Je parle à la place de Lyra, c’est son idée, mais comme elle guinche ce jour, qu’elle découche, qu’elle ne se trouve donc pas près d’un moniteur — enfin, pas ce genre-là en tout cas — elle m’a chargé de poster ceci :
Blue : très joyeux anniversaire de la part de tout le monde.
On t'a écrit un petit quelque chose, on c’est : Kilis, Yali, Sahkti, Tistou, Zou, Kicilou, Mentor, LoupBleu, Fée Carabine, Acie, Nothingman, Olivier, Lyra, Killgrieg
— Mais ? Qu’est-ce qui se passe ? Viens voir un peu…
— Quoi, ça ? Les mouvements là ?
— Oui
— Simples perturbations…
— Mais on dirait que ça s’agite sur la terre, vise-là, focalise merde !
— Ouais, ça mouve pas mal… extravagants ces Zumains !
— Ils se sont arrêtés, ils regardent un point dans le ciel…
— Ouais… un point bleu qui grossit
— Ah ouais, joli ! Tu peux passer en mode audio ?
— T’entends quoi ?
— Une sorte de grelot… attends … un rire qui s’égraine c’est beau merde ! Y en a tout un collier, un collier de perles de rires, et pas de culture, hein, sauvages les perles !
— Ben merde, c’est vrai que c’est beau. Tu peux repérer la source ?
— Deux secondes, j’y suis presque… Voilà !
— Alors c’est quoi ?
— On dirait bien… Oui, c’est bien une Zumaine ! Blonde, 1m70 et qui se marre comme pas permis !
— Ça à l’air pas mal comme sensation ?
— Extra, tu veux dire !
— Et si on apprenait. M’a l’air experte en la matière, elle pourrait nous aider ? !
Û réfléchit un moment. C’est vrai que se fendre la poire de temps à autres serait bienvenu. Bien sûr, il faudrait pour ça descendre sur terre, transgresser quelques règles, mais dans le fond, rien de bien méchant.
— On pourrait se métamorphoser en Zumain, proposa Ô.
— Quel genre de Zumain ?
— Un comme dans le truc qu’on a regardé hier, paraît que les femelles raffolent de ce genre de Zumain ! Comment ça s’appelait déjà ? La belle au…
— Bois dormant.
— C’est ça ! Comme le Zumain qui l’embrasse à la fin, ça irait très bien.
— Beurk. Dégoûtant comme pratique !
— Ouais. Mais là n'est pas le problème… Qui descend ?
— On tire à pile ou face ?
— Faut que t’arrêtes de regarder la télé zumaine toi. On n’a pas de pièce !
— À la courte paille alors ?
— Ben tiens, y’a qu’à en chercher dans les meules qui s’entassent dans la soute !
— On a des meules dans la soute ?
— Tu… Laisse tomber, je descends !
Plop
— T’es répugnant !
— Ouais, puis c’est pas pratique ce truc qui pend là.
— Tu devrais peut-être te vêtir ? !
— Pas bête ça. Des frusques comme dans la belle au bois dormant, tu crois que ça irait ?
— Ben ouais !
Plop
— C’est mieux là ?
— Parfait !
— T'oublies un truc !
— Quoi ? Hein !
— Le cheval ! Dans la Belle au Bois dormant, le beau mec, il a un cheval. Plus beau que lui !
Plop
— Il te plaît çui-là ?
— 'Achement beau ! Avec ça, tu vas pouvoir l'inviter à danser !
— Danser ? c'est quoi ?
— Ben… c'est quand tu mets un pied devant l'autre, que ça donne un mouvement et que tu tournes, tu bouges…
— C'est comme marcher, alors ? !
— T'es un malin toi !
— Est-ce que ça danse les Zumains ?
— Est-ce que j'en sais moi ? Sûrement que oui, ça doit aimer bouger et puis des longs cheveux blonds qui bougent (qui marchent si tu préfères !), c'est pas banal !
— Oui, tu as raison, on va la faire danser…
— Allez, prends ton cheval et vas-y !
— Dis, y s’balançait pas le cheval du beau mec de la Belle au Mois Bordant ?
— Nan, tu as raison. Enfin je crois pas. Attends, je lance la procédure de rectif.
— Redis-moi le libellé … La Belle au … Doigt mordant. … a…n…t, j’envoie. Et roulez !
Plop
— Oh ben ! Ca ressemblait pas à ça ! Non, ça ne ressemblait pas à ça.
— Merde ! Le con ! Il m’a mordu, le doigt ! C’est quoi ce cheval ?
— Et c’est avec ça qu’il faut aller voir la Belle ? Y’a erreur là ! J’aimais meux celui qui se balançait.
— Ouais, ouais. Attends ! Je fais un reset. On refait tout.
— L a B e l l e a u B o i s D o r m a n t envoyez !
Plo p.
— Encore !
P l o p.
— A sec ! Non c’est pas vrai. Ouille ! Et l’autre qui m’a encore mordu ! Elle est toujours là, en bas ?
— Attends je regarde.
— Ah ouais. Ca rigole encore. Faut y aller. Sans le cheval, incognito.
— Incognito ? Tu parles. Tu t’es vu ?
— Vi. Cape un peu longue.
— Elle risque de se prendre dans les portes du télétransporteur. Fais gaffe.
— S’il n’y avait que ça ! Deux bottillons pour 3 pieds, ça va pas être coton pour danser !
— Arrête de geindre, dégonflé, où c’est moi qui descends.
— Oki, j’y vais. Dis, elle est toujours là ?
— Mais oui, pfff !
Dzzziiiooouuu Pfiiiooouuu BOUM !
— Aïe ! Merde ! Cible ratée ! Û, tu m’entends ?
— . . .
— Û, juste au moment où je paramétrais le transfert, le drôle de cheval m’a mordu. Donc manque de précision. Mais tu ne devrais pas être loin. Û, réponds-moi ? !
—... Ô ?
— Aaaaaaaah ! Oui. Ca va toi ?
— Cape en lambeaux, plus de plume sur le chapeau et mon pied central décapsulé du bottillon, mais ça va. Dis-moi, où suis-je ? Y a plein de zumains.
— A 500 mètres terrestres de la cible. Déplace-toi vers le sud.
— Plein de mâles et de femelles. Des debout qui déambulent et des zassis qui mettent plein de trucs dans le trou qu’ils ont sur la face avant de la tête. Des trucs solides et liquides. Pouah, l’odeur !
— Te laisse pas impressionner. Ah voilà, j’ai rétabli le contact vidéo. Houlà ! Suis pas sûr que ton costume soit adapté. Mais bon, tant pis, trêve de coquetterie. La belle se déplace un peu, dépêche-toi. Elle vient de quitter une petite rue et débouche sur une place, dirait-on.
— Elle gravit les marches d’un perron. Fais gaffe, on dirait qu’elle n’est pas seule.
— Dis, Ô, trop drôle, je viens de me faire arroser par un p’tit tout nu en lévitation contre un mur !
— Active ! T’es pas là pour faire du tourisme !
— Ouii, je la vois ! Et j’ai la perle à l’oreille.
— Oui, j'entends moi aussi... C'est vachement beau ! P'tain, j'aurais dû decendre ! Û, tu veux pas remonter ?
— Va te faire voir Ô !
