Lomeroth 18/08/2004 @ 01:23:21
Voila,c'est pour essyaer de faire une histoire, et j'aurais voulu savoir sion peut s'immerger dans l'histoire ou si c'est vraiment trop mal ecrit, merci:
Il n’y a pas de vrais héros, pas plus que d’histoires qui finissent bien.
Je m’appelle Todd Robbins, 32 ans, célibataire, je travaille dans une station de radio locale dans la petite ville de Silent Hill, j’y fais des émissions de nuit, des permanences de deux heures à six heures du matin. Je ne parle pas beaucoup, je me contente surtout de veiller à ce que les bons morceaux passent au bon moment, je fais quelques annonces et je lance quelques jingles. C’est un travail assez routinier en fait, j’aurais aussi bien pu être veilleur de nuit.
J’ai chez moi un colocataire, Albert, il est écrivain, spécialisé dans les nouvelles fantastiques ; il n’est pas très reconnu mais fait du bon boulot. C’est un fan de Maupassant, Poe et Lovecraft, je ne connaissais pas vraiment les deux derniers jusqu’à ce qu’il me fasse lire quelques unes de leurs histoires. Être adepte de ce genre de personnes ne me plait pas plus que ça quand on connaît un peu leur vie, j’ai même essayé de convaincre Albert de changer de mentors, mais il refuse.
Il trouve que le fantastique est une ressource inépuisable d’histoires à raconter, qu’il y a autant de terreurs enfouies que de personnes sur terre : « On a tous nos démons, le tout est de savoir les déterrer ». Et il adore ça, exhumer les peurs des autres. Il écume les salons de discussion sur internet, sympathise avec des gens, et leur fait avouer leurs histoires les plus secrètes, leurs craintes les plus profondes. Parfois je l’observe de loin en buvant mon café, le soir, je ne vois pas ce qu’il se dit, mais il a ce sourire quand il parvient à faire parler une de ses victimes, il se mord la lèvre inférieure et un grognement étrange sort directement de sa gorge, ça doit être sa manière de rire.
Je n’ai jamais vraiment essayé de savoir ce qu’il se disait dans ces dialogues, on a tous nos secrets, je laisse les leurs aux autres, et je garde les miens. Je n’aime pas cette idée… je ne sais pas trop pourquoi… savoir qu’un autre puisse avoir accès à des craintes ou des histoires personnelles, et qu’en plus il s’en serve contre moi ou à son propre compte, non, ça ne me plait pas. J’ai déjà essayé de convaincre Albert d’arrêter ça aussi, mais c’est devenu sa manière de vivre, sa manière de créer, il aime vraiment ça, et malgré le coté un peu malsain de cette activité, je m’en voudrais de lui enlever son plus grand passe-temps. Et puis dans le fond, il ne fait de mal à personne.
En dehors de ses occupations un peu étranges, il reste un gentil garçon. Il sort rarement, il dit qu’il n’a pas le sens de la fête, soit, il a son propre rythme de vie, alors je le laisse, et au fil des mois, j’ai fini par abandonner l’idée de le faire changer. Mais quelque chose s’est installé, une sorte de connivence, de complicité silencieuse, on ne se parle pas beaucoup, mais ça ne gène aucun de nous deux, on vit chacun un peu de notre coté, sans pour autant ignorer l’autre, on se ressemble en fait. Il n’est pas un grand parleur, moi non-plus, il ne fréquente pas beaucoup de monde, moi non-plus, là ou on se différencie vraiment, c’est qu’il est une personne d’intérieur, moi je ne suis bien que dehors. Je ne rencontre pas énormément de gens, je n’ai pas le contact facile, mais ça me va, ça ne m’a jamais empêché de me faire quelques amis, de sortir parfois, mais je ne suis pas du genre expansif, j’aime mon calme.
Je fini mon café, je nettoie ma tasse et je prends le volant. Je file tout droit le long de l’avenue principale jusqu’à la station de radio, en bordure de la ville, là où ma petite liste de chansons m’attend. Je connais le chemin par cœur, chacun des feux de cette rue, chacun des croisements, et je fais machinalement chaque geste, accélère, freine, débraye, embraye, j’en profite même parfois pour finir un peu ma nuit, le regard dans le vague, je repense à ma couette et à mon oreiller, et quand je sors de ce sommeil léger, ma voiture est garée sur le parking et je détache déjà ma ceinture. Et me voila parti pour quatre heures de musique non-stop. Au programme, du vieux, du neuf, de l’international, du local, tout y passe, si bien que je n’écoute plus rien en dehors de mon travail, pour moi, écouter de la musique est devenue aussi barbant que n’importe quel travail à la chaîne.
