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"Vous n'avez pas songé à adopter ?" Que de fois j'ai été obligée d'endurer cette litanie, "par la suite" !
Non! je n'avais songé à rien. Nous n'avions songé à rien. Qu'à avoir un enfant. Notre enfant. J'avais de gros problèmes mécaniques,
en quelque sorte et, l'obligation de subir une intervention chirurgicale, suivie de traitements très spécifiques pour devenir mère.
D. caressait mon ventre, D. était là, solide. Il m'avait appris à aimer mon corps, mon petit corps de danseuse. Ce corps que j'avais haï, torturé, mon ennemi, le symbole d'une féminité longtemps refusée, rejetée. Et voilà que j'étais devenue femme, pleinement, sereinement. Que je rêvais de mon bébé-nuage, de mon petit "têtard" qui se nicherait bientôt au creux de moi. J'oublierais très vite ce parcours du combattant qu'il me fallait endurer pour ...
RIEN! Ce bébé n'est jamais venu. Tous les traitements ont loupé. "Maman" s'est retrouvée stérile, très jeune, le ventre couturé. La ménopause galopante, en prime.
"Vous pouvez adopter" " Vous savez, un enfant, c'est plus du souci qu'autre chose"... Laissez-moi seule. Seule, par pitié ! BOUCLEZ-LA !Je ne demande rien. Je crève.
J'ai fui D. sans même un mot d'explication. D'ailleurs, à quoi bon, entre nous ? Je ne voulais pas voulais pas le priver, par la suite, du bonheur d'avoir un enfant-bien-à-lui. En réalité, j'étais terrorisée à l'idée qu'il m'abandonnerait pour une autre, une "normale" !
Les années ont passé...La douleur est restée , intacte. Quelque part, j'ai appris à mourir, un peu, beaucoup. Il y a eu d'autres épreuves, cruelles. Mais, subsiste l'amour. Au sens large. La tendresse pour les autres. Le souffle régulier d'une petite chatte qui dort, là, en boule sur mes cuisses, contre mon ventre, tandis que je tapote les touches du clavier.
A bientôt, pour d'autres écrits sans doute très différents. Suivant l'heure du jour ou de la nuit.
Non! je n'avais songé à rien. Nous n'avions songé à rien. Qu'à avoir un enfant. Notre enfant. J'avais de gros problèmes mécaniques,
en quelque sorte et, l'obligation de subir une intervention chirurgicale, suivie de traitements très spécifiques pour devenir mère.
D. caressait mon ventre, D. était là, solide. Il m'avait appris à aimer mon corps, mon petit corps de danseuse. Ce corps que j'avais haï, torturé, mon ennemi, le symbole d'une féminité longtemps refusée, rejetée. Et voilà que j'étais devenue femme, pleinement, sereinement. Que je rêvais de mon bébé-nuage, de mon petit "têtard" qui se nicherait bientôt au creux de moi. J'oublierais très vite ce parcours du combattant qu'il me fallait endurer pour ...
RIEN! Ce bébé n'est jamais venu. Tous les traitements ont loupé. "Maman" s'est retrouvée stérile, très jeune, le ventre couturé. La ménopause galopante, en prime.
"Vous pouvez adopter" " Vous savez, un enfant, c'est plus du souci qu'autre chose"... Laissez-moi seule. Seule, par pitié ! BOUCLEZ-LA !Je ne demande rien. Je crève.
J'ai fui D. sans même un mot d'explication. D'ailleurs, à quoi bon, entre nous ? Je ne voulais pas voulais pas le priver, par la suite, du bonheur d'avoir un enfant-bien-à-lui. En réalité, j'étais terrorisée à l'idée qu'il m'abandonnerait pour une autre, une "normale" !
Les années ont passé...La douleur est restée , intacte. Quelque part, j'ai appris à mourir, un peu, beaucoup. Il y a eu d'autres épreuves, cruelles. Mais, subsiste l'amour. Au sens large. La tendresse pour les autres. Le souffle régulier d'une petite chatte qui dort, là, en boule sur mes cuisses, contre mon ventre, tandis que je tapote les touches du clavier.
A bientôt, pour d'autres écrits sans doute très différents. Suivant l'heure du jour ou de la nuit.
Jolie texte. Vraiment réel, doux et mélancolique.
Minuit, l'heure des mots.
Oui douce mélancolie de l’intellect qui finalement accepte.
J’ai un problème avec ta première phrase, dois-je la lire ainsi :
«Vous n'avez pas songé à adopter, — que de fois j'ai été obligée d'endurer cette litanie — par la suite ?!»
ou
«Vous n'avez pas songé à adopter ?!» Que de fois, j'ai été obligée d'endurer cette litanie par la suite.
Dans tous les cas Dalva, me semble qu’il faudrait changer «litanie» qui n’est pas employé ici à bonne escient. Une litanie c’est long, ennuyeux et tout ça, mais ce n’est jamais une question ;-)
J’ai un problème avec ta première phrase, dois-je la lire ainsi :
«Vous n'avez pas songé à adopter, — que de fois j'ai été obligée d'endurer cette litanie — par la suite ?!»
ou
«Vous n'avez pas songé à adopter ?!» Que de fois, j'ai été obligée d'endurer cette litanie par la suite.
Dans tous les cas Dalva, me semble qu’il faudrait changer «litanie» qui n’est pas employé ici à bonne escient. Une litanie c’est long, ennuyeux et tout ça, mais ce n’est jamais une question ;-)
Et elle, on ne lui demande pas si c'est vrai ou faux ?
Bonjour,
"Litanie" car, lorsqu'une femme n'a pas d'enfant , c'est la question qui lui est posée invariablement, désespérément.
"Par la suite", pour répondre à votre question, car j'ai eu besoin de beaucoup de temps pour dire que je n'avais pas pu , malgré les moyens mis en oeuvre, être mère.
"Litanie" car, lorsqu'une femme n'a pas d'enfant , c'est la question qui lui est posée invariablement, désespérément.
"Par la suite", pour répondre à votre question, car j'ai eu besoin de beaucoup de temps pour dire que je n'avais pas pu , malgré les moyens mis en oeuvre, être mère.
Et "Vous ne pouvez pas en avoir ?!" l'air compassionné, limite ennuyé, est la question que subit 20 fois par jour un couple qui a fait le choix de ne pas faire de gosses…
Reflets de société…
Nous avons pour habitude Dalva, de nous tutoyer sur le forum, y vois-tu un problème ?
Reflets de société…
Nous avons pour habitude Dalva, de nous tutoyer sur le forum, y vois-tu un problème ?
"Litanie", perso, je ne vois pas de contre-indication à l'emploi de ce mot ici, ça donne bien l'idée que c'est une remarque récurrente et difficile à supporter à la longue. Evidemment, le rapprochement avec les 2 textes d'Erika est tentant, mais le style est différent.
Pour la remarque de Yali :
Pour la remarque de Yali :
Nous avons pour habitude Dalva, de nous tutoyer sur le forum, y vois-tu un problème ?Voir le forum "orthographe" et la question de duncan.
Dalva, à la lecture de ton texte , je me suis demandé si tu voulais nous présenter ceci comme un récit, une histoire ou bien comme un témoignage personnel, une confidence. Si c'est un récit, je te ferai les même remarques qu'à Erika. Sinon, je suis un peu perplexe sur l'opportunité de le faire sur un site littéraire comme celui-ci...
Aucun problème quant au tutoiement.
Bonne journée!
Bonne journée!
Kilis,
"La vie est un songe et tout songe est mensonge"...
Le vécu, l'imaginaire, les mots forment un tout. Un court récit, dans ce cas précis. Vrai ? Faux ?Est-ce le cauchemar qui a fait de cette nuit une "Mauvaise nuit" ? La prochaine fois, je te promets d'essayer d'être littéraire en diable !
Merci de tes remarques. Simplement, imagine que j'aime la littérature, ce qui explique ma venue sur un site littéraire ! Et, je ne me prétends pas écrivain. Amoureuse. Des mots.
"La vie est un songe et tout songe est mensonge"...
Le vécu, l'imaginaire, les mots forment un tout. Un court récit, dans ce cas précis. Vrai ? Faux ?Est-ce le cauchemar qui a fait de cette nuit une "Mauvaise nuit" ? La prochaine fois, je te promets d'essayer d'être littéraire en diable !
Merci de tes remarques. Simplement, imagine que j'aime la littérature, ce qui explique ma venue sur un site littéraire ! Et, je ne me prétends pas écrivain. Amoureuse. Des mots.
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