Les larvoïdes de Shaun Hutson

Les larvoïdes de Shaun Hutson

Catégorie(s) : Littérature => Fantasy, Horreur, SF et Fantastique

Critiqué par Kalie, le 1 mai 2011 (Sarthe, Inscrit le 4 juillet 2010, 54 ans)
La note : 7 étoiles
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Avortons

« Les Larvoïdes » est le numéro 15 de la collection Gore et le deuxième roman de Shaun HUTSON publié dans la collection.

Harold Pierce est interné depuis l’âge de quatorze ans à l'hôpital psychiatrique d’Exham en Angleterre. Il est défiguré : « Après toutes ces années, il ne pouvait toujours pas supporter l’image de son visage hideux, plein de cicatrices, de crevasses violacées. Un vrai champ de désolation. Il n’avait plus de sourcils au-dessus de l’œil gauche, ou plutôt au-dessus de l’œil de verre qui le remplaçait. A la place de son oreille gauche, un trou. Sa bouche était enflée, sa lèvre supérieure retroussée lui donnait un air grimaçant. Une excroissance de chair brunâtre surgissait juste sous le moignon osseux et calciné de sa joue gauche. De même, sa narine gauche était dilatée et le peu de cheveux grisonnants qui lui restaient contrastaient avec le côté droit de sa tête complètement rasée et noircie. En fait, mis à part une cicatrice sur le front, le côté droit de son visage était indemne. »

Seul avec son petit frère encore bébé, Harold a par accident mis le feu à leur chambre. Son frère et sa mère sont morts calcinés dans l’incendie : « Harold, pétrifié, risqua un pas vers le berceau, mais, les yeux dilatés par la chaleur, il recula. Les cris du bébé se faisaient de plus en plus forts. Son ventre était en flammes. Seules, ses deux petites mains, dévorées par les serpents de feu, surgissaient du berceau infernal. Déjà la peau fine et rougeoyante des bras et des jambes du bébé fondait sur ses os jusqu’à ce qu’il ne fût plus qu’un squelette rongé de vers flamboyants. »… « Il se tourna vers sa mère, agenouillée, rampant vers lui, le corps bouillonnant de flammes ; des morceaux de membres tombaient au fur et à mesure qu’elle se consumait. Elle l’accusa du doigt et s’écria : Je te maudis ! La boite d’allumettes gisait, vide à côté d’elle. »

Depuis, Harold est rongé par la culpabilité. Après ces longues années, il quitte l’hôpital d’Exham et trouve un emploi d’homme de ménage au Centre hospitalier de Fairvale, non loin. Malheureusement, il doit brûler périodiquement des fœtus avortés dans la chaudière de l’établissement. A chaque fois, il a l’impression d’incinérer son petit frère… Harold décide donc de les enterrer en cachette. Mais une nuit, les bourrasques de vent font tomber un câble à haute tension sur le sol près des fœtus enterrés… Harold découvre que trois d’entre eux sont vivants et lui ordonnent par télépathie de les nourrir de son sang…

A mon avis, c’est l’un des meilleurs romans de l’auteur. Le récit est original, voire touffu et les personnages assez fouillés. Par contre, des raccourcis montrent que le livre a souffert, lors de la traduction, de coupes exigées par le format limité de la collection. Un très bon Gore malgré tout.

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