Elle resta ainsi quelques secondes, ombre immobile.
L’enfant, qui devait avoir sept ou huit ans, remua légèrement, soupira, se tourna, soupira encore, ses paupières hésitèrent, puis finalement, restèrent closes. Si fragiles.
La silhouette fit quelques pas vers le lit, partagée entre étonnement et désir, désir de surprendre cette petite âme, de la sortir brutalement du sommeil, de voir frémir ses paupières, et de sentir ce plaisir tant attendu, vivre le moment où il ouvrira les yeux, ce plaisir si intense, la peur, l’angoisse, un cri, le cri déchirant d’un enfant, et qui l’aiderait cependant à tisser, recoudre, raccommoder sa vie.
Elle s’approcha de l’enfant, nuage gris attiré par le soleil, et poussé par un vent malsain, elle ouvrit la main, et caressa, du bout des doigts, son visage pâle. Eclaircies. Nuages. Eclaircies. Nuages.
L’enfant ouvrit brusquement les yeux, de grands yeux pâles, hésitant entre vert et bleu, pour finalement les meler parfaitement, couleur indescriptible.
La silhouette en fut presque déstabilisée, elle recula d’un pas, ou plutôt glissa légèrement.
Ce même bleu... cette même couleur étrange, celle qui revenait dans ses rêves éveillés, celle qu’elle apercevait, quand, le cigare à la main, les volutes de fumées s’envolaient, bleutées, paradis, bleuté, paradis, souvenir...
- Bonjour…fit l’enfant, La silhouette sursauta.
- Tu es qui ? Elle se retourna, personne.
Quelque chose brûlait, dans sa poche.
- Alors ?
Elle sortit le cigare, qui étrangement, s’allumait, s’éteignait, sans cesse, clignotant entêtant.
- Tu ne peux pas parler ?
La silhouette, muette par contrainte, sentit les mots se perdent dans sa tête, mots imprononçables, mais surtout imprononcés.
- Bon, tu peux écrire… ?
La silhouette, bouleversée, ne bougea pas d’un centimètre.
- Comment tu t’appelles ?
Ces yeux… se dit-elle finalement, qu’est-ce qu’il se passe…
- Bon, alors, qu’est-ce que tu attends pour écrire ?
La silhouette, penaude, griffonna, plus tellement consciente de ses propres gestes :
- Je ne sais pas.
- L’homme invisible, ça te va, comme dans le film, tu sais ?
Elle demeura impassible. Elle ne comprenait plus, elle conversait avec une…victime ?
Elle rejeta le crayon, évita ces yeux si évocateurs de souvenirs, mauvais, flous, mais présents de manière si intense.
Elle s’éloigna du lit, à reculons, et se plaqua contre la porte.
Elle regarda finalement l’enfant, un peu perplexe, un peu déçu de voir s’en aller l’homme invisible.
Elle sortit, referma la porte, arpenta le couloir, et descendit quelques marches, très lentement, traînant le poids de l’incompréhension derrière elle.
Au fur et à mesure qu’elle descendait, la silhouette ressentait à nouveau la peur de l’homme et de la femme, l’appréhension ineffable, la panique, doux parfum qui s’insinuait en lui, notes acides, notes fruités d’ arbre mort.
Elle s’arrêta net.
Cela prendrait bien trop de temps, ces frayeurs, cela ne suffirait pas à lui apporter l’enveloppe charnelle dont elle avait besoin, il fallait maintenant penser à agir, pour de bon.
Elle en profiterait doublement, deux peurs ante-mortem, et le chagrin de l’orphelin. Les yeux de souvenirs remplis d’eau, la noyer cette couleur, ne plus la voir.
Elle ria, rire silencieux, terrible et imperceptible, logé quelque part en lui, puisque cordes vocales, elle n’avait plus. Mais bientôt, peut-être…
L’ombre dévala l’escalier, le désir l’emporta sur l’étonnement, nouvelle rafale de vent malsain.
Elle posa le pied sur la dernière marche, releva la tête, et recula brusquement, pétrifiée.
L’enfant, qui devait avoir sept ou huit ans, remua légèrement, soupira, se tourna, soupira encore, ses paupières hésitèrent, puis finalement, restèrent closes. Si fragiles.