— Magne-toi au lieu de causer, elle dort pas celle-ci !
— Au fait, c'est quoi un perron ?
— Un perron ? Bah heu... J'en sais rien en fait, c'était marqué sur le moniteur mais je sais pas trop à quoi ça correspond. Tu verras en arrivant sur place !
— Et une rue ?
— Ça j'ai capté, c'est le machin sur lequel tu marches !
— Dis Ô, y a des Zumains miniatures qu'arrêtent pas de me causer. Ils disent "ziva la dégaine", qu'est-ce que ça veut dire ?
— Je cherche... Alors "Ziva" c'est une déesse indoue... "la" ça veut dire "ici" et "dégaine" c'est quand tu sors ton épée du truc où elle est rangée.
— Ça m'avance vachement !
— Je sais mais y a plusieurs traductions qui parlent pas toutes de la même chose... C'est carrément bizarre les divers sens que ça peut avoir...
— Faut peut-être que je les attaque... Ou bien, c'est qu'ils me prennent pour un dieu et ils me proposent leurs services...
— J'en sais rien... Hé ! Elle disparaît de mon moniteur la Zumaine au bruit de perle !
— Je la vois ! Elle est en train de rentrer dans une espèce de trou qu'est apparu dans un des gros machins moches qui bordent le rue.
— La rue. Et pour le machin, y'a marqué "habitation" sur mon moniteur. Tu crois que l'habitation elle fait comme les Zumains de tout à l’heure qui mettaient plein de choses dans le gros trou de leur tête ?
— C'est grave alors ! ! Et y a autre chose à côté d'elle...
— Quoi encore ?
— Chais pô, un truc qu’elle tient à la main et qui traîne.
— Attends Û, je cherche dans mon gougueule spécialisé... Voilà : ça peut être une canne. Y a un bout arrondi et un bout pointu ?
— Non Ô, le bout du haut je vois pas puisqu’elle l’a en main, mais en bas c’est large et plein de paille. Tu sais : les meules dans la soute.......
— Te fous pas de moi hein ! Ah, j’ai trouvé : un balai, c’est un balai. Normalement c’est marqué, ça sert à balayer. « BALAYER : nettoyer, chasser, disperser ». Fais gaffe quand même, t’approche pas trop, c’est sans doute une arme.
— Dac. Eh ! Je la vois plus, je grimpe le... perron... je branche la cam infra-rouge, tu y vois clair Ô ?
— Moniteur infra ok. Avance encore un peu... Voilà. Elle est seule ? Appelle-la maintenant.
— Eh Oh Ô ! Mollo Ô ! Faut d’abord que je branche ma traductrice intégrée. P... j’espère que t’as pensé à charger les batteries hier... Voilà, c’est bon. Euh... mâme Belle au B... ! Euh... pardon madame ? ! (O ! ! ! Elle se retourne !)
— Oui ? Ah ! Ahahahahah ! ! Ahahahahahahihihihihihihihouhouhouhouhou ! ! ! J’en peux plus ! Ouahahahahah ! ! Enchantée jeune homme, ahahah ! enchantée, encore plus que d’habitude... Hihihi... Excusez-moi, je vais me calmer. D’où sortez-vous donc beau chevalier ? On tourne un film dans le village ? ! Merde, j’en lâche mon balai. Eh, faut que je puisse rentrer ce soir, si je le perds j’ai pas envie de courir louer un tapis volant de rechange, trop cher. Alors, qu’est-ce que vous me vouliez ?
— (chuchotements) Qu’est-ce que je lui dis là, je sais pas quoi dire !
— Û, calme toi, calme toi. Invite là à danser gros malin …
— Est-ce que vous voulez danser madam’ belle au b… euh … vous dansez ?
— Ahahahihihihih ! ! ! Danser ? Ben pourquoi pas, tiens … Attendez je gare mon balai sinon je vais avoir une contredanse
— (chuchotements) Ö, Ö ! C’est quoi la contredanse ? C’est une danse à l’envers ? Ces foutus Zumains …
— Attends, je regarde … Ah, non ! Contredanse c’est pas ça, mais le ballet, ça, c’est une danse
— Pfff … J’y capte vraiment que couic … Attention, la revoilà !
— ahahahahhihihihi, Bon il où mon cavalier ?
— Euh …. (Ö, Ö, vite, elle veut le cheval, J’t’avais bien dit qu’il le fallait, le cheval, tu veux jamais m’écouter)
— Ü, arrête de m’la chanter, danse maintenant !
— Uhuhuhuh .. Aïe ! Vous me marchez un peu sur les pieds monsieur.
— Ton troisième pied, banane, fais attention un peu. Mais … Mais … Ü, Ü, Ü ? Comment ça se fait qu’elle connaît ton nom ? Fais gaffe je la sens pas cette histoire …
— Ö tu peux pas savoir, ça tourne dans tous les sens, et ce rire qui me tintinnabule dans la tête comme un grelot, oh, Ö, que c’est bien !
— Bon, ben c’est pas tout mon p’tit monsieur, vos vrais habits vous les avez mis où ?
— Mes .. vrais habits ?
— Hahahahah ! Vous n’allez pas me dire que vous vous baladez comme ça dans la rue ?
— Ben … (Ö, Ö, on a un problème avec la cape visiblement, elle se doute de quelque chose)
— Ü, reste tranquille surtout.
— Ö vite, vite !
— Ü ? Je t’entends plus ?
— Ö ?
— Ü ?
— Hihihihi !
— Ö ?
— Ü ?
— Hihihihi !
— O … U … I … ? Oui-Oui ? Et ce grelot incessant … alors …
— Quoi ? Quelqu'un m'appelle ?
— Besoin d'un taxi m'sieur-dame ? C'est que la tenue de monsieur pourrait attirer l'attention...
— Ô ? T'es toujours là ?
— Qui c'est ce type avec ce drôle de bonnet qu'il opine sans cesse ? Y m'fait peur ! C'est comme qui dirait qu'y m'envoie des messages subliminaux...
— Oh ! Bonsoir mon p'tit Oui oui ! Comment vas-tu ? Ca fait un bail qu'on ne s'est plus vus... Depuis que la bande à Dan a envahi la ville...
— Û ! Û ? Ûûûû ! T'es toujours là ? Û, réponds s'il te plait...
— Ô ?
— Û ! Ouf, j'ai eu peur. Û, quoi qu'il arrive, ne te laisse surtout pas
embarquer dans le taxi de ce Oui oui...
— Taxi ? Kekseksa ?
— Une forme particulièrement archaïque de navette spatiale, sauf que ça se déplace uniquement à la surface de la terre, et de temps en temps un peu en-dessous mais jamais dans l'espace... J'suis sérieux, Û, ne te laisse surtout pas embarquer dans c't engin... Et fais attention, ce type Oui oui est très dangereux.
— Hihihi
— Drelingdrelinghihihi...
— Û ? Tu m'entends ? Ca grelotte à qui mieux mieux... On dirait qu'il y en a — deux fois plus qu'avant...
— Bonsoir ma sorcière bien-aimée. Content de te voir ! Oui oui, c'est une triste histoire que cette bande à Dan... Mais où puis-je te conduire, toi et ton vaillant-chevalier-sur-son-blanc-destrier-sans-son-blanc-destrier ?