Quand je rentre, les oreilles fatiguées et la tête dans un étau, l’air frais du petit matin m’aide à rester éveillé le temps du chemin du retour. Les voitures passent, rares, et toutes à contresens de mon trajet. Je rentre, ils partent, qui sait, il y en aura bien quelques-uns qui se seront levés grâce à mes derniers morceaux du jour.
Je suis vraiment mort aujourd’hui. J’ouvre ma porte, et je vois mon colocataire encore derrière son écran, je n’y fais pas très attention, juste un petit « bonjour » et je file directement dans mon lit où je m’endors presque instantanément.
Je me réveille vers midi, le ventre creux, et sur le plan de travail de la cuisine, une assiette m’attend. Quand je disais que c’était un gentil garçon. Après manger, je file à la douche. Il y a un peu de sang dans le lavabo, j’interroge Albert, toujours derrière son moniteur, qui me dit qu’il s’est coupé en se rasant ce matin. Je m’habille et je lui propose de sortir : « Non merci, ça va aller, faut que je finisse ça d’abord ». Je n’insiste pas, et je pars seul.
Je n’ai rencontré personne que je connaisse, même après deux heures de marche, cette ville est ennuyeuse à mourir. Je m’installe sur la terrasse d’un café et je commande une bière que je sirote patiemment. J’observe les passants, espérant reconnaître un ami parmi eux.
Non, décidément, aujourd’hui, ce n’est pas mon jour. En temps normal, j’aurais pris ma voiture en direction d’une ville voisine, mais j’ai un peu la flemme en ce moment, je ne l’explique pas.
Je rentre vers six heures du soir et Albert est, ad vitam aeternam, devant son ordinateur :
« _ Ca va faire deux jour que je t’ai pas vu faire une pause, tu pourrais t’arrêter un peu, non ?
_Non, c’est bon, j’suis pas fatigué.
_c’est pas une raison. Je sais que je suis pas ta mère, mais tu vas te flinguer les yeux, allume la lumière, au moins.
_Non, ça va aller, t’inquiète pas, j’tiens la forme. »
Sept heure et demi, c’est l’heure de ma sieste.
Je me réveille à une heure du matin, et quand je sors de ma chambre, enfin, quand j’essaye de sortir, ma porte est bloquée. Pourtant, je ne l’ai pas fermée, je ne la ferme jamais d’ailleurs. J’insiste, je m’énerve un peu, je gueule même après Albert, mais ce n’est pas son genre de faire ces blagues, personne ne répond, je passe à deux doigts d’arracher la poignée quand la porte finit par s’ouvrir. Un petit courant d’air en profite pour se faufiler dans la chambre et me donne des frissons. Albert n’est pas là, ni devant son écran, ni dans sa chambre, nulle part, mais l’ordinateur est toujours allumé, soit. Il y a une ambiance bizarre. Je me prépare et je pars au boulot.
L’air est étrange ce soir, j’insère nerveusement la clé dans la portière, regardant sans cesse autour de moi. Sur le chemin, je remarque quelques détails, des ruelles, auxquels je n’avais jamais vraiment prêté attention jusque là. La rue me semble différente ce soir, je vois des ombres étranges, si je n’étais pas si rationnel, je douterais qu’il s’agisse de gens. Je les vois, ici et là, certains sont immobiles, d’autres marchent, se traînent, péniblement. Dans ma voiture, la tension monte anormalement. D’habitude, je parviens à percevoir des bruits de discussions, de musique, venant de la rue, mais ce soir, rien, un silence presque surnaturel semble s’être abattu sur la ville. Je ferme ma vitre, presque par réflexe. Je ne mets pas la radio, je ne la mets plus, ça fait bien longtemps d’ailleurs, la raison est évidente, pourtant ce soir, une irrépressible envie de briser ce silence me monte jusqu’aux mains, et le doigt sur le bouton, j’hésite, j’ai peur. Dans ce calme presque religieux, j’ai peur d’être l’hérétique, peur de me faire remarquer, peur d’être vu, regardé par ces gens, inquiétants. Ma voiture passe, le vrombissement du moteur se mêle à la nuit, et le doigt faisant des allers-retours autour du bouton de la radio, je passe. Devant la station de radio, je descends de ma voiture, soulagé que cette portion de la rue soit déserte, et je me précipite dans l’enceinte du bâtiment.
Les heures passant, l’apparition du soleil me fait me sentir à nouveau moi-même, le ciel qui s’illumine me mets en confiance, même les gens semblent de nouveau normaux.
Quand je rentre, mon colocataire est assis devant son pc, et il tape, inlassablement, comme une vraie dactylo :
« _T’es sorti cette nuit ?
_Non… enfin, oui. Enfin, pas trop longtemps, pas de quoi dire que c’est une vraie sortie…enfin, tu comprends.
_Pas vraiment… bon, amuse-toi bien.
_Y a aucun risque…Bonne nuit. »
