Intéressante cette étude.
J'ai parcouru quelques pages en biais et j'espère avoir le temps et courage de m'y atteler.
L'autre question c'est le rapport de nos sociétés avec la violence, les médias sont des miroirs. Je ne sait si nous sommes plus pacifistes que lors des 2 guerres mondiales.
Les guerres ont changées, ce n'est plus une lutte armée pour du territoire et de l'énergie. Les technologies, l'industrie et les modes de vie où le service remplace la production, le silicone et les composants électroniques le charbon et le pétrole si j'ose dire...
Certaines théories disent que la violence est inhérente à une société, qu'elle doit s'afficher d'une façon ou d'une autre.
Enfin je veut dire la culture et sous-culture est de plus en plus violente, les limites du gore et de l'horreur 'admises' sont repoussées de plus en plus. Que ce soit dans la musique, les films, les jeux et les attitudes sociales la violence est de plus en plus présente au quotidien.
Je ne cherches pas à déterminer les causes mais cela me sembles évident.
Est ce un phénomène mercantile vendeur? Certainement. Mais c'est aussi en écho du reste. Cercle vicieux ou la vie est de plus en plus violente, sa représentation aussi. Et les enfants amateurs de jeux vidéos et cibles potentielles du marché sont abreuvés de violences dont le recul et le réalisme, l'exaltation et la tension nerveuse, la volonté guerrière à un attrait et rapport sublimé par rapport au bambin qui joue avec son soldat de plomb à faire la guerre, à s'opposer aux autres dans des jeux sportifs... il y a un autre rapport et la technologie, la connectivité par le virtuel est de plus en plus présente. Ce sont des interrogations justes et nécessaires.
L'extrême dureté de scènes violente et réalisme de plus en plus poussée des jeux vidéos et qualité de mise en scènes d’œuvres de fictions nous privent peut être de l'effort d'imaginaire, de fantasmer, de nous faire notre propre représentation?
Le virtuel et la frontière avec le réel, c'est ce qu'on voit dans la télé réalité ou des comportements scabreux et des individus étant un sommet de néant et de fatuité sont idéalisés, en recherche de représentativité à travers une caricature...
Je m'interroges et certains réponses paraissent effrayantes.
Heureusement il n'y a pas que ça et nous devons rester sélectif et apprendre à l'être dans notre consommation de masse.
Combien de jeux qui peuvent être violent et poétiques, bénéficier d'une intrigue de qualité, pour combien de bêtes et frustres copiés collés sans originalité où la surenchère technique et de violence sont les seules valeurs?
La vision au 2nd degré doit être inculquée, le nivellement par le bas du gavage de divertissement de peu de qualité à tendance à ne laisser plus qu'un degré de lecture, ou alors on n'est plus dans le coup et pas adapté à ce qui est à la mode, à chaque génération était ses madeleines de Proust?
J'oserai mettre en parallèle Les Simpsons et South Park avec quelques années d'intervalles.
Les 2 sont critiques, jubilatoire et adressé au même type de public, mettent en scène l'enfance et la famille. Le ton est différent, la narration et la critique comme l'humour abordent des thèmes proches, pas dans leur façon de faire.
Paofaia:"
On voit quantité de gamins qui ne lèvent même plus la tête de leur jeu, on leur parle, ils ne répondent pas, etc, et si on insiste, ils nous envoient bouler!
"
Ne serait ce pas la même avec un livre?
Oui c'est prenant, il y a une implication telle dans les jeux vidéos. On est dans l'imaginaire aussi, en soi. Il y a des jeux vidéos qui valent des livres et des BD des poémes, des séries TV des films...
Ce n'est pas pour ça qu'ils("on" je reste un enfant amateur de jeux vidéos :) ) ne socialisent pas en en parlant autour d'eux, en jouant à des jeux ensemble, en échangeant virtuellement par le biais de forums et en se regroupant par amateur du même jeu ou type de jeux, aussi dans des jeux réunissant des centaines de bonhommes dirigés par le joueur et s'évertuant à se trucider joyeusement et/ou collaborer...
Le jeux vidéo n'est plus celui de ses débuts. Il a été de quelques points de couleurs(4,16,24,32...) évoquant tout un monde, il a été réservé à des nantis ayant les moyens de les payer ou même de connaître leur existence. La violence est un problème. Pour l'enfant en formation, qu'il la subisse ou s'y projette. Je pense qu'avec une "bonne éducation"(comme de celle que cite un autre intervenant de CL) et à l'aise dans ses baskets l'enfant n'est ni plus ni moins traumatisé que nous par ce qu'il ingurgite. Il doit apprendre à savourer et exiger la qualité et avoir d'autres sujets d'intérêts, passions et bien sûr ne pas faire une fixette sur la violence, les flingues ou le massacre en chaîne. Cela me paraît quand même aussi envisageable.
Manque de sommeil, j'espère pas avoir été (trop) long et je ne suit pas clair non plus mais les avis de chacun m'intéressent.
J'ai parcouru quelques pages en biais et j'espère avoir le temps et courage de m'y atteler.
L'autre question c'est le rapport de nos sociétés avec la violence, les médias sont des miroirs. Je ne sait si nous sommes plus pacifistes que lors des 2 guerres mondiales.
Les guerres ont changées, ce n'est plus une lutte armée pour du territoire et de l'énergie. Les technologies, l'industrie et les modes de vie où le service remplace la production, le silicone et les composants électroniques le charbon et le pétrole si j'ose dire...
Certaines théories disent que la violence est inhérente à une société, qu'elle doit s'afficher d'une façon ou d'une autre.
Enfin je veut dire la culture et sous-culture est de plus en plus violente, les limites du gore et de l'horreur 'admises' sont repoussées de plus en plus. Que ce soit dans la musique, les films, les jeux et les attitudes sociales la violence est de plus en plus présente au quotidien.
Je ne cherches pas à déterminer les causes mais cela me sembles évident.
Est ce un phénomène mercantile vendeur? Certainement. Mais c'est aussi en écho du reste. Cercle vicieux ou la vie est de plus en plus violente, sa représentation aussi. Et les enfants amateurs de jeux vidéos et cibles potentielles du marché sont abreuvés de violences dont le recul et le réalisme, l'exaltation et la tension nerveuse, la volonté guerrière à un attrait et rapport sublimé par rapport au bambin qui joue avec son soldat de plomb à faire la guerre, à s'opposer aux autres dans des jeux sportifs... il y a un autre rapport et la technologie, la connectivité par le virtuel est de plus en plus présente. Ce sont des interrogations justes et nécessaires.
L'extrême dureté de scènes violente et réalisme de plus en plus poussée des jeux vidéos et qualité de mise en scènes d’œuvres de fictions nous privent peut être de l'effort d'imaginaire, de fantasmer, de nous faire notre propre représentation?
Le virtuel et la frontière avec le réel, c'est ce qu'on voit dans la télé réalité ou des comportements scabreux et des individus étant un sommet de néant et de fatuité sont idéalisés, en recherche de représentativité à travers une caricature...
Je m'interroges et certains réponses paraissent effrayantes.
Heureusement il n'y a pas que ça et nous devons rester sélectif et apprendre à l'être dans notre consommation de masse.
Combien de jeux qui peuvent être violent et poétiques, bénéficier d'une intrigue de qualité, pour combien de bêtes et frustres copiés collés sans originalité où la surenchère technique et de violence sont les seules valeurs?
La vision au 2nd degré doit être inculquée, le nivellement par le bas du gavage de divertissement de peu de qualité à tendance à ne laisser plus qu'un degré de lecture, ou alors on n'est plus dans le coup et pas adapté à ce qui est à la mode, à chaque génération était ses madeleines de Proust?
J'oserai mettre en parallèle Les Simpsons et South Park avec quelques années d'intervalles.
Les 2 sont critiques, jubilatoire et adressé au même type de public, mettent en scène l'enfance et la famille. Le ton est différent, la narration et la critique comme l'humour abordent des thèmes proches, pas dans leur façon de faire.
Paofaia:"
On voit quantité de gamins qui ne lèvent même plus la tête de leur jeu, on leur parle, ils ne répondent pas, etc, et si on insiste, ils nous envoient bouler!
"
Ne serait ce pas la même avec un livre?
Oui c'est prenant, il y a une implication telle dans les jeux vidéos. On est dans l'imaginaire aussi, en soi. Il y a des jeux vidéos qui valent des livres et des BD des poémes, des séries TV des films...
Ce n'est pas pour ça qu'ils("on" je reste un enfant amateur de jeux vidéos :) ) ne socialisent pas en en parlant autour d'eux, en jouant à des jeux ensemble, en échangeant virtuellement par le biais de forums et en se regroupant par amateur du même jeu ou type de jeux, aussi dans des jeux réunissant des centaines de bonhommes dirigés par le joueur et s'évertuant à se trucider joyeusement et/ou collaborer...
Le jeux vidéo n'est plus celui de ses débuts. Il a été de quelques points de couleurs(4,16,24,32...) évoquant tout un monde, il a été réservé à des nantis ayant les moyens de les payer ou même de connaître leur existence. La violence est un problème. Pour l'enfant en formation, qu'il la subisse ou s'y projette. Je pense qu'avec une "bonne éducation"(comme de celle que cite un autre intervenant de CL) et à l'aise dans ses baskets l'enfant n'est ni plus ni moins traumatisé que nous par ce qu'il ingurgite. Il doit apprendre à savourer et exiger la qualité et avoir d'autres sujets d'intérêts, passions et bien sûr ne pas faire une fixette sur la violence, les flingues ou le massacre en chaîne. Cela me paraît quand même aussi envisageable.
Manque de sommeil, j'espère pas avoir été (trop) long et je ne suit pas clair non plus mais les avis de chacun m'intéressent.
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