— Û ? Non, ne fais pas ça ! Û !...
— Ô ? t’as entendu ? une sorcière, il a dit une sorcière le gars du tassi
— Taxi, Ü !
— J’entends pas, hein ? c’est son maudit grelot, rien avoir avec la perle de la belle au b…
— Je dis, ne monte pas dans…
— Je vous descends en ville Samantha ?
— hihihi
— Ô, j’comprends plus rien, c’est qui ça Samantha ? Il lui a fait un drôle de truc avec son nez, j’crois que c’est un truc codé, j’suis pas rassuré là.
— Qu’en pense mon prince ? hohoho
— Elle dit que c’est toi son prince Ô, j’fais quoi moi ?
— Surtout ne monte pas Û
— On descend en ville, Robin des bois ? hahahahihi
— Et descendre je peux ça ? J’crois qu’elle me prend pour quelqu’un d’autre, elle m’a appelé rabin, c’est quoi c’truc encore ?
— Euh rabbin, alors, rabbin… c’est un docteur de la loi juive, élu, j’crois, enfin c’est ce qui est écrit
— Oh, elle me prend pour un druide un truc comme ça, un docteur des bois
— Hiihi, bah allez soyez bon prince, accordez moi cette balade
— Ö v’la qu’elle veut que j’prenne ta place maintenant, par contre j’ai pas saisi la fin
— Û, j’regarde panique pas… accorder ? c’est un truc comme régler la musique, et la ballade, bah c’est une chanson, un truc comme ca
— Quoi faut qu’j’lui chante une chanson maintenant ?
— Bon bah ton noble chevalier n’a pas l’air très emballé, j’te laisse à ton balai ma belle, j’ai des clients qu’attendent
— Oui, oui, va.
— Hiihi, vous comptez rester planté là à me jeter des fleurs ou… ?
— Ô ? Elle veut que je plante des trucs dans une pallier et qu’après je jette ce que j’ai planté sur elle, t’es sûre qu’elle est pas un peu…
— Bon j’arrive Ü, t’en fais pas
— Dites, preux chevalier, vous n'avez pas été très sympathique avec ce brave oui-oui. Si vous saviez la jeunesse difficile qu'il a eu. Enfin bon aujourd'hui, ça va mieux ! Maintenant que tout le monde ne parle plus que de lui ! Mais au fait, d'où venez-vous ? Il me semble ne jamais vous avoir vu avant par ici ?
— O ! ! T'es où ? Je sais vraiment plus ce que je dois faire. On l'avait pas prévu ce coup-là. Qu'est-ce que je lui raconte ?
— T'inquiètes, c'est plutôt bon signe ! Dis-lui la première chose qui te passe par la tête.
— Chuchotements) Dis euh O ! Tu descendrais pas un peu. Elle est très intelligente. Ma couverture ne va pas résister très longtemps à ce rythme-là ! Et en plus, elle a de ces yeux qui me transpercent. Comme l'impression qu'elle lit en dedans de moi.
— Tracasse Û ! J'arrive bientôt. Le temps de régler quelques bricoles avec le teletransporter…
— Dites donc, mais vous parlez tout seul. Seriez vous donc souffrant ?
— U: (Saperlipopette, manquait plus que çà…)
— Au fait vous n'avez toujours pas répondu à ma question. D'où venez vous ?
— Euh euh … à vrai dire euh un peu d'ici, un peu d'ailleurs… Vous savez maintenant, on est très vite n'importe où, que ce soit en taxi ou sur un balai….
— Mouais… Vous avez quand même bien une origine ? Un chez vous…
— Et bien ,ma foi, c'est que euh c'est assez loin, je crois que vous ne pouvez pas connaître…
— Ô : Ca y est U, je suis là derrière toi. Je t'observe, tu t'en tires pas mal du tout pour l'instant vieux…
— Et au fait cher chevalier servant, vous ne m'avez toujours pas dit comment vous vous appelez ? C'est quoi votre petit nom ?
— U, ecoute moi bien pour une fois. Dis lui que tu t'appelles Ursule. Je crois que certains Zumains portent ce prénom.
— Je m'appelle Ursule…
— Hi hi hi, ce n'est pas très fréquent, c'est plutôt vieillot non hi hi hi ?
— C'est malin Ô , j'ai l'air de quoi moi maintenant, d'un vieux croûton)
— Sorry U. C'est vrai que mes fiches commencent un peu à dater.
— Vous êtes décidément très drôle Ursule. Vous êtes différent des autres. Je me trompe…
— Euh, si vous le dites,….
— Allez venez, arrêtez de jouer les faux timides. Je vous emmène, je vais vous présenter aux membres de ma société secrète. Vous verrez, ils sont extra. Eux aussi, ils ont des noms assez drôles.
— Bien joué U, on progresse…
— Ma société secrète est composée de gens venant d’horizons différents. L’éclectisme est le maître-mot, les profils sont variés au possible. Vous y trouverez votre place, chacun y a sa place car c’est cette diversité qui engrange la richesse de notre société.
— Mais si vous êtes si différents pourquoi vous réunissez-vous en société ?
— Oh, nous avons tous un signe de ralliement, ou plutôt un point commun ancré en nous qui permet l’accès à la société. Nous sommes chacun marqués au fer par ce signe. C’est plus fort que nous, on ne peut s’en passer.
— Quel est donc ce signe ?
— Le signe ? Impossible à décrire, c’est quelque chose d’immatériel, d’invisible. Oui, il y a quelque chose de magique.
— Quand même ! Je vous prie de bien vouloir nous expliquer ! Souhaitez-vous que nous languissions jusqu’à que ce que l’impatience nous occise ?
— Ce qui nous caractérise tous, c’est une envie, un besoin, un amour… Celui des livres, de la littérature, de la prose ou de la poésie, de l’écriture… Voilà, je crois que l’amour des mots est le fondement même de notre société secrète. Se passionner pour une histoire, se laisser bercer par un poème, vivre ou ressentir des personnages, savourer la musicalité d’une phrase…
— Bon sang ! Mais nous ne connaissons rien de tout ça ! Comment peut-on apprendre cette magie ?
— Apprendre cette magie ? Non, ce n’est pas quelque chose qui s’apprend avec de longues leçons académiques. Il faut pratiquer. Alors si vous voulez acquérir l’amour des mots, lisez, écrivez…
— Les livres sont donc le chemin vers la société secrète ?
— Exactement.
— Tous les livres ?
— Non, comme je vous ai expliqué, chaque membre de la société est unique. De ce fait, il existe autant de chemins que de sensibilités personnelles. A travers vos propres goûts, vous trouverez vos propres lectures et votre chemin.
— O, je comprends rien de ce qu’elle me dit, elle me parle de société secrète ou je sais pas quoi, tu veux pas prendre ma place ?)
— Mais non, mais non, je suis là au cas où, tu te débrouilles très bien… continues à lui montrer que tu saisi tout ce qu’elle dit…)
— Et où se trouve cette société secrète ?
— Vous verrez bien, ce n’est pas très loin… Ahhhhhh !
— Ô ! elle tombe ! elle tombe ! qu’est-ce que j’fais ?)
— ben rattrape-la triple idiot ! !)
— …
— Mademoiselle ! ! ! tout va bien ?
— Oui, merci, ce sont ces bottes, je ne cesse de les perdre… Hi hi, je suis un peu comme cendrillon.
— Ô qui c’est quoi ça « cent drions » une armée ?)
— Mais non U, attends je te lis : princesse malheureuse qui, en perdant sa chaussure, trouva le prince charmant.)
— ben, O, je comprends plus là, c’est une princesse ou une sorcière ? et les Zumaines, elles rient comme ça quand elles sont malheureuses ?)
— ben je sais pas, U, ça doit être ça pourtant, y’a aussi marqué que cendrillon faisait beaucoup le ménage, et la zumaine là, elle a aussi un balai !)
— A quoi pensez-vous, preux chevalier ? Hi hi
— Vous faites souvent le ménage ?
— Pardon ? Hi hi
— Non, non, rien. Alors quand arrivons-nous ?
— Hi hi, ne soyez pas si préssé, nous arrivons ! Tenez c’est la porte là… J’vais sonner, me faîtes pas rire.
— SUUUURRPRRIIIIIIIIIIISSSSE !
— HAAAAAAAAAAAAAA ! Saluuuut les fous ! HAHAhaha
— Ô ? ? o’scour Ô ! t’entends. Dès qu’on est entré, ils étaient une vingtaine à hurler comme des migroïs, ils gueulent, ils chantent… T’entends ; joyeusaniversaire, joyeusaniversaire…
— Chuut, j’entends U… Mais toi, écoute ! t’entends son rire ? ? t’entends comme c’est beau, comme ça réchauffe les deux cœurs ? ? Si seulement les autres pouvaient la mettre un peu en sardine, j’serais au paradis…
— Tu crois qu’y font qu’chanter et danser tous le temps ces zumains, Ô ? ?... Attends… Y’en a un qu’approche…
— Qu’est-ce que vous foutez là, vous ? ? On avait dit onze heure, non ? ? ? ! ! !
— Pardon ? ?
— Onze heure bordel et vous vous pointez avec elle ! ! Allez, venez avec moi, j’vous montre le dressing… Voilà, c’est là ! vous vous planquez un peu et j’veux vous revoir à onze heure pour le striptease, ok ? ! J’y retourne, moi… Je ferme hein ! !
— … Tu m’entends, Ô ? ?
— Oui oui, j’suis là… T’entends son rire ? T’entends ?
— Ô ? ? C’est quoi un striptease ? ?
— Chuutt ! ! Ecoute là… Tais-toi ! c’est beau, trop beau…
— Ô ? ? C’est quoi un strip…
— Tais-toi ! Dis plus rien… Ecoute son rire, laisse moi profiter de ça… T’entends ? ? ? C’est plus qu’un collier de perles, c’est l’océan, une étoile filante, la naissance d’une planète… Et puis…Y’a pas qu’son rire… Ecoute, le reste aussi, tout ce qu’elle dit, tout ce qu’elle donne, ce qu’elle pense aussi… Je crois que c’est une soirée spéciale pour elle et je crois aussi qu ‘elle est spéciale pour eux…
— Ô ? ?
— Chut ! Laisse-moi goûter ça… C’est rare… Y’a pas qu’le rire qu’on doit apprendre Û ! Zont plein de trucs les zumains, j’baigne dans le bonheur là ! Dans des sentiments trop forts, les siens et ceux des autres, c’est beau, c’est bon, c’est simple…
— Ô ? ? ?... C’est quoi un striptease ?
— Fais chier… Attends, j’regarde… Striptease : danse et déshabillage sensuel…
— Ô ? ? ! ! !.... la danse et le déshabillage, je peux improviser…. Mais… Sans selle, j’vais faire comment sans l’cheval ?
Blue : très joyeux anniversaire de la part de tout le monde.
On t'a écrit un petit quelque chose, on c’est : Kilis, Yali, Sahkti, Tistou, Zou, Kicilou, Mentor, LoupBleu, Fée Carabine, Acie, Nothingman, Olivier, Lyra, Killgrieg
— Mais ? Qu’est-ce qui se passe ? Viens voir un peu…
— Quoi, ça ? Les mouvements là ?
— Oui
— Simples perturbations…
— Mais on dirait que ça s’agite sur la terre, vise-là, focalise merde !
— Ouais, ça mouve pas mal… extravagants ces Zumains !
— Ils se sont arrêtés, ils regardent un point dans le ciel…
— Ouais… un point bleu qui grossit
— Ah ouais, joli ! Tu peux passer en mode audio ?
— T’entends quoi ?
— Une sorte de grelot… attends … un rire qui s’égraine c’est beau merde ! Y en a tout un collier, un collier de perles de rires, et pas de culture, hein, sauvages les perles !
— Ben merde, c’est vrai que c’est beau. Tu peux repérer la source ?
— Deux secondes, j’y suis presque… Voilà !
— Alors c’est quoi ?
— On dirait bien… Oui, c’est bien une Zumaine ! Blonde, 1m70 et qui se marre comme pas permis !
— Ça à l’air pas mal comme sensation ?
— Extra, tu veux dire !
— Et si on apprenait. M’a l’air experte en la matière, elle pourrait nous aider ? !
Û réfléchit un moment. C’est vrai que se fendre la poire de temps à autres serait bienvenu. Bien sûr, il faudrait pour ça descendre sur terre, transgresser quelques règles, mais dans le fond, rien de bien méchant.
— On pourrait se métamorphoser en Zumain, proposa Ô.
— Quel genre de Zumain ?
— Un comme dans le truc qu’on a regardé hier, paraît que les femelles raffolent de ce genre de Zumain ! Comment ça s’appelait déjà ? La belle au…
— Bois dormant.
— C’est ça ! Comme le Zumain qui l’embrasse à la fin, ça irait très bien.
— Beurk. Dégoûtant comme pratique !
— Ouais. Mais là n'est pas le problème… Qui descend ?
— On tire à pile ou face ?
— Faut que t’arrêtes de regarder la télé zumaine toi. On n’a pas de pièce !
— À la courte paille alors ?
— Ben tiens, y’a qu’à en chercher dans les meules qui s’entassent dans la soute !
— On a des meules dans la soute ?
— Tu… Laisse tomber, je descends !
Plop
— T’es répugnant !
— Ouais, puis c’est pas pratique ce truc qui pend là.
— Tu devrais peut-être te vêtir ? !
— Pas bête ça. Des frusques comme dans la belle au bois dormant, tu crois que ça irait ?
— Ben ouais !
Plop
— C’est mieux là ?
— Parfait !
— T'oublies un truc !
— Quoi ? Hein !
— Le cheval ! Dans la Belle au Bois dormant, le beau mec, il a un cheval. Plus beau que lui !
Plop
— Il te plaît çui-là ?
— 'Achement beau ! Avec ça, tu vas pouvoir l'inviter à danser !
— Danser ? c'est quoi ?
— Ben… c'est quand tu mets un pied devant l'autre, que ça donne un mouvement et que tu tournes, tu bouges…
— C'est comme marcher, alors ? !
— T'es un malin toi !
— Est-ce que ça danse les Zumains ?
— Est-ce que j'en sais moi ? Sûrement que oui, ça doit aimer bouger et puis des longs cheveux blonds qui bougent (qui marchent si tu préfères !), c'est pas banal !