La silhouette fit quelques pas vers le lit, partagée entre étonnement et désir, désir de surprendre cette petite âme, de la sortir brutalement du sommeil, de voir frémir ses paupières, et de sentir ce plaisir tant attendu, vivre le moment où il ouvrira les yeux, ce plaisir si intense, la peur, l’angoisse, un cri, le cri déchirant d’un enfant, et qui l’aiderait cependant à tisser, recoudre, raccommoder sa vie.
Elle s’approcha de l’enfant, nuage gris attiré par le soleil, et poussé par un vent malsain, elle ouvrit la main, et caressa, du bout des doigts, son visage pâle. Eclaircies. Nuages. Eclaircies. Nuages.
L’enfant ouvrit brusquement les yeux, de grands yeux pâles, hésitant entre vert et bleu, pour finalement les meler parfaitement, couleur indescriptible.
La silhouette en fut presque déstabilisée, elle recula d’un pas, ou plutôt glissa légèrement.
Ce même bleu... cette même couleur étrange, celle qui revenait dans ses rêves éveillés, celle qu’elle apercevait, quand, le cigare à la main, les volutes de fumées s’envolaient, bleutées, paradis, bleuté, paradis, souvenir...
- Bonjour…fit l’enfant, La silhouette sursauta.
- Tu es qui ? Elle se retourna, personne.
Quelque chose brûlait, dans sa poche.
- Alors ?
Elle sortit le cigare, qui étrangement, s’allumait, s’éteignait, sans cesse, clignotant entêtant.
- Tu ne peux pas parler ?
La silhouette, muette par contrainte, sentit les mots se perdent dans sa tête, mots imprononçables, mais surtout imprononcés.
- Bon, tu peux écrire… ?
La silhouette, bouleversée, ne bougea pas d’un centimètre.
- Comment tu t’appelles ?
Ces yeux… se dit-elle finalement, qu’est-ce qu’il se passe…
- Bon, alors, qu’est-ce que tu attends pour écrire ?
La silhouette, penaude, griffonna, plus tellement consciente de ses propres gestes :
- Je ne sais pas.
- L’homme invisible, ça te va, comme dans le film, tu sais ?
Elle demeura impassible. Elle ne comprenait plus, elle conversait avec une…victime ?
Elle rejeta le crayon, évita ces yeux si évocateurs de souvenirs, mauvais, flous, mais présents de manière si intense.
Elle s’éloigna du lit, à reculons, et se plaqua contre la porte.
Elle regarda finalement l’enfant, un peu perplexe, un peu déçu de voir s’en aller l’homme invisible.
Elle sortit, referma la porte, arpenta le couloir, et descendit quelques marches, très lentement, traînant le poids de l’incompréhension derrière elle.
Au fur et à mesure qu’elle descendait, la silhouette ressentait à nouveau la peur de l’homme et de la femme, l’appréhension ineffable, la panique, doux parfum qui s’insinuait en lui, notes acides, notes fruités d’ arbre mort.
Elle s’arrêta net.
Cela prendrait bien trop de temps, ces frayeurs, cela ne suffirait pas à lui apporter l’enveloppe charnelle dont elle avait besoin, il fallait maintenant penser à agir, pour de bon.
Elle en profiterait doublement, deux peurs ante-mortem, et le chagrin de l’orphelin. Les yeux de souvenirs remplis d’eau, la noyer cette couleur, ne plus la voir.
Elle ria, rire silencieux, terrible et imperceptible, logé quelque part en lui, puisque cordes vocales, elle n’avait plus. Mais bientôt, peut-être…
L’ombre dévala l’escalier, le désir l’emporta sur l’étonnement, nouvelle rafale de vent malsain.
Elle posa le pied sur la dernière marche, releva la tête, et recula brusquement, pétrifiée.
Et c'est parti pour les fautes !!!!!
"Fruitées" et de une ;0)
Qui a le courage de compter ?
;0))
"Fruitées" et de une ;0)
Qui a le courage de compter ?
;0))
Ben voilà!on te laisse deux minutes Lyra et tu nous met de l'humanité dans l'histoire.(je plaisante).
C'est bien, ça apporte le récit dans une direction (nous l'avions laissés au milieu d'un croisement)elle prend corps. Bravo j'aime beaucoup.
C'est bien, ça apporte le récit dans une direction (nous l'avions laissés au milieu d'un croisement)elle prend corps. Bravo j'aime beaucoup.
