Ce texte est de Perrine (11 ans), ma nièce, qui prend plaisir à écrire des contes. Si vous voulez bien donner votre avis ...
L’apparition du diable. De Perrine.
Il était une fois un père qui était très méchant avec son fils. Le fils ne devait pas parler et si un mot sortait de sa bouche, le père sortait un martinet et le frappait dans le dos.
Un jour, le fils qui se nommait Pierre et qui avait quinze ans prit la fuite sans aucun bagage .
Sur son chemin, il rencontra une licorne qui était de couleur blanche. Pierre connaissait la formule. Il fallait s’incliner devant elle et si la licorne baissait la tête, on pouvait monter sur elle.
Pierre le fit et la licorne baissa la tête. Le garçon monta sur celle-ci.
Désormais la licorne appartenait à Pierre. Il la nomma « Perle ».
Le garçon alla au village le plus proche. Il vola un gros morceau de viande pour lui et de l’orge pour sa licorne.
Un matin, il alla au marché de ce village et vit une jeune fille de son âge. Il la trouva très belle et lui adressa la parole :
- Bonjour, qui ètes-vous ? demanda Pierre.
- Je ne parle pas aux étrangers, fit la jeune fille.
Et elle partit.
Pierre, curieux, voulait savoir où elle partait et il la suivit accompagné de Perle.
Il arriva devant un palais d’or magnifique, il était bouche-bée ! ! !
La jeune fille entra et c’est là que Pierre comprit que c’était la princesse du palais.
Trois mois plus tard, Pierre se décida d’entrer dans le palais.
Il entra et vit la princesse dans sa chambre.
- Mademoiselle la Princesse ?
- Oui, qui ètes-vous ? demanda la jeune fille.
- Le jeune homme du marché.
- Que me voulez-vous ?
- Je voudrais vous épouser, avoua Pierre.
- Pour cela il faut accomplir une épreuve, ordonnée par mon père.
- Très bien, je l’accomplirai.
Et Pierre alla chercher le Roi.
- Monsieur le Roi, dit Pierre, je veux épouser votre fille.
- Ah oui ! Et bien pour cela il faudra accomplir une épreuve, proposa le Roi.
- J’accepte, dit Pierre sans hésiter.
- Il vous faudra vous battre contre le chevalier le plus fort du palais, ordonna le Roi.
- Très bien, fit Pierre.
En fin d’après-midi, le combat commença.
Pierre lutta plusieurs fois et devenait de plus en plus faible. Mais quelques instants après, il pointa son épée dans la poitrine du chevalier et l’enfonça dedans.
Pierre avait gagné. Le Roi l’applaudit mais ne voulait pas donner sa fille en mariage, alors il lui donna une autre épreuve.
- Je doute de ton courage, pour cela je vais te donner une nouvelle épreuve. Ramène-moi une peau de dragon et si tu réussis, tu auras de grands pouvoirs. Je te donne un mois.
Un mois était passé et Pierre n’avait pas de peau de dragon, alors il prit la peau d’un lézard.
Pierre arriva au palais, et la jeune princesse était mariée à un jeune homme riche. Pierre, fou de rage, alla parler au Roi :
- Monsieur le Roi, vous m’avez oublié ?
- Je ne vous ai pas oublié, je ne voulais pas que vous vous mariez avec ma fille.
- Je me vengerai monsieur le Roi. Au revoir.
Pierre avait désormais trente ans et il était devenu un pilleur et un fou. Il n’avait rien à manger, alors il mangea sa licorne.
Un jour, tellement qu’il était méchant, il était devenu le DIABLE. Désormais il avait de grands pouvoirs. Quand il avait quinze ans, Pierre avait dit au Roi qu’il se vengerait, alors il lui lança un sort et le Roi mourut.
Le Diable (qui était maintenant Pierre) se vengea également de son père qui l’avait fouetté, et il le tua.
L’apparition du diable. De Perrine.
Il était une fois un père qui était très méchant avec son fils. Le fils ne devait pas parler et si un mot sortait de sa bouche, le père sortait un martinet et le frappait dans le dos.
Un jour, le fils qui se nommait Pierre et qui avait quinze ans prit la fuite sans aucun bagage .
Sur son chemin, il rencontra une licorne qui était de couleur blanche. Pierre connaissait la formule. Il fallait s’incliner devant elle et si la licorne baissait la tête, on pouvait monter sur elle.
