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L’ENTREVUE
Bonjour Monsieur, asseyez-vous ici
Un peu loin de moi, je vous en prie
Regardez-moi, écoutez-moi, racontez-moi
Passons le temps et parlons du temps
Où vous étiez quelqu’un, M. Lebrun
Dessinez-moi ce portrait rapide, précis
Donnez-moi l’image que vous vous faites de vous, ici
Montrez-moi que vous pouvez vous montrer intéressant
Faites de moi un confident, j’ai tout mon temps.
--
Je m’appelle Lebrun et j’ignore tout, mais il y a pire
Depuis un an que je gronde les ennemis de mon destin
Que je ronge mon frein devant ceux qui jouent avec l’avenir de mon pain quotidien
Devant ceux qui prendront la relève du patron qui m’a laissé tombé
Ah celui-là, j’aimerais dire que je vais m’en ennuyer.
Je m’appelle Lebrun et je cherche vos faveurs Monsieur
Celles de nous voir ensemble bientôt Monsieur
Je sais que j’en demande beaucoup d’un coup
Mais tout-à-coup, je sens que je suis fait pour vous,
Regardez-moi, je suis prêt à tout.
--
Bon j’vais vous dire tout de suite ce que je peux voir
En vous, profondément superficiel, je comprends votre duel
Cette dualité d’Êtres, d’être au centre des appels
J’ai été formé pour le reconnaître
Je fais plus que le savoir car j’ai appris à lire les gens devant moi
Comme des livres ouverts,
délivrés à moi par la soumission et le relâchement des nerfs
Derrière ce pupitre, vous êtes assis et vous parlez de ce que votre corps a produit
C’est ce language du corps, qui s’alourdit, qui me parle
Bien au-delà de ce que vous m’avez dit
Je vois que l’avenir est là devant nous
Mais je ne vois rien qui nous y réunis.
--
De grâce cher ami, on est à peine assis ici
Depuis quoi, l’espace d’un éclair ?
à peine le temps de vous distraire, et vous voulez me mommifier
Pourtant je n’ai rien mentionné, ni même rien mimé
Qui puisse vous induire, en quelque manière possible
Dans cet état de garde, de décision gradée, généralisée
Et à l’encontre d’une légitime union forcée
De mes forces avec vos faiblesses qui feraient de nous une équipe en forteresse
Une forte association d’idées qui m’apporterait la poussée maîtresse
Et l’élan vers une possible richesse.
--
Je vois bien que vous n’avez rien compris l’ami
Ce qui se passe c’est un peu un tour de passe-passe
Je suis seul à juger car j’ai gagné, depuis hier à vrai dire,
Toute la confiance des patrons, de ces vilains morons
Qui ont pourtant choisi de livrer en moi ce don
Ce ton maussade, cette expression, cette position
Ca me permet de dire non, de vous traiter comme passade, de juger et même
À votre bêtise, d’en faire allusion. Allez, passons.
--
OK je me lève, je respire, dans la vie il y a pire
Que de vous sentir me tarir, de sentir vos yeux
Votre regard creux, m’alourdir et me maudir.
Je reprends sur moi, je me referai tout beau, tout plein d’espoirs
De grandeur dans ce petit esprit pourtant si fort
Mais avant de partir laissez-moi vous dire que vous m’avez fait grandir, pas de tort
Enfin, depuis ce matin
Je vois les gens bien autrement que par leur teint
Je vois les amis, les ennemis, les gens lointains
Je vois les chances de m’en approcher bien minces
Je vois les hommes, et ce qu’ils font de leur destin
Et pourtant je reste, serein.
Bonjour Monsieur, asseyez-vous ici
Un peu loin de moi, je vous en prie
Regardez-moi, écoutez-moi, racontez-moi
Passons le temps et parlons du temps
Où vous étiez quelqu’un, M. Lebrun
Dessinez-moi ce portrait rapide, précis
Donnez-moi l’image que vous vous faites de vous, ici
Montrez-moi que vous pouvez vous montrer intéressant
Faites de moi un confident, j’ai tout mon temps.
--
Je m’appelle Lebrun et j’ignore tout, mais il y a pire
Depuis un an que je gronde les ennemis de mon destin
Que je ronge mon frein devant ceux qui jouent avec l’avenir de mon pain quotidien
Devant ceux qui prendront la relève du patron qui m’a laissé tombé
Ah celui-là, j’aimerais dire que je vais m’en ennuyer.
Je m’appelle Lebrun et je cherche vos faveurs Monsieur
Celles de nous voir ensemble bientôt Monsieur
Je sais que j’en demande beaucoup d’un coup
Mais tout-à-coup, je sens que je suis fait pour vous,
Regardez-moi, je suis prêt à tout.
