Serge ULESKI

avatar 06/05/2010 @ 18:56:37
Et les bras, face au réalisateur-acteur.



Nous voilà manchots !



***



Clint Eastwood Jr, dit « Clint », né le 31 mai 1930 à San Francisco.



Acteur de séries-télé à ses débuts, avant de poursuivre sa carrière dans le Western Spaghetti – genre cinématographique qui n’a, soit dit en passant, de Western que les costumes et de Spaghetti que l’absence d’anti-pasti ; films à la mise en scène pédante et creuse, et qui sont aux sarcasmes et à l’humour ce que les sabots de bois sont à la danse classique -, sans oublier quelques « Inspecteur Harry » d’un niveau guère supérieur aux productions de Michael Winner « Un justicier dans la ville » avec Charles Bronson pour tenir le rôle et la lanterne d’un cinéma obscurantiste comme jamais…



Face aux trois derniers films que sont Million Dollar Baby, Invectus et Gran Torino (en ce qui concerne ce dernier, on a eu très peur : imaginez un film qui aurait pour titre "Opel Kadett" !) de Clint Eastwood, héros de la critique cinématographique française...



Et pour la nommer :



- Jean-Marc Lalanne, des Inrockuptibles (et comme un malheur n'arrive jamais seul, on le trouvera aussi sur France Culture) : le "Attendez j'veux direeeeee !" de la critique que toutes les mères aimeraient avoir pour gendre (et les pères aussi ; et surtout ?)



- Michel Ciment, de la revue Positif et son grand âge (on ne devrait jamais vieillir !) : beaucoup lui sera donc pardonné ; même si on pourra toujours regretter qu’il n’ait pas su se retirer à temps pour éviter tout ridicule…



- Sans oublier les dilettantes, tâcherons et pantouflards du « masque et la plume » venus cachetonner sur France Inter au frais du contribuable...



Confronté à ces trois films, comment ne pas voir dans le cinéma de ce réalisateur qui n'oublie jamais de s'attribuer le beau rôle, un cinéma manichéen, un cinéma Oncle Sam, un cinéma box office, cinéma kleenex aux ressorts et aux enjeux mille fois assénés, aux scénarii éculés – en effet : pas un seul personnage, pas une seule situation qui ne nous aient pas déjà été présentés et servis par Hollywood depuis 1945…



Comment qualifier le cinéma de ce réalisateur dont les productions sont invariablement encensées par une critique hypnotisée face à cette figure omniprésente ?

Cinéma apolitique ?

Cinéma réactionnaire ?

Pas même ! Car le cinéma d’Eastwood n’offre aucune perception critique de notre époque et aucune analyse prospective.

Figé dans le passé le cinéma d’Eastwood ?


Soyons clairs : dans la forme mais plus encore dans le fond, le cinéma d'Eastwood est tout simplement passé à côté de son époque. Pour le réalisateur, le temps s’est mystérieusement arrêté dans les années 50 car, tout dans son cinéma nous renvoie à cette période et à tout ce que Hollywood a été incapable de s’autoriser à produire et à penser, pour peu qu’il ait été un jour question pour ses producteurs d’accoucher d’une pensée autre que conformiste, une pensée qui ne soit pas destinée à un public bien incapable d’envisager une alternative pour cet Art privé d'auteurs et d'artistes, année après année.


____________



Godard, Truffaut and Co…



Quand les rebelles ne sont jamais que des domestiques en mal de nouveaux maîtres à servir !



Une nouvelle vague au vague à l'âme approximatif et au cinéma de terrain du même nom : terrain vague donc.



Godard découvre Eastwood ; Truffaut Hitchcock.

Conspuer le cinéma des années 30,40 et 50, cinéma dit de « papa » comme a pu le faire la « nouvelle vague » pour mieux s’empresser quelques années plus tard de célébrer Hitchcock et Eastwood…

Comble du ridicule, sinon de bêtise, c’est Godard, fan inconditionnel qui, en 1998, tête baissée, plein d'humilité, remettra intimidé un César d'honneur à son idole : un Eastwood condescendant comme ce n'est pas permis puisque ce dernier se croira obligé de nous expliquer combien les inventions de Godard ont influencé le cinéma mondial... le sien excepté.


Imperméable le cinéma d’Eastwood !

Pas touche donc !



***



Avec un film tel que "Le mépris", Godard nous montrera avec brio à quel point sa génération n’a pas les outils intellectuels ni culturels pour penser un auteur grec de la stature de Homère, indépendamment de cet autre auteur qu’est Moravia, Godard réduisant l'Odyssée à une histoire de crise du couple ; et la présence de Fritz Lang ne sauvera rien, et pas davantage le pastiche musical de Delerue venu tout droit de chez Mahler !...

Autant pour cette soi-disant avant-garde cinématographique qui s'appuie sur le top 50 de la musique romantique pour faire « son cinéma » ! Et alors qu’un réalisateur comme Kubrick, qui n’a jamais eu à cracher sur la tombe de quiconque pour exister, tout occupé qu’il était à servir et à parfaire, film après film, son métier et son Art, sera bien plus avisé : en 1969, il ne se contentera pas seulement des Strauss - Richard et Johann ; il nous présentera dans 2001, l’Odyssée de l’espace, un compositeur contemporain majeur : György Ligeti, roumain/hongrois naturalisé autrichien, né en1923 et mort en 2006.



Après Godard et Eastwood...

C’est au tour de Truffaut ; un Truffaut qui découvre Hitchcock et son cinéma cocktail Martini–dry avec cerise et nœud pap, ce qui convenait très bien à la tenue vestimentaire de ce même Truffaut - costume, chemise, cravate en cadre moyen d'une entreprise très moyenne ; un Truffaut qui aura le mauvais goût de nous proposer une "... nuit américaine" dans un terrain vague situé à la périphérie de la ville de Nice...



"Nuit américaine" façon « Friches industrielles » ?

D’une laideur photographique et scénique sans nom ce film, et plus encore lorsque l'on ose penser à ce que l’association « nuit et Amérique » est capable de faire surgir dans l’imaginaire de tout cinéphile qui se respecte...

Cette bourde, sinon cette bavure artistique, résume à merveille tout le cinéma de la vaguelette qu’aura été ce mouvement, son amateurisme, son absence de maîtrise technique, son cinéma sans souffle qui ne dira jamais rien d'autre que ce qu'il nous donnera à voir et à entendre ; cinéma « … que c’est pas la peine » comme disait Piala…

Nouvelle vague dont les films, à de très rares exceptions près, n'arriveront jamais à la cheville du meilleur du cinéma français des années 30, 40 et 50 ; sinon chez Cassavetes mais… à dix mille kilomètres de là ; ou bien, longtemps, longtemps après : pensez donc ! Il nous faudra attendre 20 ans "Les fantômes du chapelier " et "La cérémonie" de Chabrol.



***

Mais… revenons à Eastwood.

Comment expliquer un tel engouement de la part de la critique française ?

Et bien c'est simple : soyez grand (1m95), de nationalité américaine de préférence, âgé de plus de 75 ans ; réalisez un film tous les ans pendant un demi siècle et c'est gagné !

Positif et les Cahiers feront de vous… un maître chez les maîtres (et leurs esclaves ?!) avec l’Everest pour piédestal.

Et gare à ceux qui contestent ce choix !

Car la critique cinématographique en est là aujourd'hui ; tout comme le cinéma français pris en otage par des « fils et filles de » - acteurs, actrices et réalisateurs sans bagage existentiel -, et des petites frappes ou flics repentis nourris de télé et de pseudo-cinéma (celui des années 70 et 80, avec Delon comme acteur-producteur... le pire du cinéma français, assurément !), et pour lesquels notre 7è Art n’est que… sons et images, bruit et cauchemar, pour des productions désincarnées parce que… sans culture et sans Histoire (entre autres... Olivier Marchal ; Josée Dayan ; et un certain Richet auteur d'un Mesrine affligeant)...

Cinéma rase-mottes, privé d’immanence et de transcendance, incapable de donner à voir et à entendre autre chose que ce qui nous est donné, là, sur l’écran…

Car, même dans un registre populaire, l’Art cinématographique doit rester une métaphysique ; ou pour le dire autrement : ce qui est donné à voir et à entendre doit toujours être plus grand, bien plus grand que moi... réalisateur, ou bien moi… spectateur.



Force est de reconnaître que l'on en est loin, très loin : de plus en plus loin.

______________

Serge ULESKI http://sergeuleski.blogs.nouvelobs.com

Dirlandaise

avatar 06/05/2010 @ 22:02:50
Oh là là ! Je constate que vous n'aimez pas beaucoup Clint Eastwood cher monsieur Uleski...

