Une esthétique toujours aussi remarquable

Au fur et à mesure que He Pao progresse dans sa maîtrise de l’art martial enseigné par le Moine Fou, elle est en proie à des crises soudaines de faiblesses pendant lesquelles elle est privée de ses sens. Accompagnée de Kim Ki ju, elle décide de partir en Corée pour tenter de retrouver la trace du Moine Fou et se libérer de son influence néfaste.

La deuxième partie de l’intégrale du Moine Fou contient peut-être les albums les plus aboutis de la série, en particulier Les matins du serpent et Les tourbillons de fleurs blanches, le premier pour son côté fantastique, le deuxième pour son intensité dramatique. Il faut dire que, même si parfois le récit n’est pas encore toujours d’une grande vivacité, et qu'il y a à nouveau de temps en temps des incohérences narratives, il me semble que Vink est parvenu malgré tout à construire des scénarios plus efficaces que dans les premiers volumes.

L’esthétique du Moine Fou quant à elle est toujours aussi remarquable, tant au niveau de la délicatesse du dessin et de ses détails, que du travail sur les couleurs. Le rendu de la neige dans Les tourbillons de fleurs blanches, par exemple, est tout simplement splendide. Ce graphisme très particulier est à l’origine de l’ambiance onirique d’une grande poésie qui imprègne profondément l’ensemble de la série.

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  Poussière de vie [Texte imprimé] Vink avec la collab. de Cine

  de Vink, Khoa Cine, (Collaborateur)
  Dargaud
  ISBN : 9782205056990 ; 34,00 € ; 04/02/2005 ; 248 p. ; Album

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