Midi et demi, il fait beau dehors, et pourtant, il fait incroyablement froid ici, idem dans la pièce principale, même le repas est froid, beurk. Et Albert, imperturbable, totalement immergé dans une de ses discussions, ne décroche pas un mot. Seuls ses doigts agités montrent qu’il ne dort pas.
Aujourd’hui, ma curiosité est piquée au vif et j’ai bien envie de savoir ce qu’il se dit sur ce petit objet lumineux. Mais lorsque je m’approche, Albert s’interrompt et se retourne vers moi d’un geste sec :
« _tu veux quelque chose ?
_Moi ? Rien, je viens juste regarder comment tu travailles.
_Je travaille pas vraiment, là, en fait.
_Tu fais quoi, alors ?
_Bah rien, je discute, d’ailleurs, c’est un peu privé, donc, si tu pouvais…tu vois ?
_Oh, oui, bien sûr… »
Je sors seul, encore aujourd’hui.
Même dehors, il fait froid, pourtant, le soleil est là et bien là. J’entends certaines personnes se plaindre, ça me rassure, je ne suis pas seul, ça doit donc être un de ces phénomènes climatiques que seul un météorologiste serait capable d’expliquer. En tout cas, moi, j’ai froid. Je retourne au café d’hier, l’ « Irish » est écrit au dessus de la vitre, au moins je connaîtrais son nom maintenant.
Comme hier, je regarde les passants.
Buvant paisiblement ma bière, j’observe, et plus j’observe, plus je les remarque. Ces gens, ceux qui ont l’air tristes, qui sont recroquevillés, la tête dans leur col, ceux dont je ne perçois pas le visage, même en plein jour. Ils se traînent, comme tirant un énorme poids, ils errent, comme s’ils n’avaient aucun but. Et autour de moi, comme cette nuit, le silence se fait, je n’entends quasiment rien, plus qu’un murmure des bruits de la ville bloqués par mes oreilles devenues sourdes. Le froid se fait plus présent, pas plus intense, mais plus remarquable, je le sens presque courir à travers moi, comme dans mon propre sang. Le soleil se fait pâle, la lumière plus diffuse, tout se brouille, tout devient flou. La tête me tourne un peu, je ne me sens pas très bien, je tente de me redresser sur ma chaise, mais mes jambes défaillent, et je suis contraint de rester assis, à attendre que ce malaise passe.
Et devant moi, dans ce brouillard, une ombre se détache, quelqu’un interrompt sa marche, et dans cette lumière, ses contours se dessinent, une silhouette aux allures familières mais inquiétante, il n’a pas de visage, je ne le vois pas, caché derrière le col de son blouson. Il ne fait rien, ne se tourne pas, mais je sais qu’il sait, il sait que je le regarde, et lui aussi me regarde. Je suis comme paralysé sur ma chaise, une main à plat sur ma table, et l’autre agrippée à mon genou, mes yeux n’arrivent pas à se détourner de lui, je le fixe. Il n’y a plus que lui et moi ici, dans ce monde coupé de tout, mes oreilles n’entendent plus, mes yeux ne voient rien d’autre que lui, mon corps est tétanisé, et aucun son ne peut sortir de ma gorge.
Le temps passe, ou ne passe pas, je ne sais plus, rien ne distingue le moment passé du moment à venir, tout est figé, tout est flou autour de nous. Derrière son col, quelque chose bouge, un grondement me parcours le corps et résonne dans ma tête, il parle, mais je ne comprends pas, ma tête bourdonne, sonne, ce bruit assourdissant devient insupportable. Je voudrais crier mais je ne peux pas, un hurlement me monte jusqu’à la gorge mais il refuse de sortir, je sers les dents et mon visage se tord de douleur. Une deuxième tache se forme en face de l’homme, une femme semble-t-il, lui continue de parler de sa voix écrasante, elle donne l’air de l’écouter, des sons inaudibles m’emplissent le cerveau et je voudrais les en faire sortir par tous les moyens, mon crâne est sur le point d’exploser, puis il s’arrête et elle se tourne vers moi, vision d’outre-tombe, morte. Au même moment, une main m’attrape l’épaule, un cri rauque s’échappe enfin de ma gorge et je m’écroule de ma chaise.
A genoux sur le sol, la tête entre les bras, je reprends mon souffle, mes oreilles sifflent, et quand je regarde autour de moi, tout le monde s’est arrêté, tout le monde me regarde, mais dans cette foule, nulle part, j’ai beau scruter l’assemblée, je ne vois mon homme nulle part, tout semble redevenu normal. Derrière moi, une femme semble s’adresser à moi :
« _Monsieur, vous allez bien ? Vous voulez que j’appelle un médecin ?
_Non merci, ça va aller, c’est fini, je me sens mieux maintenant… »
Je me relève avec son aide, mes jambes tremblent encore, je m’appuis sur son épaule pour garder l’équilibre, et relevant les yeux vers elle pour la remercier, ma main lâche tout de suite prise ...


