Le capital de Stéphane Osmont

Le capital de Stéphane Osmont

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Ena, le 17 avril 2007 (Le Gosier, Inscrit le 25 octobre 2004, 61 ans)
La note : 7 étoiles
Moyenne des notes : 5 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 3 étoiles (55 625ème position).
Visites : 4 083  (depuis Novembre 2007)

L’enfer c’est l’argent

Le milieu de la haute finance, les intrigues pour le pouvoir, l’exercice du pouvoir, les arcanes du pouvoir, le cynisme absolu du système capitalisme, la nouvelle économie, les stock options, la mondialisation, les restructurations, la perversion, le sexe, le cyber-sexe, voila les ingrédients de ce roman qui navigue toujours à la frontière entre le rêve et le cauchemar.

Il s’agit bien sûr d’une caricature souvent assez grossière de ce milieu mais l’écriture altière non dénuée d’humour souvent noir nous tient en haleine et nous entraine à la suite de Marc de la Tourneuillerie, énarque, dont la prise de pouvoir au poste de directeur général de la plus grande banque européenne est le début de bouleversements aussi bien professionnels que familiaux.

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Caricature du capitalisme sans réelle conviction.

3 étoiles

Critique de Anonyme3 (, Inscrit le 6 septembre 2011, - ans) - 25 décembre 2011

Biographie de l'auteur:

Stéphane Osmont est un nom de plume. Après des études de philosophie et un engagement militant très actif, il intègre Sciences Politiques puis l'ENA. Il en sort au ministère des finances où, du temps de Pierre Bérégovoy, il s'occupe des affaires européennes. Par la suite il rejoint le secteur privé pour conseiller de grandes entreprises

Résumé de l'éditeur:

A travers les aventures de Marc Tourneuillerie, patron de la plus grande banque européenne, ce roman est la satire la plus féroce, la plus drôle et la plus efficace que l'on ait jamais écrite sur le monde capitaliste actuel. On y découvre la vie d'un établissement financier où la soif d'argent et de pouvoir s'habille des atours de la rationalité gestionnaire. On y évolue dans les milieux de l'élite économique et de la jet-set internationale entre Paris, Londres, New York, Davos, Tokyo... On y vit dans les paradis artificiels de la drogue, les images artificielles d'Internet, la bulle artificielle des fortunes éphémères, le temps artificiel du décalage horaire, le sexe artificiel des fantasmes délirants. On y réalise que les nouveaux jeux vidéo sont en train de tuer nos enfants, les nouvelles valeurs de tuer notre humanité, les nouvelles idoles de tuer nos désirs... et que nous sommes peut-être tous devenus des monstres.

Mon avis:

+: Rythme effréné et livre rapide à lire.

-: Livre, sans réelle intrigue et fin, caricatural(On prend parfois le lecteur pour un idiot), 4ème de couverture qui en dit plus que le livre, style d'écriture trop lourd et question posé par les personnages souvent resté sans réponse.

A la fin du livre le lecteur attend toujours la réponse à cette question:
"Pourquoi a-t-il écrit (Stéphane Osmont) ce livre?".

Le livre "capital" place "99f" de Beigbeder pour un chef-d'oeuvre.

Passez votre route.

A Médité:
"le capitalisme moderne balbutie, tout en restant en place, ce qui est tout le contraire du capital qui ce déplace a longue enjambé".

sujet cul-cul

4 étoiles

Critique de B1p (, Inscrit le 4 janvier 2004, 50 ans) - 6 octobre 2008

Le quatrième de couverture est somme toute assez alléchant :on est supposé lire "la satire la plus féroce, la plus drôle et la plus efficace que l'on ait jamais écrite sur le monde capitaliste actuel".
"Rien que ça !" vous entends-je déjà dire. Effectivement, la modestie n'est pas ce qui étouffe les éditeurs ! A lire ça, on imagine un brûlot qui renverrait le "99 Francs" de Beigbeder aux vestiaires.
Sauf que, la baudruche se dégonfle assez vite. Non que Stéphane Osmont écrive mal. Il a une facilité déconcertante à faire couler un texte, tout en le parsemant d'un vocabulaire plutôt recherché (j'ai dû aller piocher dans le dictionnaire plusieurs fois, ce qui n'est pas une mince affaire vu la quantité de livres que j'ai déjà pu lire).
La bât blesse cependant du côté du point de vue. On attendait monts et merveilles du récit des tribulations de Marc Tourneuillerie. On imaginait le grand patron de banque qui dynamite le système de l'intérieur. On a finalement affaire à un obsédé sexuel frustré (forcément) qui mâte les sites de cul sur internet quand il ne mâte pas le cul de ses collaboratrices. Alors oui, il y a quelques passages très réussis, comme celui où il se prend pour une rock-star et arrive à pousser son personnel à démissionner en masse (dégraissage oblige) ou le passage où il intervient au sommet de Davos comme gourou après que ses louanges aient été chantés par Jessye Norman. Mais bon. On a beau entrevoir les fonds de pension de temps en temps, ce qui intéresse Marc Tourneuillerie, c'est son développement sexuel. Et ça nous vaut un bouquin qui passe à côté d'un sujet potentiellement intéressant pour se complaire dans le cul.
Dommage.
Retournez lire le "99 francs" de Beigbeder : un livre un peu cul mais jamais cul-cul !

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