Ben oui j'ai lu Balzac mais je ne l'aime pas... Premièrement il n'est pas beau ce qui ne me le rend pas très sympathique au départ. Ensuite, je le trouve un tantinet ennuyeux. J'ai lu "Eugénie Grandet", Gobsek (heurk !), le père Goriot, le colonel Chabert et quelques autres titres. Je possède plusieurs livres de Balzac dont entre autres "Les illusions perdues" mais je n'arrive pas à m'y mettre. C'est bizarre, je n'ai jamais remarqué ces expressions en le lisant.
J'ai lu un peu de Voltaire mais je ne l'aime pas tellement lui non plus et il y a longtemps. Je me souviens de "Candide" qui était pas mal mais sans plus. Encore une fois, j'ai quelques livres de lui mais ils sont à quelque part je ne sais plus où !
Je n'ai pas encore lu Laclos. Je possède aussi quelques livres de lui mais je ne les ai pas encore lus.
Pour me plonger dans un auteur, il faut qu'il me passionne, il faut que j'aime sa personnalité, enfin il me faut une motivation quelconque sinon la machine ne se met pas en branle et cela devient une vraie corvée. Et on dirait qu'en vieillissant, c'est pire !
C'est bizarre, avec Matzneff, cela va tout seul. J'ai presque terminé "Nous n'irons plus au Luxembourg" et je suis enchantée de ma lecture. Ses tournures de phrases m'accrochent énormément et je ne comprends pas pourquoi. Ah oui, je crois savoir... comme c'est un auteur contemporain, je ne m'attendais pas à trouver de telles expressions chez lui et dans les deux premiers livres que j'ai lus de lui, il ne les utilisait pas du tout. Voilà l'explication j'en suis certaine.
Qu'en penses-tu mon tout beau ?
J'ai lu un peu de Voltaire mais je ne l'aime pas tellement lui non plus et il y a longtemps. Je me souviens de "Candide" qui était pas mal mais sans plus. Encore une fois, j'ai quelques livres de lui mais ils sont à quelque part je ne sais plus où !
Je n'ai pas encore lu Laclos. Je possède aussi quelques livres de lui mais je ne les ai pas encore lus.
Pour me plonger dans un auteur, il faut qu'il me passionne, il faut que j'aime sa personnalité, enfin il me faut une motivation quelconque sinon la machine ne se met pas en branle et cela devient une vraie corvée. Et on dirait qu'en vieillissant, c'est pire !
C'est bizarre, avec Matzneff, cela va tout seul. J'ai presque terminé "Nous n'irons plus au Luxembourg" et je suis enchantée de ma lecture. Ses tournures de phrases m'accrochent énormément et je ne comprends pas pourquoi. Ah oui, je crois savoir... comme c'est un auteur contemporain, je ne m'attendais pas à trouver de telles expressions chez lui et dans les deux premiers livres que j'ai lus de lui, il ne les utilisait pas du tout. Voilà l'explication j'en suis certaine.
Qu'en penses-tu mon tout beau ?
Pour me plonger dans un auteur, il faut qu'il me passionne, il faut que j'aime sa personnalité
Aimer la personnalité de Matzneff, après tout ce qu'on t'a expliqué, là, j'avoue que je ne comprends pas. Ou plutôt, si je comprends trop bien.
Qu'en penses-tu mon tout beau ?
Je sais bien que le tout beau, c'est Mich, mais je n'ai pas pu me retenir.
Mais Ratounet, on a déjà discuté de tout cela. Les moeurs discutables de monsieur Matzneff, je suis capable de passer outre et je me concentre sur le reste. Il a plein de belles qualités tu sais et il possède un sens de l'humour et de la dérision tout à fait savoureux et qui me fait rire.
Tiens, dans le livre que je suis à lire de lui, ses personnages sont de vraies caricatures et c'est si drôle de le lire. Tu devrais essayer ce livre, il est très divertissant. Il n'y a rien de scabreux puisque le personnage principal est un professeur de lettres de soixante-cinq ans qui a une maîtresse de dix-sept ans mais c'est tout. Il n'y a aucune description scabreuse et tout le monde peut le lire ce livre sans crainte aucune. Il ne fait l'apologie de rien. Au contraire, il se moque de presque tout. D'ailleurs, la jeune maîtresse disparaît assez vite du décor pour laisser place à d'autres personnages très comiques. Il s'agit de son premier roman et je sais que le reste sera de mieux en mieux.
Tiens, dans le livre que je suis à lire de lui, ses personnages sont de vraies caricatures et c'est si drôle de le lire. Tu devrais essayer ce livre, il est très divertissant. Il n'y a rien de scabreux puisque le personnage principal est un professeur de lettres de soixante-cinq ans qui a une maîtresse de dix-sept ans mais c'est tout. Il n'y a aucune description scabreuse et tout le monde peut le lire ce livre sans crainte aucune. Il ne fait l'apologie de rien. Au contraire, il se moque de presque tout. D'ailleurs, la jeune maîtresse disparaît assez vite du décor pour laisser place à d'autres personnages très comiques. Il s'agit de son premier roman et je sais que le reste sera de mieux en mieux.
Ben oui j'ai lu Balzac mais je ne l'aime pas... Premièrement il n'est pas beau ce qui ne me le rend pas très sympathique au départ.
RhÔOOOOooo !!!! Va pas dire cela à un français ! Chez nous, le délit de sale gueule, on n'aime pas du tout. ;)
Mais c'est vrai qu'on préfère les films avec de beaux acteurs, on pardonne plus à une personne agréable à regarder, on est plus sensibles à la beauté...
Moi non plus ma première rencontre avec Balzac n'a pas été fameuse avec Le colonel Chabert ( http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/5869 ), mais je crois que j'aurais aimé la personne dans la vraie vie, j'aime beaucoup que George Sand se sert de lui pour se venger de Marie d'Agoult, tel que je l'ai appris dans ses correspondances ( http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/17044 ).
Moi, par contre, j'ai aimé Balzac très jeune et j'ai lu presque tous les romans de la Comédie humaine avant 16 ans... Mais comment parler de sa tête et non de ses textes, ses romans, ses personnages ??? J'avoue que ça me dépasse un peu... et même au delà du délit de sale g... !
Belle critique Nance, et qui montre à quel point tu as des gouts éclectiques. Je suis en train de lire un recueil de texte de George Sand, que je ne connais pas tu tout.
Gabriel Matzneff, et même Marc Levy et Guillaume Musso sont de plus beaux hommes que Balzac ou Alexandre Dumas, c'est sûr.
Je trouve effarant et inquiétant pour la démocratie que dans notre société ce soit la séduction qui entraîne le pouvoir ou le succès, et non le fond de la pensée.
Je trouve effarant et inquiétant pour la démocratie que dans notre société ce soit la séduction qui entraîne le pouvoir ou le succès, et non le fond de la pensée.
Je trouve effarant et inquiétant pour la démocratie que dans notre société ce soit la séduction qui entraîne le pouvoir ou le succès, et non le fond de la pensée.
Tiens ? c'est comme ça partout pourtant, malheureusement... et quand tu es une femme, c'est encore pire... on ne te pardonne rien, même pas tes premières rides... et tout le monde est coupable...
Lu à la page 225 de mon édition :
"De quel tréfonds de sa propre enfance les mots sacrés avaient-ils, comme les flots d'une source souterraine, jailli jusques à ses lèvres ?"
Encore une fois, j'ai cru à une erreur mais non, cela se dit et je cite mon dico :
"Jusques est une forme archaïque qui ne se rencontre guère que dans le langage affecté (Jusques à l'indépendance, [A. Hermant, la Discorde, 265]. Jusques à quand) ou dans l'expression figée "jusques et y compris.""
Pour Balzac, je le trouve répugnant avec sa vieille robe de chambre, ses vieilles pantoufles et son ventre rebondi. Franchement, il était négligé et peu attirant physiquement. Pour sa pensée, c'est autre chose évidemment. Je suis encore capable de faire la part des choses pas besoin d'être dépassé pour si peu !
"De quel tréfonds de sa propre enfance les mots sacrés avaient-ils, comme les flots d'une source souterraine, jailli jusques à ses lèvres ?"
Encore une fois, j'ai cru à une erreur mais non, cela se dit et je cite mon dico :
"Jusques est une forme archaïque qui ne se rencontre guère que dans le langage affecté (Jusques à l'indépendance, [A. Hermant, la Discorde, 265]. Jusques à quand) ou dans l'expression figée "jusques et y compris.""
Pour Balzac, je le trouve répugnant avec sa vieille robe de chambre, ses vieilles pantoufles et son ventre rebondi. Franchement, il était négligé et peu attirant physiquement. Pour sa pensée, c'est autre chose évidemment. Je suis encore capable de faire la part des choses pas besoin d'être dépassé pour si peu !
