L'empire des rats de James Herbert

L'empire des rats de James Herbert
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Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Ayor, le 18 octobre 2005 (Inscrit le 31 janvier 2005, 51 ans)
La note : 10 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (24 121ème position).
Visites : 4 153  (depuis Novembre 2007)

L'HOLOCAUSTE.

Londres est pulvérisée en quelques minutes à la suite d'une attaque nucléaire. En effet, la troisième guerre mondiale est déclarée, et les grandes capitales mondiales sont détruites.
Les survivants de cet holocauste ayant réussi à gagner les abris souterrains à temps, s'organisent pour vivre en attendant la fin des retombées radioactives. Une fois ce délai passé, certains remontent à la surface pour évaluer les dégâts. Or en chemin, ils découvrent plusieurs centaines de corps atrocement mutilés, voire même démembrés et décapités. Aucun doute sur l'origine de ce massacre, les rats noirs géants sont de retour.
En plus de survivre à ce conflit nucléaire, la poignée de rescapés doit maintenant faire face pour échapper à l'appétit vorace de la vermine.

Incontestablement le meilleur volet de cette trilogie. L'auteur, ô combien talentueux, nous conte un récit où certes la part belle est faite aux rats, mais sait également nous montrer toute l'horreur d'un conflit nucléaire.
Une sorte de "Mad Max" littéraire à l'intrigue soignée, à l'action continue, et aux scènes de carnage impressionnantes. Passionnant!

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Pénible et barbant

1 étoiles

Critique de Antihuman (Paris, Inscrit le 5 octobre 2011, 41 ans) - 29 octobre 2011

Comment réduire à néant vos ennemis ? En brouillant leurs facultés d'entendements, leurs récepteurs mais, surtout et peu à peu, leur mental: Un classique de l'anticipation utilisé plus d'une fois par d'autres sauf qu'en ce cas précis le ton néo-xénophobe et dissimulé du récit ne séduit guère avec ces différentes facilités scénaristiques qu'on voit un peu partout. Ici en plus d'être assez misérables les rats sont précoces, ils ne souhaitent que l'expansion, attaquent tout ce qui bouge encore (sinon leurs amis), semblent doués d'intelligence en parvenant à déloger quelques humains de leurs abris anti-nucléaire. Un Mad Max littéraire; vraiment ?

Surtout un roman bien fantaisiste, peu construit et qui ne laisse d'autre part pas l'envie d'aller plus loin passée la part "Séquelles."

Fin de la trilogie

10 étoiles

Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 41 ans) - 30 janvier 2009

Une conclusion parfaite (le meilleur de la trilogie, car le plus long, le plus gore et le plus développé) ! Un des meilleurs de Herbert, auteur anglais qui fut pendant longtemps trop sous-estimé.

Un monde cauchemardesque

10 étoiles

Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 68 ans) - 8 avril 2006

Nous sommes à Londres. La première bombe explose à quelques centaines de mètres au-dessus de Hyde Park. En moins de deux millièmes de seconde après le premier éclair aveuglant, l’explosion a engendré une petite boule de vapeur brûlante d’une température de dix-huit millions de degrés Fahrenheit : un mini-soleil vient de naître, dépourvu de toute substance matérielle. Le missile suivant déclenche l’explosion de sa tête nucléaire. Trois autres bombes de plusieurs mégatonnes vont suivre…

Ainsi commence ce livre terrifiant de James Herbert. La première partie intitulée « L’Avènement » narre l’explosion des bombes nucléaires et les dégâts qu’elles causent sur la ville et la population. La deuxième partie intitulée « Séquelles » s’attarde à décrire les ravages, les conséquences des explosions sur la ville et la nature environnante ainsi que la lutte pour la survie des quelques rescapés de l’holocauste. Dans la troisième partie intitulée « L’Empire », les rats ont pris possession de la cité et attaquent tout ce qui bouge.

Bien sûr, le sujet n’est pas neuf. Quelques survivants, réfugiés dans un complexe téléphonique gouvernemental transformé en abri, font face à de terribles fléaux dont la maladie, les retombées radioactives, les inondations, la révolte, le désespoir et les nombreuses tentatives de suicide. Un petit groupe finit par sortir de l’abri après quelques semaines pour ne trouver que la mort et l’horreur sur leur chemin. Des cadavres à moitié dévorés sont empilés dans les escaliers et des morts-vivants atteints de leucémie se traînent dans les rares édifices encore debout, réclamant une aide qui ne viendra jamais. Ils finissent par mourir après d’atroces souffrances. Une femme survivante a installé les membres de sa famille morts sur les chaises de leur cuisine et leur parle comme s’ils étaient encore vivants. Un homme et sa famille, se croyant à l’abri dans leur refuge, se font dévorer par des rats énormes entrés par une fissure de la cave. Le petit groupe composé d’ingénieurs et d’un pilote d’hélicoptère, revient mais une inondation les force à abandonner le complexe. Ils se mettent en route afin de rejoindre l’abri gouvernemental principal près de la Tamise. Ils y parviennent après moult périls et réussissent à pénétrer à l’intérieur pour y découvrir…

Ce livre est un chef d’œuvre du genre. Sa lecture m’a procuré une bonne dose d’émotions fortes et d'angoisse. Le danger est partout, à l’intérieur avec les rats et à l’extérieur avec les gangs de pillards et de voyous armés jusqu’aux dents. C’est un véritable monde de cauchemar dont tout espoir est exclu. Aussitôt un danger surmonté, un autre plus grand menace. La vie a-t-elle encore un sens ? La mort n’est-elle pas préférable à l’empire des rats ? Un livre que j’ai lu en deux jours et qui m’a fait passer un intense moment de lecture que je ne suis pas prête d’oublier. Âmes sensibles s’abstenir !

"Ils retournèrent dans leur monde de ténèbres, à l'abri de cet univers souterrain, loin du soleil. Ils découvrirent très vite l'être humain qui se cachait parmi eux dans l'obscurité, sa terreur masquée, cette odeur alléchante lorsqu'il était en proie à une peur intense. Ils grattèrent la porte derrière laquelle il se cachait. Puis se mirent à ronger le bois. Ils se délectèrent de ses cris. Quand il ne resta rien de lui, ils errèrent dans les sombres tunnels, satisfaits de séjourner dans ce lieu paisible où ils procréaient. (...) Et ce n'est qu'aux premières lueurs de l'aube qu'ils s'éclipsaient de nouveau dans leurs trous, dans ces tunnels souterrains, quittant à contrecoeur ce nouveau territoire de liberté. Cet univers nouveau qui allait devenir leur empire."

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