Les forums

Forums  :  Forum général  :  Editer son livre ?!

AmauryWatremez

avatar 06/06/2013 @ 17:33:49
Il ne cède pas les droits d'auteurs mais ceux-ci seront moindres, car parfois on fait payer à l'auteur une partie de la diffusion dessus...
Sinon un conseil aux auteurs d'internet qui me semble pas mal
http://monbestseller.com/actualites-litteraire-con…

Antinea
avatar 06/06/2013 @ 18:23:23
Non, c'était pas ma question. Ce que je demandais, c'est : est-ce que ledit quelqu'un, qui a cédé son oeuvre à la célèbre et réputée maison jteplume.com, pourra par la suite la re-céder au vil Gallimard qui avait loupé le coche ?


T'inquiète, c'est prévu dans le contrat, sont pas fous ! La maison d'édition sérieuse qui aura eu l'incroyable volonté de rechercher dans ce fouillis de titres devra passer par eux pour avoir les droits. Maintenant je parle d'un cas qui a quelques années déjà, il faudrait se procurer un nouveau contrat pour voir. J'ai ouïe dire qu'à présent la cession des droit est temporaire (e.g. 5 ans) et qu'après l'auteur retrouve ses droits.

Mais sincèrement, je ne vois pas une maison d'édition classique aller faire son marché dans ces éditions...

Sebkzo
avatar 06/06/2013 @ 19:07:38
Comment ça se passe, d'ailleurs, ces histoires de droits d'auteur ? Imaginons que quelqu'un se fasse auto-édité et que, par quelque obscur miracle, le directeur de Gallimard, qui avait justement perdu son manuscrit dans le métro alors qu'il en lisait d'un oeil (trop) distrait la première (et prometteuse) ligne, le contacte, séduit par son oeuvre, pour lui proposer un contrat. Quelqu'un est-il coincé ?


Non, la plupart des auto-éditeurs te font un contrat avec lequel tu gardes l'ensemble de tes droits, et ce contrat est résiliable en 24heures

Antinea
avatar 06/06/2013 @ 19:32:30
Comment ça se passe, d'ailleurs, ces histoires de droits d'auteur ? Imaginons que quelqu'un se fasse auto-édité et que, par quelque obscur miracle, le directeur de Gallimard, qui avait justement perdu son manuscrit dans le métro alors qu'il en lisait d'un oeil (trop) distrait la première (et prometteuse) ligne, le contacte, séduit par son oeuvre, pour lui proposer un contrat. Quelqu'un est-il coincé ?


Non, la plupart des auto-éditeurs te font un contrat avec lequel tu gardes l'ensemble de tes droits, et ce contrat est résiliable en 24heures


C'est bien ce que je pensais. Cela a changé. 24h !? Preuve (s'il en fallait une de plus) qu'ils ne croient absolument pas à ton écrit !

Sebkzo
avatar 06/06/2013 @ 19:51:33
non, simplement que ce ne sont pas des éditeurs, d'ailleurs ils ne prétendent pas l'être, en revanche, les fameux comptes d'éditeur participatif, là tu cèdes tes droits, ils ne lisent pas vraiment ton manuscrit, le corrigent à peine, prennent ton argent... et c'est tout

Feint

avatar 06/06/2013 @ 21:08:12
Stavro, un texte "publié" à compte d'auteur voit ses chances de publication ultérieure par un éditeur authentique très diminuées.

Saint Jean-Baptiste 06/06/2013 @ 23:00:56

D'un côté, je me dis que l'auto-édition, l'édition à compte d'auteur, et maintenant l'édition électronique "à l'Amazon" peuvent justement combler un fossé et répondre à une demande spécifique: celle de monsieur-tout-le-monde qui a une "bonne plume", quelque chose à dire, et souhaite le partager avec quelques-uns (famille, amis, collègues... qui sait si un peu plus?) ..

Dans ce cas là, pourquoi passer par un éditeur ?
Si on écrit un livre pour sa famille et ses amis, on a pas besoin d'un éditeur pour la distribution et la promotion et on peut le faire imprimer soi-même ; aujourd'hui il n'y a rien de plus simple : on fait soi-même la composition, la mise en page et la pagination par un traitement de texte et on le porte sur une clef USB chez l'imprimeur.
On devra seulement se contenter d'une couverture en une couleur mais on pourra choisir un papier plus fort et avoir des exemplaires brochés.
Il y a des imprimeurs spécialisés dans les petits tirages de ce genre et ils ne sont pas tellement chers.

AmauryWatremez

avatar 07/06/2013 @ 06:06:10
En fait ces pseudo éditeurs font du pognon sur l'ego des aspirants écrivains qui ne remettent jamais en question leurs dons éventuels...

Stavroguine 07/06/2013 @ 10:45:15
Stavro, un texte "publié" à compte d'auteur voit ses chances de publication ultérieure par un éditeur authentique très diminuées.


J'imagine. En fait, je ne vois vraiment pas l'intérêt de ce type de contrats (pour l'auteur, j'entends ; en ce qui concerne "l'éditeur", je ne le vois que trop bien). Autant, aller voir un imprimeur parce qu'on a écrit un texte et qu'on veut en faire un bel objet pour le distribuer à ses proches, je le comprends très bien, autant je ne comprends pas comment on peut se laisser illusionner par ce genre de pratiques si on souhaite que son texte soit publié.

Feint

avatar 07/06/2013 @ 11:00:09
Il n'y a aucun intérêt pour l'auteur. Ces pratiques se fondent sur une méconnaissance profonde du métier de l'édition en donnant l'illusion à l'auteur d'avoir été publié, alors qu'il n'en est rien.

Minoritaire

avatar 07/06/2013 @ 11:38:43
je ne comprends pas comment on peut se laisser illusionner par ce genre de pratiques si on souhaite que son texte soit publié.
L'illusion, je pense, c'est celle de la distribution.
Si un auteur débutant va naturellement distribuer l'essentiel de sa production dans son cercle de connaissances, il espère de façon plus ou moins voilée dépasser ce cadre. C'est pour ça qu'il cherche un éditeur: pour élargir le cercle des lecteurs. Il a besoin qu'on fasse sa publicité, qu'on s'occupe de la logistique. A ce stade-là, il cherche la reconnaissance (même pas la notoriété) avant les retombées financières.
A ce propos, Feint; j'ai entendu parler d'agents littéraires (à Paris), à la manière anglo-saxonne(?), qui eux, lisent ton manuscrit, et s'occupent de démarcher eux-mêmes les éditeurs en fonction des chances qu'il a d'être édité ou pas chez tel ou tel. Cette pratique te dit quelque chose?

Feint

avatar 07/06/2013 @ 11:56:45
A ce propos, Feint; j'ai entendu parler d'agents littéraires (à Paris), à la manière anglo-saxonne(?), qui eux, lisent ton manuscrit, et s'occupent de démarcher eux-mêmes les éditeurs en fonction des chances qu'il a d'être édité ou pas chez tel ou tel. Cette pratique te dit quelque chose?
J'en ai entendu parler aussi, j'ai même participé à un sondage sur la question, auquel j'ai répondu que je n'y connaissais rien. Pour un plan de carrière, j'ai peut-être tort. (Sûrement, même.) En tout cas ça reste très marginal en France.

Début Précédente Page 6 de 6
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier