Frunny
avatar 03/01/2013 @ 13:39:46
Je reprends confiance dans le lectorat français.
Ce matin - sur RTL - j'ai appris que ce roman s'était bien vendu mais beaucoup moins que dans les autres pays européens. Bernard Lehut annonçait - avec force ironie - la suite de la trilogie ; "Cinquante nuances plus sombres".
Il n'a pas osé utiliser le doux qualificatif de " daube " (dont Aria est friande) mais sa critique fut corrosive comme je les aime et ne laissait aucun doute sur cette " misère littéraire". De mon côté , je suis assez satisfait de lire les critiques des CLiens, qui semblent aller majoritairement dans ce sens .

Shelton
avatar 03/01/2013 @ 13:41:18
Comme Frunny, je lis les critiques de nos amis cliens et cela me réconforte quelque peu... Tout n'est pas mort sur le vieux continent !

1971
avatar 03/01/2013 @ 14:37:08
Vous ne voulez pas que l'on ait tous les malheurs, Gégé est parti et on a Normal premier, ça suffit comme ça.

Nance
avatar 03/01/2013 @ 21:04:20
À vrai dire, ça me tentait de lire ces livres, plus pour rire et fantasmer un peu, après tout j'ai lu Les infortunes de la Belle au bois dormant d'Anne Rice, je me dis que ça doit être plus ou moins dans la même veine, et puis non, je passe. Déjà que je lis peu ces temps-ci, je ne vais pas commencer à lire ça.

Florian1981 04/01/2013 @ 00:41:40
Tant de mépris me sidère! Je n'ai pas lu ce livre (et n'ai pas l'intention de le faire) et de ce fait me garderai bien de porter la moindre critique dessus! D'autres n'ont apparemment pas autant de scrupules!

Dans la litterature, c'est comme dans tout : il en faut pour tous les goûts! Tout le monde n'a pas envie de se farcir du Tolstoï ou du Flaubert (qui soit dit en passant sont loin de faire l'unanimité également, mais c'est un autre débat)! Si certains préfèrent de la littérature plus légère et facile à lire, tant mieux pour eux!
Et pour ceux qui n'aiment pas, comme aurait dit ma grand mère (paix à son âme) : n'en dégoutez pas les autres

Aria
avatar 04/01/2013 @ 00:49:53
Il en faut peut-être pour tous les goûts, mais quand un très mauvais livre est mis en tête de gondole, raflant la place d'un bon livre, ça m'écoeure.

Et puis, sans vouloir vexer nos amis américains, ils sont incroyables : ils ont des écrivains magistraux et ils vont lire cette "daube" (pour faire plaisir à Frunny), qui, paraît-il, n'a rien d'érotique ni même rien du tout !

Aria
avatar 04/01/2013 @ 00:52:15
À vrai dire, ça me tentait de lire ces livres, plus pour rire et fantasmer un peu, après tout j'ai lu Les infortunes de la Belle au bois dormant d'Anne Rice, je me dis que ça doit être plus ou moins dans la même veine, et puis non, je passe. Déjà que je lis peu ces temps-ci, je ne vais pas commencer à lire ça.

Ma petite Nance, je crains que ça ne te fasse pas fantasmer beaucoup !

Qui peut donner des titres de livres qui font fantasmer ??? ;)))

Allez, osez, chers amis ! ;)

Débézed

avatar 04/01/2013 @ 01:35:23
Il en faut peut-être pour tous les goûts, mais quand un très mauvais livre est mis en tête de gondole, raflant la place d'un bon livre, ça m'écoeure.

!


Moi aussi !

Shelton
avatar 04/01/2013 @ 08:16:11
Puisque nous sommes sur le sujet, sachez qu’à l'occasion de la sortie de la suite de « Cinquante nuances de Grey », livre que je n’ai toujours pas lu d’ailleurs, Femme Actuelle a demandé Ifop une enquête sur le rapport des Françaises à la littérature érotique et aux différents jeux sexuels. Voilà pour les plus curieux quelques éléments de cette enquête :

La tendance à l'élargissement du répertoire sexuel des Françaises se confirme avec des pratiques soft en nette progression : une femme sur quatre déclare avoir déjà reçu une fessée de son partenaire (24%) contre 8% en 1985. Je ne savais pas que la fessée était soft mais ça doit dépendre de la façon de la donner… j’avoue ne pas être expert en fessée ni avec les femmes ni avec les enfants…

En revanche, la pratique de jeux érotiques de domination ou de soumission plus « hard » comme le bondage et le SM reste toujours aussi marginale (5% aujourd'hui, 3% en 1985).

