Le rat des champs
avatar 01/03/2009 @ 00:25:46
Mwouarfffff !!!! Mais je te les donne les preuves, les liens et tous les éléments nécessaires, comme cette lettre à Jean-Paul II et l'extrait de l'interview de 1981, et ça ne te suffit pas à te faire une opinion?
Contrairement à ce que tu écris je n'ai jamais prétendu être un saint, mais je n'ai jamais été négationniste, nazi et criminel comme ton "Monsieur" Degrelle.

Le rat des champs
avatar 01/03/2009 @ 00:42:09
C'est comme si personne n'avait le droit de s'intéresser à ce monsieur parce que toi tu le juges assassin et connard.


Ce n'est pas moi qui le juge ainsi mais la justice de mon pays qui l'a condamné à mort le 27 décembre 1944.

Saint Jean-Baptiste 01/03/2009 @ 00:55:09
Ayant lu le livre en question, il apparaît que ce livre est neutre. .
Je ne crois pas qu'un livre puisse être neutre à propos d'un personnage comme Degrelle.
Rien que le fait d'arrêter le récit en 1940, est très louche !

On ne peut pas en parler sans souligner ce qu'il était avant tout : un criminel, un traître, un ami intime d'Hitler, comme il s'en est vanté, donc un raciste, un partisan de l'Holocauste...
De plus, il est un fait historique qu'il traquait les Résistants belges et les exécutait de sa main.
C'est ce qui en a fait la célébrité.

Pour le reste c'était un populiste qui a eu son succès, un peu comme un Poujade en France. S'il n'y avait que ça, il serait retombé dans l'oubli depuis longtemps et personne n'écrirait plus de livre sur lui.

Je crois qu'il faut être très attentif parce qu'il y a un courant extrême-droitiste, qui profite des circonstances actuelles pour blanchir les fascistes de la dernière guerre et même les remettre à l'honneur.

Je vois déjà que dans la critique éclair de Grougroudou il fait un amalgame avec "l'islamisme rampant".
C'est tout dire...

Zorroestarrive 01/03/2009 @ 01:49:59
Je crois que sur ce site, certaines personnes confondent islam et islamisme.

Il y a une grande différence entre être de religion musulmane ou être islamiste. L'islamisme, c'est le fait d'imposer l'islam comme système de pensée totalitaire (femmes voilées, minarets, séparation des femmes et des hommes, supression des sapins de noël,...).

Zorroestarrive 01/03/2009 @ 01:54:59
Monsieur Saint Jean-Baptiste, si le livre s'arrête à 1940, c'est parceque l'auteur a décidé d'arrêter l'étude à cette date. C'est son choix.

Napoleon jusqu'en 1804, la Vème république jusqu'en 1981, etc...
De très nombreux livre se fixent une limite d'étude dans le temps.


De plus, la Seconde Guerre mondiale à modifier en 1940, la société. C'est une date clé. Le fait d'avoir choisit d'arrêter à cette date n'a rien de curieux. De plus, il peut toujours y avoir une suite.

Zorroestarrive 01/03/2009 @ 01:56:31
Vious dites dans votre critique que Léon Degrelle est un partisan de l'Holocauste, alors que vous lui reproché d'être révisioniste. Vous vous contredisez.

Zorroestarrive 01/03/2009 @ 02:02:39
Léon Degrelle est mort et n'a pas de partisans.

c'est de l'histoire, ce que certains n'arrivent pas à comprendre.

Maintenant, qu'en Italie, il y ai une nostalgie pour cette époque, je crois que c'est clair. Ou en Autriche, ou dans l'Est de l'Allemagne : oui.

mais en Belgique, il n'y a pas de nostalgie pour ce personnage qui n'a jamais gouverné.

Zorroestarrive 01/03/2009 @ 02:10:33
J'ai lu sur ce site qu'une personne trouve scandaleux que Léon D. soit présenté en tant qu'homme de lettre. Il est clair qu'il fut un écrivain, journaliste et éditeur.

Zorroestarrive 01/03/2009 @ 02:16:47
En Belgique francophone, il y a eu à côté de Rex et de sa tentation fasciste un mouvement calqué sur celui de Mussolini : la Légion nationale.

Les dirigeants de se mouvement fasciste sont entrés dans la résistance en 1940 et sont morts dans des camps de concentrations allemands.

Pendant ce temps, Henri Deman, président du POB (le Partis socialiste) collaborait avec les boches.

Sahkti
avatar 01/03/2009 @ 09:35:31
C'est devenu un vrai repère de puants ce forum !