AAAAAAAAHHHHHHHHH !!!!!
TROP BIEN!!!!!!!!!!!!
Je ne me sens plus derrière mon ordi, moi ! C'est géniallissime Lyra !!!!!!!!!!!
C'est extra, gigantesque, miraculeux, magnifique , dantesque, superbe, monumental...
Bon, un peu de calme et de concentration, c'est divin ce que tu nous offres ici ! C'est original, bien écrit, très bien décrit avec ce "nouveau" personnage adorable (comment il fait le bout de chou pour prendre la silhouette pour l'homme invisible, c'est trop fort !).
Et la silhouette qui ne sait plus où elle en est. Tu nous retournes la situation, tu nous montres un autre côté, tu ouvres des portes, des possibilités !
Et alors, tout le passage sur les yeux, les comparaisons, descriptions, ce qu'ils entraînent comme réaction chez la silhouette : c'est très bien pensé et magnifiquement écrit !
Et cette fin ! tu pouvais te contenter de faire s'approcher la silhouette des parents, un mort peut-être, et non, tu nous annonces un autre évênement en la pétrifiant sans raison apparente !
Bref, J'ADORE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et pourquoi donc ne nous donnes-tu pas plus souvent à lire de le prose ? C'est pas toi qui oses te dire mauvaise ?? MAUVAISE ??!! Mon oeil !! ;-)
TROP BIEN!!!!!!!!!!!!
Je ne me sens plus derrière mon ordi, moi ! C'est géniallissime Lyra !!!!!!!!!!!
C'est extra, gigantesque, miraculeux, magnifique , dantesque, superbe, monumental...
Bon, un peu de calme et de concentration, c'est divin ce que tu nous offres ici ! C'est original, bien écrit, très bien décrit avec ce "nouveau" personnage adorable (comment il fait le bout de chou pour prendre la silhouette pour l'homme invisible, c'est trop fort !).
Et la silhouette qui ne sait plus où elle en est. Tu nous retournes la situation, tu nous montres un autre côté, tu ouvres des portes, des possibilités !
Et alors, tout le passage sur les yeux, les comparaisons, descriptions, ce qu'ils entraînent comme réaction chez la silhouette : c'est très bien pensé et magnifiquement écrit !
Et cette fin ! tu pouvais te contenter de faire s'approcher la silhouette des parents, un mort peut-être, et non, tu nous annonces un autre évênement en la pétrifiant sans raison apparente !
Bref, J'ADORE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et pourquoi donc ne nous donnes-tu pas plus souvent à lire de le prose ? C'est pas toi qui oses te dire mauvaise ?? MAUVAISE ??!! Mon oeil !! ;-)
Merci Kicilou, mais très sincérement, je trouve ma prose très fade et maladroite.
Sans fausse-modestie ou quoi que ce soit, j'aime bien écrire en prose, ce n'est pas le problème, mais, je ne sais pas, je trouve ça mauvais.
Sans fausse-modestie ou quoi que ce soit, j'aime bien écrire en prose, ce n'est pas le problème, mais, je ne sais pas, je trouve ça mauvais.
Oufff, me voilà rassuré, j'ai misé sur la bonne jument! Oui, j'ai vraiment bien fait de proposer le duo à 4 mains avec toi Lyra, je ne regrette vraiment pas... Tout bénef pour moi!... Qu'est-ce qu'on va leur faire voir aux autres, là, les sûrs d'eux avec leur arrogance d'anciens grenouilles coassant à tout va... Ca va faire mal!!
Lyra c'est très beau. Ce face à face suréaliste entre une ombre et un garçonnet téméraire est saisissant. Déstabilisée totale la silhouette! Et son cigare clignotant, trop kitch...
Maintenant et de + en + j'aimerais connaître son passé à cet être volatile et trouble. Qu'est-ce qui a fait qu'elle ait cette vie de quasi vampire. Et j'aimerais aussi savoir ce qui va se passer dans un avenir proche évidemment.
Alors que le ou la suivante nous mitonne une suite qui se tienne, bon courage!!!
Merci lyra
Lyra c'est très beau. Ce face à face suréaliste entre une ombre et un garçonnet téméraire est saisissant. Déstabilisée totale la silhouette! Et son cigare clignotant, trop kitch...