Pierre le fit et la licorne baissa la tête. Le garçon monta sur celle-ci.
Désormais la licorne appartenait à Pierre. Il la nomma « Perle ».
Le garçon alla au village le plus proche. Il vola un gros morceau de viande pour lui et de l’orge pour sa licorne.
Un matin, il alla au marché de ce village et vit une jeune fille de son âge. Il la trouva très belle et lui adressa la parole :
- Bonjour, qui ètes-vous ? demanda Pierre.
- Je ne parle pas aux étrangers, fit la jeune fille.
Et elle partit.
Pierre, curieux, voulait savoir où elle partait et il la suivit accompagné de Perle.
Il arriva devant un palais d’or magnifique, il était bouche-bée ! ! !
La jeune fille entra et c’est là que Pierre comprit que c’était la princesse du palais.
Trois mois plus tard, Pierre se décida d’entrer dans le palais.
Il entra et vit la princesse dans sa chambre.
- Mademoiselle la Princesse ?
- Oui, qui ètes-vous ? demanda la jeune fille.
- Le jeune homme du marché.
- Que me voulez-vous ?
- Je voudrais vous épouser, avoua Pierre.
- Pour cela il faut accomplir une épreuve, ordonnée par mon père.
- Très bien, je l’accomplirai.
Et Pierre alla chercher le Roi.
- Monsieur le Roi, dit Pierre, je veux épouser votre fille.
- Ah oui ! Et bien pour cela il faudra accomplir une épreuve, proposa le Roi.
- J’accepte, dit Pierre sans hésiter.
- Il vous faudra vous battre contre le chevalier le plus fort du palais, ordonna le Roi.
- Très bien, fit Pierre.
En fin d’après-midi, le combat commença.
Pierre lutta plusieurs fois et devenait de plus en plus faible. Mais quelques instants après, il pointa son épée dans la poitrine du chevalier et l’enfonça dedans.
Pierre avait gagné. Le Roi l’applaudit mais ne voulait pas donner sa fille en mariage, alors il lui donna une autre épreuve.
- Je doute de ton courage, pour cela je vais te donner une nouvelle épreuve. Ramène-moi une peau de dragon et si tu réussis, tu auras de grands pouvoirs. Je te donne un mois.
Un mois était passé et Pierre n’avait pas de peau de dragon, alors il prit la peau d’un lézard.
Pierre arriva au palais, et la jeune princesse était mariée à un jeune homme riche. Pierre, fou de rage, alla parler au Roi :
- Monsieur le Roi, vous m’avez oublié ?
- Je ne vous ai pas oublié, je ne voulais pas que vous vous mariez avec ma fille.
- Je me vengerai monsieur le Roi. Au revoir.
Pierre avait désormais trente ans et il était devenu un pilleur et un fou. Il n’avait rien à manger, alors il mangea sa licorne.
Un jour, tellement qu’il était méchant, il était devenu le DIABLE. Désormais il avait de grands pouvoirs. Quand il avait quinze ans, Pierre avait dit au Roi qu’il se vengerait, alors il lui lança un sort et le Roi mourut.
Le Diable (qui était maintenant Pierre) se vengea également de son père qui l’avait fouetté, et il le tua.
Un très joli conte, Perrine.
Tu écris bien et facilement.
Et ton histoire à du sens.
J’ai beaucoup apprécié la fin qui me semble si juste tant il est vrai que l’on puisse se transformer en diable par vengeance ou par dépit.
Bravo !
Tu écris bien et facilement.
Et ton histoire à du sens.
J’ai beaucoup apprécié la fin qui me semble si juste tant il est vrai que l’on puisse se transformer en diable par vengeance ou par dépit.
Bravo !
bravo, ton style s'affirme Tistou :-)))
ok mauvaise vanne, je l'avoue...
Perrine,
je suis vraiment très impressionné... bravo.
Tes mots sont bien choisis, tes phrases élégantes. Sont réunis dans ton conte tous les éléments qui, ensemble, créent une bonne histoire... et ton histoire est belle. On retrouve beaucoup de récits féeriques, un peu de Harry Potter (la licorne qui incline la tête pour inviter Pierre) et tout cela m'enchante. Continue Perrine. Et demande à ton oncle de te trouver les "histoires comme ça" de Rudyard Kipling. Comme pour Pierre qui devient diable, tu pourras découvrir les origines de la trompe de l'éléphant, des taches du léopard, de...
Enfin lis-le et écris toujours. Bravo et merci pour ton conte.
ok mauvaise vanne, je l'avoue...
Perrine,
je suis vraiment très impressionné... bravo.
Tes mots sont bien choisis, tes phrases élégantes. Sont réunis dans ton conte tous les éléments qui, ensemble, créent une bonne histoire... et ton histoire est belle. On retrouve beaucoup de récits féeriques, un peu de Harry Potter (la licorne qui incline la tête pour inviter Pierre) et tout cela m'enchante. Continue Perrine. Et demande à ton oncle de te trouver les "histoires comme ça" de Rudyard Kipling. Comme pour Pierre qui devient diable, tu pourras découvrir les origines de la trompe de l'éléphant, des taches du léopard, de...
Enfin lis-le et écris toujours. Bravo et merci pour ton conte.
C'est un court cours sur la fraîcheur d'écrire. Sur celle qui ne devrait jamais nous quitter, et une bien belle histoire, avec un méchant/gentil et tout et tout… et une licorne, si jolie que, lorsque tu la prends dans tes bras ; tu t'empales. Un conte qui ressemble furieusement à la vie, Perrine, c’est au point !
Bon, voyons voir si j’en ferai autant ? Un petit garçon, une licorne, le diable… mhfff… chiche ??????!!!!
Bon, voyons voir si j’en ferai autant ? Un petit garçon, une licorne, le diable… mhfff… chiche ??????!!!!
Ca me rappelle un tas de choses, ça. L'amour des contes, l'amour du rêve et de la magie. Bravo Perrine, tu as trouvé les bons ingrédients pour écrire un joli texte, plein de fraîcheur et d'imagination!
Perrine a été très impressionnée de la rapidité de vos réactions et vraiment merci pour elle.
Je lui ai promis de lui envoyer tout ce qui lui viendrait comme réponses. S'il y en a d'autres, ne vous gênez pas.
Quant à ton : "chiche ??????!!!!" Yali, ça tombe bien, je lui ai déja dit que, te connaissant, tu allais faire un quelque chose dérivé de sa trame. Ca tombe bien, non?
Je lui ai promis de lui envoyer tout ce qui lui viendrait comme réponses. S'il y en a d'autres, ne vous gênez pas.
Quant à ton : "chiche ??????!!!!" Yali, ça tombe bien, je lui ai déja dit que, te connaissant, tu allais faire un quelque chose dérivé de sa trame. Ca tombe bien, non?
Le meilleur texte (à mon goût) que j'ai lu sur CL... Frais, raffraîchissant, simple, essentiel, je suis impressionné par la maîtrise d'une fillette de cet âge... Une grande carrière s'ouvre à elle si elle continue... Quelle avance sur nous ! Quelles prédispositions ! Je suis soufflé...
Ce que j'adore : c'est le fait qu'à la fin il se venge aussi de son père qui le battait... dans le dos !!!
Big Up !!!
Ce que j'adore : c'est le fait qu'à la fin il se venge aussi de son père qui le battait... dans le dos !!!
Big Up !!!
Perrinne lira les réactions? Dans ce cas ajoutons une pierre à ce petit édifice: chouette conte, bien mené, sans écueils, bien écrit, imaginatif dans sa simplicité. Je trouve qu'il est un tout petit peu trop "résumé", il y a quelques raccourcis dans certaines phrases, mais cela se voulait court, ça l'est. Oui, parfois dans la vie on aimerait presque pouvoir se transformer comme ça pour régler quelques comptes, mais un instant seulement, hein, faut pas pousser! Joli conte Perrinne, merci!
Avec un peu d'entraînement et quelques exercices supplémentaires, l'écriture de Perrine sera au point. On sent déjà qu'il y a une bonne base, quelques idées et puis surtout, cette manière de débuter un conte en apparence classique, voire banal, et de retourner la situation d'une manière cruelle (vous vous souvenez de la fin de Dogville? Ces comportement défiant toute morale que le spectateur ne pouvait s'empêcher d'approuver!).
Comme Killgrieg, j'ai pensé à Harry Potter en découvrant la présence de la licorne. Il y a beaucoup d'imaginaire derrière tout ça, c'est frais et plein de rêves avec une certaine gravité qui perce à travers les lignes.
Comme Killgrieg, j'ai pensé à Harry Potter en découvrant la présence de la licorne. Il y a beaucoup d'imaginaire derrière tout ça, c'est frais et plein de rêves avec une certaine gravité qui perce à travers les lignes.
Joli conte, agréable ! Continue sur cette voie, Perrine, tu as déjà bien du talent !
J'y mettrai ma petite critique demain (ou aujourd'hui pour vous).
C’est impressionnant.
L’écriture est impeccable, extrêmement classique : rien de trop mais tout ce qu’il faut, donc beaucoup de maîtrise.
Sur le plan des idées, j’avoue ne pas être capable de suivre les autres critiqueurs dans les parallèles qu’ils font, vu que ma culture en la matière est nulle. Mais j’ai tout de même une remarque négative Perrine ! (Ne t’inquiète pas ! Ce sont les meilleures…celles qui montrent que tout ce qui est dit en positif, ce n’est pas du bidon). Voici.
Il me semble que la licorne n’apporte rien à la progression du récit. Pierre aurait trouvé un âne que ce serait la même chose. La licorne n’est donc là que pour « faire comme dans les contes » ce qui donne une touche un peu conventionnelle. Cela dit, c’est vrai que le genre veut ça et qu’un conte hors de toute convention, ce n’est plus tout à fait un conte sans doute. N’empêche, celle-là paraît un peu inutile.
Ah ! Si toutes les jolies jeunes filles qui entrent dans un palais étaient les princesses du lieu, le monde serait tout de suite plus simple. Tu vois : c’est encore une convention propre aux contes, mais elle n’est pas du tout gênante, parce qu’au lieu d’ajouter quelque chose d’inutile au récit, elle l’allège en s’éloignant du réalisme (dans la vie réelle, en effet, il aurait fallu vérifier tout d’abord que la jeune fille n’était pas une des 48 femmes de chambres, une des 13 cuisinières ou une des secrétaires particulières du palais !).
Perrine, tu es une princesse de l’écriture et un petit diable de la fiction. On attend ta prochaine œuvre.
Ce que j’ai préféré, c’est l’histoire de Pierre qui revient au palais avec une peau de lézard : il a le sens du l’humour le jeune homme.
Et toi aussi forcément.
L’écriture est impeccable, extrêmement classique : rien de trop mais tout ce qu’il faut, donc beaucoup de maîtrise.
Sur le plan des idées, j’avoue ne pas être capable de suivre les autres critiqueurs dans les parallèles qu’ils font, vu que ma culture en la matière est nulle. Mais j’ai tout de même une remarque négative Perrine ! (Ne t’inquiète pas ! Ce sont les meilleures…celles qui montrent que tout ce qui est dit en positif, ce n’est pas du bidon). Voici.
Il me semble que la licorne n’apporte rien à la progression du récit. Pierre aurait trouvé un âne que ce serait la même chose. La licorne n’est donc là que pour « faire comme dans les contes » ce qui donne une touche un peu conventionnelle. Cela dit, c’est vrai que le genre veut ça et qu’un conte hors de toute convention, ce n’est plus tout à fait un conte sans doute. N’empêche, celle-là paraît un peu inutile.
Ah ! Si toutes les jolies jeunes filles qui entrent dans un palais étaient les princesses du lieu, le monde serait tout de suite plus simple. Tu vois : c’est encore une convention propre aux contes, mais elle n’est pas du tout gênante, parce qu’au lieu d’ajouter quelque chose d’inutile au récit, elle l’allège en s’éloignant du réalisme (dans la vie réelle, en effet, il aurait fallu vérifier tout d’abord que la jeune fille n’était pas une des 48 femmes de chambres, une des 13 cuisinières ou une des secrétaires particulières du palais !).
Perrine, tu es une princesse de l’écriture et un petit diable de la fiction. On attend ta prochaine œuvre.
Ce que j’ai préféré, c’est l’histoire de Pierre qui revient au palais avec une peau de lézard : il a le sens du l’humour le jeune homme.
Et toi aussi forcément.
Oui, tu commences très bien Perrine, et si tu continues à écrire, je te dis pas dans quelques années, on aura plus qu'à aller se rhabiller ;0)))
J'ai bien aimé, il y'a une bonne part d'imagination (Bonne idée la peau de lézard, ainsi que la vengeance finale).
C'est un conte bien construit, manichéen, un vrai conte quoi.
Intéressant aussi l'évolution de Pierre, qui commence par s'incliner devant la licorne, puis fini par la manger, tu as pensé à tout, du début à la fin, tu reprends les données du départ, et tu t'en re-sers pour montrer la cruauté du jeune garçon.
C'est bien joué.
On attend d'autres textes :0)
Et au fait, ça ferait un bon excercice de devoir ecrire un conte :0)
J'ai bien aimé, il y'a une bonne part d'imagination (Bonne idée la peau de lézard, ainsi que la vengeance finale).
C'est un conte bien construit, manichéen, un vrai conte quoi.
Intéressant aussi l'évolution de Pierre, qui commence par s'incliner devant la licorne, puis fini par la manger, tu as pensé à tout, du début à la fin, tu reprends les données du départ, et tu t'en re-sers pour montrer la cruauté du jeune garçon.
C'est bien joué.
On attend d'autres textes :0)
Et au fait, ça ferait un bon excercice de devoir ecrire un conte :0)
Lyra, je ne peux m'empêcher de te contredire pour souligner un peu plus ce qui se cache dans le texte de Perrine.
Je trouve pas que ce conte soit tellement "manichéen". Oui, les méchants sont punis, mais par un personnage qui le devient lui-même. Bolcho a bien souligné les aspects "conventionnels" ce qui permet de faire ressortir ce qui ne l'est pas: dans un conte, on s'attend toujours à une fin rimant avec "il se marièrent et eurent beaucoup d'enfants"... Mais ici, revirement total, notre "héros" est envahi par le désir de vengeance et devient le "diable", sans espoir de rémission. Et je trouve ce point très fort.
Je trouve pas que ce conte soit tellement "manichéen". Oui, les méchants sont punis, mais par un personnage qui le devient lui-même. Bolcho a bien souligné les aspects "conventionnels" ce qui permet de faire ressortir ce qui ne l'est pas: dans un conte, on s'attend toujours à une fin rimant avec "il se marièrent et eurent beaucoup d'enfants"... Mais ici, revirement total, notre "héros" est envahi par le désir de vengeance et devient le "diable", sans espoir de rémission. Et je trouve ce point très fort.
Oui, je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça, c'est complétement idiot.
C'est tout sauf manichéen en réalité, tu fais bien de le dire Blue, c'était ma plus belle co...rie de la journée ;0)
C'est tout sauf manichéen en réalité, tu fais bien de le dire Blue, c'était ma plus belle co...rie de la journée ;0)
Tistou,
J'ai lu le texte de ta nièce avec plaisir. Il a soutenu mon intérêt jusqu'à la fin. Ce qui m'étonne un peu, c'est la violence de la fin. Pierre qui mange sa licorne !!! Et la vengeance sanglante qu'il exerce. C'est plutôt raide... Enfin, je dois dire que c'est très agréable à lire malgré tout. Il faut l'encourager à continuer car elle a un talent certain qui ira en s'améliorant.
Ceci dit, j'espère qu'elle continuera à écrire car à 11 ans, c'est merveilleux d'avoir le goût de l'écriture et de laisser aller son imagination au gré des pages. C'est très libérateur. C'est un beau cadeau que la vie lui fait.
J'ai lu le texte de ta nièce avec plaisir. Il a soutenu mon intérêt jusqu'à la fin. Ce qui m'étonne un peu, c'est la violence de la fin. Pierre qui mange sa licorne !!! Et la vengeance sanglante qu'il exerce. C'est plutôt raide... Enfin, je dois dire que c'est très agréable à lire malgré tout. Il faut l'encourager à continuer car elle a un talent certain qui ira en s'améliorant.
Ceci dit, j'espère qu'elle continuera à écrire car à 11 ans, c'est merveilleux d'avoir le goût de l'écriture et de laisser aller son imagination au gré des pages. C'est très libérateur. C'est un beau cadeau que la vie lui fait.
bravo Perrinne, tu écris déjà très bien. J'aurais aimé écrire aussi bien à ton âge. Surtout continue à te faire plaisir en écrivant et continue de passer tes textes à ton oncle pour que l'on partage ton plaisir.
vérifie tout de même qu'il ne te les pique pas pour les poster en faisant croire que c'est lui qui les a écrit ;-)
Perso, ce qui m'a le plus frappé, c'est la lucidité que l'on sent déjà chez toi : des gens malhonnètes, la société qui transforme parfois les gentils en mauvaises personnes ...
Et pour rebondir sur ce qui disait Yali, je pense aussi que ça pourrait nous fournir le sujet du prochain exercice : un conte avec telle ou telle contrainte (licorne, luciole ....) Et Perrinne qui aime écrire des contes pourrait participer ....
vérifie tout de même qu'il ne te les pique pas pour les poster en faisant croire que c'est lui qui les a écrit ;-)
Perso, ce qui m'a le plus frappé, c'est la lucidité que l'on sent déjà chez toi : des gens malhonnètes, la société qui transforme parfois les gentils en mauvaises personnes ...
Et pour rebondir sur ce qui disait Yali, je pense aussi que ça pourrait nous fournir le sujet du prochain exercice : un conte avec telle ou telle contrainte (licorne, luciole ....) Et Perrinne qui aime écrire des contes pourrait participer ....
Très jolie, vraiment. Tout y est, les personnages, l'intrigue, l'amour, la haine. On se laisse porter par l'histoire, on arrive presque à entendre la voix de cette petite jeune fille de 11 ans nous racontant son conte. Les phrases sont simples et douces, quelques répetitions inutiles mais je suis très impressionnée. Quel imagination. Moi, ça me plait !
Chapeau bas mademoiselle !
Chapeau bas mademoiselle !
Le début est très bon : le rythme du récit est ni trop lent ni trop rapide, le vocabulaire, les situations sont bien choisis : j'ai eu l'impression de lire un conte des frères Grimm!
Mais, par la suite, tout s'enchaîne! Tu déballes tout d'un coup! Par exemple, tu aurais pu nous en dire un peu plus sur les épreuves, faire durer le plaisir (mais pas trop, il faut trouver le bon rythme). Au cours des épreuves, la licorne aurait pu servir à Pierre (comme Bolcho, je trouve dommage que tu ne te serves pas plus de la licorne qui apparaît dans le récit comme un cheveu sur la soupe!).
Et pourquoi Pierre attend trois mois avant d'entrer dans le château?? Que fait-il pendant ce temps-là??
Mais attention à ne pas donner trop de détails, au risque d'alourdir le récit!
Ce serait bien que tu gardes le rythme et le ton du début. Et garde la trame, elle est très bonne!!
Mais, par la suite, tout s'enchaîne! Tu déballes tout d'un coup! Par exemple, tu aurais pu nous en dire un peu plus sur les épreuves, faire durer le plaisir (mais pas trop, il faut trouver le bon rythme). Au cours des épreuves, la licorne aurait pu servir à Pierre (comme Bolcho, je trouve dommage que tu ne te serves pas plus de la licorne qui apparaît dans le récit comme un cheveu sur la soupe!).
Et pourquoi Pierre attend trois mois avant d'entrer dans le château?? Que fait-il pendant ce temps-là??
Mais attention à ne pas donner trop de détails, au risque d'alourdir le récit!
Ce serait bien que tu gardes le rythme et le ton du début. Et garde la trame, elle est très bonne!!
Un jour, j'ai demandé à mon ange gardien un conseil; que pouvais-je faire pour m'améliorer?
Il m'a conseillé de poser la question au Diable.
Après un long chemin, je trouvais Celui que je cherchais, il était au bord d'une route, assis sur un talus. Il me regarde et me dit sans aucun préambule: Bonjour Félix, je connais ta question et je peux te donner la réponse.
Je regarde ses yeux de feu et je pressens qu'il va me dire ce que je sais déjà.
FLC : Qui suis-je ?
Diable : Tu le sais!
FLC : Que faire pour m'améliorer?
Diable : Dire le moins souvent possible "Moi"
FLC: Pourquoi?
Diable: Pour ne pas devenir ce que je suis devenu, Moi.
Il m'a conseillé de poser la question au Diable.
Après un long chemin, je trouvais Celui que je cherchais, il était au bord d'une route, assis sur un talus. Il me regarde et me dit sans aucun préambule: Bonjour Félix, je connais ta question et je peux te donner la réponse.
Je regarde ses yeux de feu et je pressens qu'il va me dire ce que je sais déjà.
FLC : Qui suis-je ?
Diable : Tu le sais!
FLC : Que faire pour m'améliorer?
Diable : Dire le moins souvent possible "Moi"
FLC: Pourquoi?
Diable: Pour ne pas devenir ce que je suis devenu, Moi.
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