Micharlemagne

avatar 01/03/2009 @ 09:53:12
Dire que Degrelle n'a plus de partisans est un peu audacieux. Je vous engage à faire un tour sur
http://rexlibris.hautetfort.com/
Personnellement, j'ai assisté, il a quelques années, à l'investisssement d'un restaurant brésilien par trois sinistres bonshommes (et une bonne femme) portant un uniforme noir et arborant la croix de Bourgogne. Ils s'en sont pris de manière répugnante au patron, le traitant de "moricaud" et de "bougnoule", entre autres. Inutile de dire que le patron en question était noir. Mais pas Brésilien !... (C'est sa femme qui l'était) Il était Belge. Et même un petit peu plus Belge que vous et moi : il avait été volontaire de guerre combattant 1944. Il s'était donc physiquement battu pour cette liberté d'expression dont vous parlez tant et qui n'est à ce jour menacée que par les fascistes.
Ce qui est en cause ici, c'est le fait que le livre dont il est question essaye de "flouter" l'activité criminelle de Degrelle (après le 10 mai 1940) qui, effectivement, est resté très tard partisan de la neutralité même si, début 1940, Degrelle regrettait haut et fort qu'on diabolisât tout ce qui venait de Berlin, alors que l'on manifestait de plus en plus de sympathie pour ce que disaient Londres et Paris.

Le rat des champs
avatar 01/03/2009 @ 10:04:53
Ah tu es là, Mich? T'en as pas marre? moi si...

Pourquoi ce "livre" se termine-t-il en 40? Parce que l'éditeur n'avait plus assez de papier ou parce que c'est à ce moment que le personnage dont l'auteur tente de faire l'apologie devient vraiment indéfendable?

On peut ergoter sur ses sympathies nazies d'avant 1940, mais "le beau Léon" n'a montré son vrai visage qu'à ce moment.

Lorsque l'erreur porte les livrées de la vérité, elle est souvent plus respectée que la vérité même.
[Nicolas de Malebranche]


Bien dit, Nicolas.

Le rat des champs
avatar 01/03/2009 @ 10:06:51
Quant à cet auteur "homme de lettres", je vous engage à lire sa lettre à Jean-Paul II pour découvrir son style littéraire mégalo et ridicule.

Le rat des champs
avatar 01/03/2009 @ 10:29:25
Merci de ce lien, Mich, que j'ai été visiter. Vers le milieu de la page que tu as indiquée, on trouve le texte de la "critique" éclair de Renedelatour, et il est bien précisé qu'il a été écrit par Lionel Baland.

Alors de deux choses l'une. Ou bien Renedelatour est bien Lionel Baland contrairement à ce qu'il dit, et il a le droit de copier son texte ici ou bien il ne l'est pas et il a fait un plagiat qui contrevient aux règles du site et à la loi sur la propriété intellectuelle.

Le rat des champs
avatar 01/03/2009 @ 10:33:08
J'attends donc les explications de Renedelatour sur mon intervention précédente, ça me semble très important. Je pense que Sequoia devrait aussi se pencher sur la chose. Cette "critique" éclair est-elle bien légale et ne contrevient-elle pas à la loi sur la propriété intellectuelle?

