jusqu'à ce matin, j'avais l'impression de beaucoup moins rire que vous (la parenthèse p. 69, par exemple, relue depuis, n'avait pas suscité plus de sourire que de souvenir chez moi). Mais là, en un chapitre, le 2ème de la partie II, j'ai ri et pas mal, encore. Allez savoir si vous y êtes pour quelque chose, si vous m'avez sensibilisé ou si seulement, il me faut plus de temps, mais par exemple, "on ne lui avait pas demandé son prénom, c'est dire qu'on est chez des hôtes sans préjugés" (p. 203), ça m'a fait rire et d'autres trucs aussi, mais ce serait spoiler d'en parler.



Un peu comme toi Stavroguine, je n'ai pas beaucoup ri pour l'instant, légèrement souri parfois. Mais ça va peut-être venir ... C'est sûr ça viendra !

Donatien
avatar 01/10/2015 @ 08:33:16
Je viens de terminer la première partie, page170.
J'ai de plus en plus l'impression qu'il s'agit du texte d'un scenario pour jeu video!
Je ne suis pas spécialiste, mais la répétition des rebondissements, la transformation des personnages , femme devenant homme, homme devenant vieille dame dans un lit d'hôpital(qui m'a fait penser à notre Yolande Moreau), apparitions rares et fugaces (je verrais bien Benoît Poelvoorde
en roi Lear).
L'originalité des personnages, un sniper en chaise roulante,un lieutenant de police aliéné, un inspecteur de police asthmatique et fonceur,une héroïne se transformant sans cesse, des sdf statioonant sous un auvent de Carrrefour Market.
Il y a aussi des rappels dans le texte à d'autre moments du livre (par ex P.110 "c'est à la page 75 qu'on a croisé ce type"),
qui désarçonnent.
Les bascules entre le 16ème et le 21ème siècle.
Il y a aussi de petites phrases qui plombent , comme "On va mourir et en plus on s'ennuie"!!!!!

Bref, il y a implication du lecteur mais il faut qu'il soit attentif et souple. Je crains que beaucoup laissent tomber, n'y trouvant pas du plaisir.

Allez les gars et les filles, on continue!!!!

Saule

avatar 01/10/2015 @ 09:12:30

Il y a aussi des rappels dans le texte à d'autre moments du livre (par ex P.110 "c'est à la page 75 qu'on a croisé ce type"),
qui désarçonnent.

Bref, il y a implication du lecteur mais il faut qu'il soit attentif et souple. Je crains que beaucoup laissent tomber, n'y trouvant pas du plaisir.

Allez les gars et les filles, on continue!!!!

J'aime bien les rappels à un autre moment, ça me fait revenir en arrière. Par contre un des rappels n'était pas correct, j'ai trouvé ça frustrant. C'est vrai aussi pour les petites phrases qui plombent, comme "ses comptes dans des îles avec des noms d'animaux" :-)

Je n'y prend que peu de plaisir, mais je continue (j'en suis vers la p. 120 il me semble).

Ludmilla
avatar 01/10/2015 @ 13:06:26
J'aime bien les rappels à un autre moment, ça me fait revenir en arrière. Par contre un des rappels n'était pas correct, j'ai trouvé ça frustrant.
Les rappels que j'ai vus avaient une erreur de numéro de page. Il me semble qu'il fallait faire "-1" sur le numéro indiqué.

Ndeprez
avatar 01/10/2015 @ 15:15:21
De mon coté je suis toujours aussi perdu , je n'accroche pas du tout au style mais je ne laisse pas tomber pour autant.
J'ai vraiment des difficultés à m'imprégner du texte.

LesieG

avatar 01/10/2015 @ 19:43:40
Impression du jour :

J'en suis à la page 195 et je suis toujours aussi perdue même si je suis toujours intéressée par cette lecture commune.

Personnellement, je n'arrive pas à comprendre cette histoire d'hibou même si on sait qui les tue.

Par contre si on ne parle que de l'écriture du livre je la trouve très intéressante. J'ai l'impression de voir des "flashs" lâchés comme ça et puis certaines phrases jamais finies et laissées à notre appréciation.

Je persiste et je suis d'accord avec Pucksimberg, les doubles noms nous perdent encore plus.

Mais même si je ne me vanterai pas d'avoir compris ce roman je n'aurai aucun regret de l'avoir lu et ai hâte d'en avoir le dénouement qui m'éclairera peut-être un peu.

Sissi

avatar 01/10/2015 @ 20:47:03
Je m'amuse beaucoup moins depuis le début de la deuxième partie, depuis que c'est le guerre...

Pucksimberg
avatar 01/10/2015 @ 23:27:55
Je viens de finir la première partie, et j'ai préféré les dernières pages que j'ai lues à celles d'hier. Peut-être étais-je trop fatigué hier soir ?
Quand je reprends ce livre, j'ai quand même besoin de 10-15 minutes pour me replonger dans l'histoire, peut-être dû à cette manière fragmentaire de raconter.

Je viens d'y penser en voyant jouer un ado à un jeu video et en lisant le post de Donatien qui parle aussi de jeu video. Il y a un jeu qui s'appelle Zelda, je ne peux pas vraiment en parler précisément puisque je n'y ai joué que deux à trois enfant, mais il est question de rubis, monnaie de ce jeu. Apparemment il faudrait retrouver la Triforce, sorte de Graal composé de trois triangles ( merci Wikipedia ). Ben, dans ce roman, on a Zelda, les rubis, le chiffre 3, les combats ou la guerre ... Je ne peux pas étayer davantage, et c'est p'tre un simple délire pour mettre de l'ordre dans ma lecture, quitte à surinterpréter et partir dans dans un univers parallèle, celui du jeu video que je ne maîtrise même pas ! Oh je dois être fatigué ... De toute manière, cette frontière avec le réel devient de plus en plus trouble et les noms des personnages suggèrent tellement d'hypothèses que l'on a l'impression que l'on n'aura jamais épuisé toutes les possibilités.