--
Bon j’vais vous dire tout de suite ce que je peux voir
En vous, profondément superficiel, je comprends votre duel
Cette dualité d’Êtres, d’être au centre des appels
J’ai été formé pour le reconnaître
Je fais plus que le savoir car j’ai appris à lire les gens devant moi
Comme des livres ouverts,
délivrés à moi par la soumission et le relâchement des nerfs
Derrière ce pupitre, vous êtes assis et vous parlez de ce que votre corps a produit
C’est ce language du corps, qui s’alourdit, qui me parle
Bien au-delà de ce que vous m’avez dit
Je vois que l’avenir est là devant nous
Mais je ne vois rien qui nous y réunis.
--
De grâce cher ami, on est à peine assis ici
Depuis quoi, l’espace d’un éclair ?
à peine le temps de vous distraire, et vous voulez me mommifier
Pourtant je n’ai rien mentionné, ni même rien mimé
Qui puisse vous induire, en quelque manière possible
Dans cet état de garde, de décision gradée, généralisée
Et à l’encontre d’une légitime union forcée
De mes forces avec vos faiblesses qui feraient de nous une équipe en forteresse
Une forte association d’idées qui m’apporterait la poussée maîtresse
Et l’élan vers une possible richesse.
--
Je vois bien que vous n’avez rien compris l’ami
Ce qui se passe c’est un peu un tour de passe-passe
Je suis seul à juger car j’ai gagné, depuis hier à vrai dire,
Toute la confiance des patrons, de ces vilains morons
Qui ont pourtant choisi de livrer en moi ce don
Ce ton maussade, cette expression, cette position
Ca me permet de dire non, de vous traiter comme passade, de juger et même
À votre bêtise, d’en faire allusion. Allez, passons.
--
OK je me lève, je respire, dans la vie il y a pire
Que de vous sentir me tarir, de sentir vos yeux
Votre regard creux, m’alourdir et me maudir.
Je reprends sur moi, je me referai tout beau, tout plein d’espoirs
De grandeur dans ce petit esprit pourtant si fort
Mais avant de partir laissez-moi vous dire que vous m’avez fait grandir, pas de tort
Enfin, depuis ce matin
Je vois les gens bien autrement que par leur teint
Je vois les amis, les ennemis, les gens lointains
Je vois les chances de m’en approcher bien minces
Je vois les hommes, et ce qu’ils font de leur destin
Et pourtant je reste, serein.
Bon, je me lance.
Un texte qui balance entre prose , incantation poétique, pamphlet syndical, tract étudiant... sans vraiment jamais trouver sa forme.
Des propos bien intentionnés certes mais pour convaincre qui de quoi?
C'est cependant un bel effort d'écriture malgré quelques maladresses. Et je t'encourage à nous envoyer d'autres textes sur d'autres sujet. Et pourquoi ne pas participer à nos défis. Voir par exemple dans Forum général, avis à la pop n°5.
Un texte qui balance entre prose , incantation poétique, pamphlet syndical, tract étudiant... sans vraiment jamais trouver sa forme.
Des propos bien intentionnés certes mais pour convaincre qui de quoi?
C'est cependant un bel effort d'écriture malgré quelques maladresses. Et je t'encourage à nous envoyer d'autres textes sur d'autres sujet. Et pourquoi ne pas participer à nos défis. Voir par exemple dans Forum général, avis à la pop n°5.
Convaincre qui, de quoi.... hmmm, je n'avais pas pensé à ca.
Je crois pas vouloir convaincre mais plutôt, et quelle prétention cela peut sembler être, amuser en aiguisant une simple réflexion; un peu à la manière d'une chanson, tiens. Ce texte m'a été inspiré par un ami qui revenait d'une rencontre chez le chasseur de tête et qui me parlait du prétentieux rep des RH de 19 ans qui le méprisait.
Merci pour ton appréciation et je vais aller voir ces défis dont tu parles.
Ciao
Je crois pas vouloir convaincre mais plutôt, et quelle prétention cela peut sembler être, amuser en aiguisant une simple réflexion; un peu à la manière d'une chanson, tiens. Ce texte m'a été inspiré par un ami qui revenait d'une rencontre chez le chasseur de tête et qui me parlait du prétentieux rep des RH de 19 ans qui le méprisait.
Merci pour ton appréciation et je vais aller voir ces défis dont tu parles.
Ciao
Tes explications dans le dernier post me coupent l'herbe sous le pied. J'allais écrire que ça semblait être une réaction d'exorcisme à un entretien d'embauche mal passé? Ce en quoi tu peux constater que tu as atteint un but : le message passe. La forme me fait irrésistiblement penser à un texte pour rap. Le hic ; pour moi, ça n'est pas un compliment. On y retrouve une scansion certaine qui fait penser à ça. C'est ça que tu cherchais?
Exactement, oui. L'entrevue, le psychologue, chez le médecin.... j'ai pas encore posté les 2 derniers mais effectivement ca pourrait être du rap; et puis je dois admettre que c'est la découverte du hip hop qui m'a poussé à écrire plein de petits trucs sur la vie... d'ailleurs tous mes poèmes sont écrits avec cette dynamique des sons. Je vois bien que c'est loin d'être aussi poussé que tous les textes littéraires des habitués de ce site, m'enfin... c'est intéressant d'y recueillir vos commentaires.
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