L’usage des sex toys s'est largement banalisé dans la population française. Aujourd'hui, plus d'une femme sur trois (38%) admet en avoir déjà utilisé, contre à peine 14% en 2009 et 7% en 2007. L’enquête ne précise pas combien en ont dans leur sac à main prêt à fonctionner, piles chargées…

Un peu de piment dans la vie de couple ? Pourquoi pas ? Plus d'une femme sur deux (51%) serait tentée de faire l'amour dans un lieu public (ascenseur, toilettes, parc...). Pourtant, je ne vois pas grand-chose quand je me promène, comme quoi la femme française est discrète quand elle passe à l’action…

Enfin, la lecture de livres érotiques est une pratique désormais largement répandue dans la gent féminine : près de six femmes sur dix (59%) admettent avoir déjà lu un livre érotique au cours de leur vie, contre un peu plus d'une sur trois en 1970 (38%).

Tout cela sans porter de jugement car Florian1981 tu dois savoir que l'on peut s'amuser en commentant ces données, ces ouvrages, sans pour autant prendre tout cela au sérieux...

Nathafi
avatar 04/01/2013 @ 08:27:38
On me l'a déjà demandé, dans le cadre du "Passeur de livres" que propose mon association ! C'est une réalité, tout comme les personnes qui estiment lire "des choses assez particulières" et vous réclament du Musso ! Qui doit-on blâmer, alors ? Et comment leur dire qu'il y a bien d'autres lectures à découvrir ?

Frunny
avatar 04/01/2013 @ 09:57:16
Tant de mépris me sidère! Je n'ai pas lu ce livre (et n'ai pas l'intention de le faire) et de ce fait me garderai bien de porter la moindre critique dessus! D'autres n'ont apparemment pas autant de scrupules!

Dans la litterature, c'est comme dans tout : il en faut pour tous les goûts!


Tu as raison Florian ( d'autant que je n'ai pas lu le livre en entier mais seulement quelques extraits qui m'ont laissé pantois ! )
Je voulais simplement rebondir sur les avis " autorisés " des critiques littéraires ( et CLiens accessoirement ) qui semblent confirmer la banalité de cette oeuvre .
Comment ne pas réagir quand on remarque les tirages de " Voici ", de " Closer " et autre presse-poubelle ?
Ne penses-tu pas que la littérature doive être un peu défendue ?
Et puis, on peut aimer lire sans fréquenter Tosltoï et Flaubert....

Ndeprez
avatar 04/01/2013 @ 10:41:08
Je ne sais pas trop si l'on peut se rejouir que "50 nuances..." soit un succés litteraire mais au moins si cela peut amener des lectrices (ou lecteurs...) à acheter un livre et le lire alors 50 nuances a sa place dans l'édition.Peut etre qu'ensuite ses acheteurs (re)prendront le gout de la lecture et acheteront d'autres livres...
Suis je un eternel optimiste ?

Neanmoins il est vrai que le livre souffre du même mal que la musique, les meilleurs ventes ne sont pas synonymes de qualité.(Meilleure vente de l'année Sexion d'assault...)
Mais il parait que Ferrari (l'auteur pas le constructeur) a tiré a 400 000 ex son Goncourt et que la verité sur l'affaire Henry Quebert (que je suis en train de lire d'ailleurs) est également un succés !

D'autre part s'il n'y avait que Tolstoi et Flaubert, je ne serai pas sur CL...

Merrybelle
avatar 04/01/2013 @ 10:46:44
Que certaines puissent y trouver leur plaisir , soit !
mais tout de même, accoler le terme de littérature à une oeuvre qui n'est que marketting, c'est un peu fort !

1971
avatar 04/01/2013 @ 11:34:58
Que 24 % ayant reçu la fessée, cela me paraît faible.
Quant aux sextoys, avant on disait godemichet, me semble être lié à une série télé qui a eu son succès et aussi aux réunions organisées par les femmes.
Je suis allé voir sur wiki la signification de godemichet, elle est plus littéraire que sextoys , dilso ou olisbos :

Le catalan godomacil (1409) pour « cuir de Gadamès » ;
Gaude mihi, « réjouis-moi » en latin médiéval.