— Oui, tu as raison, on va la faire danser…
— Allez, prends ton cheval et vas-y !
— Dis, y s’balançait pas le cheval du beau mec de la Belle au Mois Bordant ?
— Nan, tu as raison. Enfin je crois pas. Attends, je lance la procédure de rectif.
— Redis-moi le libellé … La Belle au … Doigt mordant. … a…n…t, j’envoie. Et roulez !
Plop
— Oh ben ! Ca ressemblait pas à ça ! Non, ça ne ressemblait pas à ça.
— Merde ! Le con ! Il m’a mordu, le doigt ! C’est quoi ce cheval ?
— Et c’est avec ça qu’il faut aller voir la Belle ? Y’a erreur là ! J’aimais meux celui qui se balançait.
— Ouais, ouais. Attends ! Je fais un reset. On refait tout.
— L a B e l l e a u B o i s D o r m a n t envoyez !
Plo p.
— Encore !
P l o p.
— A sec ! Non c’est pas vrai. Ouille ! Et l’autre qui m’a encore mordu ! Elle est toujours là, en bas ?
— Attends je regarde.
— Ah ouais. Ca rigole encore. Faut y aller. Sans le cheval, incognito.
— Incognito ? Tu parles. Tu t’es vu ?
— Vi. Cape un peu longue.
— Elle risque de se prendre dans les portes du télétransporteur. Fais gaffe.
— S’il n’y avait que ça ! Deux bottillons pour 3 pieds, ça va pas être coton pour danser !
— Arrête de geindre, dégonflé, où c’est moi qui descends.
— Oki, j’y vais. Dis, elle est toujours là ?
— Mais oui, pfff !
Dzzziiiooouuu Pfiiiooouuu BOUM !
— Aïe ! Merde ! Cible ratée ! Û, tu m’entends ?
— . . .
— Û, juste au moment où je paramétrais le transfert, le drôle de cheval m’a mordu. Donc manque de précision. Mais tu ne devrais pas être loin. Û, réponds-moi ? !
—... Ô ?
— Aaaaaaaah ! Oui. Ca va toi ?
— Cape en lambeaux, plus de plume sur le chapeau et mon pied central décapsulé du bottillon, mais ça va. Dis-moi, où suis-je ? Y a plein de zumains.
— A 500 mètres terrestres de la cible. Déplace-toi vers le sud.
— Plein de mâles et de femelles. Des debout qui déambulent et des zassis qui mettent plein de trucs dans le trou qu’ils ont sur la face avant de la tête. Des trucs solides et liquides. Pouah, l’odeur !
— Te laisse pas impressionner. Ah voilà, j’ai rétabli le contact vidéo. Houlà ! Suis pas sûr que ton costume soit adapté. Mais bon, tant pis, trêve de coquetterie. La belle se déplace un peu, dépêche-toi. Elle vient de quitter une petite rue et débouche sur une place, dirait-on.
— Elle gravit les marches d’un perron. Fais gaffe, on dirait qu’elle n’est pas seule.
— Dis, Ô, trop drôle, je viens de me faire arroser par un p’tit tout nu en lévitation contre un mur !
— Active ! T’es pas là pour faire du tourisme !
— Ouii, je la vois ! Et j’ai la perle à l’oreille.
— Oui, j'entends moi aussi... C'est vachement beau ! P'tain, j'aurais dû decendre ! Û, tu veux pas remonter ?
— Va te faire voir Ô !
— Magne-toi au lieu de causer, elle dort pas celle-ci !
— Au fait, c'est quoi un perron ?
— Un perron ? Bah heu... J'en sais rien en fait, c'était marqué sur le moniteur mais je sais pas trop à quoi ça correspond. Tu verras en arrivant sur place !
— Et une rue ?
— Ça j'ai capté, c'est le machin sur lequel tu marches !
— Dis Ô, y a des Zumains miniatures qu'arrêtent pas de me causer. Ils disent "ziva la dégaine", qu'est-ce que ça veut dire ?
— Je cherche... Alors "Ziva" c'est une déesse indoue... "la" ça veut dire "ici" et "dégaine" c'est quand tu sors ton épée du truc où elle est rangée.
— Ça m'avance vachement !
— Je sais mais y a plusieurs traductions qui parlent pas toutes de la même chose... C'est carrément bizarre les divers sens que ça peut avoir...
— Faut peut-être que je les attaque... Ou bien, c'est qu'ils me prennent pour un dieu et ils me proposent leurs services...
— J'en sais rien... Hé ! Elle disparaît de mon moniteur la Zumaine au bruit de perle !
— Je la vois ! Elle est en train de rentrer dans une espèce de trou qu'est apparu dans un des gros machins moches qui bordent le rue.
— La rue. Et pour le machin, y'a marqué "habitation" sur mon moniteur. Tu crois que l'habitation elle fait comme les Zumains de tout à l’heure qui mettaient plein de choses dans le gros trou de leur tête ?
— C'est grave alors ! ! Et y a autre chose à côté d'elle...
— Quoi encore ?
— Chais pô, un truc qu’elle tient à la main et qui traîne.
— Attends Û, je cherche dans mon gougueule spécialisé... Voilà : ça peut être une canne. Y a un bout arrondi et un bout pointu ?
— Non Ô, le bout du haut je vois pas puisqu’elle l’a en main, mais en bas c’est large et plein de paille. Tu sais : les meules dans la soute.......
— Te fous pas de moi hein ! Ah, j’ai trouvé : un balai, c’est un balai. Normalement c’est marqué, ça sert à balayer. « BALAYER : nettoyer, chasser, disperser ». Fais gaffe quand même, t’approche pas trop, c’est sans doute une arme.
— Dac. Eh ! Je la vois plus, je grimpe le... perron... je branche la cam infra-rouge, tu y vois clair Ô ?
— Moniteur infra ok. Avance encore un peu... Voilà. Elle est seule ? Appelle-la maintenant.
— Eh Oh Ô ! Mollo Ô ! Faut d’abord que je branche ma traductrice intégrée. P... j’espère que t’as pensé à charger les batteries hier... Voilà, c’est bon. Euh... mâme Belle au B... ! Euh... pardon madame ? ! (O ! ! ! Elle se retourne !)
— Oui ? Ah ! Ahahahahah ! ! Ahahahahahahihihihihihihihouhouhouhouhou ! ! ! J’en peux plus ! Ouahahahahah ! ! Enchantée jeune homme, ahahah ! enchantée, encore plus que d’habitude... Hihihi... Excusez-moi, je vais me calmer. D’où sortez-vous donc beau chevalier ? On tourne un film dans le village ? ! Merde, j’en lâche mon balai. Eh, faut que je puisse rentrer ce soir, si je le perds j’ai pas envie de courir louer un tapis volant de rechange, trop cher. Alors, qu’est-ce que vous me vouliez ?
— (chuchotements) Qu’est-ce que je lui dis là, je sais pas quoi dire !
— Û, calme toi, calme toi. Invite là à danser gros malin …
— Est-ce que vous voulez danser madam’ belle au b… euh … vous dansez ?