Maintenant et de + en + j'aimerais connaître son passé à cet être volatile et trouble. Qu'est-ce qui a fait qu'elle ait cette vie de quasi vampire. Et j'aimerais aussi savoir ce qui va se passer dans un avenir proche évidemment.
Alors que le ou la suivante nous mitonne une suite qui se tienne, bon courage!!!
Merci lyra
Oufff, me voilà rassuré, j'ai misé sur la bonne jument!
Eh bien, voilà un homme qui sait parler aux femmes ;-)!
Bon, je me relis ce nouvel épisode encore une fois tranquillement et je reviens :-).
En un mot, formidable!
J'aime beaucoup tous les passages que Kicilou a déjà signalés (les yeux, l'homme invisible), et aussi l'utilisation que tu fais du cigare - je ne m'attendais vraiment pas à ça!
Bon, pour le négatif, il y a bien quelques petites fautes, c'est vrai. Le passé simple de rire, c'est "elle rit". Et puis, je suis un peu perturbée par l'usage du pronom "lui" dans "s'insinuait en lui" et "logé quelque part en lui": il me semble qu'on parle de la silhouette et donc ce devrait être "elle" (à moins que je n'aie raté quelque chose?). Mais c'est vraiment peu de chose, et ça ne gêne pas la lecture.
Sinon, c'est vraiment très très bien :-). Et tu as même préparé le terrain pour que Sahkti puisse passer à l'action et nous faire un massacre :-))).
J'aime beaucoup tous les passages que Kicilou a déjà signalés (les yeux, l'homme invisible), et aussi l'utilisation que tu fais du cigare - je ne m'attendais vraiment pas à ça!
Bon, pour le négatif, il y a bien quelques petites fautes, c'est vrai. Le passé simple de rire, c'est "elle rit". Et puis, je suis un peu perturbée par l'usage du pronom "lui" dans "s'insinuait en lui" et "logé quelque part en lui": il me semble qu'on parle de la silhouette et donc ce devrait être "elle" (à moins que je n'aie raté quelque chose?). Mais c'est vraiment peu de chose, et ça ne gêne pas la lecture.
Sinon, c'est vraiment très très bien :-). Et tu as même préparé le terrain pour que Sahkti puisse passer à l'action et nous faire un massacre :-))).
Allons bon! Si j'avais utilisé l'expression consacrée avec le mot "cheval" on aurait bien trouvé à me vilipender aussi, alors tant quà faire j'ai préféré mettre les choses à leur place... zut je m'enferre là, ouhh, encore pire avec mes fers aux pieds, aux sabots, mes gros sabots. Ouf, je pars au galop avant de me faire cravacher. Mes excuses Lyra, le ferai plus, henni soit qui mal y pAnse...Oufff, me voilà rassuré, j'ai misé sur la bonne jument!
Eh bien, voilà un homme qui sait parler aux femmes ;-)!
:-)))))).
henni soit qui mal y pAnse...
Ou, comme on dit en Syldave "heï Benek, heï blevek" (je ne suis pas très sûre de l'orthographe, mais pour la phonétique, c'est ça... et les Bruxellois comprendront :-))
Tu sais ce qu'elles te disent les vieilles grenouilles, toutes coassantes qu'elles soient, Mentor.
Et Lyra, jument ? Je n'avais pas vu les choses ainsi.
Trèfle de plaisanterie.
Qu'est-ce que je te dis, Lyra ? Que c'est bon ou la vérité ? La vérité ?
C'est bon.
Ben oui, c'est bien, grande sotte. Qui croit qu'elle ne peut que poèter !
Ca suit bien et ça laisse des portes ouvertes à Sahkti (cela dit, elle, porte ouverte ou pas, elle défonce !). Enfin des portes ouvertes ? plutôt un rail je dirais. Mais bon, ça c'est Sahkti.
Et Lyra, jument ? Je n'avais pas vu les choses ainsi.
Trèfle de plaisanterie.
Qu'est-ce que je te dis, Lyra ? Que c'est bon ou la vérité ? La vérité ?
C'est bon.
Ben oui, c'est bien, grande sotte. Qui croit qu'elle ne peut que poèter !
Ca suit bien et ça laisse des portes ouvertes à Sahkti (cela dit, elle, porte ouverte ou pas, elle défonce !). Enfin des portes ouvertes ? plutôt un rail je dirais. Mais bon, ça c'est Sahkti.