NDL: On m'a conseillé de mettre une phrase d'accroche au debut du texte, je n'etais pas tout a fait convaincu mais je l'ai quand meme fait, bonne ou mauvaise idee?

Yali 18/08/2004 @ 06:56:32
Bienvenue Lomeroth,
Problème d’organisation, je me suis paumé dans le temps, et… manquerait une histoire. Tu l’amorces avec le colocataire, puis plus rien, à moins que quelque chose m’ait échappé ??? Le style est agréable, il faudrait juste éviter ce genre de raccourci : Je fini mon café, je nettoie ma tasse et je prends le volant.. Il y a loin de la tasse au volant pour ne pas en tenir compte.
Voilà pour moi.

Monique 18/08/2004 @ 09:05:46
Bonjour !
Perso, je ne parlerai guère que de la forme. Pourquoi ? Parce que pour moi, ce texte est un début et tu ne PEUX PAS l'arrêter là. C'est impensable à mon sens. Ou alors, ce n'était pas la peine de l'écrire !
Donc, j'attendrai la suite...
Alors d'abord les redondances, il y en a, crois-en une grande spécialiste !
"Il sort rarement - il est une personne d’intérieur"
"Je ne parle pas beaucoup - on ne se parle pas beaucoup - Il n’est pas un grand parleur, moi non-plus"
Des maladresses : "moi je ne suis bien que dehors" suivi d'un "ça ne m’a jamais empêché...de sortir parfois". Je suppose que tu veux dire "sortir avec une fille"...
"les oreilles fatiguées" : elles pendouillent ?...
"mentor" : mal employé, remplacer par "modèle" par exemple.
Sinon : une quinzaine de fautes d'orthographe, à vue de nez.
Et puis, une petite séquence qui aurait pu être mieux traitée pour le suspense : "la porte s'ouvre enfin". On ne sait pas si tu la pousses ou si tu tires dessus, et finalement qu'est-ce qui l'empêchait de s'ouvrir. Tu pourrais donner l'impression qu'un "corps" gênait l'ouverture en la poussant... A toi de voir.
Voilà mes remarques en espérant qu'elle te seront profitables pour le deuxième épisode...
A bientôt

Balamento 18/08/2004 @ 10:12:49
Hello!