— Ahahahihihihih ! ! ! Danser ? Ben pourquoi pas, tiens … Attendez je gare mon balai sinon je vais avoir une contredanse
— (chuchotements) Ö, Ö ! C’est quoi la contredanse ? C’est une danse à l’envers ? Ces foutus Zumains …
— Attends, je regarde … Ah, non ! Contredanse c’est pas ça, mais le ballet, ça, c’est une danse
— Pfff … J’y capte vraiment que couic … Attention, la revoilà !
— ahahahahhihihihi, Bon il où mon cavalier ?
— Euh …. (Ö, Ö, vite, elle veut le cheval, J’t’avais bien dit qu’il le fallait, le cheval, tu veux jamais m’écouter)
— Ü, arrête de m’la chanter, danse maintenant !
— Uhuhuhuh .. Aïe ! Vous me marchez un peu sur les pieds monsieur.
— Ton troisième pied, banane, fais attention un peu. Mais … Mais … Ü, Ü, Ü ? Comment ça se fait qu’elle connaît ton nom ? Fais gaffe je la sens pas cette histoire …
— Ö tu peux pas savoir, ça tourne dans tous les sens, et ce rire qui me tintinnabule dans la tête comme un grelot, oh, Ö, que c’est bien !
— Bon, ben c’est pas tout mon p’tit monsieur, vos vrais habits vous les avez mis où ?
— Mes .. vrais habits ?
— Hahahahah ! Vous n’allez pas me dire que vous vous baladez comme ça dans la rue ?
— Ben … (Ö, Ö, on a un problème avec la cape visiblement, elle se doute de quelque chose)
— Ü, reste tranquille surtout.
— Ö vite, vite !
— Ü ? Je t’entends plus ?
— Ö ?
— Ü ?
— Hihihihi !
— Ö ?
— Ü ?
— Hihihihi !
— O … U … I … ? Oui-Oui ? Et ce grelot incessant … alors …
— Quoi ? Quelqu'un m'appelle ?
— Besoin d'un taxi m'sieur-dame ? C'est que la tenue de monsieur pourrait attirer l'attention...
— Ô ? T'es toujours là ?
— Qui c'est ce type avec ce drôle de bonnet qu'il opine sans cesse ? Y m'fait peur ! C'est comme qui dirait qu'y m'envoie des messages subliminaux...
— Oh ! Bonsoir mon p'tit Oui oui ! Comment vas-tu ? Ca fait un bail qu'on ne s'est plus vus... Depuis que la bande à Dan a envahi la ville...
— Û ! Û ? Ûûûû ! T'es toujours là ? Û, réponds s'il te plait...
— Ô ?
— Û ! Ouf, j'ai eu peur. Û, quoi qu'il arrive, ne te laisse surtout pas
embarquer dans le taxi de ce Oui oui...
— Taxi ? Kekseksa ?
— Une forme particulièrement archaïque de navette spatiale, sauf que ça se déplace uniquement à la surface de la terre, et de temps en temps un peu en-dessous mais jamais dans l'espace... J'suis sérieux, Û, ne te laisse surtout pas embarquer dans c't engin... Et fais attention, ce type Oui oui est très dangereux.
— Hihihi
— Drelingdrelinghihihi...
— Û ? Tu m'entends ? Ca grelotte à qui mieux mieux... On dirait qu'il y en a — deux fois plus qu'avant...
— Bonsoir ma sorcière bien-aimée. Content de te voir ! Oui oui, c'est une triste histoire que cette bande à Dan... Mais où puis-je te conduire, toi et ton vaillant-chevalier-sur-son-blanc-destrier-sans-son-blanc-destrier ?
— Û ? Non, ne fais pas ça ! Û !...
— Ô ? t’as entendu ? une sorcière, il a dit une sorcière le gars du tassi
— Taxi, Ü !
— J’entends pas, hein ? c’est son maudit grelot, rien avoir avec la perle de la belle au b…
— Je dis, ne monte pas dans…
— Je vous descends en ville Samantha ?
— hihihi
— Ô, j’comprends plus rien, c’est qui ça Samantha ? Il lui a fait un drôle de truc avec son nez, j’crois que c’est un truc codé, j’suis pas rassuré là.
— Qu’en pense mon prince ? hohoho
— Elle dit que c’est toi son prince Ô, j’fais quoi moi ?
— Surtout ne monte pas Û
— On descend en ville, Robin des bois ? hahahahihi
— Et descendre je peux ça ? J’crois qu’elle me prend pour quelqu’un d’autre, elle m’a appelé rabin, c’est quoi c’truc encore ?
— Euh rabbin, alors, rabbin… c’est un docteur de la loi juive, élu, j’crois, enfin c’est ce qui est écrit
— Oh, elle me prend pour un druide un truc comme ça, un docteur des bois
— Hiihi, bah allez soyez bon prince, accordez moi cette balade
— Ö v’la qu’elle veut que j’prenne ta place maintenant, par contre j’ai pas saisi la fin
— Û, j’regarde panique pas… accorder ? c’est un truc comme régler la musique, et la ballade, bah c’est une chanson, un truc comme ca
— Quoi faut qu’j’lui chante une chanson maintenant ?
— Bon bah ton noble chevalier n’a pas l’air très emballé, j’te laisse à ton balai ma belle, j’ai des clients qu’attendent
— Oui, oui, va.
— Hiihi, vous comptez rester planté là à me jeter des fleurs ou… ?
— Ô ? Elle veut que je plante des trucs dans une pallier et qu’après je jette ce que j’ai planté sur elle, t’es sûre qu’elle est pas un peu…
— Bon j’arrive Ü, t’en fais pas
— Dites, preux chevalier, vous n'avez pas été très sympathique avec ce brave oui-oui. Si vous saviez la jeunesse difficile qu'il a eu. Enfin bon aujourd'hui, ça va mieux ! Maintenant que tout le monde ne parle plus que de lui ! Mais au fait, d'où venez-vous ? Il me semble ne jamais vous avoir vu avant par ici ?
— O ! ! T'es où ? Je sais vraiment plus ce que je dois faire. On l'avait pas prévu ce coup-là. Qu'est-ce que je lui raconte ?
— T'inquiètes, c'est plutôt bon signe ! Dis-lui la première chose qui te passe par la tête.
— Chuchotements) Dis euh O ! Tu descendrais pas un peu. Elle est très intelligente. Ma couverture ne va pas résister très longtemps à ce rythme-là ! Et en plus, elle a de ces yeux qui me transpercent. Comme l'impression qu'elle lit en dedans de moi.
— Tracasse Û ! J'arrive bientôt. Le temps de régler quelques bricoles avec le teletransporter…
— Dites donc, mais vous parlez tout seul. Seriez vous donc souffrant ?
— U: (Saperlipopette, manquait plus que çà…)
— Au fait vous n'avez toujours pas répondu à ma question. D'où venez vous ?
— Euh euh … à vrai dire euh un peu d'ici, un peu d'ailleurs… Vous savez maintenant, on est très vite n'importe où, que ce soit en taxi ou sur un balai….
— Mouais… Vous avez quand même bien une origine ? Un chez vous…
— Et bien ,ma foi, c'est que euh c'est assez loin, je crois que vous ne pouvez pas connaître…
— Ô : Ca y est U, je suis là derrière toi. Je t'observe, tu t'en tires pas mal du tout pour l'instant vieux…
— Et au fait cher chevalier servant, vous ne m'avez toujours pas dit comment vous vous appelez ? C'est quoi votre petit nom ?