Qu'est-ce que je te dis, Lyra ? Que c'est bon ou la vérité ? La vérité ?
Mon coeur s'est arrêté de battre pendant deux trois secondes ;0))))
Lyra, jument, on m'avait encore jamais appelée comme ça ;0)
Fée tu as raison !!!!
C'est marrant, dans ma tête, c'est un homme, je ne sais pas pourquoi, bref.
Et en me relisant deux trois fois, même trente secondes avant d' avoir posté, be, je retrouvais encore des "il" au milieu des "elle".
J'ai réussi à tous les faire disparaitre, mais les "lui", ça a dû depasser la logique du MM, pour suivre mon intuition qui pense depuis le début que c'est un homme.
Bref, en fait, ce que je veux dire, c'est que je suis désolée, alors soit vous remplacez les "il" par des "elle" soit vous vous dites "ouahh elle a fait exprés pour installer le doute, trop forte !" (ce qui totalement faux ;0))))))
C'est comme vous voulez ;0)
C'est très bien Lyra. Tu te faisais du souci pour rien. J'ai cependant eu l'impression que cela allait en baissant un peu. Cet épisode, très, très bien écrit au début, et plein d'idée (C'est pas mal, le gamin invulnérable) m'a semblé s'affaiblir vers la fin pour terminer sur des toutes dernières lignes qui clochent. (justement les 3 lignes avec ria, avant la bonne fin sur une ouverture) Mais c'est sans doute parce qu'il fallait poster. On sent bien que tu aurais été tout à fait capable de corriger le tir avec un peu plus de temps. Bravo
Lisant le précédent épisode, j'avais pensé "Rosemary's Baby", alors plutôt content, que tu passes outre et que l’enfant ne soit pas un nouveau-né. Sinon, ben tu t’en sort bien Lyra, on te sent moins à l’aise en prose, mais c’est en forgeant que…
Lyra, j'ai pas tout compris (bon, ok, je blague, hein)
Alors?
J'aime bien cette silhouette qui se prend un petit coup de consistance (pas mal pour une silhouette!). Qui, malheur, s'humanise.
On sent que la poésie a besoin de prendre sa place dans ta prose, rien à faire. Et c'est bien, de toute façon.
Bon, les petites fautes, on les mettra sur le compte du stress (avec Sahkti qui t'a mis la pression, hein, la vilaine), les petites maladresses aussi.
Je crois que ton texte aurait pu être plus léger, car j'ai un peu l'impression que tu as voulu trop bien faire (ceci n'est pas une critique négative) et que, du coup, l'ensemble s'en est vu un peu alourdi. Mais je ne vais certainement pas te reprocher ça.
Pour le fond, c'est tout bon, le/la méchant(e) pas si méchant(e). Beaucoup d'évoqué et d'images. La main qui caresse le visage, on n'en finit pas de s'interroger sur cette silhouette à l'allure d'hermaphrodite (ben oui, fallait bien que quelqu'un tranche les gars!).
Bon, la prochaine fois, tu arrêtes de nous embêter avec tes cas de conscience, hein, sinon, je me dirai que t'as encore l'âge de te ramasser une fessée! ;o))
Alors?
J'aime bien cette silhouette qui se prend un petit coup de consistance (pas mal pour une silhouette!). Qui, malheur, s'humanise.
On sent que la poésie a besoin de prendre sa place dans ta prose, rien à faire. Et c'est bien, de toute façon.
Bon, les petites fautes, on les mettra sur le compte du stress (avec Sahkti qui t'a mis la pression, hein, la vilaine), les petites maladresses aussi.
Je crois que ton texte aurait pu être plus léger, car j'ai un peu l'impression que tu as voulu trop bien faire (ceci n'est pas une critique négative) et que, du coup, l'ensemble s'en est vu un peu alourdi. Mais je ne vais certainement pas te reprocher ça.
Pour le fond, c'est tout bon, le/la méchant(e) pas si méchant(e). Beaucoup d'évoqué et d'images. La main qui caresse le visage, on n'en finit pas de s'interroger sur cette silhouette à l'allure d'hermaphrodite (ben oui, fallait bien que quelqu'un tranche les gars!).