Micharlemagne

avatar 01/03/2009 @ 11:57:27
Essayons de rester calme et objectif...
Voici une petite synthèse de l’histoire de Rex :
« Sous le nom de Rex, il (Leon Degrelle) fonda un mouvement politique, essentiellement catholique, autoritaire, qui connut en 1936 un succès considérable dans tous les milieux mécontents de la corruption des partis en Belgique. Degrelle (...) s'inspira essentiellement du fascisme italien, qui correspondait mieux (que le national-socialisme) a sa mentalité latine et a sa conception étatique (...) Après une ascension rapide (…) le parti rexiste, par suite du caractère inconstant de Degrelle, de sa façon peu systématique de diriger, de son maigre talent d'organisateur ainsi que de son manque de psychologie, subit bientôt une chute précipitée. L’élément le plus saillant ne fut pas que le mouvement rexiste vit, en 1939, sa représentation parlementaire réduite a quatre membres, mais bien de constater que la grosse majorité des personnalités sérieuses et avides de nouveauté, qui s'étaient ralliées au parti, s'en détournèrent a ce moment. »
C’est daté du 26 janvier 1943 et c’est signé « Général Reeder, chef de l’Administration militaire allemande ». (Lettre à l’Oberkommando der Wehrmacht)
Rex est longtemps resté d'accord avec la politique d’indépendance nationale de P.H. Spaak. Partisan de Munich, Degrelle avait signé un éditorial du Pays Réel : « La Tchécoslovaquie, on s‘en f… ! » (14 septembre 1938). Ce qu’il y fait remarquer, c’est que le Reich constitue un rempart de plus en plus efficace contre le bolchevisme. C’est à ce moment que, à la recherche d’un second souffle pour Rex, il se déclare plus franchement fasciste. Quand vient la mobilisation de 1939, la plupart des instances de Rex sont entre ses mains, ses principaux collaborateurs ayant été appelés sous les armes. De telle sorte qu’il est le seul maître à bord au Pays Réel qui infléchit sa tendance : il se montre de plus en plus hostile aux Franco-Britanniques. Degrelle s’en expliquait le 28 mars 1940 : « On en a voulu au Pays Réel au début d’avoir été si farouchement neutre et pacifiste. Certes, si tout le monde avait été raisonnable en Belgique, nous eussions pu parler avec plus de nuance (…) mais on dénaturait systématiquement tout ce qui venait de Berlin ; on gonflait systématiquement tout ce qui venait de Paris ou de Londres. Nous avons dû avec chagrin souvent faire office de contrepoids. »
Cette explication ne suffisait pas : deux des quatre sénateurs rexistes démissionnèrent en avril 1940, protestant contre la manière dont Degrelle avait réagi à l’invasion du Danemark et de la Norvège. Pierre Daye, un rexiste de la première heure, rejoignit le parti catholique en mars 1940. Beaucoup de ceux qui se disaient encore rexistes refusaient d’être identifiés aux prises de position de Degrelle à l’égard du conflit international. Peu de rexistes suivaient le Chef dans l’admiration qu’il manifestait déjà à l’époque pour le Führer.
Degrelle a-t-il été, avant 1940, subsidié par les nazis allemands ? Dans ses rapports, la Propaganda Abteilung soulignait à cette époque que le Pays Réel était déficitaire et que ce journal ne pouvait vivre que grâce à l’aide allemande. Il est certain que Rex touchait des subsides italiens : d’août 1936 à avril 1937, 2 millions de francs par mois selon Xavier de Grunne, « une somme importante en millions » selon Pierre Daye. Mais les Allemands ?
Degrelle à rencontré Hitler à Berlin, fin septembre 1936 ; deux élus rexistes assistaient au congrès de Nüremberg en septembre 1936, puis furent invité à prendre le thé avec Hitler lui-même (le 11 septembre). Pierre Daye raconte avoir rencontré Himmler et Hitler en 1938. Cela ne veut en aucun cas dire que, à cette époque, les Allemands payaient. Mais un rapport de l’ambassadeur du Reich à Bruxelles (télégramme secret n° 56) daté du 1er février 1940 est très clair : Degrelle a demandé des subsides allemands pour créer un nouveau journal qui, apparemment, n’aurait aucun rapport avec lui mais défendrait le point de vue allemand : « Les fonds nécessaires seraient de 12 600 RM par mois, en devises étrangères. » Ce journal ne fut jamais créé et l’ambassadeur ne reçut jamais de réponse à son télégramme, malgré un rappel trois semaines plus tard. Il n’empêche : même s’il ne les a pas obtenus, Degrelle a bien demandé, dès janvier 1940, des fonds allemands. Il est certain que la presse rexiste bénéficia à cette époque de livraisons de papier allemand. Après mai 1940, la situation changera : Degrelle bénéficiera d’un subside d’au moins 80 000 RM qui passera à 160 000 RM en 1943.
Ainsi donc, ne peut-on pas dire franchement que Degrelle était à la botte de Hitler avant 1940. La glissade est postérieure. Mais on voit dans cette histoire de subside, une assez éclairante courbe de l’évolution politique de Degrelle : crypto-fasciste jusqu’en 1937, fasciste avoué en 1938, nazi après mai 1940.
Tout cela nous démontre à suffisance qu’il n’y a rien de répréhensible à écrire un livre sur la presse rexiste d’avant 1940. Mais cela contribue aussi à dire qu’arrêter la description de l’évolution de Degrelle et de cette presse à mai 1940 est une tromperie sur la marchandise. C’est comme si l’on arrêtait le récit de la vie de Napoléon au 18 brumaire ou de celle de Hitler à 1933, sans souffler mot de ce qui s’est passé après. Et, naturellement, il faut ajouter à cela le fait que nous savons tous très bien ce qui est arrivé après avec Bonaparte et Hitler, alors que pour Degrelle, c’est bien moins certain… Il y a donc une perversité évidente à glorifier les talents oratoire et littéraire de Degrelle – ils sont indéniables – sans parler de ses œuvres postérieures : Degrelle avait raison, 1941, La Guerre en prison, 1943, Feldpost, 1944, La cohue de 1940, 1949, La Campagne de Russie 1941-1945, 1949, Les Âmes qui brulent, 1964, Front de l'est, 1941-1945, 1969 ,Hitler pour mille ans, 1969, Tintin, mon copain, 1994, Lettre à Jean-Paul II à propos de Auschwitz, 1979, Le Siècle de Hitler, 1986-2007, sans compter ses innombrables articles et interviews parus pendant et après la guerre. Et dans aucune de ces œuvres, il n’y a la moindre trace d’un regret quelconque. Bien au contraire… Mais en parler représente un danger mortel : il est impossible de le faire sans prendre parti d'une manière ou d'une autre. C'est bien pourquoi Baland se garde très précautionneusement de le faire.
PS. Je me suis aidé pour rédiger ce post sur l’indispensable ouvrage de Gérard-Libois et José Gotovitch - L’An 40 – Bruxelles, Crisp, - s.d . (1971). Ceux que cela intéresse ne peuvent pas manquer Degrelle, les années de collaboration par Martin Conway ; traduit de l'anglais par Marc Efratas – Bruxelles, Labor, 2005.