— U, ecoute moi bien pour une fois. Dis lui que tu t'appelles Ursule. Je crois que certains Zumains portent ce prénom.
— Je m'appelle Ursule…
— Hi hi hi, ce n'est pas très fréquent, c'est plutôt vieillot non hi hi hi ?
— C'est malin Ô , j'ai l'air de quoi moi maintenant, d'un vieux croûton)
— Sorry U. C'est vrai que mes fiches commencent un peu à dater.
— Vous êtes décidément très drôle Ursule. Vous êtes différent des autres. Je me trompe…
— Euh, si vous le dites,….
— Allez venez, arrêtez de jouer les faux timides. Je vous emmène, je vais vous présenter aux membres de ma société secrète. Vous verrez, ils sont extra. Eux aussi, ils ont des noms assez drôles.
— Bien joué U, on progresse…
— Ma société secrète est composée de gens venant d’horizons différents. L’éclectisme est le maître-mot, les profils sont variés au possible. Vous y trouverez votre place, chacun y a sa place car c’est cette diversité qui engrange la richesse de notre société.
— Mais si vous êtes si différents pourquoi vous réunissez-vous en société ?
— Oh, nous avons tous un signe de ralliement, ou plutôt un point commun ancré en nous qui permet l’accès à la société. Nous sommes chacun marqués au fer par ce signe. C’est plus fort que nous, on ne peut s’en passer.
— Quel est donc ce signe ?
— Le signe ? Impossible à décrire, c’est quelque chose d’immatériel, d’invisible. Oui, il y a quelque chose de magique.
— Quand même ! Je vous prie de bien vouloir nous expliquer ! Souhaitez-vous que nous languissions jusqu’à que ce que l’impatience nous occise ?
— Ce qui nous caractérise tous, c’est une envie, un besoin, un amour… Celui des livres, de la littérature, de la prose ou de la poésie, de l’écriture… Voilà, je crois que l’amour des mots est le fondement même de notre société secrète. Se passionner pour une histoire, se laisser bercer par un poème, vivre ou ressentir des personnages, savourer la musicalité d’une phrase…
— Bon sang ! Mais nous ne connaissons rien de tout ça ! Comment peut-on apprendre cette magie ?
— Apprendre cette magie ? Non, ce n’est pas quelque chose qui s’apprend avec de longues leçons académiques. Il faut pratiquer. Alors si vous voulez acquérir l’amour des mots, lisez, écrivez…
— Les livres sont donc le chemin vers la société secrète ?
— Exactement.
— Tous les livres ?
— Non, comme je vous ai expliqué, chaque membre de la société est unique. De ce fait, il existe autant de chemins que de sensibilités personnelles. A travers vos propres goûts, vous trouverez vos propres lectures et votre chemin.
— O, je comprends rien de ce qu’elle me dit, elle me parle de société secrète ou je sais pas quoi, tu veux pas prendre ma place ?)
— Mais non, mais non, je suis là au cas où, tu te débrouilles très bien… continues à lui montrer que tu saisi tout ce qu’elle dit…)
— Et où se trouve cette société secrète ?
— Vous verrez bien, ce n’est pas très loin… Ahhhhhh !
— Ô ! elle tombe ! elle tombe ! qu’est-ce que j’fais ?)
— ben rattrape-la triple idiot ! !)
— …
— Mademoiselle ! ! ! tout va bien ?
— Oui, merci, ce sont ces bottes, je ne cesse de les perdre… Hi hi, je suis un peu comme cendrillon.
— Ô qui c’est quoi ça « cent drions » une armée ?)
— Mais non U, attends je te lis : princesse malheureuse qui, en perdant sa chaussure, trouva le prince charmant.)
— ben, O, je comprends plus là, c’est une princesse ou une sorcière ? et les Zumaines, elles rient comme ça quand elles sont malheureuses ?)
— ben je sais pas, U, ça doit être ça pourtant, y’a aussi marqué que cendrillon faisait beaucoup le ménage, et la zumaine là, elle a aussi un balai !)
— A quoi pensez-vous, preux chevalier ? Hi hi
— Vous faites souvent le ménage ?
— Pardon ? Hi hi
— Non, non, rien. Alors quand arrivons-nous ?
— Hi hi, ne soyez pas si préssé, nous arrivons ! Tenez c’est la porte là… J’vais sonner, me faîtes pas rire.
— SUUUURRPRRIIIIIIIIIIISSSSE !
— HAAAAAAAAAAAAAA ! Saluuuut les fous ! HAHAhaha
— Ô ? ? o’scour Ô ! t’entends. Dès qu’on est entré, ils étaient une vingtaine à hurler comme des migroïs, ils gueulent, ils chantent… T’entends ; joyeusaniversaire, joyeusaniversaire…
— Chuut, j’entends U… Mais toi, écoute ! t’entends son rire ? ? t’entends comme c’est beau, comme ça réchauffe les deux cœurs ? ? Si seulement les autres pouvaient la mettre un peu en sardine, j’serais au paradis…
— Tu crois qu’y font qu’chanter et danser tous le temps ces zumains, Ô ? ?... Attends… Y’en a un qu’approche…
— Qu’est-ce que vous foutez là, vous ? ? On avait dit onze heure, non ? ? ? ! ! !
— Pardon ? ?
— Onze heure bordel et vous vous pointez avec elle ! ! Allez, venez avec moi, j’vous montre le dressing… Voilà, c’est là ! vous vous planquez un peu et j’veux vous revoir à onze heure pour le striptease, ok ? ! J’y retourne, moi… Je ferme hein ! !
— … Tu m’entends, Ô ? ?
— Oui oui, j’suis là… T’entends son rire ? T’entends ?
— Ô ? ? C’est quoi un striptease ? ?
— Chuutt ! ! Ecoute là… Tais-toi ! c’est beau, trop beau…
— Ô ? ? C’est quoi un strip…
— Tais-toi ! Dis plus rien… Ecoute son rire, laisse moi profiter de ça… T’entends ? ? ? C’est plus qu’un collier de perles, c’est l’océan, une étoile filante, la naissance d’une planète… Et puis…Y’a pas qu’son rire… Ecoute, le reste aussi, tout ce qu’elle dit, tout ce qu’elle donne, ce qu’elle pense aussi… Je crois que c’est une soirée spéciale pour elle et je crois aussi qu ‘elle est spéciale pour eux…
— Ô ? ?
— Chut ! Laisse-moi goûter ça… C’est rare… Y’a pas qu’le rire qu’on doit apprendre Û ! Zont plein de trucs les zumains, j’baigne dans le bonheur là ! Dans des sentiments trop forts, les siens et ceux des autres, c’est beau, c’est bon, c’est simple…
— Ô ? ? ?... C’est quoi un striptease ?
— Fais chier… Attends, j’regarde… Striptease : danse et déshabillage sensuel…
— Ô ? ? ! ! !.... la danse et le déshabillage, je peux improviser…. Mais… Sans selle, j’vais faire comment sans l’cheval ?
Bon anniversaire, Blue!! ;-))))))
J'ai été incapable de m'intercaler dans ce cadeau commun, mais je voulais quand même te dire " Bon anniversaire et merci pour ce que tu es."
