Le décor s’ouvre sur un fond blanc-argent, fin de nuit sur neige canadienne, qui doit ressembler à n’importe quelle autre neige, je sais. Un froid à ne pas mettre un chien dehors. Et pourtant, dehors, c’est là que je suis, dents serrées et poil hérissé. Un froid à donner des envies de mordre. Partout, autour, ce paysage glacé rendu flou par ma respiration condensée et cadencée. On se gèle. Non, je ne m’y ferai jamais.
J’ai pas l’étoffe d’un aventurier, ni celui d’un briseur de glace (d’ailleurs, je suis plutôt du genre taciturne à ce qu’en disent mes congénères) alors cette poudreuse, cette cristalline qui s’étend sur des kilomètres, moi, ça me ferait bien perdre la tête. En enfer, il fait vraiment très froid.
Il paraît que ceux de mon genre, la neige, ils adorent ça, ils la hument, la trifouillent, la caressent, l’avalent ou la respirent. Je dois avoir perdu un gène dans la loterie naturelle car elle ne me procure aucun plaisir. Rien.
L’exaspération, peut-être.
Mais il faut bien mériter sa pitance, bosser dur histoire d’avoir un os à ronger et le réconfort grésillant du soir au coin du feu. C’est mon boulot : je suis chien de traîneau. Ca vous parait idiot, « chien de traîneau » ? Pas faux. Se rudoyer la carapace pour pas un rond, il y a sûrement mieux. Et pourtant, on a la cote. Un mélange de loup et de toutou à sa mémère toujours prêt à vous lécher la main. Je joue bien mon rôle, je vous assure. Je grogne intérieurement mais j’ai l’apparence d’un bon élément, fidèle au poste et sérieux. Pas très causant, c’est tout.
On aurait du mal à le croire, d’ailleurs, ici, personne n’a mis la patte sur mon point faible, sur cette tare que je cherche à camoufler, sur cette contradiction de la race canine… Personne sauf, si, tiens, ce filou de Trimaran. Un vieux de la vieille qui s’est pris l’arrière gauche sous le patin d’un traîneau. Bref, le voilà un quart momie pendant des semaines pour finalement se trouver démembré et assuré d’une retraite, peinard au refuge pour vétérans. Ca ne l’empêche pas de venir nous narguer à l’occasion, moi surtout, chez qui son flair a dû dépister l’élément retors. Je le respecte parce que c’était un vrai fonceur, toujours menant l’attelage au pas de course. Et aussi car il n’a jamais rien dit, rien dévoilé à mon sujet (sans doute parce que je connais son vrai nom, celui d’avant sa blessure de guerre : Tistou, il ne l’aimait pas trop parce que c’était plutôt un nom de chat - honte et félonie - et pourtant, depuis sa mise en suspension, il passe pas mal de son temps à lustrer ses décorations pour bons et loyaux services, en compagnie de Fouslecamp, le seul félin des lieux, au regard torve et rouge, qui n’a jamais compris pourquoi on lui disait toujours de se barrer).
J’ai déjà pensé causer un accident histoire de me mettre en incapacité de travail mais ce serait perdre du crédit auprès de la seule étoile de mon ciel quasi polaire : Hera, la cadette du groupe, avec son nom de déesse, une bûcheuse, une acharnée de travail, toujours prête à se mêler à la meute et partir braver les pistes. Enfin, pour l’instant, je crois que je lui fais surtout l’effet d’un trou noir dans sa galaxie…
Je regarde le ciel prendre des couleurs, il a bonne mine, tout à coup et toute cette poudre autour de moi me donne des envies d’escampette. Mais l’envie, je l’avale, en voyant les pattes s’étirer, les museaux renifler l’air frais et les queues remuer.
Et puis, miracle, je croise un regard, mi-bleu mi-marron, pris dans la lumière du petit matin et je sens un reflux de chaleur dans les parties de ce coeur restées au froid depuis… je sais pas moi, en vie de chien, ce que ça donne ? Ses babines frémissent, ses moustaches sont lissées par une nuit proche du feu, sa tête s’incline un peu. Je l’intrigue ? Pourquoi, aujourd’hui, justement ?
Elle fait un bond dans la neige, joyeuse comme un pinson, la petite. Et le deuxième bond, en traître, me bouscule l’arrière-train qui n’avait pas encore enclenché la mise en route. Elle file, mine de rien.
Allez, quoi, c’est pas pire que le choléra ! Lance-toi mon vieux ! Je me rapproche faussement indifférent de ses traces fines qui, pour une fois, rendent cette fichue neige si belle. Affectueuse, presque. Et puis, d’un coup, je cours, moi aussi, je bondis, j’exulte. J’existe, je prends en face l’élément honni, qui s’insinue entre mes griffes avec douceur. La neige me conquit ? Non… pas vraiment, mais je l’apprivoise. Parce que j’ai les yeux peints de tendresse, le pelage renforcé d’amour.
A croire qu’elle l’a senti, ma douce, ce mariage non consommé entre moi et le sucre glacé, cette incompréhension mutuelle, ce vide qui s’accentue quand s’accumulent les flocons. Et qu’elle veut nous réconcilier, moi et Poussière d’Eau.
Quoi, je viens d’aboyer, ou je rêve ? De japper comme un chiot ?? Et la petite qui répond, qui vient frotter sa truffe fraîche contre mon oreille, comme pour me murmurer un secret… Sa respiration qui me vibre au-dedans comme un violon, qui me souffle un peu d’étincelles alors qu’il y a deux minutes, je vous envoyais ma mauvaise humeur virevolter au nez comme un insecte agacé.
Je crois qu’il vient de s’écraser, le bourdon grincheux.
Sur la vitre de l’amour, éclaté en mille pétales couleur violette.
J’ai pas l’étoffe d’un aventurier, ni celui d’un briseur de glace (d’ailleurs, je suis plutôt du genre taciturne à ce qu’en disent mes congénères) alors cette poudreuse, cette cristalline qui s’étend sur des kilomètres, moi, ça me ferait bien perdre la tête. En enfer, il fait vraiment très froid.
Il paraît que ceux de mon genre, la neige, ils adorent ça, ils la hument, la trifouillent, la caressent, l’avalent ou la respirent. Je dois avoir perdu un gène dans la loterie naturelle car elle ne me procure aucun plaisir. Rien.
L’exaspération, peut-être.
Mais il faut bien mériter sa pitance, bosser dur histoire d’avoir un os à ronger et le réconfort grésillant du soir au coin du feu. C’est mon boulot : je suis chien de traîneau. Ca vous parait idiot, « chien de traîneau » ? Pas faux. Se rudoyer la carapace pour pas un rond, il y a sûrement mieux. Et pourtant, on a la cote. Un mélange de loup et de toutou à sa mémère toujours prêt à vous lécher la main. Je joue bien mon rôle, je vous assure. Je grogne intérieurement mais j’ai l’apparence d’un bon élément, fidèle au poste et sérieux. Pas très causant, c’est tout.
On aurait du mal à le croire, d’ailleurs, ici, personne n’a mis la patte sur mon point faible, sur cette tare que je cherche à camoufler, sur cette contradiction de la race canine… Personne sauf, si, tiens, ce filou de Trimaran. Un vieux de la vieille qui s’est pris l’arrière gauche sous le patin d’un traîneau. Bref, le voilà un quart momie pendant des semaines pour finalement se trouver démembré et assuré d’une retraite, peinard au refuge pour vétérans. Ca ne l’empêche pas de venir nous narguer à l’occasion, moi surtout, chez qui son flair a dû dépister l’élément retors. Je le respecte parce que c’était un vrai fonceur, toujours menant l’attelage au pas de course. Et aussi car il n’a jamais rien dit, rien dévoilé à mon sujet (sans doute parce que je connais son vrai nom, celui d’avant sa blessure de guerre : Tistou, il ne l’aimait pas trop parce que c’était plutôt un nom de chat - honte et félonie - et pourtant, depuis sa mise en suspension, il passe pas mal de son temps à lustrer ses décorations pour bons et loyaux services, en compagnie de Fouslecamp, le seul félin des lieux, au regard torve et rouge, qui n’a jamais compris pourquoi on lui disait toujours de se barrer).
J’ai déjà pensé causer un accident histoire de me mettre en incapacité de travail mais ce serait perdre du crédit auprès de la seule étoile de mon ciel quasi polaire : Hera, la cadette du groupe, avec son nom de déesse, une bûcheuse, une acharnée de travail, toujours prête à se mêler à la meute et partir braver les pistes. Enfin, pour l’instant, je crois que je lui fais surtout l’effet d’un trou noir dans sa galaxie…
Je regarde le ciel prendre des couleurs, il a bonne mine, tout à coup et toute cette poudre autour de moi me donne des envies d’escampette. Mais l’envie, je l’avale, en voyant les pattes s’étirer, les museaux renifler l’air frais et les queues remuer.
Et puis, miracle, je croise un regard, mi-bleu mi-marron, pris dans la lumière du petit matin et je sens un reflux de chaleur dans les parties de ce coeur restées au froid depuis… je sais pas moi, en vie de chien, ce que ça donne ? Ses babines frémissent, ses moustaches sont lissées par une nuit proche du feu, sa tête s’incline un peu. Je l’intrigue ? Pourquoi, aujourd’hui, justement ?
Elle fait un bond dans la neige, joyeuse comme un pinson, la petite. Et le deuxième bond, en traître, me bouscule l’arrière-train qui n’avait pas encore enclenché la mise en route. Elle file, mine de rien.
Allez, quoi, c’est pas pire que le choléra ! Lance-toi mon vieux ! Je me rapproche faussement indifférent de ses traces fines qui, pour une fois, rendent cette fichue neige si belle. Affectueuse, presque. Et puis, d’un coup, je cours, moi aussi, je bondis, j’exulte. J’existe, je prends en face l’élément honni, qui s’insinue entre mes griffes avec douceur. La neige me conquit ? Non… pas vraiment, mais je l’apprivoise. Parce que j’ai les yeux peints de tendresse, le pelage renforcé d’amour.
A croire qu’elle l’a senti, ma douce, ce mariage non consommé entre moi et le sucre glacé, cette incompréhension mutuelle, ce vide qui s’accentue quand s’accumulent les flocons. Et qu’elle veut nous réconcilier, moi et Poussière d’Eau.
Quoi, je viens d’aboyer, ou je rêve ? De japper comme un chiot ?? Et la petite qui répond, qui vient frotter sa truffe fraîche contre mon oreille, comme pour me murmurer un secret… Sa respiration qui me vibre au-dedans comme un violon, qui me souffle un peu d’étincelles alors qu’il y a deux minutes, je vous envoyais ma mauvaise humeur virevolter au nez comme un insecte agacé.
Je crois qu’il vient de s’écraser, le bourdon grincheux.
Sur la vitre de l’amour, éclaté en mille pétales couleur violette.
Ah, tu as pris le chien, et moi j'ai pris le chat. J'avais très peur que quelqu'un d'autre fasse pareil, mais ce n'est^pas arrivé, tant mieux.
Il y a des passages formidables dans ton texte, je veux dire jubilatoires, comme par exemple quand il parle du "gène dans la loterie naturelle" et la suite, un tout bon passage.
J'ai éclaté de rire avec ton clin d'oeil à Tistou, quelle idée amusante!
Le ton est enlevé, le mot juste, l'idée très originale et bonne. C'est parfait. En plus, c'est très juste d'un point de vue canin (les femelles qui veulent séduire un mâle se montrent très joueuses et taquines et le mâle réagit comme ça)
Bref, j'ai vraiment beaucoup aimé ton texte. Beaucoup.
Il y a des passages formidables dans ton texte, je veux dire jubilatoires, comme par exemple quand il parle du "gène dans la loterie naturelle" et la suite, un tout bon passage.
J'ai éclaté de rire avec ton clin d'oeil à Tistou, quelle idée amusante!