On sent clairement qu'il y a une lecture politique de ce roman avec ces personnages qui se divisent le monde, les magouilles, les rois du pétrole ...

Et alors cette amnésique qui me fascinait a une identité un peu caméléon, bizarre, bizarre ...

Pucksimberg
avatar 01/10/2015 @ 23:28:34
Je m'amuse beaucoup moins depuis le début de la deuxième partie, depuis que c'est le guerre...


Ah mince ! Moi qui n'avais pas beaucoup ri jusqu'à présent, je crois que ça ne va pas commencer ... :-)

Pucksimberg
avatar 01/10/2015 @ 23:33:11
Donatien, tu as raison quand tu parles de ces personnages qui se métamorphosent. Tu rapproches cela des jeux, ça me rappelle aussi et surtout l'univers des rêves dont il est beaucoup question dans ce roman. Dans nos rêves les lieux changent soudainement, les personnages que l'on y côtoie changent de visage aussi sans que cela nous choque, car les rêves ont leur propre logique. Ici c'est un peu la même chose, toutes ces métamorphoses sont imposées au lecteur et on les accepte. En même temps on n'a pas le choix ...

Stavroguine 01/10/2015 @ 23:57:11
Marrant, ce parallèle avec Zelda, Pucksimberg (d'ailleurs, Link, le héros du jeu, a un peu la dégaine de ton avatar). C'est vrai que les rubis collent et la triforce, pourquoi pas. D'ailleurs, je me rappelle que dans Ocarina of Time (le meilleur épisode de la série, sorti sur Nintendo 64), il y avait aussi un hibou qui était la réincarnation d'un sage je crois ou quelque chose comme ça. Par contre, dans le jeu, Zelda c'est la princesse (une princesse blonde, comme Cordelia). Bref, c'est un rapprochement rigolo, mais je ne sais vraiment pas si on peut en tirer quoi que ce soit. Mais je ne sais pas même si on peut tirer quoi que ce soit du Roi Lear pour le moment, à part qu'on le rejoue en toile de fond.

Stavroguine 01/10/2015 @ 23:59:41
(C'est malin, maintenant, j'ai envie d'y rejouer !)

Saule

avatar 02/10/2015 @ 09:33:32
De mon coté je suis toujours aussi perdu , je n'accroche pas du tout au style mais je ne laisse pas tomber pour autant.
J'ai vraiment des difficultés à m'imprégner du texte.

Même chose. J'ai terminé la partie 1. Pour le style, je suis - à l'instar de Stavro - un peu agacé par les phrases non-terminées, la répétition de cette figure de style alourdit un peu je trouve. Quand j'aurai le livre devant moi je citerai un exemple flagrant.

Ludmilla
avatar 02/10/2015 @ 20:19:45
p345
La seule chose qui me semble à peu près claire sur ce livre, c'est qu'il est nécessaire de le lire rapidement, pour se souvenir (à peu près) de tous les personnages et de là où ils en sont.

Et je ne sais toujours pas pourquoi les hiboux - même si, à un moment du livre, j'avais cru plus ou moins le savoir (pas le comprendre...).

Je crains qu'il n'y ait plus de questions que de réponses...

Je trouve que le temps s'écoule étrangement. Par moments, il y aura des précisions quasiment à la minute, à la date du jour et parfois d'un paragraphe au suivant, il s'est forcément écoulé un temps certain, mais ça reste implicite (comme les phrases non terminées).

Stavroguine 02/10/2015 @ 20:25:57
Moi, j'avais l'impression que chaque chapitre correspondait à un jour. Pas forcément successif, mais qu'à chaque chapitre, à un moment, on nous indiquait une date et que toute l'action dudit chapitre se déroulait à cette date.

Sissi

avatar 02/10/2015 @ 20:37:56
Moi ce qui me dérange (outre le côté redondant des phrases tronquées, et en cela je rejoins la majorité -enfin, je ne sais pas en fait!- c'est cette différence entre la première partie et la deuxième.
On dirait qu'on n'est plus dans le même livre, l'intrigue policière est complètement reléguée au second plan et cette guerre me semble un bon gros prétexte pour réunir (enfin) tout le monde.
Je trouve que la transition se fait mal...je suis la seule à ressentir ça?
Je suis moins avide de poursuivre qu'avant, du coup.

J'en suis à la page...et bien je n'en sais rien, mon livre est à l'étage, je vous redis ça plus tard.

Et puis Cordelia qui pue des pieds, franchement...

Sissi

avatar 02/10/2015 @ 20:38:44
Oubli de refermage de parenthèse (Pucksimberg, coucou!), désolée.

Sissi

avatar 02/10/2015 @ 20:43:18
P. 221

Ludmilla
avatar 02/10/2015 @ 20:50:46
Moi, j'avais l'impression que chaque chapitre correspondait à un jour. Pas forcément successif, mais qu'à chaque chapitre, à un moment, on nous indiquait une date et que toute l'action dudit chapitre se déroulait à cette date.
Pour le chapitre 9 de la partie II, entre p289 et 290, on a un découpage de 6h à 10h en passant par 8h35... Je n'ai pas trouvé de date dans ce chapitre, seulement "Cette sorte d'automne, déjà, pour qui a perdu les saisons".
Il me semble qu'il y avait des dates plutôt dans la partie I et encore, pas dans tous les chapitres, j'en ai parcouru un au hasard en diagonale et tout ce que j'ai trouvé c'est "dimanche" (p69)

Sissi, Zelda va continuer l'enquête, même si, euh,...

Et, au fait, j'ai fini.

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