Shelton
avatar 16/12/2014 @ 18:03:08
Et ce n’est pas si simple de faire un tel choix, de faire remonter des souvenirs de lectures et d’être certains de leur impact sur soi…

6 – (A ce stade, il faudrait que j’intègre, c’est certain un des pièces de théâtre que j’ai le plus appréciée, une de celle qui m’a fait aimer le théâtre, qui m’a donné envie d’en faire, d’en mettre en scène… Mais par laquelle fallait-il commencer. La première lue, la première vue, la première qui m’a transformé en profondeur ? C’est cette dernière catégorie que je garderai… Corneille, Labiche, Anouilh… Un véritable choix cornélien !) Cinna – Corneille (parce que c’est celle que j’ai vu au théâtre pour la première fois à Versailles, au théâtre Montansier, parce qu’elle m’a donné envie de lire en quelques mois presque toutes les pièces de Corneille, parce que j’ai gardé longtemps ce théâtre dans mon cœur, parce que j’y ai participé à des évènements extraordinaires et des rencontres mémorables, Marcelle Tassencourt, Thierry Maulnier, Michel Le Royer…).

7 – La pesanteur et la grâce – Simone Weil (une sorte de révélation intellectuelle, philosophique, mystique… Oui, il était possible de trouver un livre accessible qui transcende… depuis, Simone Weil est entrée dans ma bibliothèque, dans ma vie…).

8 – Le marchand d’oiseau – Robert Brasillach (Un roman dont j’ai longuement parlé ici et que j’aime encore relire. Pour moi c’est un roman fort parce quand je l’ai lu c’était le bon moment. Robert Brasillach est un auteur de l’adolescence, de la jeunesse et ce roman est là pour cela. Ce n’est pas le Brasillach de l’occupation, de Je suis partout, c’est celui de la vie, de l’insouciance, du bonheur… Il écrit le roman en 1936 et il aurait dû s’arrêter là !).

9 – Derniers poèmes d’amour – Paul Eluard (un recueil comme je les aime, des poèmes d’amour qu’il a écrits dans les dix dernières années de sa vie, un recueil qui fut le premier livre que j’ai offert à ma femme… ce qui prouverait bien que ce livre compte pour moi…).

10 – Blueberry – Jean Giraud et Jean-Michel Charlier (Oui, je sais, ce n’est pas un livre mais une série ! J’avoue que cette série représente beaucoup pour moi et que dans ma mémoire les dix premiers volumes sont presque à égalité. On les lisait dans Pilote avec un de mes frères, on était des fans absolus, et, aujourd’hui encore, je les relis souvent… Je n’ai jamais eu la chance de rencontrer Jean-Michel Charlier, le scénariste, mais j’ai eu le bonheur, un jour, par hasard, de parler un peu à Jean Giraud, le dessinateur, à Angoulême… J’en frémis encore !).

Débézed

avatar 17/12/2014 @ 10:55:22
J'ai fait une liste qui serait sans doute différente si je la refaisais demain, mais qui donne tout de même une bonne idée des livres qui m'ont convaincu de consacrer beaucoup temps à leurs confrères. je les ai classé plutôt par ordre d'entrée dans ma vie, très approximativement :

1 - L'île au trésor - Robert Louis Stevenson
2 - Les trois mousquetaires - Alexandre Dumas
3 - La guerre des boutons - Louis Pergaud
4 - Michel Strogoff - Jules Verne
5 - Clochemerle - Gabriel Chevallier
6 - Journal - Anne Franck
7 - Crocs blancs - Jack London
8 - La mère - Pearl Buck
9 - Les vertes années - AJ Cronin
10 - A l'ouest rien de nouveau - Erich Maria Remarque
11 - Sur la route - Jack Kerouac
12 - Les pâtres de la nuit - Jorge Amado
13 - L'oeuvre au noir - Marguerite Yourcenar
14 - Le pont sur la Drina - Ivo Andric
15 - Missa sine nomine - Ernest Wiechert
16 - Seul dans Berlin - Hans Fallada
17 - A la recherche de Walid Massud - Jabra Ibrahim Jabra
18 - Le joueur d'échecs - Stefan Zweig
19 - Manuscrit trouvé à Saragosse - Jean Potocki
20 - Les feux - Shohei Ooka

Sissi

avatar 17/12/2014 @ 17:16:20
Ah oui c'est vrai, je n'ai toujours pas fait ma liste, mais j'arrive. Et je vais faire comme DBZ: dans l'ordre d'entrée dans ma vie, les livres qui m'ont "convaincue de consacrer beaucoup de temps à leurs confrères".