Saint Jean-Baptiste 01/03/2009 @ 11:58:41
Heureusement que tu es arrivé, Zoro !
Tu ne t'es pas pressé-é-é mais, sauf ton respect, tu n'arranges rien du tout !

J'ai plutôt l'impression que tu t'es laissé flouer par ce livre. Ou alors tu es de mauvaise foi.
Le livre s'arrête en 40. Ce n'est pas innocent.
Actuellement, à part les anciens, on connaît peu Degrelle. Parler de lui sans dire qui il a été pendant la guerre, c'est tromper le lecteur sur la qualité du personnage.
On pourrait parler de Staline en disant qu'il était un garçon sage, un bon fils de paysan, entré au séminaire... et puis s'arrêter là et le présenter comme un type bien.

Dire, par ailleurs, que Degrelle n'a plus de partisans, c'est naïf - ou de mauvaise foi.
Et le présenter comme un homme de lettres parce qu'il a écrit dans un journal, c'est intellectuellement grotesque !

Quant à dire que nous ne comprenons pas que Degrelle est entré dans l'Histoire, c'est nous prendre, encore une fois, pour des demeurés.

Mais justement ! c'est le piège dans lequel il ne faut pas tomber : ici on met l'Histoire au service d'une cause.
C'est un procédé vicieux, employé par toutes les dictatures et par les gens de mauvaise foi pour faire passer une mauvaise cause.

C'est justement, pour dénoncer ce détournement de l'Histoire, ici pour servir l'extrême droite fasciste, que nous avons alimenté ce fuseau.

Le rat des champs
avatar 01/03/2009 @ 12:07:20
Merci SJB et Mich. Mais ma question à Renedelatour demeure:

Votre critique-éclair est-elle empruntée, sans citer votre source, ce qui serait illégal, à Lionel Baland, ou êtes-vous, contrairement à vos affirmations d'hier, l'auteur de ce livre?

Merci de bien vouloir faire la lumière là-dessus.

Feint

avatar 01/03/2009 @ 12:18:17

Le livre s'arrête en 40. Ce n'est pas innocent.
Actuellement, à part les anciens, on connaît peu Degrelle. Parler de lui sans dire qui il a été pendant la guerre, c'est tromper le lecteur sur la qualité du personnage.
On pourrait parler de Staline en disant qu'il était un garçon sage, un bon fils de paysan, entré au séminaire... et puis s'arrêter là et le présenter comme un type bien.

Dire, par ailleurs, que Degrelle n'a plus de partisans, c'est naïf - ou de mauvaise foi.
Et le présenter comme un homme de lettres parce qu'il a écrit dans un journal, c'est intellectuellement grotesque !

Quant à dire que nous ne comprenons pas que Degrelle est entré dans l'Histoire, c'est nous prendre, encore une fois, pour des demeurés.

Mais justement ! c'est le piège dans lequel il ne faut pas tomber : ici on met l'Histoire au service d'une cause.
C'est un procédé vicieux, employé par toutes les dictatures et par les gens de mauvaise foi pour faire passer une mauvaise cause.

C'est justement, pour dénoncer ce détournement de l'Histoire, ici pour servir l'extrême droite fasciste, que nous avons alimenté ce fuseau.

On ne saurait mieux dire.

Saint Jean-Baptiste 01/03/2009 @ 12:22:40
Merci, Charlemagne. Ton post est très intéressant et bien documenté.
Dois-je faire amante honorable pour Degrelle homme de lettres ? J'avais toujours cru qu'il avait "dicté" ses livres...
Mais après tout, peu importe ! Tous les hommes de lettres ne sont pas des types bien, loin s'en faut !

Je regrette pour ceux qui voudraient qu'on se taise mais je pense que ce fuseau à son intérêt.
Il parle d'une page d'Histoire qui a passionné la Belgique en son temps.
Un peu partout en Europe, certains remettent le fascisme (qui ne dit pas son nom) à l'ordre du jour. Il est bon d'avoir des informations bien documentées.
Moi je pense qu'ici, le site remplit bien son rôle.

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