Du cuir et de la réjouissance, whar else .

1971
avatar 04/01/2013 @ 11:35:32
Nous sommes en plein redressement productif cher à Normal Premier.

Shelton
avatar 04/01/2013 @ 11:50:38
Gaude mihi, l'étymologie est bel et bien un art...

Sissi

avatar 04/01/2013 @ 14:00:34
Moi je n'ai appris l'existence et le succès de "Cinquante nuances de grey" il y a seulement quelques jours ou semaine, ici d'ailleurs,tout ça parce que je me désintéresse totalement des livres à la mode, je crois....

Très instructif (et drôle) ton message de 8h16, Shelton!

Stavroguine 04/01/2013 @ 15:00:06
Moi, plus que Fifty shades of Grey - après tout, pourquoi pas ? je suis pas certain que ce soit beaucoup plus mauvais qu'un Da Vinci Code dans son genre et je ne tiens pas à dire du mal de tous les romans qui sortent et que je ne compte pas lire et ne lis pas - plus que Fifty shades, donc, c'est la ribambelle de succédanés qui ont envahi le marché littéraire qui m'épate.

Pas plus tard qu'il y a deux semaines, en rentrant de Rio, je me suis arrêté à l'aéroport de Heathrow et, ne tenant pas à m'adonner au shopping de Noël chez Harrod's après trois semaines passées en short et flip flops (ou chaussures de marche) comme tout bon backpacker, je me suis précipité dans le WHSmith de l'aéroport. Et là, non seulement je trouve en bonne position la trilogie Fifty shades, mais aussi à ses côtés (et figurant parmi les meilleures ventes du moi) pas moins de trois autres bouquins à tendance SM soft sous forme de journal. Des trucs tous pareils avec couverture noire et titre en rouge avec une paire de menottes, une chaussures à talon ou une silhouette de femme pieds et poings liés. Les titres devaient être un truc comme "Possessed : My life as a submissive", "Obey : The diaries of a submissive" et "Slave : The story of a submissive". (A noter aussi que le même phénomène existait pour les récits d'enfants enlevées et prostituées. Là aussi, trois livres ("Abducted", "Kidnapped" et "Sex slave" ou quelque chose d'approchant) avec une couverture semblable qui présentait au lecteur (acheteur ? voyeur ?) potentiel le visage d'une jolie fillette.)

Plutôt que de critiquer un livre que je n'ai pas lu, c'est plutôt ce phénomène que j'aurais tendance à dénoncer - tout en ne sachant pas s'il a atteint la France. Et je me demande aussi comment à peine un an après la parution du premier Fifty shades, pas moins de trois romans (au moins) sur le même thème ont pu être écrits et édités. Je comprends qu'il faille exploiter le filon tant qu'il est ouvert (ce que tente aussi de faire le film avec Poelvorde et Casta dont on voit les affiches partout, je crois), mais comment est-ce possible ? Est-ce que ces manuscrits traînaient déjà sur les étagères d'éditeurs qui les avaient refusé avant de se décider à surfer sur la vague du SM soft, ou est-ce qu'ils sont écrits sur commande ?

Sissi

avatar 04/01/2013 @ 15:21:31

le film avec Poelvorde et Casta dont on voit les affiches partout,


La vache, je réalise que je suis de plus en plus déconnectée du monde réel, moi...je ne vois pas du tout de quel film ni de quelle affiche tu parles!!

Pour le reste j'ai tendance à penser qu'il y a des filons à exploiter, des vagues sur lesquelles il faut surfer, des brèches dans lesquelles il faut s'engouffrer...
A un moment donné on ne parlait plus que d'échangisme, maintenant la mode c'est le SM.
Je ne regarde plus tellement la télé, mais j'ai quand même vu ces dernières semaines trois fois Catherine Robbe-Grillet venir parler de son livre qui pare de son défunt mari, de leur sexualité passée et des grandes soirées SM qu'elle organisait/se, en grande prêtresse du genre qu'elle est.
Donc c'est pas fini à mon avis...

Sissi

avatar 04/01/2013 @ 15:22:00
parLe

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