Sissi

avatar 17/12/2014 @ 19:11:09
1) Mon bel oranger de José Mauro de Vasconcelos
Je l'ai étudié en 6ème, et j'ai pleuré à chaudes larmes, vraiment. Et je me souviens très bien pourquoi. J'ai toujours un pincement quand je pense à ce livre.

2) Le journal d'Anne Franck. Etudié en 4ème. Ma professeur, en train de lire un passage, est submergée par l'émotion et me demande de poursuivre.

3) Le Joueur de Dostoïevski, mon premier vrai livre pris à la bibliothèque (à 12 ans environ). Adieu les Club des cinq...

4) Le petite Fadette de Georges Sand. Sera suivi de tous les romans champêtres de l'auteur.

5) Chéri de Colette, mais je devrais dire tous les Colette, je dis celui-là car c'est J.P Chevènement qui l'avait offert à tous les lycéens belfortains,ça m'avait marquée.

6) Une vie, de Maupassant, dont j'ai pratiquement tout lu.

7)La Terre chinoise, la trilogie de Pearl Buck, qui inaugure une longue série

8) Nana, de Zola, que j'ai dévoré longtemps également.

9) Le grands Meaulnes, le livre magique par excellence que je relis tous les 6 ou 7 ans

10) Les Frères Karamazov. Je me mets aux gros livres de Dostoïevski, il devient un auteur fascinant à mes yeux.

11) Belle du seigneur. Avec le grand Meaulnes, c'est LE livre que je relis de temps à autres.

12) Le mépris, d'Alberto Moravia. On l'étudie à la fac, tout le monde déteste, moi je suis complètement séduite par ce réalisme froid sans extravagance.

13) Le baron perché. On l'étudie aussi, je deviens fan, du livre, et de Calvino.

14) Madame Bovary. J'ai été épargnée au lycée, et je ne connais quasiment pas Flaubert, j'enchaîne avec d'autres.

15) L'amour d'Erika Ewald de Stefan Zweig,que je dévore par la suite

16)Jérôme, J.P Martinet, une bonne grosse claque.

17) Les feux - Shohei Ooka. DBZ avait hésité à m'en proposer la lecture, mais il me l'a prêté quand même et bien lui en a pris, une autre claque.

18) L'origine du cérémonial. Claude Louis-Combet. Pour moi cet homme est un génie de la littérature.

19) Un, personne et cent mille. Pirandello

20) L'année de l'amour. Paul Nizon, ma découverte de l'année.

Hiram33

avatar 18/12/2014 @ 01:02:22
C'est Anne "Frank" je précise pour la mémoire de son nom.

Shelton
avatar 19/12/2014 @ 06:21:45
Je crois qu’il faut que je termine cette liste avant d’avoir envie de la recommencer…

11 – Marius – Marcel Pagnol (Je crois que je serais de très mauvaise foi si, à ce stade, je n’avais pas cité un ouvrage de Marcel Pagnol. Mais j’avoue avoir des difficultés à citer soit le premier que j’ai lu, soit celui qui m’aurait marqué le plus… Je les ai tous (ou presque) lus et j’ai probablement une petite préférence pour les pièces de théâtre…).

12 – La grande menace – Jacques Martin (Voilà une bande dessinée qui m’a marqué et que je relis très souvent. Certains trouvent cela aujourd’hui assez banal mais à l’époque, pour moi, c’était aussi fort que Largo Winch, XIII, Bob Morane… Façon aussi une occasion de rendre hommage à cet auteur français qui a beaucoup apporté à la bande dessinée).

13 – La reine morte – Montherlant (j’ai, à cette même époque, lu le théâtre de Montherlant. Cette pièce est certainement une de celle que j’ai adorée et j’ai même eu l’occasion d’écrire à l’auteur car quand on est jeune on n’a peur de rien…).

14 – Romans et contes – Voltaire (ce fut une belle révélation, un beau moment de lecture et j’y reviens régulièrement. Certes, on en connait quelques-uns mais on a oublié le plus grand nombre et pourtant il y a du contenu, du style, du profond, de l’humain… J’aime ce style que l’écrivain italien Italo Calvino a utilisé et que j’aime beaucoup aussi mais que je ne vais pas citer dans cette liste car il n’y a que vingt places disponibles.).

15 – L’île verte – Pierre Benoît (J’ai déjà parlé très longuement des romans de Pierre Benoît donc je vais abréger. C’est un auteur que j’ai aimé, qui a compté et que je considère encore aujourd’hui comme un grand romancier.).

Oui, je sais je prends mon temps, je fais des commentaires, mais ce travail mérite un accompagnement car il n’est pas anodin de vouloir parler de ces vingt livres qui ont compté pour moi…

Donatien
avatar 19/12/2014 @ 11:37:54
1." Belle du Seigneur" d'Albert Cohen.
Une de mes lectures les plus jubilatoires.

2. "La crucifixion en rose" d'Henry Miller.
Pour la liberté de ton et la rage de vivre.

3. "Egobiographie" de Marcel Moreau.
Encore un enragé de la langue.

4. "L'ange sur le toit" de Jean Giono.
Aventures et choléra dans sa belle langue du sud.

5. "Les mots" de Jean-Paul Sartre.
Pour l'efficacité de son style.

6. "L'oeuvre au noir" de Marguerite Yourcenar.
Forme et fond de premier ordre.

7. "Le rivage des Syrtes"
8 "Un balcon en foret" Julien Gracq.
Pays de rêve.

9 "La vie mode d'emploi" de Georges Perec
Un véritable magicien de la littérature.

10. "Journal hédoniste" de Michel Onfray.
Très riche et pourtant très clair.

11. "Feuillet d"Hypnos" de rené Char.
Poète et résistant. Quelle leçon!

12."Le journal " de Witold Gombrowicz
Pour lutter contre la "forme".

13. "Last exit to Brooklyn" H. Selby
Plongée dans l'autre humanité.

14. "Dictionnaire des oeuvres" chez Laffont et Bompiani.
Toutes les oeuvres littéraires et musicales jusqu'en 1950 en cinq tomes. Source de milliers de consultations depuis 1970.

15."Antigone" d'Henri Bauchau.
Début de mon admiration pour ce grand Belge.

16."La bataille des Flandres" de Claude Simon.
La dynamique des descriptions.

17."Lolita" de Vladimir Nabokov
Travail d'orfèvre d'un pervers pépère. Formidable professeur de littérature.

18. "L'insoutenable légèreté de l'être" de Milan Kundera.
Ironie et intelligence.

19. "Songes de Mevlido" d'Antoine Volodine.
La partie post-exotique de ma vie intérieure.

20. "La route du retour" de Jim Harrison.
L'indien jouisseur.

Merci à eux et à tous ceux qui ne sont pas cités..

Shelton
avatar 19/12/2014 @ 11:54:12
Je trouve fascinant de voir des listes aussi dense que celle de Donatien et de constater que nous n'avons aucun livre en commun dans nos tops 20... Quelle richesse quand on réfléchit bien...

Et ce que je dis avec Donatien est valable avec tous les autres lecteurs ou presque... La littérature est si vaste...

Stavroguine 19/12/2014 @ 12:48:42
Allez, vous m'avez donné envie à la fin et j'essaye de m'y coller avec une liste qui reflète à peu près mon rapport au livre tel que je le perçois ce 19 décembre 2014. Demain, elle sera différente.