J'ai été incapable de m'intercaler dans ce cadeau commun, mais je voulais quand même te dire " Bon anniversaire et merci pour ce que tu es."
Bon Anniversaire Blue,
Les belles idées de tes rêves
Deviennent nos amis de lumière.
Tous habillés d'or et de fièvre
D'une musique dont les lèvres
Murmurent les mots de nos amours
Aux vertus toujours sans pareille,
Je souhaite à ta vie les plaisirs
D'un rit à la saveur d'une fleur.
FLC.
Les belles idées de tes rêves
Deviennent nos amis de lumière.
Tous habillés d'or et de fièvre
D'une musique dont les lèvres
Murmurent les mots de nos amours
Aux vertus toujours sans pareille,
Je souhaite à ta vie les plaisirs
D'un rit à la saveur d'une fleur.
FLC.
Bon anniversiare Blue!
Un très heureux anniversaire, Blue! Et que cette année qui commence t'apporte beaucoup de bonheur.
A NOTRE SORCIERE DU MOIS DE MAI
Je voudrais célébrer d'une plume légère
Avec des mots jolis dans un joli sonnet
En ce beau jour de mai notre belle sorcière
Mais je crains que mon luth ne fasse des ratés
Car je suis sous le charme et mon esprit chancelle
La Bluewitch est sorcière et je dois l'avouer
D'un seul coup de baguette elle vous ensorcelle
Et ma plume dérape et fait de gros pâtés
Nous l'avons vue un soir qui survolait Bruxelles
Chevauchant son balai de type Harry Potter
C'était au rendez-vous des amis de CL
Galerie de la Reine elle arrivait des airs
La bien-aimée sorcière était là bien réelle
Elle avait un sourire auquel rien ne résiste
Et lançait des regards du fond de ses prunelles
A damner tous les saints même saint Jean-Baptiste.
Envoi
Avec ces mots légers je te cueille une fleur
Et je m'en vais l'offrir à toi notre sorcière
Puis je te chanterai avec la bouche en cœur :
Happy birthday to you et bon anniversaire.
*******************
Je voudrais célébrer d'une plume légère
Avec des mots jolis dans un joli sonnet
En ce beau jour de mai notre belle sorcière
Mais je crains que mon luth ne fasse des ratés
Car je suis sous le charme et mon esprit chancelle
La Bluewitch est sorcière et je dois l'avouer
D'un seul coup de baguette elle vous ensorcelle
Et ma plume dérape et fait de gros pâtés
Nous l'avons vue un soir qui survolait Bruxelles
Chevauchant son balai de type Harry Potter
C'était au rendez-vous des amis de CL
Galerie de la Reine elle arrivait des airs
La bien-aimée sorcière était là bien réelle
Elle avait un sourire auquel rien ne résiste
Et lançait des regards du fond de ses prunelles
A damner tous les saints même saint Jean-Baptiste.
Envoi
Avec ces mots légers je te cueille une fleur
Et je m'en vais l'offrir à toi notre sorcière
Puis je te chanterai avec la bouche en cœur :
Happy birthday to you et bon anniversaire.
*******************
BON ANNIVERSAIRE jolie sorcière aux yeux pleins de malice!
BON ANNIVERSAIRE sorcière bleue au rire qui émerveille
BON ANNIVERSAIRE sorcière bleue qui rend les gens heureux.
Bon anniversaire sorcière à la plume d'or!
Bon anniversaire
Sorcière
Bleue
Aux yeux
Verts
Bon anniversaire
Sorcière
Bleue
Aux joues
Roses
Un doigt de Curaçao
Pour le bleu
Un trait de Peppermint
Pour le vert
Un soupçon de liqueur de rose
Pour le rose
Champagne à volonté
Pour les bulles
Le cocktail Bluewitch
Se déguste frais.
Happy Birthday, Blue!
Sorcière
Bleue
Aux yeux
Verts
Bon anniversaire
Sorcière
Bleue
Aux joues
Roses
Un doigt de Curaçao
Pour le bleu
Un trait de Peppermint
Pour le vert
Un soupçon de liqueur de rose
Pour le rose
Champagne à volonté
Pour les bulles
Le cocktail Bluewitch
Se déguste frais.
Happy Birthday, Blue!
BON ANNIVERSAIRE aimable sorcière aux tendres maléfices
Bon anniversaire à ma sorcière d'associée. Je ne dirais rien du rire mais je trouve que certains n'y sont pas allés de main morte.
N'importe, rigole bien qui rigolera la dernière !
N'importe, rigole bien qui rigolera la dernière !
MERCI à tous, merci, je vous adore! ;o) Si je vous dis que votre texte m'a bien fait rire, vous allez surement me répondre "Ben oui, on t'a entendu", je sais, j'suis pas discrète...
Et merci à tous ceux qui sont venus se greffer dans ce forum, c'est un bien bel anniversaire, oui, très. Grâce à vous.
Il y a toujours plein de soleil dans le coin...
*Et Blue, d'un coup de talon, file sur son balai faire un tour dans les nuages*
Merci...
Et merci à tous ceux qui sont venus se greffer dans ce forum, c'est un bien bel anniversaire, oui, très. Grâce à vous.
Il y a toujours plein de soleil dans le coin...
*Et Blue, d'un coup de talon, file sur son balai faire un tour dans les nuages*
Merci...
Je t'envoie le "paquet" sous peu, Blue.
Je t'envoie le "paquet" sous peu, Blue.
Paquet cadeaux ;-)
Bon anniversaire Blue !
Oui, le fameux paquet... :o))
Et j'insiste, vous êtes quand même une bande de fous! ;o)))
Par temps clair comme par temps couvert
C’est le printemps dans ses yeux qui déchire
Le voile d’amertume à la parure délétère.
Fleurs bleues du regard dans la clairière d’un sourire.
Par temps clair comme par temps couvert
Le muguet de mai se fait bouquet d’anniversaire
Pour colorer de senteurs la route vive du jasmin.
Dans une main un livre, dans l’autre une rivière.
Par temps clair comme par temps couvert
L’eau dans l’air de ses cheveux s’écoule
En lettres de rosée, en solutions verbales.
Faute de pluie le ciel fait appel à ses larmes.
Par temps clair comme par temps couvert
C’est l’allégresse dans ses yeux qui délivre
Des trop-pleins de brume, des attentes hivernales.
Fleurs bleues des étoiles dans la nuit des lumières.
C’est le printemps dans ses yeux qui déchire
Le voile d’amertume à la parure délétère.
Fleurs bleues du regard dans la clairière d’un sourire.
Par temps clair comme par temps couvert
Le muguet de mai se fait bouquet d’anniversaire
Pour colorer de senteurs la route vive du jasmin.
Dans une main un livre, dans l’autre une rivière.
Par temps clair comme par temps couvert
L’eau dans l’air de ses cheveux s’écoule
En lettres de rosée, en solutions verbales.
Faute de pluie le ciel fait appel à ses larmes.
Par temps clair comme par temps couvert
C’est l’allégresse dans ses yeux qui délivre
Des trop-pleins de brume, des attentes hivernales.
Fleurs bleues des étoiles dans la nuit des lumières.
C'est très beau, Kinbote, je garde tous vos mots bien au chaud, là, à l'intérieur...
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre