Ce qui apparaît et ce qui disparaît
Ce qui s'ouvre et ce qui se ferme
Ce qui fleurit et ce qui se fane
Ce qui éclôt et ce qui pond
Ce qui s'allume et ce qui s'éteint
Ce qui vient et ce qui part
Ce qui naît et ce qui meurt
Ce qui apparaît est ce qui disparaît
Ce qui s'ouvre est ce qui se ferme
Ce qui fleurit est ce qui se fane
Ce qui éclôt est ce qui pond
Ce qui s'allume est ce qui s'éteint
Ce qui vient est ce qui part
Ce qui naît est ce qui meurt
Ce qui s'ouvre et ce qui se ferme
Ce qui fleurit et ce qui se fane
Ce qui éclôt et ce qui pond
Ce qui s'allume et ce qui s'éteint
Ce qui vient et ce qui part
Ce qui naît et ce qui meurt
Ce qui apparaît est ce qui disparaît
Ce qui s'ouvre est ce qui se ferme
Ce qui fleurit est ce qui se fane
Ce qui éclôt est ce qui pond
Ce qui s'allume est ce qui s'éteint
Ce qui vient est ce qui part
Ce qui naît est ce qui meurt
Etonnant !!!!
Je ne voyais pas trop l'interêt de la première strophe, et puis j'ai été agréablement surprise par la deuxième :0)
Très intelligement utilisé, ce double emploi de est/et.
Original, j'ai bien aimé !
Je ne voyais pas trop l'interêt de la première strophe, et puis j'ai été agréablement surprise par la deuxième :0)
Très intelligement utilisé, ce double emploi de est/et.
Original, j'ai bien aimé !
Bien aimé. Idée très intéressante et qui apporte une ouverture.
Et si tu l'avais bâti en symétrie: le 1er vers de la 2ème strophe = Ce qui naît est ce qui meurt
Le 2ème = Ce qui vient est ce qui part
3ème = Ce qui s'allume est ce qui s'éteint
etc. ?
Et si tu l'avais bâti en symétrie: le 1er vers de la 2ème strophe = Ce qui naît est ce qui meurt
Le 2ème = Ce qui vient est ce qui part
3ème = Ce qui s'allume est ce qui s'éteint
etc. ?
Bien aimé. Idée très intéressante et qui apporte une ouverture.
Et si tu l'avais bâti en symétrie: le 1er vers de la 2ème strophe = Ce qui naît est ce qui meurt
Le 2ème = Ce qui vient est ce qui part
3ème = Ce qui s'allume est ce qui s'éteint
etc. ?
J'y ai pensé, Sibylline. Et puis, je me suis dit que ça ferait "littéraire", et ce n'est pas vraiment le but.
Je songe d'ailleurs à d'autres couples comme :
"Ce qui jouit et ce qui souffre
Ce qui jouit est ce qui souffre"...
Tout cela dans l'esprit du San Do Kai, si tu vois ce que je veux dire. Amitiés à ta sangha.
Bien vu Lucien. Des énoncés qui prêtent à réflexions.
Cependant cette forme poétique me laisse toujours un peu perplexe qui fait appel au cerveau plus qu'aux sens...
Ça me paraît toujours un peu sec.
Cependant cette forme poétique me laisse toujours un peu perplexe qui fait appel au cerveau plus qu'aux sens...
Ça me paraît toujours un peu sec.
Bien vu Lucien. Des énoncés qui prêtent à réflexions.
Cependant cette forme poétique me laisse toujours un peu perplexe qui fait appel au cerveau plus qu'aux sens...
Ça me paraît toujours un peu sec.
Mais est-ce de la poésie ? Franchement, je ne sais pas. Le but est la bascule du "et" au "est", la surprise quand on se dit : "Eh oui, on croit que toutes ces paires s'opposent, et puis, au fond, pas vraiment..." Ce n'est pas de la poésie au sens occidental. De nouveau, nous opposons poésie et philosophie, cerveau et sens, alors que nous pourrions dépasser ces contradictions.
Oui, tu as raison Lucien. Mais j'aime bien les mélanges. Je dissocie rarement. J'aime ce qui fait un tout, un plein avec bien sur une déclinaison d'aspects et de nuances. J'aime la luxuriance, la diversité. Le fourmillement me fascine, la complexité m'enchante.
Un peu sec ? D'après Kilis . Tiens, je n'aurais pas dit ça ! J'ai d'abord été pris par la cadence du poème.
Par contre, je n'ai pas tellement été accroché par le texte, sans pouvoir bien expliquer pourquoi ! Un côté "raisonnement" peut-être qui surprend un peu.
Ou alors, c'est le côté "original" qui m'a gêné. Il faut dire que je suis très vieux jeu, hein Lucien !
Par contre, je n'ai pas tellement été accroché par le texte, sans pouvoir bien expliquer pourquoi ! Un côté "raisonnement" peut-être qui surprend un peu.
Ou alors, c'est le côté "original" qui m'a gêné. Il faut dire que je suis très vieux jeu, hein Lucien !
Ce qui vit est ce qui meurt
Inévitablement
(Cette osmose probablement vécue... Je te comprends Lucien)
Inévitablement
(Cette osmose probablement vécue... Je te comprends Lucien)
Cependant cette forme poétique me laisse toujours un peu perplexe qui fait appel au cerveau plus qu'aux sens...
Ça me paraît toujours un peu sec.
Ta remarque est intéressante à plus d'un point de vue ! Connaissant Lucien et sachant dans quelles circonstances ce poème a été écrit, je crois que tous ses sens étaient en éveil face à la nature, mais "surpris" par cette abondance, il n'a pu que conclure... Je ne sais même pas si c'est son esprit qui a fonctionné : je crois qu'il n'a absolument pas réfléchi et qu'il a utilisé "automatiquement" une technique connue. Bien entendu, ce que j'avance n'est qu'hypothèse...
idem, j'ai trouvé cela intéressant à exploiter, original
joli
joli
Cependant cette forme poétique me laisse toujours un peu perplexe qui fait appel au cerveau plus qu'aux sens...
Ça me paraît toujours un peu sec.
Ta remarque est intéressante à plus d'un point de vue ! Connaissant Lucien et sachant dans quelles circonstances ce poème a été écrit, je crois que tous ses sens étaient en éveil face à la nature, mais "surpris" par cette abondance, il n'a pu que conclure... Je ne sais même pas si c'est son esprit qui a fonctionné : je crois qu'il n'a absolument pas réfléchi et qu'il a utilisé "automatiquement" une technique connue. Bien entendu, ce que j'avance n'est qu'hypothèse...
Il y a beaucoup de vrai dans ce que tu dis, Mopp. Le premier vers du texte a plongé sur moi hier lors d'une course en forêt : je me suis dit que les jacinthes sauvages avaient déjà presque disparu au profit du vert triomphant qui va cacher tout le reste jusqu'à l'automne. Mais que les jacinthes étaient encore là, bien vivantes, même si leur vert efface à présent leur bleu momentané, que les jacinthes participaient à cette apparition / disparition, que ce qui apparaît EST ce qui disparaît; puis sont venus les autres couples. Rentré chez moi je les ai notés mais pourrais en ajouter d'autres. J'avais à l'esprit la bascule du ET au EST. Le passage de la différenciation à l'assimilation, dans l'esprit d'un texte de base du Zen : San Do Kai "l'essence et les phénomènes s'interpénètrent". San, la thèse (opposition, différences, phénomènes...) et Do, l'antithèse (harmonie, unicité, essence universelle...) doivent se fondre en Kai, la synthèse plus vaste que la simple synthèse dialectique, dans un dépassement de toutes les tensions factices qui nous ramène à l'unité originelle de notre vraie nature.
En ce sens, le "ET" est déjà "EST" : il y a, en chaque être, "Ce qui naît et ce qui meurt, ce qui s'allume et ce qui s'éteint..."
Oui, tu as raison Lucien. Mais j'aime bien les mélanges. Je dissocie rarement. J'aime ce qui fait un tout, un plein avec bien sur une déclinaison d'aspects et de nuances. J'aime la luxuriance, la diversité. Le fourmillement me fascine, la complexité m'enchante.
Vive l'humanité métisse, Kilis!
Ce qui tende à montrer (non à prouver) que tout est dans tout..., le Tout ?
De la poésie philosophique ! J'aime beaucoup la façon jolie et légère d'exprimer l'idée profonde. Très très bonne idée.
Comme tu le suggères, je pense que ça mériterait (si tu en as envie) d'être enrichi de quelques "couples" ! Peut-être des couples qui ne symbolisent pas forcément un début / fin comme allumer / éteindre, mais d'autres couples comme éclôt / pond (que je trouve très fort).
Comme tu le suggères, je pense que ça mériterait (si tu en as envie) d'être enrichi de quelques "couples" ! Peut-être des couples qui ne symbolisent pas forcément un début / fin comme allumer / éteindre, mais d'autres couples comme éclôt / pond (que je trouve très fort).
ce texte donne en effet à méditer et c'est en cela qu'il est à mon avis, intéressant... en effet, il ne me touche pas réellement par le rythme ou les sonorités.
Ceux qui apparaissent et ceux qui disparaissent
Ceux qui se la ferment et ceux qui se l'ouvrent
.......................
Je n'aime pas du tout ce genre de textes. Question de goût.
Ceux qui se la ferment et ceux qui se l'ouvrent
.......................
Je n'aime pas du tout ce genre de textes. Question de goût.
Ceux qui apparaissent et ceux qui disparaissent
Ceux qui se la ferment et ceux qui se l'ouvrent
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Je n'aime pas du tout ce genre de textes. Question de goût.
Ben oui, si tu n'as déjà pas vu que cela ne fonctionne pas avec "ceux", c'est que tu es passé bien, bien à côté. Tant pis, comme tu dis, les goûts...
;-)
Ceux qui apparaissent et ceux qui disparaissent
Ceux qui se la ferment et ceux qui se l'ouvrent
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Je n'aime pas du tout ce genre de textes. Question de goût.
Bonjour, sois le bienvenu... Je ne vois pas ce que tu aimes puisque tu n'as pas encore mis une seule critique ; peux-tu nous informer ? Bien entendu, c'est ton droit de ne pas aimer ce genre de texte.
Ceux qui apparaissent et ceux qui disparaissent
Ceux qui se la ferment et ceux qui se l'ouvrent
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Je n'aime pas du tout ce genre de textes. Question de goût.
Ben oui, si tu n'as déjà pas vu que cela ne fonctionne pas avec "ceux", c'est que tu es passé bien, bien à côté. Tant pis, comme tu dis, les goûts...
;-)
Oui! tu n'as rien vu passer ...
Que du feu!!!
Ce texte est étonnamment primaire.
Le forum a bien évolué depuis ma disparition.
Il est devenu plus démocratique et je m'en réjouis
Fini la maffia qui régnait en juge et je m'en réjouis
Un seul tabou n'a pas été abattu depuis : la complaisance.
Cessez de vous jeter des fleurs et soyez plus virulents et ça ira mieux.
Je suis Ludico, alias Saint Cerf, Amouragan, Leonard, etc....
Je suis le remue-merde, le cacatouille.
Adieu encore une fois et j'espère que certains me rendront hommage.
LUDICO.
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