(Sans ordre particulier)

1. L'Iliade, de Homère
Le premier livre pour les grands que j'ai lu ; d'abord dans une version abrégée en Sixième, puis plus tard dans sa version intégrale.

2. Le Comte de Monte Cristo, d'Alexandre Dumas
Un mois en Allemagne en voyage linguistique où ce livre devint mon bien le plus précieux ; je passais des journées à fuir la langue derrière Dantès.

3. Le Joueur, de Fedor Dostoïevski
Ma première claque et le livre qui a fait de moi un lecteur.

4. Essai sur le libre arbitre, d'Arthur Schopenhauer
Une immense découverte et l'impression d'avoir lu quelque chose d'une intelligence remarquable et surtout, de profondément vrai. Ca a provoqué une véritable modification de ma vision du monde, de la liberté.

5. Hamlet, de William Shakespeare
Toute la folie du monde tient en ces quelques pages.

6. Avec les moines-soldats, de Lutz Bassmann
La découverte d'un univers et d'un auteur.

7. Le Rivage des Syrtes, de Julien Gracq
Pour l'écriture, l'intelligence et cette attente qui pousse à toucher l'interdit, à courir à sa perte.

8. Les Démons, de Fedor Dostoïevski
Stavroguine et son nihilisme (et un tirage de nez)

9. A la Recherche du temps perdu, de Marcel Proust
En cours, mais tant pour l'écriture que pour son humour et la finesse, la sensibilité du narrateur, il est déjà influent.

10. La Bouche pleine de terre, de Branimir Scepanović
Une course folle dans les collines monténégrines.

11. Le Docteur Faustus, de Thomas Mann
Qui cumule le mythe de Faust et l'intelligence de Mann.

12. Le Gouffre, de Léonid Andreev
Si la fameuse "âme russe" existe, elle est chez Andreev.

13. Jérôme, de Jean-Pierre Martinet
Où tout devrait être sordide, mais est finalement magnifié.

14. Le Château, de Franz Kafka
Un livre d'arpenteur. On n'y rentre pas ; et puis, on n'en sort pas.

15. La Pornographie, de Witold Gombrowicz
Un ver de terre.

16. Ulysse, de James Joyce
L'impression de se mesurer à un monstre.

17. Liquide, de Philippe Annocque
Un roman extrêmement juste et presque schopenhauerien.

18. Oui, de Thomas Bernhardt
La langue et le piège.

19. Le Mariage du Ciel et de l'Enfer, de William Blake
Les portes de la perception.

20. Moscou-sur-Vodka, de Venedict Erofeiev
Un soliloque étourdissant.

(21. Limbo, de Bernard Wolfe
Sur le travestissement des idées, la trahison des idéologies ; un roman d'anticipation qu'on lit à l'âge où on les aime, dans la lignée des 1984, Le meilleur des mondes ou Fahrenheit 451, mais peut-être au-dessus.)

Shelton
avatar 19/12/2014 @ 13:37:43
Et en plus il y en a qui en mettent 21 !!!! ;)

AmauryWatremez

avatar 19/12/2014 @ 13:38:32
1- Le Grand Meaulnes ex aequo avec un livre très différent "1984"
2 - Les grands cimetières sous la lune de Bernanos pour son courage
3 - Pierre et Jean de Maupassant, roman court mais très dense et riche en interprétations
4- L'Éducation Sentimentale, la fin m'émeut toujours autant
5 - Docteur Bloodmoney de Philip K. Dick
6 - Le Lotus Bleu, chef d'oeuvre de la littérature tout court
7 - Au-dessous du Volcan de Malcolm Lowry, lu autant que le suivant, toujours redécouvert
8 - Petit déjeuner chez Tiffany lu douze ou treize fois
9 - La grande chasse au requin Hunter Thompson
10 - Anarchy in UK Nik Cohn
11 - Lipstick Traces de Greil Marcus
12 - Voyage au bout de la nuit de Céline
13 - La ballade de la geôle de Reading d'Oscar Wilde
14 - Souvenirs littéraires de Léon Daudet
15 - L'Ensorcelée de Barbey d'Aurevilly
16 - Ornifle de Jean Anouilh
17 - Fêtes galantes de Verlaine
18 - Les Essais de Montaigne
19 - Psychotic Reactions de Lester Bangs
20 - Farenheit 451 de Bradbury, on me dira maintenant plus la peine de brûler les livres, les gens s'en passent