Le ton est enlevé, le mot juste, l'idée très originale et bonne. C'est parfait. En plus, c'est très juste d'un point de vue canin (les femelles qui veulent séduire un mâle se montrent très joueuses et taquines et le mâle réagit comme ça)
Bref, j'ai vraiment beaucoup aimé ton texte. Beaucoup.
Bravo! Bien sympathiqie ce texte! J'ai eu un sourire scotché aux lèvres durant toute la lecture!! Tout s'enchaîne avec facilité, pas de heurt, contraintes respectées...
Bravo, bravo!
Bravo, bravo!
Très bonne cette histoire du chien de traîneaux qui n'aime pas la neige et qui le cache. Je l'ai trouvé vraiment sympathique quoique un peu pépère... Et l'amour qui vient le guérir ! C'est bien écrit, ça se lit d'une traite. C'est vraiment très divertissant à lire. Bravo !
Quel joli conte tu nous donnes là ! Très attendrissant et bien raconté par les pensées du chien qui a le blues. De jolies phrases et expressions. Oui, vraiment. Une bonne patte Bluewitch !
C'est joli les histoires d'amours naissantes entre chiens!
Bonne idée que donner la parole à un chien de traîneau n'aimant pas la neige, c'est bien raconter sans trop d'explications. Il y a un petit côté tendre et touchant dans cette histoire qui me plaît bien. Je la trouve fraîche et naïve, pleine de tendresse, presque un conte, avec cette plongée dans le monde animal dont l'humain est absent (et c'est très bien!)
Bonne idée que donner la parole à un chien de traîneau n'aimant pas la neige, c'est bien raconter sans trop d'explications. Il y a un petit côté tendre et touchant dans cette histoire qui me plaît bien. Je la trouve fraîche et naïve, pleine de tendresse, presque un conte, avec cette plongée dans le monde animal dont l'humain est absent (et c'est très bien!)
Il s'en passe des choses dans la société des chiens, j'aurais jamais cru !
C'est un magnifique petit conte plein de fantaisie, de fraîcheur (tiens donc !) et d'humour !
On te reconnaît bien là, Bluewitch !
Mais comment fais-tu pour imaginer tout ça ? Vraiment chapeau !
C'est un magnifique petit conte plein de fantaisie, de fraîcheur (tiens donc !) et d'humour !
On te reconnaît bien là, Bluewitch !
Mais comment fais-tu pour imaginer tout ça ? Vraiment chapeau !
Bluewitch tendance CROC-BLANC. Bon, un CROC-BLANC qui n'aime pas la neige ... Tiens, moi par exemple, avant mon accident, quand je tirais les traîneaux, la neige c'était mon truc. Maintenant ... plutôt tendance félin à me coucher en rond dans les coins.
Il n'y aura pas beaucoup de textes sans humains, à mon avis, belle performance.
C'est vrai qu'il a un côté pépère, le chien. Peut être que le traîneau est petit ?
Je réalise tout à coup. Je n'aimerais pas m'appeler Trimaran! Je vais faire gaffe à mes pattes!
Il n'y aura pas beaucoup de textes sans humains, à mon avis, belle performance.
C'est vrai qu'il a un côté pépère, le chien. Peut être que le traîneau est petit ?
Je réalise tout à coup. Je n'aimerais pas m'appeler Trimaran! Je vais faire gaffe à mes pattes!
c'est London chez les chiens fonctionnaires!
anti-héros et happy-end... Jubilatoire. Le ton est bon, tu nous trimballes, tu nous emballes, j'adhère.
anti-héros et happy-end... Jubilatoire. Le ton est bon, tu nous trimballes, tu nous emballes, j'adhère.
Un conte plein de fraîcheur et de fantaisie, avec de petites touches d'humour, le clin d'oeil à Tistou et la difficulté de briser la glace pour un chien taciturne (je dois avouer que pour celle-là mon franc est tombé à la deuxième lecture :-)).
Et le sourire aux lèvres à la fin de ma lecture. Un délice.
Et le sourire aux lèvres à la fin de ma lecture. Un délice.
Et je confirme... La neige canadienne ressemble tout à fait à la neige belge... c'est juste qu'il y en a beaucoup plus!
C'est vrai qu'elle a un goût de Jack ta nouvelle Blue. Trés agréable en tête, trés visuelle aussi, bref, bref, joli moment de lecture.
Blue, j’étais étonnée car j’avais du mal à entrer dans ton texte, la première partie m’a parue un peu trop « explicative ? »… mais, mais… ah Blue ! Profonde Bleue, Deep Blue !.... :
« Et puis, miracle, … », oui, tu m’as prise... par les sentiments, une fois de plus…
« Et puis, miracle, … », oui, tu m’as prise... par les sentiments, une fois de plus…
J'ai trouvé ça très très beau (à défaut d'être palpitant.)
J'ai beaucoup aimé !
J'ai beaucoup aimé !
Kilis, tu as raison, sans doute un peu trop explicatif mais bon, je crois que je tentais de dresser (le portrait de) mon canin ronchon.
Merci à tous pour vos opinions!!
Merci à tous pour vos opinions!!
Je le sens bien, ce quasi vétéran grincheux et taciturne...
Et c'est un peu l'histoire du monde ce récit où il faut "bosser dur histoire d'avoir un os à ronger" et où il faut se "rudoyer la carapace". Du cas particulier de ton prolo des neiges, on passe facilement au général, et ça, c'est la grande classe.
Mais chez toi ça finit bien. Forcément, avec "la cadette du groupe" qui craque, tout devient facile. Ah ! ces cadettes...
L'amour permettrait-il de supporter les affres du boulot ? Encore un piège du grand patronat.
Blue, j'ai beaucoup aimé ce monologue à peine animal qui "souffle un peu d'étincelles" dans la vie.
Et c'est un peu l'histoire du monde ce récit où il faut "bosser dur histoire d'avoir un os à ronger" et où il faut se "rudoyer la carapace". Du cas particulier de ton prolo des neiges, on passe facilement au général, et ça, c'est la grande classe.
Mais chez toi ça finit bien. Forcément, avec "la cadette du groupe" qui craque, tout devient facile. Ah ! ces cadettes...
L'amour permettrait-il de supporter les affres du boulot ? Encore un piège du grand patronat.
Blue, j'ai beaucoup aimé ce monologue à peine animal qui "souffle un peu d'étincelles" dans la vie.
Très très bon, ce texte Blue.
J'ai vraiment adoré.
Le ton, un peu "exaspéré" au début, (comme le dit le chien) et qui continue une bonne partie du texte m'a embalée.
Les jeux de mots, vraiment excellent !!!! il fallait y penser [poudre...d'escampette] et bien sûr le loto, et encore tous ce que je ne cite pas.
Vraiment Bravo, Blue :0)
J'ai vraiment adoré.
Le ton, un peu "exaspéré" au début, (comme le dit le chien) et qui continue une bonne partie du texte m'a embalée.
Les jeux de mots, vraiment excellent !!!! il fallait y penser [poudre...d'escampette] et bien sûr le loto, et encore tous ce que je ne cite pas.
Vraiment Bravo, Blue :0)
Je n'ai pas grand-chose à ajouter ! Et surtout pas le moindre reproche à formuler...sauf pour le titre :"Le bourdon sur la vitre" peut-être une allusion qui m'échappe ?
Joli conte sans faille et sans faiblesse!
Bravo.
Joli conte sans faille et sans faiblesse!
Bravo.
Allusion à ma dernière phrase, Léo, tout simplement. :o)
bonne idée, texte sympa, rien à ajouter aux autres commentaires.
une phrase du début m'a interpellé :
ne faudrait il pas dire : "J’ai pas l’étoffe d’un aventurier, ni celle d’un briseur de glace " ?
une phrase du début m'a interpellé :
ne faudrait il pas dire : "J’ai pas l’étoffe d’un aventurier, ni celle d’un briseur de glace " ?
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