Gabriel Matzneff, et même Marc Levy et Guillaume Musso sont de plus beaux hommes que Balzac ou Alexandre Dumas, c'est sûr.
Que viennent faire Marc Levy et Guillaume Musso avec un écrivain du niveau de Gabriel Matzneff ? Ne mélangeons pas les galets et les perles...
Que viennent faire Marc Levy et Guillaume Musso avec un écrivain du niveau de Gabriel Matzneff ? Ne mélangeons pas les galets et les perles...
Parce qu'ils sont plus beaux que Balzac... C'est ce que tu as écrit plus haut. Et puis, Matzneff, je te le répète, il est bidon. C'est un cuistre qui n'apporte rien d'original, sauf une écriture pédante.
Pour Balzac, je le trouve répugnant avec sa vieille robe de chambre, ses vieilles pantoufles et son ventre rebondi. Franchement, il était négligé et peu attirant physiquement. Pour sa pensée, c'est autre chose évidemment. Je suis encore capable de faire la part des choses pas besoin d'être dépassé pour si peu !
J'ai rarement lu une appréciation aussi flatteuse à propos de ce bon Honoré. Qu'il n'ait pas eu une taille de danseuse-étoile, je le concède, mais où vas-tu chercher la vieille robe de chambre et les vieilles pantoufles ? Au contraire, les contemporains taquinaient Balzac à cause de ses luxueuses robes de chambre. En tout cas, Mme Hanska, qui était une des plus belles femmes de son époque, n'était pas de ton avis. Et Rodin non plus, dont il faut avoir vu l'étonnant buste de Balzac.
Quoiqu'il en soit, le génie d'un auteur ne se jauge heureusement pas encore à son apparence physique...Du moins par les gens qui apprécient ce qui est bien écrit. Sans quoi, ce pauvre Léautaud... ; ce malheureux Jules Renard... ; ce triste Alexandre Dumas... Sans parler de ce comique Strindberg avec son crâne bizarre...
"Jusques à quand, Catilina, abuseras-tu de notre patience ?"
J'ajoute que la description que tu donnes de Balzac correspond assez bien à celle que je donnerais de moi-même en ce moment-même... Si cela suffisait pour que j'aie un tout petit millimètre-cube de son talent...
Levy et Musso, beaux ? C'est ce qui s'appelle en langage courant, avoir des gouts de chiottes ( en référence d'un film célébre), où tout simplement ne pas savoir ce qu'est le bon gout.
Voyons voir ! Deux individus qui ont pour points communs des traits flasques, révélateur d'une mollesse physique, plus que probablement étendue à des corps musculairement nonchalants : bref on est plus prés de la définition du bellâtre tropézien à la facade ravalée, qu'à un portrait possible de l'éphébe ou du héros grec.
Voyons voir ! Deux individus qui ont pour points communs des traits flasques, révélateur d'une mollesse physique, plus que probablement étendue à des corps musculairement nonchalants : bref on est plus prés de la définition du bellâtre tropézien à la facade ravalée, qu'à un portrait possible de l'éphébe ou du héros grec.
J'ajoute que la description que tu donnes de Balzac correspond assez bien à celle que je donnerais de moi-même en ce moment-même... Si cela suffisait pour que j'aie un tout petit millimètre-cube de son talent...
Tu as oublié de boire beaucoup de café, c'est pour ça.
Tu as oublié de boire beaucoup de café, c'est pour ça.
Le comique, c'est que j'étais justement à boire un café au moment où j'écrivais...
Tu as oublié de boire beaucoup de café, c'est pour ça.
Le comique, c'est que j'étais justement à boire un café au moment où j'écrivais...
Je te rassure : maintenant, je suis passé à un autre genre de limonade.
J'ai toujours eu des conjoints qui se tenaient en forme. Le dernier courait même le marathon de Montréal tous les ans alors le gros bide de Balzac, je le trouve répugnant.
Je ne remets pas en cause son talent, je parle de son physique. Il aurait fallu beaucoup de talent de persuasion de sa part pour que nous fassions quelque chose ensemble lui et moi ! Beurk !
Et qu'on ne touche pas à Strindberg sinon je mords... grrrrrr !
Je ne remets pas en cause son talent, je parle de son physique. Il aurait fallu beaucoup de talent de persuasion de sa part pour que nous fassions quelque chose ensemble lui et moi ! Beurk !
Et qu'on ne touche pas à Strindberg sinon je mords... grrrrrr !
Tiens te revoilà Novi ? Je me demandais où tu étais passé...
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