Tout lu et pas mal écrit du tout... ;-)

Bonne peinture du décor, de l'ambiance (un peu cafouillou peut-être sur la description des horaires, j'ai hésité entre matin, soir, jour ou nuit à un moment) et des personnages...

Effets efficaces sur la sensation de froid (renforcée par l'idée de la bière)...

Effets efficace aussi sur la montée de l'étrangeté sous-jacente (le froid, l'absence d'Albert, les gens étranges, bien rendu tout ça) et jusqu'au point culminant de la porte bloquée...

Passage de l'évanouissement très réussi... mais est-il tout à fait abouti ?

Par contre, manque à mon goût, peut-être sinon une chute, du moins un aspect 'explicatif', j'ai eu la sensation de fuite une fois la tension étrange menée à son sommet... comme si, plouf, le soufflet retombait.

Voilà, voilà, sinon, comme l'autre disait "j'aime pas les autoroutes!", pour ma part "j'aime pas la sf!".

Et, comme dit au dessus, j'ai moi aussi remarqué le mot "mentor". Je l'ai senti décalé.

Pas vu où était la phrase d'accroche sinon...

Kilis 18/08/2004 @ 10:20:06
J'ai beaucoup aimé ton texte. Tu as l'air d'écrire facilement et tu t'attaques ici à un sujet difficile mais que tu fais très bien passer. C'est original. Il y a une atmosphère. Contrairement à Yali j'ai beaucoup apprécié ton raccourci "Je finis mon café, je nettoie ma tasse et je prends le volant.." C'est osé mais ça évoque bien le côté un peu maniaque et systématique du personnage. Je trouve le texte un rien trop long et je décrirais pour ma part les enroits ou il passe en voiture, mettre quelques noms de rues ou de villes ou l'inscription d'un néon ou autre chose. Cela aiderait le lecteur à installer une image plus précise en continuité de l'amorce . Est-ce un décors américain... Quelques éléments de l'appartement pourraient aussi servir l'ambiance, la lumière par exemple, l'ordre ou désordre qu'il y règne. En tous cas, bravo.

Balamento 18/08/2004 @ 10:30:40
Hello!


et j'oubliais... le truc qui dépote et qui en lui seul justifie de poursuivre l'effort terrifiant qu'est celui d'écrire des histoires :

"j’aime mon calme."

;-)

Lomeroth 18/08/2004 @ 21:21:41
Mercimercimerci! ahlala,j'ai beaucoup ecrit, donc il y a beaucoup a dire, mais bon, soyons patients et méthodiques, :) :

Yali>> Oui, pour les problèmes de temps, j'ai essayé un truc un peu conceptuel en decrivant le quotidien en general puis en m'accrochant à une journée en particulier, celle ou les phénomènes commencent en fait. le colocataire reviendra plus tard dans l'histoire, c'est un élément important, et j'ai essayé de le faire intervenir aussi régulierement que possible, mais vu qu'il ne fait rien, sauf s'enliser dans ses salons de discussion, c'est un peu difficile, je pensais bien montrer le changement d'humeur et son enfermement sur lui-même, mais je le retravaillerai s'il faut. Quant à l'histoire, lol, ben j'improvise un peu, j'ai une ou deux idées sur comment finir l'histoire, quelques éléments, mais c'est tout, le reste, c'est à l'inspiration de jouer, :), oui, je sais, c'est suicidaire, mais j'arrive à m'en sortir comme ca en général, et ça m'amuse, j'en suis au même point que le héros, je découvre. Et entre la tasse de café et le volant, il se passe rien de particulier, donc j'ai rien a dire, et comme le dit Kilis, c'est ancré dans une monotonie.

Monique>> bien sur ce n'est qu'un debut, n'ai pas peur, j'en ai meme deja plus ecrit que ce que j'ai mis là, mais c'est encore vraiment trop mauvais, meme pour moi. Sinon, merci pour les redondances, je corrigerai tout ça, ainsi que le "mentor".

Balamento>> Merci, pour les horaires, j'en ai mis autant que possible en essayant de ne pas etre trop lourd, je preciserai plus alors. Pour le soufflet qui retombe, c'est fait expres, c'est pour ne pas noyer le lecteur trop vite dans des evenements incomprehensibles, ai-je tord? j'ai un schema de pics d'intensité progressifs suivis de retours à la normale histoire de laisser quelques points de repère. La phrase d'accroche, c'etait "Il n’y a pas de vrais héros, pas plus que d’histoires qui finissent bien.", trop discret?

Kilis>> Merci aussi, :), content de voir que ca peut plaire. si tu trouve le texte trop long, tu risque d'être déçu(e) de savoir que je dois en être seulement au tiers de ce que j'avais prevu. Euh, oui, c'est un decor Americain, le nom "Silent Hill" est même une référence à un jeu vidéo en fait, je mettrais quelques noms histoire de rendre une meilleur ambiance, et pour l'appart, c'est aussi une idée à creuser, merci.

Merci a tous, je sens que ca va bien avancer grace a vous.

Monique 18/08/2004 @ 21:40:29
j'improvise un peu, j'ai une ou deux idées sur comment finir l'histoire, quelques éléments, mais c'est tout, le reste, c'est à l'inspiration de jouer, :), oui, je sais, c'est suicidaire, mais j'arrive à m'en sortir comme ca en général, et ça m'amuse, j'en suis au même point que le héros, je découvre.
Monique>> bien sur ce n'est qu'un debut
Tu me confortes alors, ce n'était qu'un début !...
A part ça, tu fonctionnes exactement comme moi, à l'inspiration ! J'avance à la même vitesse que mon histoire et mes personnages ! Difficile pour moi de construire à l'avance et de rédiger à partir d'un plan, d'un scénario pré-établi. Ce n'est pas le plus facile d'ailleurs. Bon, donc je n'ai pas tort d'attendre la suite.

Tistou 23/08/2004 @ 03:49:10
Beaucoup de plaisir à lire ton texte. La chose déroutante, mais tout le monde l'a dit avant, c'est qu'on a l'impression de prendre un train en marche et de ne pas aller au terminus! Je le redis parce que c'est vraiment ce qui ressort le plus.
J'ai peine à croire qu'on puisse commencer une histoire comme ça sans qu'on ne sache déja vers où aller. Ca me parait incroyable. Je dois être du genre trop structurant. déformation professionnelle sans doute.
Agréable est un adjectif qui a été employé dans une critique, par Yali je crois, et c'est ce qui me viendrait le plus spontanément à l'esprit.
Comme Monique, j'attends la suite.

Lomeroth 24/08/2004 @ 00:00:59
je dois admettre avoir un leger probleme de memoire et de construction ma foi. Oui, j'ai tendance, quand je planifie trop, a oublier de citer certains details qui ont leur importance mais qui pour moi semblent logiques tant j'ai retourné le recit dans ma petite tete, et il m'est deja arrivé de perdre certains de mes spectateurs, lecteurs et autres dans mes histoires a cause de ca, donc, là j'essaye d'y aller au feeling, histoire d'ecrire au moment ou je les sens, et comme je les sens, les sentiments du heros, la decouverte me permet en quelque sorte de m'impregner un peu plus de l'histoire, enfin, voila pour l'excuse. Pour ce qui est de la fin, il s'agira de la mort ou la survie du heros, et plus si affinité, suivant la tournure des evements et de mon humeur de moment, :-), donc je sais deja vaguement ou je vais, ne vous inquietez pas.

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