Oui, j'aime beaucoup de choses. Je suis fan de Balavoine depuis 1978. Malheureusement j'étais trop jeune pour le voir sur scène. J'ai écrit ce livre en interviewant ses proches et en potassant tous les articles de presse sur le chanteur. Il y a également une analyse de ses chansons.
Bizarre, je n'ai jamais raffolé de Balavoine.
Et la chanson qui me tape le plus sur les nerfs, c'est "mon fils, ma bataille...fallait pas qu'elle s'en aille !"
Bon, les goûts et les couleurs....
"Les mécanismes de la haine antisémite et antimaçonnique dans les pamphlets d'Edouard Drumont et ses héritiers".
Ké programme !
En France, c'est Tours qui a la réputation du français le plus correct. C'est le pays de Rabelais...
EXACT !
Je n'étais pas peu fière quand on me disait que j'avais l'accent de Touraine ! ;)
Si, bien sûr, je passe de temps en temps pour voir si tout le monde est bien sage !! :o)
Mais attendons maître Provis pour confirmer.
En Belgique, on dira, par exemple, j'aime de jouer au football alors que les Français diront – erronément sans doute – j'aime jouer football. Ce qui est tout-à-fait affreux, n'est-il pas ?
"Football" ? "Balle au pied" disons, d'autant que les Français ne sont pas doués pour prononcer les mots étrangers...
Ben, Maître Provis doit être "sur un arbre perché". Pas venue depuis longtemps. Donc j'ignore s'il se montre sur le site, notre prof de français-latin !
A vrai dire, je n’ai pas vu tout de suite cette interrogation de SJB, mais maintenant que maître Feint est intervenu, je ne vois pas ce que j'aurais pu dire de mieux, ou de différent...
Pour moi néanmoins.. :o), si on rencontre « aimer de », c’est essentiellement dans la bouche de nostalgiques du vieux françois.. (ceci est un soutien plus qu’une critique.. :o).
Je ne serais pas étonné que cette tournure ancienne (pour ne pas parler de belgitude.. :o) soit une trace de vieux français, peut-être moins bien conservé en France que dans des pays francophones de vieille tradition comme le Québec ou la Belgique ?
A l’inverse, on peut noter avec toi, Aria, que « aimer à + infinitif » est encore largement employé, et tout à fait correct (voir le TLFi).
Bon, la nuance est sans doute un peu particulière : « aimer à » pour moi n’est pas aussi fort qu’« aimer », c’est plus anecdotique.
« Aimer à », ce serait plutôt « apprécier de, avoir plaisir à ».
Si on veut bien s’en donner la peine, on peut trouver des verbes où l’usage hésite encore (entre la présence ou l’absence de la préposition).
Je pense en particulier à des verbes qui expriment une opinion, une intention, tels que penser, imaginer, songer, apprécier, espérer...
Il me semble que la tendance est à la simplicité (disparition de la préposition qui sépare le verbe de l’infinitif qui le suit)… ?
Oui, SJB, tout à fait affreux (surtout avec les traits d'union.. :o)En Belgique, on dira, par exemple, j'aime de jouer au football alors que les Français diront – erronément sans doute – j'aime jouer football. Ce qui est tout-à-fait affreux, n'est-il pas ?
C'est un emploi un peu daté mais parfaitement français de "de" comme "article de l'infinitif". On peut même trouver ce "de" en début de phrase, devant un infinitif en fonction sujet, par exemple. (Ce qui implique que, malgré l'apparence trompeuse, dans une phrase comme "j'aime d'écrire", "d'écrire" est bel et bien un complément d'objet direct.)
Feint, que penser du verbe « apprécier » qui est transitif (transitif direct ?) et pour lequel on écrit « apprécier de + infinitif » ?
Comme pour "j'aime d'obéir", on peut considérer que "de + infinitif" est COD ?
Feint, que penser du verbe « apprécier » qui est transitif (transitif direct ?) et pour lequel on écrit « apprécier de + infinitif » ?C'est un sujet de thèse, au moins ! ;) Si je devais me pencher dessus, je pense que je relirai les travaux de Gustave Guillaume parce que je me demande si certains emplois de "de" devant infinitif ne représentent pas un état intermédiaire entre la particule qui entre dans la composition des articles partitif et indéfini pluriels et la préposition telle qu'elle est définie dans les grammaires traditionnelles. Mais je me trompe peut-être. En tout cas il y a du boulot.
Comme pour "j'aime d'obéir", on peut considérer que "de + infinitif" est COD ?
Je commence à me dire qu'il est assez normal, au bout du compte, que certains points de la langue française demeurent obscurs.. :o)Feint, que penser du verbe « apprécier » qui est transitif (transitif direct ?) et pour lequel on écrit « apprécier de + infinitif » ?
Comme pour "j'aime d'obéir", on peut considérer que "de + infinitif" est COD ?
C'est un sujet de thèse, au moins ! ;) Si je devais me pencher dessus, je pense que je relirai les travaux de Gustave Guillaume parce que je me demande si certains emplois de "de" devant infinitif ne représentent pas un état intermédiaire entre la particule qui entre dans la composition des articles partitif et indéfini pluriels et la préposition telle qu'elle est définie dans les grammaires traditionnelles. Mais je me trompe peut-être. En tout cas il y a du boulot.
Je commence à me dire qu'il est assez normal, au bout du compte, que certains points de la langue française demeurent obscurs.. :o)Pas toujours mais là c'est vraiment complexe, j'ai l'impression.
demeurent obscurs... c'est vraiment complexe,
Merci, Provis, merci Feint ! Maintenant, mettez-vous d'accord : c'est obscur ou c'est complexe ?
;-))
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