Pour vous parler franchement, je suis plutôt d'accord avec vous. Je n'ai jamais trouvé monsieur Eastwood bon acteur sauf dans "Le Bon, la Brute et le Truand" et encore. Il est figé, n'a aucune expression et ressemble à un cadavre ambulant. Mais j'ai bien aimé ce film tout de même et je le regarde toujours avec plaisir. Pour le reste, cela ne vaut pas grand chose. "La fille à un million de dollars" c'était tellement convenu comme situation que cela m'a gâché le plaisir et ses autres films sont pratiquement imbuvable quant à moi.

Intéressant votre texte, je dirais même très intéressant et bienvenue à vous sur le site. ;-)

Dirlandaise

avatar 06/05/2010 @ 22:04:41
"imbuvables"... pardon.

Saule

avatar 06/05/2010 @ 22:14:00
J'ai bien aimé Pale rider. Et million dollar baby, j'en garde un bon souvenir, quoique pas impérissable. Mais je reconnais que c'est un peu convenu comme ciné.

Antinea
avatar 06/05/2010 @ 22:19:08
Ben moi j'adore Clint réalisateur. Un de ces premiers films, "Un monde parfait" avec Jevin Costner, est tout simplement un chef d'oeuvre.

Novi
avatar 06/05/2010 @ 22:43:34
75 ans, voila bien le problème.

On ne conspue point Gabin ou Ventura, parce qu'ils sont morts, et donc entrés dans la légende ; celle d'une autre époque.

D'où le tort d'un Delon, d'un Eastwood..., d'être encore là,tel des dinosaures. De là à dire comme le prétend Uleski, qu'on nous refuse de tourner la page - je ne crois pas dans la mesure où il ne tient qu'à nous d'être capable de rechercher le cinema d'aujourd'hui et pourquoi pas celui de demain ; il est là, mais nous ne le voyons pas, à cause de notre paresse naturelle qui nous pousse à nous contenter de ce que l'on nous met bien en évidence sous le nez.

Je comprends Uleski -fort bien d'ailleurs-,quand moi même, je m'agace devant le succès d'un Ellroy par exemple : ce beauf grotesque écrivant pour d'autres beaufs, ses cousins français. Mais là encore, ce n'est plus qu'une question d"époque.

Laissons à Eastwood le droit d'être ce qu'il a été, un homme de son temps, et vu sous cet angle, restent des choses intéressantes pour comprendre ce qui fût...

Stavroguine 07/05/2010 @ 13:03:21
Clint Eastwood Jr, dit « Clint », né le 31 mai 1930 à San Francisco.



Acteur de séries-télé à ses débuts, avant de poursuivre sa carrière dans le Western Spaghetti – genre cinématographique qui n’a, soit dit en passant, de Western que les costumes et de Spaghetti que l’absence d’anti-pasti ; films à la mise en scène pédante et creuse, et qui sont aux sarcasmes et à l’humour ce que les sabots de bois sont à la danse classique -


Ok... Pour l'instant, je me suis arrêté là et, vue la longueur de l'article, si c'est du même niveau, j'hésite à aller plus loin. Non, parce que quand on parle Western Spaghetti avec Eastwood, il s'agit pas de Terrence Hill et Bud Spencer. On est en plein dans la trilogie du dollar de Leone et qualifer sa mise en scène de "pédante et creuse", et bien les mots me manquent. Quant à évoquer l'humour et le sarcasmes en se référant à ces films, là encore, ça dénote une certaine inculture dans le domaine - ou comment avoir l'air con en parlant de choses qu'on n'a pas vues. Du coup, on paraît moins crédible pour le reste (mais je ne l'ai pas lu et n'émet donc pas encore de jugement définitif).

Clint Eastwood réalisateur, y a à prendre et à laisser (un peu plus à laisser selon moi) : Impitoyable, Minuit dans le jardin du bien et du mal, Pale Rider ou encore Un monde parfait pour le à prendre ; Firefox l'arme absolue, Jugé coupable, Les pleins pouvoirs ou Invictus pour le à laisser.

Je suis loin d'être fan d'Eastwood (en tant que personnage public, acteur, réalisateur), mais s'il y a bien un truc intouchable dans sa carrière, c'est L'homme sans nom et à commencer par le Blondie (comme quoi il n'est pas si dépourvu de nom que ça) d'Il buono, il bruto, il cattivo.

Stavroguine 07/05/2010 @ 13:34:58
Bon et bien j'ai tout lu et...

1) C'est très décousu. Pour le moins.

2) C'est un pamphlet anti-Eastwood dont Eastwood est... curieusement absent. C'est bien simple, on ne parle jamais de lui, même quand on y revient, d'ailleurs. Mais je pense que ça illustre cette complaisance à l'égard du personnage que dénonce l'auteur : même quand on veut s'en prendre à lui, c'est Godard, Delon et les critiques qui trinquent. Eastwood, lui, reste indemne, comme ce bon vieil inspecteur Harry. Il se contente d'être grand (1m95) et américain (de préférence). Et il a fait beaucoup de films (un par an, depuis 50 ans - il en a 75, c'est important - et dont la plupart n'ont sûrement pas été vus par l'auteur de la critique, mais qui pourrait l'en blamer : 80 films, mauvais par définition, c'est du masochisme. Mieux vaut donc ne pas les voir et, pour en parler, parler d'autre chose. Et si ça manque suffisamment de liant, qu'on balance deux-trois vannes en passant pour montrer qu'on a de l'esprit, ainsi qu'une blague d'initiés pour "cinéphiles qui se respectent", alors il ne suffira plus que compter sur la crédulité du lecteur, un peu perdu dans tout ça et, même, quelque peu intimidé). Pourtant, il y aurait beaucoup à dire sur l'homme et le réalisateur - et beaucoup a d'ailleurs été dit, en bien comme en mal. Mais non : de toute façon, on a déjà acquis une réputation d'esthète en évoquant 2001 ; alors à quoi bon ?

3) Finalement, il y a une certaine ironie dans tout cela : le pamphlétaire, dans sa seule véritable critique à l'égard de "Clint", se plaint que son cinéma n'apporte rien qui ne soit connu depuis 1945. A côté de cela, il évoque avec nostalgie Fritz Lang et le cinéma des années 20-30-40, tout en crachant sur le cinéma des années 70-80 et Godard (non pas que je le lui reproche, mais avouez que ça manque de continuité). Bien entendu, aucun réalisteur plus récent n'est évoqué. Conclusion, le cinéma a cesé d'exister en 45 - à part Kubrick qui continue à faire de l'art, mais bon : c'est Kubrick. Et "Clint" dans tout ça ? Je sais pas, je l'ai perdu de vue depuis le paragraphe introductif. Je crois, comme Novi, que finalement, son plus gros défaut, c'est de n'être pas mort. Ils sont beaucoup comme ça. C'est indescent les vivants.

Pendragon
avatar 07/05/2010 @ 14:33:49
Je n’avais pas envie d’intervenir car j’aurai pu me montrer un peu mordant envers le pamphlet de M. Uleski qui, comme le souligne Stavroguine, parle de tout sauf d’Eastwood… mais bon, je le fais quand même, ne fut-ce que pour soutenir ce même Stavroguine qui, je le sais, est un master es cinéma et pour dire donc que je suis entièrement de son avis ! Eastwood n’a pas fait que du bon, ni en tant qu’acteur, ni en tant que réalisateur, mais il a fait de l’excellent aussi ! Et ne pas le reconnaître, ma foi, cela dénote à tout le moins, une méconnaissance totale de l’homme et de sa carrière !

P.

Dirlandaise

avatar 07/05/2010 @ 17:25:09
Et qu'a-t-il donc fait de si excellent ce cher Clint ? Je voudrais bien parfaire ma culture car moi je ne trouve pas grand chose d'intéressant dans son "oeuvre". Le film "Impardonnables" que j'ai vu il y a un certain temps déjà m'avait tellement irritée... c'était tellement grostesque. Si je me rappelle bien, Eastwood y campait un personnage avec deux jeunes enfants qui les laissent seuls à la maison pour aller jouer les justiciers. Premièrement, laisser ces deux enfants en assez bas âge, seuls à se débrouiller, c'était d'une incohérence tellement flagrante que tout de suite, le film a perdu toute sa crédibilité à mes yeux.

Pour "La fille à un million de dollars", l'histoire était tellement sirupeuse vers la fin que je me suis sentie prise pour une conne et soudain, c'est comme si un assez bon film se métamorphosait en une ignoble farce grotesque. Il faut dire que l'actrice qui campe le rôle principal est excellente (je ne me souviens plus de son nom et j'ai la flemme de chercher alors tant pis...)

Les films d'inspecteur Harry sont nuls à pleurer...

Je n'ai pas non plus aimé Clint dans le film "Sur la route de Madison". J'ai pourtant fort apprécié le livre. Il n'a pas la personnalité qui convient à ce personnage de photographe et encore une fois, il n'arrive pas à faire passer de sentiments dans son jeu figé.

Monsieur Eastwood, souvent il me fait penser à un épouvantail tellement son jeu d'acteur est merdique. (Oups... s'cusez le gros mot !)

Suite aux films de Leone, il n'a pas fait grand chose de valable à mon avis mais je ne suis pas une experte es cinéma donc je n'ai sûrement pas raison... Par contre, j'admire sa réussite. ;-))))))

La page de Wiki qui lui est consacrée est assez étoffée. Je n'ai pas tout lu, je me fie à ce que je connais de lui comme simple spectatrice car, après tout, le public ordinaire qui regarde ses films est encore le meilleur juge.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Clint_Eastwood

Dirlandaise

avatar 07/05/2010 @ 17:26:15
Zut, j'ai fait des fautes mais tant pis...

Feint

avatar 07/05/2010 @ 17:49:21
ça me fait penser que je reverrais avec plaisir Honky tonk man.

Dirlandaise

avatar 07/05/2010 @ 17:50:37
Je crois que le pire que j'ai eu l'occasion de voir de monsieur Eastwood est son film "Les pionniers de l'espace". Alors là, il atteint des sommets d'insignifiance et de lourdeur indigeste...

Manu_C

avatar 07/05/2010 @ 18:28:43
C'est amusant, presques tous les films d'Eastwood y sont passés sauf les meilleurs (à mon humble avis) :

Mystic River
Bird
Lettre d'Iwo Jima
Mémoires de nos pères

je suis bien d'accords avec le peu d'envergure qui habite les films où il apparait comme acteur, mais ces 4 là révèlent plus que du talent !

Nance
avatar 07/05/2010 @ 19:16:14
Je n'ai vu que quatre films réalisés par Clint Eastwood.

Mystic River: Génial! La performance de la plupart des acteurs est époustoufflante à mon avis.
http://www.youtube.com/watch?v=nmiA24jwlbM
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/4351

Midnight in the Garden of Good and Evil: Je l'ai toujours vu comme un petit film léger, agréable à regarder si on ne prend pas ça trop au sérieux. Kevin Spacey s'en sort bien, mais pour le reste... J'ai préféré le livre, même si je suis encore déçue que ça se présente comme un fait véçu, alors que c'est une fiction sur un fait véçu.
http://www.youtube.com/watch?v=hrFRPrTwEMk
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/134
"Truth, like art, is in the eye of the beholder."

Absolute Power: Un suspense correct, mais pas mémorable.
http://www.youtube.com/watch?v=l2Q7eIl6Ruk

Unforgiven: Dans le top 250 sur IMDB et pour être franche, je m'en rappelle peu à part quelques scènes...
http://www.youtube.com/watch?v=XDAXGILEdro

J'ai vu peu de films avec lui aussi, sûrement parce que je ne regarde pas beaucoup les westerns. Pour ce qui est de ses performances d'acteur, il a son style, pas mon genre, mais pas au point que je le trouve irritant.

Saule

avatar 07/05/2010 @ 23:01:27
Ah oui, Mystic river, super. Je croyais que c'était de Sean Penn, celui-la j'aime bien tout ces films je crois.

Saule

avatar 07/05/2010 @ 23:19:35
Un tribu à Clint Eastwood, dans une série culte :
http://www.youtube.com/watch?v=wNMMLcjDSik#t=0m25s

Donatien
avatar 08/05/2010 @ 08:23:48
Quant à moi, à choisir entre le vieux Clint et le boursouflé Godard, je n'hésite pas.S'il y a bien quelqu'un de surfait, c'est Godard, cinéaste pour bobos gogos du microcosme parisien.

Novi
avatar 08/05/2010 @ 09:55:36
Je ne suis pas sûr que ""Un Prophète" ait pu s'adresser particulièrement à un public de bobo parigots -faudrait définir ...

Camping et les Chtis pour les beaufs, Millenium pour les neuneus..., y a des étiquettes possibles certes, mais ?

Stavroguine 08/05/2010 @ 12:27:11
Mais "Un Prophète", c'est Audiard, pas Godard.

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