Bon, la prochaine fois, tu arrêtes de nous embêter avec tes cas de conscience, hein, sinon, je me dirai que t'as encore l'âge de te ramasser une fessée! ;o))
Bon... Je ne me sens ni déçue ni emballée en fait. Difficile à expliquer, c'est par moments trop travaillé et à d'autres un peu bricolé, comme le besoin de vouloir en faire trop. Je crois vraiment que tu devrais arrêter, Lyra, avec tes "je ne suis pas bonne" ou "je vais tout gâcher". D'abord parce que personne n'y croit et ensuite parce que ça te met une pression qui se ressent dans ton texte. Tu veux faire trop bien et ça casse le charme de la spontanéité, j'aime moins ce texte que d'autres choses que tu as pu écrire.
Sinon, il y a de belles idées, mais pas de portes ouvertes comme dit Tistou qui me semble décidément très attentif à ma personne...
Je vois quand je pourrai écrire la suite, je m'étais programmée pour hier soir. Sans doute demain soir tard.
Sinon, il y a de belles idées, mais pas de portes ouvertes comme dit Tistou qui me semble décidément très attentif à ma personne...
Je vois quand je pourrai écrire la suite, je m'étais programmée pour hier soir. Sans doute demain soir tard.
J'ai beaucoup aimé Lyra ! C'est tout à fait dans le ton, y compris concernant le style qui ressemble assez à certains de tes prédecesseurs. Je pense aussi que tu as du talent pour la prose, j'ai trouvé ça bien écrit. Peut-être comme le disent certains tu ne t'es pas laissée aller à ton style "naturel" dans le souci de rester cohérente avec le début, ce qui est à ton honneur.
Une remarque : J'aime beaucoup ces mouvements d'oscillation du spectre, ça c'est vraiment bien rendu, et même très riche au niveau narratif. Les petites oscillations des yeux, du cigare, l'oscillation de ses sentiments et l'oscillation de l'action, tout ça entremêlé.
Je commence à stresser car je sens que je vais saccager cette jolie histoire avec mon style pataud, surtout après ce que va nous inventer Sahkti et la brillance avec laquelle elle ne va pas manquer de nous le narrer. Je promets néanmoins de faire de mon mieux ...
A titre personnel je crois que je prendrais plaisir à lire une de tes prochaines productions en prose.
Dernier message pour Sahkti : Je ne pourrai pas écrire demain, ça sera au plus tôt dimanche dans l'après-midi ou dans la soirée. Rien ne presse !
Une remarque : J'aime beaucoup ces mouvements d'oscillation du spectre, ça c'est vraiment bien rendu, et même très riche au niveau narratif. Les petites oscillations des yeux, du cigare, l'oscillation de ses sentiments et l'oscillation de l'action, tout ça entremêlé.
Je commence à stresser car je sens que je vais saccager cette jolie histoire avec mon style pataud, surtout après ce que va nous inventer Sahkti et la brillance avec laquelle elle ne va pas manquer de nous le narrer. Je promets néanmoins de faire de mon mieux ...
A titre personnel je crois que je prendrais plaisir à lire une de tes prochaines productions en prose.
Dernier message pour Sahkti : Je ne pourrai pas écrire demain, ça sera au plus tôt dimanche dans l'après-midi ou dans la soirée. Rien ne presse !
c'est superbe tite lyra, aussi bien dans la forme que dans le fond. Tu développes l'intrigue avec grace. Tu as donné une âme à cette silhouette. Tes mots touchent, tes phrases transportent... J'ai pris beaucoup de plaisir à te lire. Et, comme je suis un peu ton thénardier de père, je te dis, t'ordonnes; continue!
écris encore beaucoup de textes comme celui-ci, s'il te plaît :)
écris encore beaucoup de textes comme celui-ci, s'il te plaît :)
"Sinon, il y a de belles idées, mais pas de portes ouvertes comme dit Tistou qui me semble décidément très attentif à ma personne..."
Littéralement j'ai dit, Sahkti, un rail. Je ne te comparerais pas cela dit à une loco. Encore que ...?
Je suis attentif à tout le monde Sahkti. Et à toi en particulier.
Littéralement j'ai dit, Sahkti, un rail. Je ne te comparerais pas cela dit à une loco. Encore que ...?
Je suis attentif à tout le monde Sahkti. Et à toi en particulier.
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre