Francois Sarindar 31/10/2013 @ 11:19:53
Désolé, avec la meilleure volonté du monde, un iPhone ne permet pas, quand l'on n'a que ce seul instrument, de pouvoir dans le délai autorisé d'un mois, de relire en entier son texte de critique une fois enregistré : le cadre de lecture ne permet pas sur un iPhone d'accéder à la suite de son texte, et du coup ce que je voulais corriger ne m'est pas accessible (il n'y a pas pas de lecture complète possible avec cet outil au moment de la correction). Je fais donc mes corrections à la suite.
Dans le paragraphe : "Paris et ses marchands...", je voulais écrire : "un évêque, celui de Laon, Robert Le Coq, un prévôt des marchands de l'eau, Étienne Marcel, et un prétendant au trône, impatient de s'emparer de la Couronne, Charles le Mauvais, roi de Navarre."
Dans le paragraphe : "Les oncles du nouveau roi Charles VI..." : "Le rapprochement de ces derniers avec les Anglais ne devint évident que lorsque, après l'assassinat en novembre 1407 de Louis d'Orléans par des sbires rétribués par le duc de Bourgogne, la mise à mort de Jean Sans Peur sur le pont de Montereau en septembre 1419 consomma pour plusieurs années la rupture entre Orléans-Armagnacs et Bourguignons : les Anglais avec Henry V de Lancastre s'étaient engouffrés dans la brèche et ils écrasèrent à Azincourt le 25 octobre 1415 les forces franco-bourguignonnes une dernière fois unies sous la même bannière durant le règne de Charles VI dit le Fou ; mais le meurtre de Jean Sans Peur à Montereau jeta son fils Philippe le Bon dans les bras des Anglais pour un temps. Et ce fut le désir de Charles de Ponthieu, fils de Charles VI et futur Charles VII, qui, présent à Montereau, pouvait être suspecté d'avoir prémédité l'élimination de Jean Sans Peur, de vouloir se rapprocher par tous les moyens du nouveau duc de Bourgogne Philippe le Bon. Charles de Ponthieu fut donc renié lors de la signature du traité de Troyes par ses parents, Charles VI et Isabeau de Bavière, "protégés" par les ducs de Bourgogne au moment où l'on reconnaissait au roi d'Angleterre de devenir aussi roi de France à la mort de Charles VI. Henry V étant décédé avant ce dernier, c'est donc à Henry VI qu'était promise la couronne de France. Une fois levé le siège que les Anglais avaient mis devant Orléans et qui menaçait Yolande d'Aragon, belle-mère du futur Charles VII, dans ses domaines angevins si le verrou de la Loire sautait, ce qui pouvait aussi mettre en péril l'existence du "Royaume de Bourges" où s'était constitué le pouvoir de ceux qui entendaient servir le futur Charles VII, et une fois ce dernier couronné à Reims en juillet 1429, le tout grâce au coup de pouce de Jeanne la Pucelle, Charles VII put faire valoir sa logique de paix avec les Bourguignons : ce fut le traité d'Arras en 1435 et la reprise de Paris en 1436 avec l'aide des Bourguignons contre les Anglais."
Voilà l'ensemble de mes corrections.
Merci par avance de les introduire en comprenant que je ne pouvais le faire, et j'en suis désolé, et je vous suis très reconnaissant pour tout ce que vous faites. Tout ce qui est écrit sur Critiques Libres est en général de haute tenue.
Bien cordialement,
François Sarindar

Francois Sarindar 31/10/2013 @ 11:27:07
"au moment où l'on reconnaissait au roi d'Angleterre le droit de devenir aussi roi de France à la mort de Charles VI" : oubli des deux mots "le droit".

Ludmilla
avatar 31/10/2013 @ 11:56:02
C'est fait (j'espère ne pas m'être trompée).
Une autre solution pour ces corrections serait d'envoyer le texte complet de la critique corrigée à moderation@critiqueslibres.com.

Francois Sarindar 31/10/2013 @ 12:03:16
Merci pour tout cela et pour la solution possible !

Francois Sarindar 31/10/2013 @ 12:30:22
Et dans les toutes dernières lignes, il faut lire : "... et l'œuvre fut parachevée par ..."

Ludmilla
avatar 31/10/2013 @ 12:34:32
Corrigé.

Francois Sarindar 31/10/2013 @ 12:49:16
Pour ce qui concerne les liens entre les grands bourgeois parisiens, les élites de la capitale et les ducs de Borgogne Jean Sans Peur et Philippe le Bon, Jean Favier, qui a pu analyser tout ce qui concerne les rôles d'imposition des Parisiens, ne pouvait que mettre en évidence le fait que l'attachement manifesté par ces derniers aux deux ducs était surtout la conséquence d'une politique fiscale plus généreuse et plus avantageuse à l'egard des contribuables que celle qui fut pratiquée par les rois Valois, toujours à court d'argent en raison de la guerre.
François Sarindar

Saule

avatar 31/10/2013 @ 13:07:31
Tiens, c'est grace à votre critique sur Danube de Claudio Magris que j'ai lu ce livre, une très belle lecture. Merci !

Francois Sarindar 31/10/2013 @ 14:38:10
Je suis ravi d'avoir suscité l'intérêt que vous avez pu prendre à la lecture du livre de Magris.

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