AmauryWatremez

avatar 19/12/2014 @ 13:39:20
En 2 ex aequo avec le Bernanos, "Souvenirs pieux" de Yourcenar et sa trilogie de souvenirs en général

Vince92

avatar 19/12/2014 @ 14:22:13
1 - Sur les falaises de marbres - E. Jünger
2- Le rivage des Syrtes - J. Gracq
3 - Le château - F. Kafka
4 - L'attrape-coeurs - J.D. Salinger
5 - Un amour - D. Buzzati
6 - La modificaton - M. Butor
7 - La famille de Pascual Duarte - C.J. Cela
8 - L'oeuvre au noir - M. Yourcenar
9 - Le pendule de Foucault - U. Eco
10 - Gilles - P. Drieu La Rochelle
11 - Sa majesté des mouches - W. Golding
12 - Madame Bovary - G. Flaubert
13 - Le Seigneur des Anneaux - J.R.R. Tolkien
14 - Guerre et paix - L. Tolstoi
15 - Confessions d'un masque - Y. Mishima
16 - Les Bienveillantes - J. Little
17 - Orages d'acier - E. Jünger
18 - Le camp des saints - J. Raspail
19 - La montagne magique - T. Mann
20 - Conan le Cimmérien - R. Howard
20 - Les feux - Shohei Ooka

Vince92

avatar 19/12/2014 @ 14:23:36
le dernier n'est pas dans ma liste...j'ai juste recopié la structure de Débézed que je trouvais claire...

AmauryWatremez

avatar 19/12/2014 @ 14:31:14
enfin c'est pas assez vingt

21- Le Feu Follet de Drieu la rochelle
22 - Le Hussard Bleu de Roger Nimier
23 - Gaston Lagaffe 6 et 7 de Franquin
24 - Bravo les Brothers de Franquin aussi
25 - Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne

Sissi

avatar 19/12/2014 @ 17:15:14
C'est Anne "Frank" je précise pour la mémoire de son nom.


Ah oui, effectivement...désolée.

Sissi

avatar 19/12/2014 @ 17:17:22

Les Démons, de Fedor Dostoïevski
Stavroguine et son nihilisme


Et tous ses défauts!!

(et un tirage de nez)


de langue, non, plutôt?

Sissi

avatar 19/12/2014 @ 17:18:09
le dernier n'est pas dans ma liste...j'ai juste recopié la structure de Débézed que je trouvais claire...


Oh quel dommage...

Stavroguine 19/12/2014 @ 17:24:07


(et un tirage de nez)


de langue, non, plutôt?


Absolument pas ! Stavroguine fait son entrée dans le livre dans un salon que donne sa mère et où il est très attendu. Il se fait remarquer et crée le scandale en tirant le nez d'un officier qui ponctuait justement chacune de ses phrases de quelque chose comme "ils ne me mèneront pas par le bout du nez". Le personnage tient tout entier dans cette scène (ce qui est d'autant plus génial quand on le compara à Verkhovenski qui se donne tout le mal du monde pour ne pas lui arriver à la cheville).

Sissi

avatar 19/12/2014 @ 17:35:13


(et un tirage de nez)

de langue, non, plutôt?

Absolument pas ! Stavroguine fait son entrée dans le livre dans un salon que donne sa mère et où il est très attendu. Il se fait remarquer et crée le scandale en tirant le nez d'un officier qui ponctuait justement chacune de ses phrases de quelque chose comme "ils ne me mèneront pas par le bout du nez".


Ah mais oui!!!! (Je n'y étais pas du tout car je croyais que tu faisais référence à ton pseudo, enfin bref oui maintenant ça me revient très très bien)

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